River Blossom
Feat Black Lady de Sailor Moon
19 ans 6 JanvierHoenn ♀Fournisseur d'articles Éclipse
DéfautsÉgocentriceHypocriteCraintiveSournoise
QualitésConfiantePersévéranteLoyaleConsciencieuse
DéfautsÉgocentriceHypocriteCraintiveSournoise
Description
La jeune femme donne l'impression d'être gracile au premier coup d’œil, mais en l'observant de près, nous pouvons remarquer qu'elle n'est pas aussi fragile qu'elle en a l'air. En effet, River possède une fine musculature, résultat obtenu après ses nombreuses expéditions où elle escalade, nage, voyage à vélo... bref, vous aurez compris, elle mène une vie active.
À son grand damn, elle possède une peau plutôt pâle qui ne semble vouloir prendre toute autre couleur que le rouge lorsqu'elle prend un bain de soleil. Par conséquent, on peut dire qu'elle abuse de l'écran solaire lors des journées ensoleillées. Une chevelure rose descend habituellement le long de son dos jusqu'au milieu des cuisses. Elle aime généralement les laisser libres derrière elle, mais lorsqu'elle doit travailler elle se fait habituellement des chignons ou des tresses françaises.
Un tatouage en forme de croissant de lune au milieu du front. Demandez-lui en la signification, vous risquez de recevoir une réponse différente à chaque fois que vous le lui redemandez: "C'est pour aligner ses chakra", "pour embrasser son identité de sorcière vodoo", "pour accentuer mon style gothique", "pour faire parler les imbéciles... oh! ça fonctionne!". La vérité? On ne le saura jamais!. Elle possède également un tatouage de roses au haut de son omoplate gauche dans lequel se cache encore un croissant de lune. Sur son avant-bras gauche, il est aussi possible d'y voir une cicatrice formant un ovale grotesque; souvenir d'une morsure d'un pokémon qu'en temps normal elle chercherait à cacher, tenant sa belle apparence, mais elle l'arbore fièrement.
Pour ce qui est de son style vestimentaire, il varie habituellement entre le gothique et punk-rock, mais aimant bien paraître lorsque l'occasion se présente, elle peut aller vers un style plus romantique ou chic.
En mettant son enfance derrière elle, River a pris une décision: tout être humain est salop, tordu ou imbécile jusqu'à preuve solide du contraire. À vous de choisir ce qui vous sied le mieux (bien que généralement elle se contente de mentalement nommer les gens "Imbécile#1, #2, #3, etc.).
Oh, mais ne vous en faites pas si vous avez peur d'un accueil hostile de sa part! D'accord, elle est souvent froide et distante quand son humeur n'y est pas, mais c'est généralement sourire aux lèvres qu'elle s'adresse aux gens, même si elle utilise souvent un ton sarcastique ou qu'elle fait simplement son hypocrite. C'est sa façon à elle de silencieusement envoyer se faire foutre le monde entier et de ne pas se laisser abattre. C'est en souriant et se montrant indifférente aux autres qu'elle démontre sa force. Bien que sincèrement, on pourrait dire que c'est simplement par crainte de s'ouvrir et d'être blessée qu'elle agit de la sorte avec un public.
Une fois qu'une personne réussi à se faufiler à travers les craquelures de sa solide carapace, elle peut alors se montrer sincère et dévouée. Elle ne sourira certainement pas autant, mais au moins, ses sourires seront réels et il faut dire, sa sincérité est la plus belle chose qu'elle puisse offrir.
Qu'une personne réussisse cet exploit est déjà rarissime alors les chances que le scénario suivant se produise l'est encore plus, mais advenant qu'elle se fasse trahir par une personne en qui elle a confiance, il n'y a aucun retour en arrière possible. River ne pardonne pas.
Une personne qui la blesse sera à la merci de sa colère et risque fortement de se transformer en un triste jouet qu'elle s'amusera à tourmenter sournoisement jusqu'à ce qu'elle disparaisse de sa vie.
Elle préfère de loin la présence des pokémons à celle des êtres humains les trouvant plus authentiques. Par conséquent, lorsqu'ils ne sont pas accompagnés d'un humain, elle est réellement douce envers eux.
Maintenant que nous savons que River possède des qualités sociales indéniables, nous pouvons nous pencher sur d'autres traits de sa personnalité. River est une personne persévérante. Lorsqu'elle a un but ou une idée en tête rien ne l'arrête. Maligne et réfléchie elle arrive à résoudre tous les casse-têtes qui peuvent lui faire face bien que parfois il lui arrive de perdre patience et de fonce tête baisser dans des problèmes encore plus importants. Encore, lorsqu'elle a un but, rien ne l'arrête. En situation inverse, lorsqu'elle manque d'intérêt ou que le but à atteindre n'est pas important à ses yeux, elle peut alors faire preuve d'autant de dynamisme qu'un Ronflex. Ses dimanches bien tranquilles, c'est sans honte qu'elle les passe à se balader avec un chignon négligé, en pyjama à ne faire absolument rien de sa journée.
Smoke
Medhyèna♂À l'image de sa maîtresse, Smoke n'aime pas le contact humain. Méfiant, il a tendance à grogner lorsqu'il fait face à un étranger et ne vous fiez pas au dicton "Chien qui aboie ne mord point" car, comme beaucoup de Medhyèna, il aime faire usage de ses crocs et de sa mâchoire. Un conseil: tenez vos mains (et surtout vos enfants) loin de son museau.
Il voue un dévouement sans fin à l'égard de River et c'est tout à fait réciproque. Il n'y a rien que l'un ne ferait pas pour l'autre. Il déteste se faire toucher par qui que ce soit, mais adore les caresses de sa maîtresse à un point tel qu'on pourrait presque l'entendre ronronner (oui, je sais, ce n'est pas un félin)
Contrairement à River, le Medhyèna ne porte aucun masque. Tout à fait franc, il n'hésite pas à montrer qu'il déteste le monde entier sans jouer aucun jeu.
On pourrait le qualifier de tête brûlée, il a tendance à foncer droit devant et commencer à reculer un peu trop tard lorsqu'il remarque qu'il est en danger.
Il voue un dévouement sans fin à l'égard de River et c'est tout à fait réciproque. Il n'y a rien que l'un ne ferait pas pour l'autre. Il déteste se faire toucher par qui que ce soit, mais adore les caresses de sa maîtresse à un point tel qu'on pourrait presque l'entendre ronronner (oui, je sais, ce n'est pas un félin)
Contrairement à River, le Medhyèna ne porte aucun masque. Tout à fait franc, il n'hésite pas à montrer qu'il déteste le monde entier sans jouer aucun jeu.
On pourrait le qualifier de tête brûlée, il a tendance à foncer droit devant et commencer à reculer un peu trop tard lorsqu'il remarque qu'il est en danger.
Histoire
Il faisait nuit noire. Tout le monde dans la maison dormait profondément. À l'extérieur, il ventait fort, River, qui avait passé les trois dernières heures à se retourner dans son lit pouvait entendre des branches d'arbres gratter les parois de la maison entre les ronflements de son père qui dormait dans la pièce voisine... Poussant un soupir après s'être retournée pour une énième fois, elle se redressa et enfila une veste chaude tout en observant le vent malmener l'arbre derrière sa fenêtre.
Après un moment, le jeune fille se dirigea vers le salon d'où elle pouvait avoir une meilleure vue sur le paysage à travers la porte vitrée coulissante qui menait au jardin. Être spectatrice de ce genre de scène, là où les éléments de la nature semblent s'acharner sur la terre, l'a toujours fait sentir sereine. C'était comme si toutes ses émotions qu'elle avait refoulées s'étaient soudainement faufilé entre les craquelures de son cœur et s'étaient déchainé sur le monde entier.
Une soudaine envie de sortir sur la terrasse s'empare d'elle. Elle veut sentir cette énergie, se l'approprier d'une certaine façon. Lentement, pour ne pas faire de bruit, ne pas réveiller ses parents, elle ouvre la porte et s'avance dehors. Elle s'arrête au milieu de la terrasse et ferme les yeux pour sentir le vent sur sa peau. La gamine de 10 ans qu'elle est peine à rester debout, mais elle ne bouge pas, appréciant le moment. Des images défilent rapidement dans son cerveau.
Une phrase murmurée dans son do. Crac. Des rires mesquins. Crac. Une brute qui la pousse dans la boue. Crac. Des éclats de rires. Crac. Des adultes qui banalisent la chose. Craaaac.
La gamine sert les poings et se bat pour empêcher en vain les larmes de couler le long de ses joues.BOUM
Dans un sursaut, l'enfant rouvre les yeux et se retourne vers la source du vacarme. Un arbre venait de s'écraser au sol pas loin de la lisière de la forêt au fond de la cour. Soupire. Elle amène une main vers son cœur tout comme pour le calmer et fixe la masse pendant un moment.
Un rire nerveux s'échappe alors de ses lèvres. Bien qu'elle était encore enfant, elle ne croyait pas à la magie ou aux super pouvoirs; s'ils existaient réellement, cela aurait fait longtemps qu'une fée serait venue la sauver d'une brute, cela aurait fait longtemps qu'elle aurait pu utiliser ses pouvoirs pour se protéger, mais le hasard avait bien fait les choses, ce bruit énorme et les vibrations qu'elle avait sentie au sol avaient suffit à retirer un certain poids qui lui pesait sur le cœur.
Après qu'un frisson lui traversa le corps, River pris la décision de retourner se coucher dans ses draps chauds. Le vent était froid et elle ne souhaitait pas tomber malade même si cela pouvait lui éviter de devoir aller à l'école pour un certain temps. Mais quelque chose l'arrêta. Au début, elle ne pouvait l'entendre à cause du vent qui faisait vacarme, mais après quelques secondes de concentration, des glapissements de détresses parvinrent à ses oreilles. Sans même réfléchir elle courue vers l'arbre tombé d'où semblait provenir les cris.
La détresse. Elle avait ressenti cette émotion si souvent que de savoir qu'un autre être en était la proie la blessait profondément.
Il était difficile d'y voir dans cette obscurité, mais une masse attira son attention sous ce qui lui semblait être une branche. En s'en approchant, les formes devinrent plus claires et elle finit par y déceler ce qui semblait être un Medhyèna. Il était coincé sous une branche et ne semblait pas être capable de s'échapper. Dans sa grande chance, il ne semblait pas être blessé sérieusement. À se fier à sa petite taille, il était clair qu'il s’agissait d'un louveteau.
En remarquant sa présence, le Medhyèna se mit à grogner et aboyer. River, ne se sentant aucunement impressionnée par son changement d’attitude se pencha vers lui doucement et s'adressa à lui de sa voix la plus douce.
-Tout doux, je ne te veux aucun mal, promis.
Ses mains se rapprochèrent du petit dans l'intention de le caresser pour le rassurer, mais voyant que son comportement ne changeait pas, elle jugea qu'il était mieux de se concentrer sur la branche plutôt que de risquer se faire mordre. Ses parents possédant un centre d'élevage, elle y avait appris qu'il était mieux de ne pas se forcer à un pokémon hostile, surtout s'il était dans une situation qui le faisait sentir vulnérable.
-...d'accord, attends un peu…
Ses petites mains s’emparèrent de la branche -ses doigts en faisaient à peine le tours- et elle tira aussi fort qu'elle le pouvait. La chute de l'arbre ayant fort probablement fragilisé la branche, celle-ci brisa dans ses mains et la petite, ne s'y attendant pas, tomba vers l'arrière.
-aille…
Sa tête lui faisait mal. Elle allait probablement y avoir une belle bosse le lendemain... Elle s'assied péniblement, les branches autour d'elle rendait la tâche difficile. Un petit cri de surprise s'échappa de ses lèvres lorsqu'elle remarqua le petit Medhyèna au bout de ses pieds. Il reniflait prudemment ses pieds nus et s'approchait peu à peu jusqu'à ce qu'il arrive à ses côtés. Son museau s'était arrêté à son coude qui s'était éraflé dans la chute. Elle resta immobile, silencieuse, fascinée par sa présence et euphorique à l'idée qu'elle gagnait sa confiance. Malgré le froid qu'il faisait, une chaleur se diffusa en elle quand le petit Medhyéna se mit à lécher sa plaie. Elle tendit lentement la main gauche vers lui, cherchant de nouveau à lui caresser la tête.
Éprise par le lien qui semblait se ficeler entre elle et le pokémon, elle ne vit pas l'ombre foncer droit sur elle.
-Argh!
Malgré l'obscurité de la nuit, la gamine pouvait voir du rouge recouvrir son avant-bras, mais son regard était rivé sur celui enragé d'un Medhyèna adulte qui enfonçait ses crocs dans son avant-bras.
Ses crocs.
Dans son avant-bras.
La douleur enflamma rapidement son bras et la petite hurla sa douleur.
La lumière du portique s'alluma à peine deux minutes plus tard et ont pu entendre simultanément les voix paniquées de ses parents.
-River?!
-River, où es-tu?!
Les cris de l'enfant guidèrent les parents et ils la retrouvèrent en pleur, le bras en sang aucun témoin en vue, aucun medhyéna présent non plus, la lumière les ayant fait fuir.
Cette nuit avait été des plus pénibles pour la famille, la gamine n’avait cessé de pleurer et les parents n’avaient cessé de lui poser des questions qui restaient sans réponse. À l'hôpital, on s’occupa d’elle rapidement et sa blessure nécessita quelques points de suture. Peu importe le nombre de fois qu’on lui demandait ce qu’il lui était arrivé, elle répétait qu’elle s’était blessée en trébuchant sur l’arbre, qu’elle ne l'avait pas vu dans le noir. Personne ne l’a cru bien-entendu, il était évident qu’il s’agissait d’une morsure, mais la petite refusait simplement de dire la vérité. Elle souhaitait protéger les Medhyènas; elle se doutait que celui qui l’avait blessée était probablement la mère du petit et qu’elle avait agi par pur instinct maternelle. Par conséquent, les adultes n'entendirent jamais la vérité.
Cinq ans plus tard, rien ne semblait avoir changé. Sa blessure avait guérit laissant place à une large cicatrice blanche sur son avant-bras, mais hormis ce changement, tout était pareil. Le secret de cette fameuse nuit n’avait toujours pas été révélé, mais plus important, les brutes étaient restées des brutes. Bien qu’elle avait pris l’habitude de se faire discrète, River ne leur échappait malheureusement pas. Elle était cible facile: toujours seul, ne se défendait pas et surtout, ne les dénonçait jamais (à quoi bon, elle avait essayé et les adultes ne la prenait pas au sérieux).
Un après-midi après l’école, River eu une réel malchance avec ses persécuteurs.
Sans s’en apercevoir, elle s’était fait suivre en forêt jusqu’au vieux puit abandonné où elle aimait traîner dans ses temps libres. C’était son âvre de paix, l’endroit où elle allait se réfugier depuis qu’elle était toute petite.
Ce jour là, la paix n’allait pas régner sur les lieux.
Moqueries, rires, insultes, elle y avait pris habitudes, mais en ce lieu isolé, sans témoins potentiels, la chose devint plus violente. À force de poussage, croche-pieds, tirage de cheveux, l’adolescente se retrouva plusieurs reprises au sol. À reculons, elle se débattait, essayait d’esquiver, il arriva un moment où elle sentit la froide parois du puit sur le bas de son dos. Elle figea et son regard qui jusqu’à présent n’avait démontré aucune émotion s’agrandit sous la panique. Un faible murmure traversa ses lèvres.
-Becky, a...rrê-
-Je me demandais justement s’il y avait encore de l’eau dans ce puit! Vous le savez?
Le sourire de Becky s’élargit. Elle s’approcha dangereusement de River et empoigna le col de son sweet-shirt..
-Crois-tu pouvoir aller voir pour moi?
Sans relâcher sa poigne, la persécutrice la poussa de sorte que River se retrouvait assise, en semi-équilibre sur le rebord du puit. Elle poussa un cri aiguë et lui lança un regard suppliant alors que ses mains tremblante s'agrippait à son t-shirt.
Bruissements de feuilles, grognements. Du coin de l’œil, River remarqua plusieurs paires de yeux rouges et dorées apparaître. Une petite lueur d’espoir alluma son regard. Et si?
Un Grahyèna sorti des buissons, suivi de quatre Medhyénas. Becky se figea et ses deux amis qui observaient la scène en retrait se mirent à reculer lentement. Réalisant le danger dans lequel elle se trouva Becky se sépara de River en un coup sec. Cette dernière se retrouvant sans support battait des bras pour ne pas perdre l'équilibre et se retrouver au fond du puit.
En un éclaire, le Grahyèna sauta devant elle et tira son sweet-shirt entre ses crocs acérés alors que trois des Medhyénas se lancèrent dans une course-poursuite contre les trois persécuteurs. En temps normale l’adolescente aurait été prise de panique dans une situation pareille, mais le regard bien que féroce du pokémon ne semblait pas agressif.
Doucement, sans quitter le pokémon du regard, River remis pieds au sol.
-..merci…
En un sursaut, elle remarqua le Medhyéna qui était resté. Il lui léchait gentiment la cheville. Un sentiment de déjà-vu et de nostalgie se prit de River. C’est à ce moment qu’elle le reconnut.
- Est-ce que..
Elle ne finit pas sa phrase, le Medhyéna lui répondant d’un jappement joyeux comme pour répondre positivement à sa question. Sa queue se balançait derrière lui frénétiquement. Il n'y avait pas de doute pour River, c'était bien le petit Medhyéna qu'elle avait sauvé lorsqu'elle était enfant.
Le Grahyèna relâcha le haut de l’adolescente, voyant qu’elle n’était plus en danger et lui tourna le dos pour se diriger vers l’endroit où les trois autres Medhyénas avait disparu de son champ de vision. Il jeta un dernier coup d’oeil comme pour voir si l’autre allait le chercher, mais ce dernier s’assied aux côtés de River et se gratta l'oreille à l’aide d’une patte postérieur.. Grahyèna acquiesça et disparu à son tour dans la forêt.
River se pencha sourire aux lèvres vers le pokémon et lui caressa le dessus de la tête.
- Alors c’est comme ça qu’on attrape un pokémon?
Depuis, Medhyéna, dès lors nommé Smoke, et River devinrent inséparables. Depuis ce jour, les persécutions que River subissait depuis toujours cessèrent. Enfin. Pas totalement, mais du moins, elle prit du courage et ne se laissait plus faire. Elle ne se laissait plus marcher sur les pieds changeant du tout au tout. Elle échangea son caractère doux et docile contre un caractère plus mesquin et rancunier.
À ses 18 ans, elle prit la décision de quitter le nid familial et son centre d’élevage pour explorer le monde et éventuellement s’installer à Lumiris où elle se créa un nom en tant que fournisseurs de marchandises. (Enfin… des babioles que trouve un peu partout dans ses explorations).
Elle aimerait éventuellement monter son propre commerce où elle y vendrait ses trouvailles (et où elle pourrait malmener ses employés).
Après un moment, le jeune fille se dirigea vers le salon d'où elle pouvait avoir une meilleure vue sur le paysage à travers la porte vitrée coulissante qui menait au jardin. Être spectatrice de ce genre de scène, là où les éléments de la nature semblent s'acharner sur la terre, l'a toujours fait sentir sereine. C'était comme si toutes ses émotions qu'elle avait refoulées s'étaient soudainement faufilé entre les craquelures de son cœur et s'étaient déchainé sur le monde entier.
Une soudaine envie de sortir sur la terrasse s'empare d'elle. Elle veut sentir cette énergie, se l'approprier d'une certaine façon. Lentement, pour ne pas faire de bruit, ne pas réveiller ses parents, elle ouvre la porte et s'avance dehors. Elle s'arrête au milieu de la terrasse et ferme les yeux pour sentir le vent sur sa peau. La gamine de 10 ans qu'elle est peine à rester debout, mais elle ne bouge pas, appréciant le moment. Des images défilent rapidement dans son cerveau.
Une phrase murmurée dans son do. Crac. Des rires mesquins. Crac. Une brute qui la pousse dans la boue. Crac. Des éclats de rires. Crac. Des adultes qui banalisent la chose. Craaaac.
La gamine sert les poings et se bat pour empêcher en vain les larmes de couler le long de ses joues.BOUM
Dans un sursaut, l'enfant rouvre les yeux et se retourne vers la source du vacarme. Un arbre venait de s'écraser au sol pas loin de la lisière de la forêt au fond de la cour. Soupire. Elle amène une main vers son cœur tout comme pour le calmer et fixe la masse pendant un moment.
Un rire nerveux s'échappe alors de ses lèvres. Bien qu'elle était encore enfant, elle ne croyait pas à la magie ou aux super pouvoirs; s'ils existaient réellement, cela aurait fait longtemps qu'une fée serait venue la sauver d'une brute, cela aurait fait longtemps qu'elle aurait pu utiliser ses pouvoirs pour se protéger, mais le hasard avait bien fait les choses, ce bruit énorme et les vibrations qu'elle avait sentie au sol avaient suffit à retirer un certain poids qui lui pesait sur le cœur.
Après qu'un frisson lui traversa le corps, River pris la décision de retourner se coucher dans ses draps chauds. Le vent était froid et elle ne souhaitait pas tomber malade même si cela pouvait lui éviter de devoir aller à l'école pour un certain temps. Mais quelque chose l'arrêta. Au début, elle ne pouvait l'entendre à cause du vent qui faisait vacarme, mais après quelques secondes de concentration, des glapissements de détresses parvinrent à ses oreilles. Sans même réfléchir elle courue vers l'arbre tombé d'où semblait provenir les cris.
La détresse. Elle avait ressenti cette émotion si souvent que de savoir qu'un autre être en était la proie la blessait profondément.
Il était difficile d'y voir dans cette obscurité, mais une masse attira son attention sous ce qui lui semblait être une branche. En s'en approchant, les formes devinrent plus claires et elle finit par y déceler ce qui semblait être un Medhyèna. Il était coincé sous une branche et ne semblait pas être capable de s'échapper. Dans sa grande chance, il ne semblait pas être blessé sérieusement. À se fier à sa petite taille, il était clair qu'il s’agissait d'un louveteau.
En remarquant sa présence, le Medhyèna se mit à grogner et aboyer. River, ne se sentant aucunement impressionnée par son changement d’attitude se pencha vers lui doucement et s'adressa à lui de sa voix la plus douce.
-Tout doux, je ne te veux aucun mal, promis.
Ses mains se rapprochèrent du petit dans l'intention de le caresser pour le rassurer, mais voyant que son comportement ne changeait pas, elle jugea qu'il était mieux de se concentrer sur la branche plutôt que de risquer se faire mordre. Ses parents possédant un centre d'élevage, elle y avait appris qu'il était mieux de ne pas se forcer à un pokémon hostile, surtout s'il était dans une situation qui le faisait sentir vulnérable.
-...d'accord, attends un peu…
Ses petites mains s’emparèrent de la branche -ses doigts en faisaient à peine le tours- et elle tira aussi fort qu'elle le pouvait. La chute de l'arbre ayant fort probablement fragilisé la branche, celle-ci brisa dans ses mains et la petite, ne s'y attendant pas, tomba vers l'arrière.
-aille…
Sa tête lui faisait mal. Elle allait probablement y avoir une belle bosse le lendemain... Elle s'assied péniblement, les branches autour d'elle rendait la tâche difficile. Un petit cri de surprise s'échappa de ses lèvres lorsqu'elle remarqua le petit Medhyèna au bout de ses pieds. Il reniflait prudemment ses pieds nus et s'approchait peu à peu jusqu'à ce qu'il arrive à ses côtés. Son museau s'était arrêté à son coude qui s'était éraflé dans la chute. Elle resta immobile, silencieuse, fascinée par sa présence et euphorique à l'idée qu'elle gagnait sa confiance. Malgré le froid qu'il faisait, une chaleur se diffusa en elle quand le petit Medhyéna se mit à lécher sa plaie. Elle tendit lentement la main gauche vers lui, cherchant de nouveau à lui caresser la tête.
Éprise par le lien qui semblait se ficeler entre elle et le pokémon, elle ne vit pas l'ombre foncer droit sur elle.
-Argh!
Malgré l'obscurité de la nuit, la gamine pouvait voir du rouge recouvrir son avant-bras, mais son regard était rivé sur celui enragé d'un Medhyèna adulte qui enfonçait ses crocs dans son avant-bras.
Ses crocs.
Dans son avant-bras.
La douleur enflamma rapidement son bras et la petite hurla sa douleur.
La lumière du portique s'alluma à peine deux minutes plus tard et ont pu entendre simultanément les voix paniquées de ses parents.
-River?!
-River, où es-tu?!
Les cris de l'enfant guidèrent les parents et ils la retrouvèrent en pleur, le bras en sang aucun témoin en vue, aucun medhyéna présent non plus, la lumière les ayant fait fuir.
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Cette nuit avait été des plus pénibles pour la famille, la gamine n’avait cessé de pleurer et les parents n’avaient cessé de lui poser des questions qui restaient sans réponse. À l'hôpital, on s’occupa d’elle rapidement et sa blessure nécessita quelques points de suture. Peu importe le nombre de fois qu’on lui demandait ce qu’il lui était arrivé, elle répétait qu’elle s’était blessée en trébuchant sur l’arbre, qu’elle ne l'avait pas vu dans le noir. Personne ne l’a cru bien-entendu, il était évident qu’il s’agissait d’une morsure, mais la petite refusait simplement de dire la vérité. Elle souhaitait protéger les Medhyènas; elle se doutait que celui qui l’avait blessée était probablement la mère du petit et qu’elle avait agi par pur instinct maternelle. Par conséquent, les adultes n'entendirent jamais la vérité.
Cinq ans plus tard, rien ne semblait avoir changé. Sa blessure avait guérit laissant place à une large cicatrice blanche sur son avant-bras, mais hormis ce changement, tout était pareil. Le secret de cette fameuse nuit n’avait toujours pas été révélé, mais plus important, les brutes étaient restées des brutes. Bien qu’elle avait pris l’habitude de se faire discrète, River ne leur échappait malheureusement pas. Elle était cible facile: toujours seul, ne se défendait pas et surtout, ne les dénonçait jamais (à quoi bon, elle avait essayé et les adultes ne la prenait pas au sérieux).
Un après-midi après l’école, River eu une réel malchance avec ses persécuteurs.
Sans s’en apercevoir, elle s’était fait suivre en forêt jusqu’au vieux puit abandonné où elle aimait traîner dans ses temps libres. C’était son âvre de paix, l’endroit où elle allait se réfugier depuis qu’elle était toute petite.
Ce jour là, la paix n’allait pas régner sur les lieux.
Moqueries, rires, insultes, elle y avait pris habitudes, mais en ce lieu isolé, sans témoins potentiels, la chose devint plus violente. À force de poussage, croche-pieds, tirage de cheveux, l’adolescente se retrouva plusieurs reprises au sol. À reculons, elle se débattait, essayait d’esquiver, il arriva un moment où elle sentit la froide parois du puit sur le bas de son dos. Elle figea et son regard qui jusqu’à présent n’avait démontré aucune émotion s’agrandit sous la panique. Un faible murmure traversa ses lèvres.
-Becky, a...rrê-
-Je me demandais justement s’il y avait encore de l’eau dans ce puit! Vous le savez?
Le sourire de Becky s’élargit. Elle s’approcha dangereusement de River et empoigna le col de son sweet-shirt..
-Crois-tu pouvoir aller voir pour moi?
Sans relâcher sa poigne, la persécutrice la poussa de sorte que River se retrouvait assise, en semi-équilibre sur le rebord du puit. Elle poussa un cri aiguë et lui lança un regard suppliant alors que ses mains tremblante s'agrippait à son t-shirt.
Bruissements de feuilles, grognements. Du coin de l’œil, River remarqua plusieurs paires de yeux rouges et dorées apparaître. Une petite lueur d’espoir alluma son regard. Et si?
Un Grahyèna sorti des buissons, suivi de quatre Medhyénas. Becky se figea et ses deux amis qui observaient la scène en retrait se mirent à reculer lentement. Réalisant le danger dans lequel elle se trouva Becky se sépara de River en un coup sec. Cette dernière se retrouvant sans support battait des bras pour ne pas perdre l'équilibre et se retrouver au fond du puit.
En un éclaire, le Grahyèna sauta devant elle et tira son sweet-shirt entre ses crocs acérés alors que trois des Medhyénas se lancèrent dans une course-poursuite contre les trois persécuteurs. En temps normale l’adolescente aurait été prise de panique dans une situation pareille, mais le regard bien que féroce du pokémon ne semblait pas agressif.
Doucement, sans quitter le pokémon du regard, River remis pieds au sol.
-..merci…
En un sursaut, elle remarqua le Medhyéna qui était resté. Il lui léchait gentiment la cheville. Un sentiment de déjà-vu et de nostalgie se prit de River. C’est à ce moment qu’elle le reconnut.
- Est-ce que..
Elle ne finit pas sa phrase, le Medhyéna lui répondant d’un jappement joyeux comme pour répondre positivement à sa question. Sa queue se balançait derrière lui frénétiquement. Il n'y avait pas de doute pour River, c'était bien le petit Medhyéna qu'elle avait sauvé lorsqu'elle était enfant.
Le Grahyèna relâcha le haut de l’adolescente, voyant qu’elle n’était plus en danger et lui tourna le dos pour se diriger vers l’endroit où les trois autres Medhyénas avait disparu de son champ de vision. Il jeta un dernier coup d’oeil comme pour voir si l’autre allait le chercher, mais ce dernier s’assied aux côtés de River et se gratta l'oreille à l’aide d’une patte postérieur.. Grahyèna acquiesça et disparu à son tour dans la forêt.
River se pencha sourire aux lèvres vers le pokémon et lui caressa le dessus de la tête.
- Alors c’est comme ça qu’on attrape un pokémon?
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Depuis, Medhyéna, dès lors nommé Smoke, et River devinrent inséparables. Depuis ce jour, les persécutions que River subissait depuis toujours cessèrent. Enfin. Pas totalement, mais du moins, elle prit du courage et ne se laissait plus faire. Elle ne se laissait plus marcher sur les pieds changeant du tout au tout. Elle échangea son caractère doux et docile contre un caractère plus mesquin et rancunier.
À ses 18 ans, elle prit la décision de quitter le nid familial et son centre d’élevage pour explorer le monde et éventuellement s’installer à Lumiris où elle se créa un nom en tant que fournisseurs de marchandises. (Enfin… des babioles que trouve un peu partout dans ses explorations).
Elle aimerait éventuellement monter son propre commerce où elle y vendrait ses trouvailles (et où elle pourrait malmener ses employés).
Trex Vieille♀ Laurentides NA ;-;
Comment a-tu découvert le forum ?Grâce à un topsiteTon pokémon préféré : Growlithe .w. (Ahem... Caninos ¬w¬) J’adore Mimikyu aussiAs-tu un parrain ? Je suis le parain Un dernier mot ? Grawr