Je me posais pas mal de question sur mes pokémons, parce que ça me tenais à cœur de bien occupé de mes pokémons. Il fallait l’avouer, les pokémon éléctrique était tout à fais spéciaux, il avaient tant d’énergie, c’était assez fou ! Volt, mon petit dynavolt chromatique n’arrêtez pratiquement jamais de courir, il avait une certaine habitude à me faire tourner en rond, Neppa le motsima s’était mis en tête la mission de me faire un vent frais tout l’hivers et Laska ma si gentille voltoutou semblait ne pas pouvoir émettre de son. C’était surtout pour elle d’ailleurs que j’avais décidé de participé à cette rencontre organisé par la ville de voltapolis. Je l’avais échanger avec une demoiselle qui ne semblait pas trop s’y connaître, du coup, je voulais savoir si quelqu’un connaissais ce genre de pokémon pour voir si c’était ma Laska qui était particulière et puis, ça me fairais du bien de passé un peu de temps avec mes pokémon électrique.
La rencontre en question était faite pour que les dresseurs de pokémon électrique, un sorte de convention pour les utilisateur de foudre. C’était la fin de matinée quand je m’y présenta, je m’étais dis que ça pouvait être cool d’y aller et de faire un petit pic-nique avec mes pokémons. Je remarqua qu’il y avait pas mal de monde déjà présent et un nombre assez impressionnant de pikachu. Tout le monde semblait avoir sorti leur pokémons électrique, je décida d’en faire de même. Dés qu’il fut dehors , volt le petit dynavolt blanc avec un éclaire noir sur le corps, se mis en mode joueur. Il remua sa petite queue puis je le vis aller courir partout, pour le moment, volt ne semblait pas trop trop déranger les autres. Neppa lui regarda partout surpris de se remettre à me faire de l’air. Je soupira, me disant que je devais avoir l’air bien bête. Laska elle était bien plus calme, elle me demanda même a aller dans mes bras, elle était sûrement un peu intimidé avec tant de monde, je la pris donc dans mes bras. Je commença à marcher, ou était donc passé Volt ? Je l’aperçu en train de jouer avec un autre voltoutou que laska, j’espérais qu’il ne l’embêter pas trop. Je me dirigea vers celui qui semblait être le dresseur du voltoutou. Bonjour, je suis désolé, j’espère que mon pokémon ne vous as pas trop embêter !
Laska semblait elle contente de rencontrer quelqu’un comme elle, je la posa donc sur le sol, elle alla saluer en silence son petit camarade.
Ce pokémon est à vous ?
Ca semblait logique que ce soit son pokémon mais, je me disais que ce serais une bonne méthode pour commencer la conversation et lui demandait ce qui me tracassait. D’un cotés, je pourrais rapidement vérifier si le pokémon du garçon pouvais aboyer.
Mana’arii estimait bien connaître Kane-Hekili, son voltoutou. Ils partageaient le même quotidien depuis de nombreuses années et, parfois, le blondinet se surprenait à croire qu’ils avaient sans doute tout vu ensemble. Comme si, du haut de ses minuscules vingt-et-unes années, l’insulaire pouvait vraiment se targuer d’avoir tout vu, tout vécu… Chose certaine, toutefois, tout ce qu’il avait vu et vécu, Kane l’avait vu et vécu également. Depuis le jour de leur rencontre, le duo était demeuré obstinément inséparable. S’il existait un équivalent « pokémon » du concept d’âmes-sœurs, alors l’Ehu-kai et son fidèle compagnon étaient incontestablement de bons candidats pour le représenter.
C’était exactement la raison pour laquelle la « convention électrique » (Oui, c’était vraiment son nom. Lui-même n’arrivait pas à savoir s’il trouvait ça ringard ou amusant comme appellation, mais bref passons.) avait attiré son attention à ce point. Un regroupement régional centré sur le type électrique, ça ne pouvait qu’être intéressant… D’autant plus que cela faisait désormais quelques années que le Mana caressait l’objectif sans cesse plus futur de prendre sous son aile un autre (Plein d’autres.) pokémon de ce type sous son aile… Pour une raison obscure, il se sentait étonnamment proches d’eux. C’était un sentiment, une familiarité, qu’il n’était pas capable d’expliquer simplement. Ils entraient naturellement en résonnance avec lui, comme leur énergie et la sienne étaient faites du même alliage. C’était ridicule comme sensation, il en avait conscience. Pas besoin de le lui dire.
C’était d’ailleurs la raison pour laquelle il n’en avait jamais parlé à qui que ce soit, exception faite de Kane à qui il parlait souvent sans même s’en rendre compte. Des mots balancés sans le moindre filtre lorsqu’il réfléchissait un peu trop profondément et que ses pensées se devaient de franchir la barrière de ses lèvres. Des mots sans réelle importance ou impact sur l’avenir, mais qu’il faisait toujours bon de formuler. Fin, normalement.
L’après-midi menace dangereusement de pointer le bout de son nez lorsque Mana’arii se pointe au lieu de rendez-vous indiqué sur le pamphlet. Fidèle à ses habitudes, il n’a pas cru bon de « ranger » Kane dans sa pokéball. Bon joueur, le voltoutou ne s’éloigne cependant pas ou peu de son dresseur. Même si l’excitation est à son comble et qu’il aimerait bien partir à la rencontre des innombrables Pikachu que possèdent les amateurs qui les entourent. Il sait se contenir, c’est tout à son honneur.
Évidemment, la présence d’autant de rongeurs n’étonne pas vraiment Mana qui a conscience que le Pokémon est devenu phare en plus d’être une véritable mascotte indémodable d’on-ne-sait-quoi. Même à Alola, le pauvre diable était déjà iconique… Mais sa popularité était sans doute directement liée à l’évolution « exclusive » que lui connaissait l’archipel. Enfin, qu’en savait-il vraiment ? Lui n’avait jamais eu la prétention d’en posséder un et il n’avait jamais fait le moindre mouvement dans ce sens. Il s’était contenté de constater, c’était largement suffisant.
Un peu timide (Mais ça ne saurait durer : Mana’arii n’était définitivement pas quelqu’un de timide ou de réservé.), le blondinet décide de s’asseoir au pied d’un grand arbre le temps de mesurer la température. Il n’est pas chez lui ici. Il le savait. C’était une pensée qui lui revenait souvent en mémoire ces temps-ci. Il jouait les touristes, oubliant ses obligations financières et les démons qui hantaient le gros de ses nuits, mais il ne se sentait pas appartenir à Lumiris… Était-ce un sentiment qui se développait sur le tard ? Il l’ignorait. Il n’avait jamais fait ça : partir de chez lui sur un semi-coup de tête… Et même lorsqu’il habitait encore à Alola, l’enfant n’était qu’un pion dans la demeure familiale. La peur l’avait souvent empêché de prendre son envol. La peur d’être jugé, détesté, de les abandonner.
Au final, il avait fait bien pire que de simplement prendre appartement à dix minutes de la ferme… Il avait suivi les traces de Vai’ata, Ele’i et Kiana avant lui. Il avait tout laissé derrière lui… Par orgueil, il s’était soustrait à l’amour des siens. Et il ne tarderait pas à réaliser l’erreur dont il était le protagoniste. (Mais pas aujourd’hui. Là, il était trop occupé à donner de son attention à Kane. Demain, peut-être.)
Profitant de l’ombre des grands feuillus, il laisse Kane s’éloigner un peu plus sans réaliser que le voltoutou prend de plus en plus de liberté quant à ses limites. C’était un pokémon de ferme, un pokémon habitué aux grands espaces… Pas étonnant qu’il ait besoin de plus que les quelques mètres de liberté offerts par son dresseur. Néanmoins, le jeune homme perd un peu de sa nonchalance lorsque quelqu’un s’approche finalement de lui, un autre voltoutou entre les bras. Semblant redescendre brusquement sur terre, Mana écarquille brusquement les yeux avant de se mettre frénétiquement à la recherche de Kane. Lorsqu’enfin ses yeux croisent les siens, c’est pour réaliser qu’il est en train de jouer avec un dynavolt aux couleurs, ma foi, tout à fait unique. Est-ce l’un des pokémons de Monsieur ? « Bonjour, je suis désolé, j’espère que mon pokémon ne vous as pas trop embêter ! » Qu’est-ce que ? Abasourdi, l’insulaire arque un sourcil avant de seccouer doucement la tête. « Euh je… Non pas du tout, mais n’est-ce pas plutôt à moi de vous demander des excuses… Non ? Enfin, je veux dire j’aurais dû garder un œil sur Kane… » minaude-t-il, incapable de savoir s’il y a vraiment un coupable à toute cette histoire. Et puis, de toute manière, qu’y a-t-il de fondamentalement mauvais à ce que deux pokémons jouent ensemble ? « Ce pokémon est à vous ? » De retour vers eux, Kane s’intéresse enfin à ce qui se cache entre les bras de son interlocuteur. Amusé, le garçon tend une main vers le voltoutou afin de perdre ses doigts dans sa courte fourrure. « Oui ! » Et il en est fier.
Se permettant d’attarder quelques secondes tes yeux sur ton vis-à-vis, tu esquisses un sourire. Il est plutôt beau gosse dans son genre… Les pigments de sa peau sont légèrement basanés, tout juste assez pour mettre en valeur le pâle de ses cheveux. Ça lui donne un genre auquel on reste difficilement insensible pour peu que l’on soit un homme de goût. Mana’arii est définitivement un homme de goût.
« Vous voulez vous asseoir ? Je suis venu seul et Kane semble bien s’être pris d’affection pour votre voltoutou… Ce serait dommage de les séparer déjà. Ça fait longtemps que vous l’avez ? » La question méritait d’être posée. Kane et Mana, c’était l’histoire de plusieurs années… Mais pouvait-on en dire autant de tous et chacun ? Sans doute pas. C’était ce qui était le plus beau entre les humains et les Pokémons : le caractère unique de toutes les rencontres. Ça lui parlait, à Kane… Mais sans doute les histoires de destin et d’avenir commençaient-elles à lui monter à la tête. « Au fait, moi c’est Mana’arii… Mais vous pouvez m’appeler Mana. À qui aies-je l’honneur ? » Son plus beau sourire scotché aux lèvres, le blondinet fixe son vis-à-vis dans les yeux sans la moindre hésitation. Il avait toujours été comme ça : avenant et beaucoup trop familier. Ça faisait son charme, à ce que l’on disait.
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Silas E. Reid
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Le jeune homme semblât un peu paniquer quand je viens vers lui, il semblait chercher quelque chose, probablement son pokémon. Je fus soulager que mon petit volt ne l’ait pas déranger, il était si énergique ! Oh.. Je ne pense pas que vous ayez besoin de vous excusez, Volt semble content de s’être trouver un ami !
C’était bien son pokémon, j’allais peut être pouvoir me renseigner sur les voltoutou, c’était une très bonne nouvelle. Le jeune inconnu me proposa même de s’asseoir à ses cotés, ce qui me surpris pas mal. La plupart des gens avaient plutôt tendance à se maintenir loin de moi. Je ne me fis donc pas prier pour m’asseoir, je laissa descendre Laska au passage. Cette dernière alla directement vers les deux mâles en sautillant de joie.
Pour être tout à fait sincère avec vous, cela fait peu de temps qu’elle est avec moi, elle appartenais à une dresseuse avant mais nous avons eu un véritable coup de cœur l’un pour l’autre. L’un de mes pokémon a semblait l’apprécier alors du coup on as fais un échange. Échange que je ne regrettais pas le moins du monde, elle illuminait mes journée, c’était un véritable amour. J'éprouvais tout de même une certaine honte à avouer avoir fait un échange, j'avais l'impression que ça faisait de moi un être indigne d'avoir des pokémons. Je me pose pas mal de question sur elle ! C’était d’ailleurs pour cette raison que j’avais osé m’approcher et déranger du garçon, pour prendre plus de renseignement sur les voltoutou.
Et vous ? Vous avez votre pokémon depuis longtemps ? Il se présenta sous le nom de mana, la charmant garçon me demanda mon prénom, la conversation semblait bien engager.
Je me nome Silas ! Enchanté de faire votre connaissance !
Je lui tendis ma main, visiblement beaucoup plus détendu qu’au début. Les trois pokémon semblaient bien s’amuser, surtout volt qui courrait partout comme à son habitude et grognais joyeusement. Je pris quelque secondes , il était mignon, j’adorais ses taches de rousseur qui le rendais différant des autres, il émaner quelque chose de lui qui donnais envie de lui faire confiance. Il avait l’air d’être la douceur incarné.
En faite j’aurais aimé savoir, est il normal pour un voltoutou d’être aussi silencieux, j’ai remarqué depuis un petit moment qu’elle ne semble pas avoir de voix, du coup je voulais savoir si c’était quelque chose de normal pour un voltoutou !
Après, il fallait l’avouer, qu’elle soit muette ou non ne changerais pas notre relation ni ma façon de voir mon pokémon mais, je voulais prendre ça au sérieux quand même.
Le blondinet aimait bien rencontrer des gens. Il se savait assez avenant et d’agréable compagnie pour avoir le contact facile… Contrairement à d’autres individus, lui ne craignait pas d’être détesté au premier regard. Il avait un petit quelque chose dans la voix, dans le regard, qui le rendait plus attachant que détestable et ce en dépit de toutes les âneries qu’il pouvait balancer. Mana’arii n’était pas le plus brillant des hommes ni le plus intéressant, mais il était doux et lumineux. Voilà tout ce que l’on attendait de lui. Socialement, il était un 8 voire un 9/10. Une véritable petite perle, un incontournable en soirée et pour aller prendre un café. Il ne se fermait jamais le clapet, avait toujours une bonne histoire à raconter… Et dans le cas où les mots venaient à lui manquer, il avait toujours les yeux rieurs et le visage souriant. Ça suffisait à lui faire gagner tous les points en jeu : que ce soit en amour ou en amitié.
Il était un gagnant, un battant, une vedette. Et même s’il ne laissait personne entrer dans sa vie (C’était trop de valeurs incontrôlables), il savait bien s’entourer et gratter un peu d’admiration là où il n’était pas censé en exister.
Son invitation à s’asseoir semble surprendre son vis-à-vis et Mana ne comprend pas pourquoi. Intrigué, il penche légèrement la tête sur le côté puis tente de masquer ses interrogations. Et s’il avait sur-interprété son invitation ? Croyait-il que… ? Mais enfin. Certes, le jeune homme en face de lui était très agréable à regarder, mais jamais Mana n’avait forcé les portes à s’ouvrir. S’il craignait de se faire draguer lourdement et qu’il en tirait sa crainte de s’asseoir près d’un autre homme, il pouvait respirer un coup : l’Ehu-kai ne rentrait que s’il y avait une ouverture. Avec les femmes, c’était différent… Mais il était toujours un peu plus prudent avec le sexe identique au sien. Son but n’était pas de finir défiguré dans une ruelle. Loin de là. À cette idée, un frisson parcourt son épiderme basané. ( Quelle horrible manière de finir sa journée…)
« Pour être tout à fait sincère avec vous, cela fait peu de temps qu’elle est avec moi, elle appartenait à une dresseuse avant mais nous avons eu un véritable coup de cœur l’un pour l’autre. L’un de mes pokémon a semblait l’apprécier alors du coup on a fait un échange. » Un… Échange ? Mais quelle drôle d’idée. Mana’arii ne jugeait pas (Pour être honnête, il jugeait rarement…), mais trouvait la pratique plutôt étrange. Jamais il ne lui était venu à l’idée d’échanger Kane-Hekili, mais peut-être était-il simplement chanceux ? Il était tombé « sur le bon », sur son âme-sœur… Alors peut-être qu’un jour viendrait où il changerait d’avis avec un autre Pokémon ? Il ne savait pas, mais il préférait ne pas y penser. La perspective d’échanger l’un des siens le rendait un brin inconfortable. « Je me pose pas mal de question sur elle ! » Mana’arii comprenait mieux maintenant pourquoi le jeune homme l’avait approché.
Souriant, il acquiesce en silence en regardant la petite voltoutou et les deux autres. Le trio était craquant à ne pas en douter… On eut dit qu’ils se connaissaient depuis toujours, mais peut-être était-ce là le principal pouvoir des Pokémons. À cette idée, l’insulaire retient un léger ricanement. « Et vous ? Vous avez votre pokémon depuis longtemps ? » Depuis longtemps… Oui, mais depuis combien de temps maintenant ? « Je crois que l’on peut dire ça oui… J’ai Kane-Hekili depuis le milieu de mon adolescence donc depuis près de six ou sept ans je crois. J’admets un peu honteusement que j’ai un peu cessé de compter. » Était-il pour autant l’homme de la situation ? Pouvait-il vraiment répondre à toutes ses questions sur les voltoutou ? Il ne savait pas.
Il avait toujours estimé chaque individu comme un cas unique qui n’était pas comparable au prochain… Mais il supposait que certains très ou habitudes devaient se répéter plus régulièrement que d’autres en fonction de l’espèce. Dans tous les cas, ça ne le dérangeait pas d’essayer.
Lorsqu’il dévoile enfin son identité, l’insulaire ne peut s’empêcher de le détailler une fois de plus. Charmant prénom à ne pas en douter. Il aimait bien… Et autant dire qu’il lui connait à merveille. « Silas donc… » La prononciation était agréable, le glissement sur « s » sur la langue et le raccord entre les deux en faisaient un bon prénom. (Enfin, selon Mana’arii… qui, en soit, n’était pas vraiment un expert des prénoms. ) Serrant sa main sans hésiter, il en juge inconsciemment l’assurance avant de la relâcher. De toujours, il aimait admirer les gens et tenter de mettre à jour leurs petits secrets… Il n’en faisait pas une obsession ni un objectif, mais ça le divertissait parfois deux ou trois minutes de plus lorsqu’un client venait s’asseoir à sa chaise ou qu’une belle personne venait lui faire la conversation au bar.
Bref, son vis-à-vis était sans conteste quelqu’un d’intéressant… Maintenant, il te restait à savoir si la suite de sa découverte lui plairait autant que le début. « En fait j’aurais aimé savoir, est-il normal pour un voltoutou d’être aussi silencieux, j’ai remarqué depuis un petit moment qu’elle ne semble pas avoir de voix, du coup je voulais savoir si c’était quelque chose de normal pour un voltoutou ! » Oh… c’était la première fois que l’insulaire entendait parler d’un voltoutou muet. C’était mignon… Mais pas très normal en effet. Secouant la tête, il pointe doucement Kane du doigt puis prend une grande inspiration. « Normalement, les voltoutous sont, en effet, assez verbaux… Ce sont des canidés, c’est dans leur nature de s’exprimer. Je ne suis pas vraiment un expert, mais, chez les humains, le mutisme vient parfois d’un traumatisme ou il est la conséquence directe d’un autre trouble. A-t-elle montré d’autres signes troublants ? » Au moins, il essayait. (Il s’avançait beaucoup, aussi, pour un simple diseur de Bonaventure… Mais ça l’amusait et, après tout, personne n’obligeait Silas à le prendre au sérieux.)
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Silas E. Reid
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Hum.. non j’ai pas l’impression que ce soit dû à un mutisme, elle est très joyeuse un véritable amour, je sais pas c’est étrange, il est pas rare qu’elle ouvre et ferme la gueule sans qu’aucun son n’en sorte, du coup je me disais que c’était peut être un truc typique de la race, j’allais entreprendre des recherches sur le sujet. En tout cas je n’ai vue aucun signe dans son comportement ou dans ses attitudes m’alarmant. J’avoue être venue à cette convention pour avoir des renseignements sur le sujet ! Du coup, je me disais finalement que je ferais mieux d’aller voir directement un centre pokémon, ils pourraient sûrement m’en dire plus et peut être même me donner des conseilles. Je ne voulais pas faire d’impaire avec mes pokémons, leur santé et leur joie était tout ce qui m’importait. Tendis que nous parlions, Neppa mon motisma ressemblant à un ventilateur qui s’était éloigné revins vers nous et décida que visiblement, nous avions trop chaud car il vins nous souffler de l’air en plein dans notre visage… Très agréable.
Neppa, c’est gentil de vouloir prendre soin de nous mais, il ne fais pas assez chaud pour qu’on est besoin d’air mon grand ! Le jeune homme ne semblait être accompagné que d’un pokémon, cet adorable voltoutou.
Les pokémon éléctrique sont très énergique !
Cela me plaisait plutôt bien, j’avais prévue de faire quelques séance de footing avec mon dynavolt. j’aimais le sport, en particulier les sport extrême et ce serait un véritable plaisir de reprendre un peu le footing mais accompagné.
Tu fais des activités avec ton pokémon ?
J’étais surpris de moi même, habituellement, je ne parlais pas autant d’habitude, je me me montrais bien plus réserver… J’ignorais si c’était le garçon ou alors le fait que la conversation se base sur nos pokémons mais je me sentais vraiment à l’aise avec ce garçon. Neppa en profita pour me remettre un coup de vent en plein dans le visage me décoiffant, je le pris dans mes mains et le tourna avant de l’installer sur mes genoux.
Désolé, il a tendance à être taquin !
Je me recoiffa un peu rapidement, un peu rouge, j’espérais qu’il allait se tenir à carreaux maintenant. Laska courra vers nous pour quémander une caresse, en effet elle ouvris la bouche et la ferma à plusieurs reprises comme-ci elle jappais mais aucun son ne sorti de sa bouche. Je me pencha pour lui grattouiller l’oreille avant qu’elle ne reparte jouer avec les deux pokémon. Elle sauta joyeusement sur le deuxième petit voltoutou.
Il n’avait jamais eu assez de problèmes avec Kane pour s’inquiéter ou se questionner sur sa normalité… À bien y penser, Mana’arii était sans doute privilège ou quelque chose dans le genre (Pour une fois), mais la vie était ridiculement simple aux côtés de son protégé. Même si ça lui coûtait de l’admettre, c’était bien la seule chose de son existence qui le soit vraiment… Le reste de son histoire, même si elle paraissait ridiculement plate et douce en apparence, était une putain de montagne russe dont il ne voyait ni le début ni la fin. Il se coltinait des hauts et des bas, des loopings à en gerber et des accélérations aux moments les moins propices… Depuis vingt et un an. Jamais ça n’avait eu le plaisir de s’arrêter plus de trois minutes pour lui permettre de respirer et reprendre ses esprits. À chaque fois qu’il croyait que c’était terminé, il repartait pour un tour… C’était interminable (Pourtant, hors métaphore, Mana’arii adorait les montagnes russes. Il s’y sentait étrangement lié et, jusqu’à présent, jamais les cartes ne lui avait prédit une mort imminente dans un parc d’attractions.).
Kane était tout ce qu’il avait de calme et de stable. Ce n’était pas pour rien qu’il s’y raccrochait aussi désespérément et qu’il faisait tout ce qui était en son pouvoir pour lui offrir un peu de bonheur malgré la ville et les nouvelles contraintes auxquels ils étaient soumis… Mais, au fond, Kane ne serait-il pas plus heureux à Alola ? La ferme de ses parents devait sans doute cruellement manquer au Voltoutou pour qui liberté avait toujours été une coutume… En tous cas, elle manquait cruellement à Mana’arii. (Même s’il ne l’admettrait jamais, par orgueil.)
Regardant sa charmante compagnie, il tente de saisir l’origine du problème chez sa propre voltoutou. Mais il n’ose pas s’avancer plus que par suppositions : il n’est ni comportementaliste pour Pokémon, ni vétérinaire. Ce qu’il sait, il ne l’exprime qu’au travers quelques hypothèses qui, à défaut d’être vraies, permettront peut-être à son vis-à-vis de s’aiguiller vers une explication plus satisfaisante. « Hum.. Non j’ai pas l’impression que ce soit dû à un mutisme, elle est très joyeuse un véritable amour, je sais pas c’est étrange, il est pas rare qu’elle ouvre et ferme la gueule sans qu’aucun son n’en sorte, du coup je me disais que c’était peut-être un truc typique de la race, j’allais entreprendre des recherches sur le sujet. En tout cas je n’ai vue aucun signe dans son comportement ou dans ses attitudes m’alarmant. J’avoue être venue à cette convention pour avoir des renseignements sur le sujet ! » L’enfant comprenait mieux désormais. Au moins, il était heureux d’apprendre qu’elle semblait enjouée auprès de son dresseur… Il ne savait pas pourquoi, mais il se sentait toujours plus concerné par ces petites bêtes électriques -ou même les pokémons électriques en général- que par les autres. Ça ne venait pas d’un désintérêt pour les autres espèces, mais il se sentait étrangement lié à eux. Comme si leur destin étaient liés. (Heureusement, il avait également conscience que c’était ridicule comme impression.)
« C’est peut-être une malformation alors… Vous devriez peut-être consulter si cela vous inquiète vraiment. » Les professionnels en santé Pokémon, après tout, ce n’était pas ce qui manquait en ce bas monde. Au nombre de Centre Pokémon jonchant le sol de la région, Silas (Il adorait vraiment ce nom) n’aurait sans doute pas de mal à trouver des réponses auprès des professionnels de sa ville. Lui n’était que Mana’arii, expert en art divinatoire et un peu trop beau parleur pour ce qu’il était réellement. (Il n’en restait pas moins un 8/10 bien assumé.)
Sans avoir le temps de placer un seul mot de plus, le gamin suit la progression du Motisma d’un regard curieux. Jamais il ne lui viendrait à l’esprit d’adopter un pokémon ventilateur dans une région aussi glacée que Lumiris. Jamais. Et comme de raison, lorsque celui-ci les agresse d’un coup de vent bien investi, le gamin ne peut s’empêcher de frissonner violemment. Instinctivement, il ressert la prise de son pull contre son corps avant d’enfoncer sa tête entre ses deux épaules. Depuis son déménagement, il trouvait la température de la contrée ultra pénible et… Rien n’allait. Était-ce ça, le refroidissement climatique ? (Wait…)
« Neppa, c’est gentil de vouloir prendre soin de nous mais, il ne fais pas assez chaud pour qu’on est besoin d’air mon grand ! » Il ne ferait jamais assez chaud pour nécessiter l’intervention d’un tel Pokémon… Mais ça, évidemment, le Mana’arii se garde bien de le préciser. Forçant l’apparition d’un sourire à la commissure de ses lèvres, il garde son pull bien collé contre son corps et sa tête bien enfoncée dans l’encolure du vêtement. S’il avait pu y disparaître entièrement dans, il l’aurait sans doute fait. « Visiblement… De vraies piles électriques haha » Il le savait parce que Kane-Hekili était un cas en soit, mais il n’avait jamais imaginé les conséquences que cela pouvait engendrer avec d’autres espèces. Maintenant, il venait définitivement de faire une croix sur l’adoption d’un Motisma. « Tu fais des activités avec ton pokémon ? » Surpris, le blondinet penche légèrement la tête avant d’acquiescer doucement. « Puisque l’on habite désormais en ville, j’essaie de sortir courir avec Kane plusieurs fois par semaine… Je ne sais pas ce que cela donnera sur le long terme, mais, pour le moment, ça nous plait bien. Et toi ? » Mana’arii n’était pas un grand sportif… Mais il était né sur une ferme et, dans une certaine mesure, il avait appris le travail de la terre au même titre qu’un peu tout le monde dans sa famille. Sans dire qu’il était un grand fermier, il avait quand même quelques bases intéressantes… Et une forme physique suffisante pour se permettre de dépenser un peu de l’énergie de Kane.
Lorsque le ventilateur vivant remet le couvert, toutefois, c’est trop pour lui. À la merci du vent et de la fraîcheur ridicule des lieux, l’insulaire échappe un éternuement désagréable suivit d’un frisson désespéré. Quand bien même son agréable nouvel ami s’empresse d’asseoir son pokémon sur ses genoux, il ne se sent pas plus serin ou réconforté. « Pas de soucis… Je ne suis juste pas habitué à la température des lieux. Pour moi, tout me paraît froid ici. » Confit-il en désignant le pull doublé qu’il porte en permanence. Quelques jours plus tôt, il avait annoncé à la blague qu’il portait plus souvent des pulls bien chauds que des caleçons… Et dieu seul savait à quel point c’était vrai et qu’il ne jurait que par ça.
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J’avais jamais été à l’aise dans les endroit bondé, j’avais toujours peur que les gens me fixe comme-ci je venais tout juste de sortir d’un gang, mais étonnement là, je ne voyais pas le regard des autres, je ne faisais même plus attention aux brouhaha qui avait autour de nous. Il n’y avait plus que notre conversation, qui comptait pour le moment. Il me conseilla d’aller voir un professionnel si cela m’inquiétait vraiment, cela faisait un moment que j’y pensais, il était temps que je le fasse. J’eu un très léger sourire, je répondis au beau jeune homme.
Oui, vous avez raison, je prendrais rendez-vous ! Je m’aperçu bien vite que Neppa déranger le jeune homme, il faut dire qu’il y avait de quoi, tandis qu’il m’expliquer qu’il courait avec ses pokémons, je le rentra dans sa pokeball pour qu’on puisse être tranquil.
Oh, je pensais en faire de même avec Volt ! IL est si énergique et ça me faira que du bien que de courir un peu ! Je trouve que je manque d’exercice en ce moment. Après, je vis en colocation avec quelqu’un qui gère une pension pokémon, mes pokémons et mon l’aidon au bon fonctionnement de tout ça ! Il y a plutôt un grand terrain c’est assez pratique !
Je remarqua aussi que le pauvre garçon semblait légèrement avoir froid, surtout depuis que Neppa avait mis son grain de sel. Je me sentais un peu fautif il faut l’avouer. Je me leva quelques secondes pour retirer ma veste et venir la poser sur les épaules du blond. Tenez, moi je n’ai pas froid ! Vous me la rendrez plus tard, il n’y a aucun soucis ! Je me rassis à ma place, je remarqua avec un sourire doux et franc que ma petite Laska frotter doucement sa joue au voltoutou. Je ne pu m'empêcher de remarquer.
Je crois qu’elle aime beaucoup votre voltoutou !
Je rougis un peu, Devais-je continuais la conversation ? Le remercier et m’en aller en lui laissant ma veste ? Je dérangeais peut être le jeune homme ? C’était toujours comme ça, il y avait toujours un moment ou je bloquais sans savoir ce que je devais faire. Le garçon était intéressant et je me sentais plutôt à l’aise avec lui, mais, le cas contraire n’étais peut être pas vrai ? je m'imposait peut être trop et il était temps de partir ? Je m’en faisais peut être un peu trop ? Il me le dirais non si il en avait marre ? le jeune homme semblait être quelqu’un d’assez franc, j’avais de suite vue sa gêne par rapport à mon pokémon, si je l’embêter, il me le monterais très certainements. Après un petit silence, je finis par réussir à trouver quelque chose à dire.
Vous venez pas d’ici du coup je suppose ?
C’était surement stupide comme question ! J’avais encore raté l’occasion de me taire ! C’était une évidence qu’il venait pas d’ici et il avait surement déménager il y a assez peu de temps. Je remis doucement une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille.
Il avait froid. (Mais il n’y a pas une journée passée à Lumiris pendant laquelle il n’avait pas eu froid) Serrant son pull contre lui-même, le blondinet tente en vain de masquer son trouble. Qui avait réellement besoin d’un tel pokémon dans une région aussi polaire ? Les natifs étaient vraiment de drôles de gens… Quoi que. Ramenant son regard vers Silas, l’insulaire se permet de l’admirer un peu plus attentivement avant d’esquisser un sourire en coin. Il n’était pas originaire d’ici. Il ne savait pas pourquoi il n’avait pas compris plus tôt, pourquoi il ne s’était pas fait la réflexion auparavant, mais son ami du jour n’était définitivement pas d’ici. Ou enfin, ses racines ne l’étaient pas. On ne pouvait pas naître avec un tel teint et espérer quelqu’un puisse gober que l’on avait rien d’exotique(Même si, pour lui, avoir le teint hâlé n’avait rien d’exotique, mais c’était sans doute l’habitude). Silas était juste un paria, une curiosité.
Et Mana’arii se garderait bien de préciser que, dans le désert, Ele’i aussi ne semblait pas spécialement indisposé par les températures. (Et si c’était lui, le problème ?)
Regardant l’autre se relever, Mana arque doucement un sourcil en se demandant ce qu’il fait. Comment peut-il se permettre de retirer sa veste ? Comment peut-il prétendre ne pas avoir froid alors que lui se sentait tenu jusqu’aux os ? Mana’arii avait une faible constitution. Ou une mauvaise circulation sanguine, peu importe. Il avait toujours été l’enfant de l’intérieur, celui qui aidait sa mère plutôt que son père… et il réalisait enfin à quel point cette décision (Qui n’en était définitivement pas une) pouvait être handicapante sur le long terme. Peut-être que s’il avait choisi le travail manuel à celui de boniche, il serait aujourd’hui musclé comme un dieu grecque (Que connaissait-il vraiment des grecques…) et résistant à tous les intempéries. Peut-être qu’il ne dormirait pas en pull boxer, l’accord vestimentaire le plus étrange du siècle. Il aimait y croire, croire que ce n’était pas une condamnation irréversible et que, s’il y mettait du sien, il pourrait peut-être un jour considérer Lumiris comme une région chaude. Pour peu qu’il y reste assez longtemps pour le réaliser.
« Tenez, moi je n’ai pas froid! Vous me la rendrez plus tard, il n’y a aucun souci ! » Hein ? « A-Attendez ! Vous êtes certains ? » s’empresse-t-il de protester, sans doute davantage par habitude que par désaccord. Et pourtant, cela ne suffit pas au jeune homme pour l’empêcher de déposes sa vestes sur les frêles épaules du blond. Décontenancé, Mana’arii sent honteusement le rose gagner ses joues alors qu’il enfonce sa tête entre ses épaules afin de ne rien trahir. La veste sentait bonne. Elle sentait l’odeur de la lessive à peine dissipée par le parfum de son porteur et la senteur de l’herbe, du vent et de tout un tas de trucs naturels propres à la région et dont Mana ne connaissait même pas le nom. Ce n’était pas désagréable. Sans même s’en rendre compte, il referme ses doigts sur la veste puis tire légèrement celle-ci sur ses épaules afin de raffermir sa présence. Parfois, il se sentait un peu en mal, en mal d’amour, en mal de quelque chose que les petites attentions avaient tôt fait de ranimer. C’était dans ces moments les moins opportuns que l’enfant se souvenait qu’il n’était à Lumiris que par vengeance… Et qu’il n’y avait pas bon sentiment à tirer de cette expérience (Ou du moins, pas encore). Parfois, ça lui faisait un peu mal d’être aussi immature.
Regardant Laska et Kane jouer, celui-ci ne peut s’empêcher de sourire doucement en acquiesçant. À Alola, les voltoutou comme Kane étaient … quasi inexistants. Le dresseur était content de pouvoir offrir à son meilleur ami le bonheur d’un contact avec l’un de ses semblables. Ironiquement, il trouvait cela essentiel à son développement… Mais c’était une remarque qu’il s’était décidément rarement faite dans les dix dernières années.
« Vous venez pas d’ici du coup je suppose ? » Par habitude, maintenant, il s’empresse alors de secouer la tête avant de laisser ses yeux se poser sur son vis-à-vis. Il savait que la question était quasi réthorique… Mais il s’en fichait. C’était un sujet de conversation comme un autre : il y avait mieux, il y avait pire. (Surtout pire.) « Effectivement, je suis originaire d’Alola… Je suis arrivé à Lumiris il y a…, il arrête momentanément son discours le temps de compter sur ses doigts, presque deux semaines. » puis il adresse son plus beau sourire à l’homme près de lui.
Et s’il s’amusait un peu ? Après tout, il n’était pas désagréable à regarder… Et Mana se sentait plutôt à l’aise en sa présence. C’était suffisant pour le convaincre. Largement suffisant. « Merci pour la veste, elle sent bonne… C’est quel parfum ? » demande-t-il innocemment, soutenant sans la moindre hésitation le regard de son vis-à-vis. Mana savait se faire solaire et avenant lorsqu’il désirait quelque chose. Il n’en devenait pas manipulateur, mais plus… convainquant. « Et vous ? Vous êtes originaires d’ici ? Vous n’avez pas vraiment le look de la région si je peux me permettre… » Autant commencer doucement et tâter le terrain. Après tout, il ignorait tout des préférences de son vis-à-vis. Des hétéros frustrés d’être tombé dans son radar, il en avait essuyé quelques-uns et il ne s’en méfiait que davantage désormais.
(c) TakeItEzy (Ezekiel Fitzgerald)
Silas E. Reid
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Oui ne vous en faite pas ! Ca ira ! J’ai déjà vue plus froid ! Et puis, je compte bien un de ses 4 partir à la recherche d’un marcacrin alors, il faut bien que je prenne l’habitude du froid ! Et surtout, il semblait en avoir bien plus besoin que moi ! Je me rassit à cotés de lui, continuant de le regardais, il semblait se réchauffer dans ma veste, je trouvais ça plutôt mignon il faut l’avouer. Il m’avoua vernir de débarquer d’Alola, en effet c’était pas les même degré. J’’y était encore jamais aller mais, j'espérais un jour pouvoir aller voir ma famille qui se trouver la-bas ! C’était toujours eux qui se déplacer, un de ces 4 il allait vraiment falloir que j’y aille. Je fus un peu surpris qu’il me demande le nom de mon parfum, je rougis un peu, comme-ci ça signifiait quelque chose qu’il est pu sentir mon parfum surtout que j’en mettais assez peu, j’avais toujours peur que ça ne fasse du mal au flaire de mes pokémon et que ça les mettent mal à l’aise ! C’est sûrement l’odeur de mon shampoing, j’utilise très peu de parfum car je sais que les pokémon on un odorat très développé et je ne veux pas qu’il puisse être gêné !
Il y avait bien assez de mauvaise odeur dans la rue, autant leur éviter un trop de parfum ! Il entama sur mon look qui ne faisait pas régional selon lui, je ne mettait jamais fait cette réflexion pour tout dire!
Et bien, j’ai vécu toute ma vie pratiquement ici à Voltapolis, mais en effet ma mère n’est pas du tout originaire d’ici ! Elle vient d’Alola mais je n’ai jamais eu l'occasion de me rendre la-bas ! Mes grand parent eux par contre vivent à Ho'ohale !
il devait très certainement connaître vue qu’il venait de la région
Ma mère était venue faire un voyage ici et elle à rencontrer mon père, elle n’est pas repartie finalement !
La vie, les tensions familiale avaient fait qu’on avait jamais pris la peine d’aller la-bas… Il faut dire que ça n’avait pas été super bien vue leur couple.. peut être parce-que mon père avait amené loin leur fille chéri ! En tout cas ça n'empêche pas mes grand-parents de m’aimer !
Mais dit moi, les voltoutou ne sont pas originaire de la-bas, comment as tu connue le tiens ? Je me sentais un peu plus en confiance, du coup, je m’étais permis de me mettre un peu plus prêt du jeune homme, qui sait, peut être que ma présence à ses côtés contribuer à le réchauffer un peu. je gardais tout de même un oeil attentif à mes pokémons.
Il se sentait en contrôle. Aucun doute possible à ce sujet : Mana’arii savait ce qu’il faisait. Le manteau de Silas sur les épaules, l’insulaire fixe le propriétaire du vêtement avec attention. Son sourire est sincère : sa présence ne lui est pas désagréable. Il se sent lui-même, nullement contraint à mettre les bouchées double pour parvenir à ses fins.
Ses fins. À quoi s’attendait-il vraiment? Qu’attendait-il de cette rencontre inattendue, de cet agréable tête-à-tête? Lui-même l’ignorait. Il se contentait d’agir à sa convenance, de faire comme d’habitude et de regarder où cela les menait. De toujours, l’insulaire n’avait aucune difficulté probante à parler aux inconnus et il usait de ses facilités à merveille. Dans le cas contraire, il n’aurait jamais pu se rendre jusqu’ici… Et même si l’idée suffisait à lui arracher un rictus en coin, il ne voulait même pas imaginer sérieusement quel aurait été le sens de son existence si l’idée d’échanger trois mots avec quelqu’un qu’il ne connaissait ni d’Adam, ni d’Ève l’avait tétanisé. Ce n’était pas le genre de réflexion que l’on aimait se faire lorsque l’on était Mana’arii et que notre existence entière se résumait à plaire. Ce genre de cauchemar n’avait pas lieu d’être. Vraiment.
« C’est sûrement l’odeur de mon shampoing, j’utilise très peu de parfum car je sais que les pokémon on un odorat très développé et je ne veux pas qu’il puisse être gêné ! » Oh. Il ne s’était jamais fait la réflexion que l’odeur de son parfum (Qu’il ne portait que dans les grandes occasions) puisse être une source de gênance pour Kane. Ennuyé par cette découverte et son propre manque d’empathie, le jeune homme quitte temporairement Silas du regard pour ramener la douceur de ses prunelles sur son voltoutou et sa nouvelle amie. Silencieux, il penche légèrement la tête sur le côté. S’il avait été vraiment ennuyé… Il se serait exprimé, non? Il aurait cassé sa bouteille de parfum (Aurait empesté la maison familiale pendant une semaine), attaqué ses vêtements, fais quelque chose (N’importe quoi.)… Ou peut-être tentait-il simplement de se déculpabiliser.
« Probablement… » Se contente-t-il simplement de répondre en ramenant son attention sur son vis-à-vis. Peut-être son compliment n’avait-il pas fait mouche, peut-être venait-il de se ridiculiser. Mana’arii s’en souciait assez peu. Il ne s’était pas assez mouillé pour que cela lui fasse mal. Il n’avait pas assez mis de son âme et de son coeur dans cette entreprise… Après tout il ne s’attendait à rien. « Et bien, j’ai vécu toute ma vie pratiquement ici à Voltapolis, mais en effet ma mère n’est pas du tout originaire d’ici ! Elle vient d’Alola mais je n’ai jamais eu l'occasion de me rendre la-bas ! Mes grand parent eux par contre vivent à Ho'ohale ! » Voilà qui expliquait bien des choses. Acquiesçant doucement, l’insulaire prend une grande inspiration avant de resserrer le manteau sur ses épaules une fois de plus. Il se sentait bien. Apaisé, calme. C’était un sentiment qui lui avait rarement pris aux tripes depuis qu’il avait posé pied à Lumiris… Depuis le début, son expédition n’était composée que de haine et de colère. Cela lui faisait du bien de ressentir autre chose, juste une fois. « C’est une belle histoire… Je comprend mieux le look maintenant. J’ai toujours eu un faible pour les métis. » Confit-il avec amusement, surveillant discrètement la réaction de Silas pour ne surtout rien en manquer.
Mana’arii aimait flirter, ce n’était pas un secret pour personne. Il ne s’en cachait pas. Au contraire, il estimait que cela faisait partie de sa personnalité et que c’était à prendre ou à laisser… C’était un peu la raison pour laquelle il n’avait jamais laissé son coeur s’accrocher à qui que ce soit. À quoi ressemblerait son quotidien lorsqu’il finirait par céder au charme d’une personne spéciale? Même si, sur papier, c’était à la fois beau et romantique (Un peu life goal), lui trouvait ça effrayant : Une seule personne pour le reste de sa vie. Il ne pouvait pas comprendre. Il n’était pas de ceux-là.
« Mais dit moi, les voltoutou ne sont pas originaire de la-bas, comment as tu connue le tiens ? » … Il ne s’était jamais vraiment posé la question ou questionné à ce sujet. Cela faisait plusieurs années que lui et Kane partagaient le même quotidien et, pour lui, sa présence avait toujours été quelque chose de naturel. Il ne s’était jamais inquiété à savoir d’où il venait et pourquoi il était à Alola alors que, vraisemblablement, il n’en était pas originaire. « Il a probablement été abandonné… J’ai retrouvé Kane quand il était encore un chiot. Sa mère n’était pas avec lui et son dresseur non plus alors je l’ai tout simplement pris avec moi… C’est un peu banal comme histoire, mais j’étais assez jeune et je ne me posais pas vraiment ce genre de questions. Et toi ? Comment as-tu rencontré … » Léger froncement de sourcils alors que ses yeux s’attardent sur les deux voltoutous. « Si je ne m’abuse, tu ne m’as pas dis son nom… Si? »
(c) TakeItEzy (Ezekiel Fitzgerald)
Silas E. Reid
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Hum, j’avais peut être fais une bourde quelque part, ma réflexion sur le parfum semblait l’avoir étonnement refroidi. D’un cotés, j’étais pas trop étonné de faire une erreur dans ce genre, c’était tout à fait moi ! Il fallait toujours que je dise un truc ou que je regarde un peu trop “ de travers” quelqu’un et qu’il prenne peur et décide soudainement de s’en aller. Je fus rassurer de voir que ça n’avait pas l’air d’être le cas du jeune homme qui était toujours à cotés de moi et continuais de me parler et écouter ce que je raconter. Il me fis même un compliment sur mon apparence métis. Je sentis mes joues et mes oreilles rougir et chauffer comme jamais. J’étais plutôt sensible au complément même si je tentais vainement de cacher.
Merci… tu es très mignon aussi
Je faisais rarement des compliment, j’éspérais pas avoir trop raté, surtout que je trouvais le jeune homme vraiment plaisant. Heureusement, la géne fut chassé par les questions du jeune homme sur ma voltoutou
Laska ! Cette boule de douceur était avec une autre dresseuse mais, elle ne voulait plus me quitter, je crois qu’on à eu un coup de coeur réciproque ! En tout cas, la dresseuse à fini par voir avec moi pour qu’on puisse rester ensemble !
j’allais poser une question quand dynavolt parti comme une fléche pour aller embêter un autre dynavolt qui lui avait une couleur plus typique que le miens. Je grimaça quand je vis ensuite le pokémon suivre le pokémon et son dresseur.
Excuse-moi, je vais devoir y aller
Je fis un signe de tête et fonça pour retrouver mon pokémon, oubliant ma veste au passage.
Rejoins la famille !
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