Holly Abigail Marah
feat. Texas (Arknights)
24 29.06.96Galar (Smashings) ♀ Cleptomane aguerrie Pulsar
DéfautsRoublardeDistanteCombativeAccroc à la nicotine
QualitésAstucieuseJusteSensibleMiséricordieuse
DéfautsRoublardeDistanteCombativeAccroc à la nicotine
And now...
Miroir miroir magique au mur, qui a beauté parfaite et pure ?
Certainement pas toi.
Alors oui tu es belle. Tu es magnifique, même. Mais tu n'es certainement pas pure. Effectivement, tu es blanche comme neige de peau et tu as les cheveux aussi noirs que l'ébène, si l'on oublie le dessous de tes cheveux qui sont écarlates. Si l'on oublie que tes iris sont teintés de rouge et de doré, et que tu fais presque peur aux passants. Tu es une beauté effrayante. Une beauté impure aux yeux des gens. Un démon au visage d'ange. On pourrait aussi oublier les oreilles de chat que tu t'amuses à porter en permanence, pour te donner l'impression de garder un côté mignon et innocent. Tu trouves que ça te va bien, mais le contraste est énorme, presque ironique. On t'appelle le chat noir, fugace et furtive. Froide mais ardente. Intouchable, inaccessible. Mais tu es objectivement belle. (Gnagna la beauté est dans les yeux de celui qui reg- tu te tais, Holly est belle.).
Une beauté imparfaite, de taille moyenne, avec un poids pas trop santé, puisque tu es un peu plus mince qu'il ne le devrait. Tu n'y peux rien, tu fais avec, et tu n'as pas de problèmes de santé qui plus est.
Tu es vêtue de sombre, de neutre. Tu te fonds dans la masse, te démarquant simplement par ton aura intrigante, par ta félinité (et ta féminité). De plus, tu es du genre solitaire. Tu n'évites pas spécialement les gens, mais tu ne cherches pas à entrer en contact avec eux non plus. Tu les ignores, tout simplement. Lorsqu'on t'aborde, tu parles peu, tu restes vague. Tu n'en dis pas beaucoup sur ta personne, tu es une ombre. Certains te catégoriseraient de froide, distante, antipathique. C'est pourtant faux, pour le dernier point, du moins. Tu as un cœur. Tu as des émotions. C'est juste que tu ne les montres pas. Ceux qui peuvent bénéficier de ton sourire, de tes pleurs et de tes rires peuvent s'acheter un ticket de loto. Ils sont soient très, très proches de toi -et autant dire que ce stade de relation est très rare en ce qui te concerne-, soit tu as très, très bu. Dans les deux cas, ce n'est pas quelque chose qu'on voit tous les jours.
De toute façon, tu préfères éviter de te lier d'amitié. Tu n'as pas envie de mêler les autres à ta vie qui est loin d'être rose. Tu n'as aucune anecdote glorieuse à raconter, aucune belle histoire dont tu peux être vraiment fière. La solitude est peut-être monotone, mais elle t'évite bien des galères, bien des dramas, et bien des déceptions.
La seule raison qui te pousse à poursuivre une discussion de manière naturelle, c'est si cette dernière tourne autour d'un sujet qui te passionne. Là, on ne t'arrête plus. Mais lorsque tu t'en rendras compte, tu vas vouloir couper court. T'enfuir. Disparaître. Retourner parmi les ombres de ton existence.
Malgré tout, tu as des qualités ! Oui, il t'en faut bien. Débrouillarde et astucieuse, tu es capable de réfléchir et d'analyser une situation en claquant des doigts. Tu es intelligente, mature et dotée d'une grande compréhension, en plus de faire preuve de miséricorde. Tu es une bonne personne, au fond. C'est juste difficile de s'en apercevoir lorsqu'on ne te connait pas, et peu de personnes peuvent affirmer te connaître réellement. Tu sais être juste, faire preuve de recul malgré tes mauvais choix de vie, et tu serais capable d'aider une personne dans le besoin, tant qu'elle ne t'offre rien en retour. Tu n'aimes pas ça, tu ne veux dépendre de personne, tu ne veux pas qu'on t'offre des choses. Tu es capable de te débrouiller toute seule. Et tu as peur de t'attacher inutilement à quelqu'un que tu devras fuir plus tard.
Tu reconnais ton potentiel mais tu ne t'estimes pas vraiment. Tu as de la difficulté à concevoir que quelqu'un pourrait être ton ami et en être heureux. Tu penses que la poisse te guette, et tu ne veux pas impliquer les autres. Ils ne méritent pas ça.
Oui, tu as un cœur, Holly.
Il faut que tu laisses une chance aux autres de pouvoir le faire fondre (dans le sens littéral, hein).
Sly
Zigzaton de Galar♀Sly est, en quelque sorte, tout pour Holly. Son compagnon de voyage, sa complice, son Pokémon mais aussi sa seule amie. De nature fourbe et malicieuse, elle aime bien jouer des mauvais tours. Holly doit souvent la ramener à l'ordre, mais au moins, ça lui fait un peu d'action dans sa vie monotone. Sly est la raison pour laquelle Holly arrive à esquisser un sourire sincère, elle qui pourtant cache si bien ses émotions.
When all is done, there is nothing to say.
Galar. (1996)
Smashings.
Une lumière faible et tamisée éclairait l'une des sombres rues de la ville de Smashings. L'ambiance cyberpunk qui régnait dans ce petit bout de Galar laissait place à quelque chose de plus pur ; la contemplation d'une mère face à son enfant. Une petite fille née il y avait à peine deux semaines. Quelques cheveux noirs ornaient déjà le crâne frêle du bébé. Le père n'était déjà plus là. En toute franchise, il avait quitté le domicile bien avant ton arrivée en ce monde.
Ta mère et toi étiez seules, livrées à vous-même. Comme une super-héroïne et son acolyte, affrontant le monde contre les mille-et-uns obstacles qui se dressaient devant vos prunelles vitreuses. Tes yeux étaient remplis des scintillantes étoiles s'apparentant à l'espoir d'une nouvelle vie qui s'entamait. Ta vie. Ton histoire. Les premières lignes de ta déchéance.
Tu as été forcée de grandir trop vite. D'évoluer au niveau 5, si on devait parler en langage Pokémon. Ton père était absent, ta mère très malade, et toi, Holly -car c'est ainsi que ta génitrice t'a prénommée-, tu essayais de voir le monde qui t'entourait avec un regard d'innocence. Des mimiques enfantines. Tu étais jeune, pleine de vie, tu devais profiter de cette période qui allait devenir des fragments de nostalgie dans un avenir avancé.
Et pourtant, la réalité était moindre. Smashings s’appauvrissait d'années en années, et votre petite famille de deux personnes n'en faisait pas moins. Vous aviez à peine de quoi tenir le mois, juste assez pour vous nourrir convenablement. Mais ta mère devenait de plus en plus rongée par la maladie, et tu le ressentais. Tu te sentais vulnérable. Mais que pouvais-tu y faire, en tant qu'enfant ? Tu ne pouvais que lui dire d'un ton innocent que tout allait bien se passer. Lui faire des sourires tendres. Vivre comme une gamine et aller à l'école. Ta mère s'occupait de toi et te faisait croire que ce n'était pas si grave. Tu y croyais, parce que tu voulais bien y croire. Tu n'avais pas vraiment le choix. L'avais-tu ?
Votre famille survivait, mais ce n'était pas le cas de Smashings.
Cette ville devenait littéralement à l'abandon. La source d'énergie manquait et les habitants quittaient petit à petit pour se rendre ailleurs ; évidemment, vous avez suivi le mouvement pour vous rendre à la capitale, Winscor. Tu n'étais pas emballée. Tu avais toujours aimé l'ambiance sombre et colorée de Smashings. Tu ne saurais dire pourquoi, mais tu sentais que cet endroit te correspondait. Tu ne voulais pas partir, mais tu ne pouvais pas non plus rester dans un endroit dépourvu de vie. Tu as donc omis de dire un mot et tu as jeté un dernier regard à ta ville natale, avant de tourner les talons et de la quitter.
Winscor.
Tu t'es étonnamment bien adapté à Winscor. C'était beaucoup plus grand que ce que tu connaissais, mais tu restais la majorité du temps chez toi, avec ta mère. Sauf pour aller voir Allen et Serena, tes deux seuls amis que tu avais rencontré par hasard. Tu n'étais pas très sociable, à vrai dire. Un chaton solitaire. Pourtant, tu t'étais liée d'amitié avec ce dynamique duo. En leur compagnie, tu arrivais à oublier le sombre côté de ton existence ; celui d'une jeune ado qui observait sa mère dépérir, qui devait survivre avec le peu de nourriture dont elle pouvait se permettre. Une ado qui n'avait pas tous les gadgets derniers cris comme tous les autres. Une personne différente ; et Arceus sait à quel point la différence peut être source de moqueries à cet âge. Mais étrangement, la plupart des gens te laissaient tranquille. Ça t'arrangeait. Tu passais tes cours, sans source de déconcentration. Tu pouvais les voir parler dans ton dos en te jetant des regards peu subtils, mais tu les intimidais. Tu avais un look presque gothique, avec tes cheveux noirs et ta peau blême. Ils te laissaient dans ta solitude.
Tous sauf Allen et Serena qui te traitaient comme n'importe qui d'autre.
Tu n'y étais pas habituée, mais dire que tu n'aimais pas ça serait un énorme mensonge. Tu te sentais normale et appréciée auprès d'eux, mais il a fallu que tu gâches tout.
Tu t'auto-détruisais pour empêcher ta mère de mourir à petit feu. Pour repousser l'inévitable. Le vol d'objets de valeur que tu avais commis dans la demeure de Serena, qui était à ton grand bonheur -et malheur- une jeune fille dotée d'une richesse inestimable, avait brisé ça. Tu n'étais pas fière de toi, mais vous manquiez cruellement d'argent et tu n'aimais pas demander de l'aide. Tu n'aimais pas paraître vulnérable. Tu n'aimais pas te confier. Tu devais te débrouiller seule, car c'était toi le pilier de cette pauvre famille. Tu as pu, grâce à ton geste, acheter des médicaments et de la nourriture. Ta mère irait mieux et toi, tu allais couper les ponts avec tes amis. Tu ne voulais pas les mêler à ton enfer. Ils ne méritaient pas ça. Tu étais déjà reconnaissante d'avoir pu partager ton existence avec eux, bien que cela ait été éphémère.
Tu ne savais même pas si le duo avait compris que c'était toi, l'auteure de ce vol. Ils s'en doutaient sûrement. Tu ne le sauras jamais. Tu ne pourrais plus les regarder en face, de toute façon.
Corrifey.
Suite à cela, tu avais terminé tes études et vous aviez déménagé dans une petite ville luminescente, qui s'apparentait un peu plus à Smashings, mais avec un côté naturel. Corrifey. Avec les nombreuses plantes médicinales et remèdes s'y trouvant, ta mère pourrait vivre encore un peu, même si elle se faisait vieille par la maladie, même si elle s'affaiblissait encore et encore. Tu voulais faire le maximum.
L'événement chez Serena avait été un déclencheur.
Tu avais commencé à voler. Partout. Tu devenais douée dans ce domaine. Tu étais un chat noir, un animal furtif qui se faufilait, qui prenait sans demander son reste et qui recommençait. Tu savais te faire discrète. Ta mère n'en savait rien, elle pensait que tu travaillais. C'était ça, ton job. Voler. Tu n'avais pas le temps pour des petits boulots rapportant un salaire de crève-faim. Tu te débrouillais. Même si ce n'était pas légal, même si ce n'était pas politiquement correct. Toutes les manières étaient bonnes pour gagner de l'argent.
Toutes.
Mais le vol restait ton domaine de prédilection. Après quelques années à jouer la pickpocket, tu en étais désensibilisée. C'était ton quotidien, ta vie. Tu étais une voleuse, tu avais un talent, et même si ce n'était pas un talent enviable, tu parvenais à ne pas trop t'en soucier.
Malheureusement, ta mère s'est éteinte tout récemment. Tu allais bientôt fêter tes vingt-quatre années de vie. Ton quartier se méfiait de toi. Bien que personne n'avait de preuve, à force de se faire dérober des biens, les regards se tournaient vers toi. Holly, le chat noir aux reflets rouges.
Faire le deuil du départ de ta mère n'a pas été facile, mais tu savais que ça finirait par arriver. Au moins, tu avais pu vivre plusieurs belles années à ses côtés. Même si tu n'avais pas pris les meilleurs chemins pour l'aider, ce n'était pas de sa faute. Elle n'avait rien fait de mal et elle pouvait reposer en paix.
Toi cependant, tu ne pouvais pas rester ici. Tu devais essayer de te sortir de la misère, recommencer une nouvelle vie ailleurs. Pourquoi ne pas devenir dresseuse de Pokémons ? Toi qui étais solitaire, qui se méfiait autant des autres que les autres se méfiaient de toi, qui n'avait plus aucune compagnie. Il fallait que tu brises cette solitude, et les créatures peuplant ce monde semblait t'ouvrir leurs pattes. Tu t'es arrangée pour obtenir un aller simple pour Lumiris, une région où tout semblait possible.
Lumiris. (2020)
Fort-des-Songes.
Tu avais fait tout ce qui était recommandé, à ton arrivée. Tu avais choisi un groupe sur le réseau Dusk, les Pulsars. Tu avais rendu visite au professeur Baobab qui t'avait remis une pokéball. Dans celle-ci, ton nouveau compagnon de voyage, ton premier Pokémon. C'était un Zigzaton de Galar. « C'est pour te remémorer ta région d'origine. » A-t-il dit, ou un truc dans le genre. Honnêtement, tu étais heureuse de cette rencontre avec Sly. Tu sentais qu'un lien fort et positif allait vous réunir, toutes les deux.
C'est avec les clés d'un appartement à Fort-des-Songes que tu pouvais débuter ta nouvelle vie. Tu avais hâte de goûter aux combats Pokémon. De découvrir de nouveaux horizons. Tristement, tu allais avoir de la difficulté à perdre tes anciennes habitudes ; que ce soit au niveau de la cigarette, que tu fumais plusieurs fois par jour, ou encore en ce qui concernait les vols. Il fallait que tu travailles sur toi-même, mais tu avais besoin d'une motivation, d'une raison de vivre. En d'autres mots ; d'une étincelle.
Tu te laissais une chance, mais il ne fallait pas trop t'en demander d'un coup.
Smashings.
Une lumière faible et tamisée éclairait l'une des sombres rues de la ville de Smashings. L'ambiance cyberpunk qui régnait dans ce petit bout de Galar laissait place à quelque chose de plus pur ; la contemplation d'une mère face à son enfant. Une petite fille née il y avait à peine deux semaines. Quelques cheveux noirs ornaient déjà le crâne frêle du bébé. Le père n'était déjà plus là. En toute franchise, il avait quitté le domicile bien avant ton arrivée en ce monde.
Ta mère et toi étiez seules, livrées à vous-même. Comme une super-héroïne et son acolyte, affrontant le monde contre les mille-et-uns obstacles qui se dressaient devant vos prunelles vitreuses. Tes yeux étaient remplis des scintillantes étoiles s'apparentant à l'espoir d'une nouvelle vie qui s'entamait. Ta vie. Ton histoire. Les premières lignes de ta déchéance.
Tu as été forcée de grandir trop vite. D'évoluer au niveau 5, si on devait parler en langage Pokémon. Ton père était absent, ta mère très malade, et toi, Holly -car c'est ainsi que ta génitrice t'a prénommée-, tu essayais de voir le monde qui t'entourait avec un regard d'innocence. Des mimiques enfantines. Tu étais jeune, pleine de vie, tu devais profiter de cette période qui allait devenir des fragments de nostalgie dans un avenir avancé.
Et pourtant, la réalité était moindre. Smashings s’appauvrissait d'années en années, et votre petite famille de deux personnes n'en faisait pas moins. Vous aviez à peine de quoi tenir le mois, juste assez pour vous nourrir convenablement. Mais ta mère devenait de plus en plus rongée par la maladie, et tu le ressentais. Tu te sentais vulnérable. Mais que pouvais-tu y faire, en tant qu'enfant ? Tu ne pouvais que lui dire d'un ton innocent que tout allait bien se passer. Lui faire des sourires tendres. Vivre comme une gamine et aller à l'école. Ta mère s'occupait de toi et te faisait croire que ce n'était pas si grave. Tu y croyais, parce que tu voulais bien y croire. Tu n'avais pas vraiment le choix. L'avais-tu ?
Votre famille survivait, mais ce n'était pas le cas de Smashings.
Cette ville devenait littéralement à l'abandon. La source d'énergie manquait et les habitants quittaient petit à petit pour se rendre ailleurs ; évidemment, vous avez suivi le mouvement pour vous rendre à la capitale, Winscor. Tu n'étais pas emballée. Tu avais toujours aimé l'ambiance sombre et colorée de Smashings. Tu ne saurais dire pourquoi, mais tu sentais que cet endroit te correspondait. Tu ne voulais pas partir, mais tu ne pouvais pas non plus rester dans un endroit dépourvu de vie. Tu as donc omis de dire un mot et tu as jeté un dernier regard à ta ville natale, avant de tourner les talons et de la quitter.
Winscor.
Tu t'es étonnamment bien adapté à Winscor. C'était beaucoup plus grand que ce que tu connaissais, mais tu restais la majorité du temps chez toi, avec ta mère. Sauf pour aller voir Allen et Serena, tes deux seuls amis que tu avais rencontré par hasard. Tu n'étais pas très sociable, à vrai dire. Un chaton solitaire. Pourtant, tu t'étais liée d'amitié avec ce dynamique duo. En leur compagnie, tu arrivais à oublier le sombre côté de ton existence ; celui d'une jeune ado qui observait sa mère dépérir, qui devait survivre avec le peu de nourriture dont elle pouvait se permettre. Une ado qui n'avait pas tous les gadgets derniers cris comme tous les autres. Une personne différente ; et Arceus sait à quel point la différence peut être source de moqueries à cet âge. Mais étrangement, la plupart des gens te laissaient tranquille. Ça t'arrangeait. Tu passais tes cours, sans source de déconcentration. Tu pouvais les voir parler dans ton dos en te jetant des regards peu subtils, mais tu les intimidais. Tu avais un look presque gothique, avec tes cheveux noirs et ta peau blême. Ils te laissaient dans ta solitude.
Tous sauf Allen et Serena qui te traitaient comme n'importe qui d'autre.
Tu n'y étais pas habituée, mais dire que tu n'aimais pas ça serait un énorme mensonge. Tu te sentais normale et appréciée auprès d'eux, mais il a fallu que tu gâches tout.
Tu t'auto-détruisais pour empêcher ta mère de mourir à petit feu. Pour repousser l'inévitable. Le vol d'objets de valeur que tu avais commis dans la demeure de Serena, qui était à ton grand bonheur -et malheur- une jeune fille dotée d'une richesse inestimable, avait brisé ça. Tu n'étais pas fière de toi, mais vous manquiez cruellement d'argent et tu n'aimais pas demander de l'aide. Tu n'aimais pas paraître vulnérable. Tu n'aimais pas te confier. Tu devais te débrouiller seule, car c'était toi le pilier de cette pauvre famille. Tu as pu, grâce à ton geste, acheter des médicaments et de la nourriture. Ta mère irait mieux et toi, tu allais couper les ponts avec tes amis. Tu ne voulais pas les mêler à ton enfer. Ils ne méritaient pas ça. Tu étais déjà reconnaissante d'avoir pu partager ton existence avec eux, bien que cela ait été éphémère.
Tu ne savais même pas si le duo avait compris que c'était toi, l'auteure de ce vol. Ils s'en doutaient sûrement. Tu ne le sauras jamais. Tu ne pourrais plus les regarder en face, de toute façon.
Corrifey.
Suite à cela, tu avais terminé tes études et vous aviez déménagé dans une petite ville luminescente, qui s'apparentait un peu plus à Smashings, mais avec un côté naturel. Corrifey. Avec les nombreuses plantes médicinales et remèdes s'y trouvant, ta mère pourrait vivre encore un peu, même si elle se faisait vieille par la maladie, même si elle s'affaiblissait encore et encore. Tu voulais faire le maximum.
L'événement chez Serena avait été un déclencheur.
Tu avais commencé à voler. Partout. Tu devenais douée dans ce domaine. Tu étais un chat noir, un animal furtif qui se faufilait, qui prenait sans demander son reste et qui recommençait. Tu savais te faire discrète. Ta mère n'en savait rien, elle pensait que tu travaillais. C'était ça, ton job. Voler. Tu n'avais pas le temps pour des petits boulots rapportant un salaire de crève-faim. Tu te débrouillais. Même si ce n'était pas légal, même si ce n'était pas politiquement correct. Toutes les manières étaient bonnes pour gagner de l'argent.
Toutes.
Mais le vol restait ton domaine de prédilection. Après quelques années à jouer la pickpocket, tu en étais désensibilisée. C'était ton quotidien, ta vie. Tu étais une voleuse, tu avais un talent, et même si ce n'était pas un talent enviable, tu parvenais à ne pas trop t'en soucier.
Malheureusement, ta mère s'est éteinte tout récemment. Tu allais bientôt fêter tes vingt-quatre années de vie. Ton quartier se méfiait de toi. Bien que personne n'avait de preuve, à force de se faire dérober des biens, les regards se tournaient vers toi. Holly, le chat noir aux reflets rouges.
Faire le deuil du départ de ta mère n'a pas été facile, mais tu savais que ça finirait par arriver. Au moins, tu avais pu vivre plusieurs belles années à ses côtés. Même si tu n'avais pas pris les meilleurs chemins pour l'aider, ce n'était pas de sa faute. Elle n'avait rien fait de mal et elle pouvait reposer en paix.
Toi cependant, tu ne pouvais pas rester ici. Tu devais essayer de te sortir de la misère, recommencer une nouvelle vie ailleurs. Pourquoi ne pas devenir dresseuse de Pokémons ? Toi qui étais solitaire, qui se méfiait autant des autres que les autres se méfiaient de toi, qui n'avait plus aucune compagnie. Il fallait que tu brises cette solitude, et les créatures peuplant ce monde semblait t'ouvrir leurs pattes. Tu t'es arrangée pour obtenir un aller simple pour Lumiris, une région où tout semblait possible.
Lumiris. (2020)
Fort-des-Songes.
Tu avais fait tout ce qui était recommandé, à ton arrivée. Tu avais choisi un groupe sur le réseau Dusk, les Pulsars. Tu avais rendu visite au professeur Baobab qui t'avait remis une pokéball. Dans celle-ci, ton nouveau compagnon de voyage, ton premier Pokémon. C'était un Zigzaton de Galar. « C'est pour te remémorer ta région d'origine. » A-t-il dit, ou un truc dans le genre. Honnêtement, tu étais heureuse de cette rencontre avec Sly. Tu sentais qu'un lien fort et positif allait vous réunir, toutes les deux.
C'est avec les clés d'un appartement à Fort-des-Songes que tu pouvais débuter ta nouvelle vie. Tu avais hâte de goûter aux combats Pokémon. De découvrir de nouveaux horizons. Tristement, tu allais avoir de la difficulté à perdre tes anciennes habitudes ; que ce soit au niveau de la cigarette, que tu fumais plusieurs fois par jour, ou encore en ce qui concernait les vols. Il fallait que tu travailles sur toi-même, mais tu avais besoin d'une motivation, d'une raison de vivre. En d'autres mots ; d'une étincelle.
Tu te laissais une chance, mais il ne fallait pas trop t'en demander d'un coup.
Ellumya, Kisa 23 EgirlTabarnak Magical girl
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