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talk to get better - maxim
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talk to get better
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Lucia te la répété de nombreuses fois ces derniers temps. Elle t’a fais savoir que c’était bien, ce désir d’aller de l’avant. Que c’était bien, de prendre des initiatives, d’essayer de t’intégrer dans ce monde que tu as toujours considéré comme étranger ; dans ce monde qui te donner l’impression de te refouler. Peut-être as-tu toujours trop pris a coeur les évènements bouleversants qui se sont produits dans ta vie ; et peut-être n’as-tu pas assez pensé à la misère de certains. Peut-être aurais-tu dû te dire depuis bien longtemps déjà que tu avais de la chance d’avoir un toit, de quoi manger, des gens aimants autour de toi. Tu t’es toujours trop laissé abattre. C’est normal de sentir mal après la perte de proches, mais toujours tu n’as fais que broyer du noir en oubliant ceux qui restaient autour.

Trop longtemps, tu t’es concentré sur ton malheur sans même essayer de t’en sortir.

Tu n’as que très rarement parlé de ce qui te pesait sur le coeur. Quelques fois, à Lucia, tu lui as donné certains éléments ; mais jamais tu ne t’es ouvert. Avec Ezekiel, tu as un peu plus parlé ; sûrement que les sentiments t’ont dénoué. Mais elle te l’a dit : le mieux, c’est de converser avec des inconnus. Tu auras moins peur du jugement que si c’était quelqu’un que tu connaissais qui se trouvait devant toi. Un psychologue ? Tu y as pensé et tu as jugé que ce n’était pas la bonne solution. Cela te mettait mal à l’aise rien que de penser au fait qu’il analyserait tout ce que tu dirais. Sûrement qu’au fond, tu avais plus peur de découvrir qui tu es réellement plutôt que la conversation. Tu n’as pas envie que l’on te dise quels tourments psychologiques agitent ton esprit. Ce serait quand même bien, peut-être ? Tu pourrais t’en débarrasser ? Un jour, tu t’y essaieras éventuellement. Pour l’instant, tout ce dont tu as besoin, c’est de l’humain. Des gens qui comme toi, ont des problèmes et viennent en parler anonymement.

Oui, ce que t’as grandement conseillé Lucia, c’est de te rendre à un groupe de parole.

L’idée t’a quelque peu effrayé au début. Tu t’es dit qu’on pourrais te reconnaitre ; et exposer tes soucis à tes lecteurs n’est probablement pas la meilleure chose qui soit. Tu as longuement cogité, tu as pesé le pour et le contre. Et la balance a finalement penché en faveur du positif. Quand bien même on vient à savoir que tu es l’écrivain et romancier Achille Trinisky, tu es comme tout le monde. La popularité n’empêche pas les problèmes d’arriver. Tu as cependant décidé de trouver un groupe ailleurs que dans la capitale ou Fort-des-Songes. Tu ne t’y sentirais pas à l’aise. Lucia t’a alors dégoté un prospectus de rencontres de ce genre ayant lieu à Windoria.

Quoi de mieux qu’une ville marquée au fer rouge et dont les blessures sont encore récentes ? Là-bas, tu sais que tu pourrais t’ouvrir sans que personne ne vienne à te juger. Tu ne seras certes pas dans la même situation que les autres (et c’est là tout le but) mais on ne te regardera pas de travers et l’on ne rira pas de toi. Bien que l’appréhension te noue le ventre, tu as l’agréable sensation que cela va être une bonne expérience. Une expérience qui, tu espères, te permettras de grandir et d’avancer, ne serait-ce que d’un petit pas. Ce serait déjà une grande victoire.

Vêtu d’un simple jean, de Converses, d’un tee-shirt noir et d’une veste de mi-saison grise, tu fais le trajet jusque Windoria. Sûrement que tu es parti beaucoup plus tôt qu’il ne l’aurait fallu, mais la vérité étant que tu ne veux pas arriver en retard. Tu veux t’apprivoiser les lieux avant de que tu ne te retrouves jeté dans la gueule du Félinferno. Tu sais que tu vas avoir besoin de temps pour t’ouvrir complètement et qu’une séance ne sera pas suffisante. Peut-être ne parleras-tu pas ou très peu aussi ? Tu ne sais pas. Tu ne veux pas prévoir et voir au moment où les choses se dérouleront. Tu ne veux pas te mettre de pression supplémentaire en imaginant milles scénarios.

Tu arrives donc dans la ville récemment reconstruite entièrement. Descendant du bus, tu t’armes de ton téléphone, cliquant sur le GPS afin de te rendre à la petite salle où a lieu le groupe de parole. C’est d’un pas rapide que tu suis le tracé bleu qui s’affiche sur ton téléphone. En à peine dix minutes, te voilà devant les portes. Tu es en avance (trop) et tu attends donc devant, fixant le bâtiment et son intérieur au-travers de la porte vitrée. Tes mains tremblent légèrement et tu les frottes régulièrement l’une contre l’autre afin de te débarrasser de ton petit stress.

Est-ce que c’est bien ici ? Est-ce que je ne me serai pas trompé de rue ? Peut-être que ça a été décalé et je ne le sais même pas ? Tu vois alors un jeune homme approcher. Tu hésites un instant avant d’aller le voir, osant finalement le faire. Tu te rapproches de lui, un sourire scotché sur le visage.

« Bonjour ! Euhh… Excusez-moi, c’est bien ici qu’ont lieu… Les groupes de parole ? »

Tu n’as pas vraiment honte de le demander mais en même temps, tu trouves ça. Tu sais pas, étrange ? Tu passes alors une main dans tes cheveux, le regard se décalant légèrement vers le sol.

« C’est la première fois que je viens alors… Je ne suis pas sûr d’être au bon endroit. »

Un petit rire t’échappes ; et n’importe qui aurait pu deviner ô combien tu n’es pas à l’aise.   
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(c) TakeItEzy & Ellumya
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TALK TO GET BETTER
Theme Song
Feat. Achille Trinisky
La musique est un chemin vers l'âme
Visuellement, je n’avais pas le profil de l’homme en détresse qui avait besoin de parler. Toujours (ou presque) souriant, bon vivant, toujours sortie à faire la fête (peut-être trop?), faire des spectacles dans les bars sans arrêt jusqu’à en être épuisé mentalement. Peut-être qu’on fond j’avais besoin de parler finalement. On m’avait déjà fait part de mon comportement destructeur dernièrement. Moi qui pensais que j’allais mieux depuis ma rencontre avec Innocent, entraineur dans un gym, qui m’a permis de canaliser ma colère. C’est vrai que depuis que j’allais m’entrainer dans son gym, je me sentais mieux émotionnellement. Par contre, il restait toujours une douleur qui m’habitait comme si mon âme avait été brisée suite à mes échecs.

Mon entourage en pâtissait de mon humeur exécrable. Je tentais de le cacher à mon petit ami lorsque nous étions ensembles, mais le soir venu, cette accumulation ressortissait et entachait mes nuits déjà courtes par mes nombreuses sorties. Je devais vraiment me remettre sur les rails avant que ça ne dégénère au point de finir à l’hôpital.

C’est un ami à moi suite à une énième beuverie qui a décidé d’intervenir. En effet, je venais de finir un nouveau spectacle dans un bar et une bonne partie de ma paye a terminé en consommation. Voyant ça, il a décidé d’intervenir et me ramener chez moi. Heureusement, mon petit ami n’était pas présent à ce moment là et il n’a pas vu ma mine déconfite et complètement saoule. Il m’a laissé un message mentionnant que je ne pouvais pas continuer ainsi et il avait laissé une carte d’un groupe de parole à Windoria qui pourrait m’aider. Lui-même avait dû y aller suite à la destruction de Windoria plus d’un an plus tôt et il pensait que ça pourrait m’aider. Voyant que mon entourage s’inquiétait pour ma santé et ma vie, j’ai donc décidé de me reprendre encore en main.

Quelque chose clochait en effet. Je ne voyais pas mon comportement comme étant de l’autodestruction. Je m’amusais, je buvais et j’oubliais et engourdissais cette douleur qui m’habitait toujours.

Aujourd’hui était donc le grand jour pour une rencontre à ce groupe de parole. Habillé de vêtements confortables soit un t-shirt avec une veste noire et un pantalon noir, je souhaitais me fondre dans la masse malgré mes cheveux blonds. J’avais entré les informations qu’il y avait sur la carte dans le GPS de mon téléphone et j’ai quitté l’appartement en laissant une note à mon petit ami qui était absent à ce moment là, sans doute occupé à travailler et étudier. Je pris le bus avant de marcher le dernier kilomètre.

Le GPS m’indiquait que j’étais au bon endroit. Je levais la tête pour apercevoir un jeune homme aux cheveux noirs s’approcher de moi. D’abord surpris, non pas parce que l’on venait me parler, mais parce que j’avais des écouteurs dans les oreilles et que je n’avais pas compris ce que le jeune homme m’avait dit. J’enlevais l’appareil de mes oreilles, l’obligeant ainsi à répéter.

- Selon mon GPS, c’est bien ici. C’est la première fois moi aussi que je viens ici, alors si on n’est pas à la bonne place, nous serons tous les deux perdus et idiots.
Dis-je en souriant. Nous devrions aller voir pour en avoir le cœur net.

Je prends les devants et entre dans le grand bâtiment. Dès que je pose le pied à l’intérieur, je vois une affiche indiquant que le groupe de parole aura lieu au deuxième étage au local 205. Je me retourne vers le jeune homme et lui fait un « thumbs up » pour lui indiquer que nous étions au bon endroit. Nous montons l’escalier et marchons en silence jusqu’au local. Un homme d’un certain âge nous accueil en souriant.

- Bienvenu au groupe de parole de Windoria. Entrez, entrez! Il y a du café si vous voulez.

Je tire la langue de dégoût. Je n’aime pas le café, ça me laisse un goût amer dans la bouche. Je regarde la grande salle où des chaises ont été mises en cercle. Je localise la machine à café dans un coin. Quelques personnes sont déjà présentes, mais je ne reconnais personne. Tant mieux, je me serais senti mal à l’aise de croiser quelqu’un que je connaissais personnellement. Je vais donc prendre place sur un siège libre loin des quelques personnes déjà assises à discuter. J’ai presque l’air antisociable, mais j’ai besoin de quelques minutes pour apprivoiser ce moment : J’ai besoin d’aide et je vais devoir en parler à toutes ces personnes. Visuellement, je n’ai pas l’air d’une personne en « détresse ». Va-t-on me juger pour ça? Voilà maintenant que j’angoisse!!!
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talk to get better
be better is my new chorus
C’est un grand pas pour toi, que de t’être dirigé le premier vers quelqu’un. Tu n’as jamais été réellement très à l’aise lorsqu’il est question de commencer une conversation. C’est d’ailleurs ce qui rendait les séances de dédicaces si difficiles jusque-là ; mais quelque part, heureusement que les gens bien trop heureux de te voir s’empresser de débuter la discussion en te demandant poliment de signer leur bouquin. Tu n’avais pas beaucoup d’efforts à faire ; et c’était ce qui te rassurait, le peu de positif qui te faisait aller à ces séances sans que tu ne fuis une fois arrivé devant la librairie. T’adresser à ce jeune homme est donc une épreuve. Ça se sent au son de ta voix. Qui plus est, probablement que cette dernière est un peu plus tremblotante et bégayante lorsqu’il te demande de répéter. Et puis finalement, quand il te répond, tu es un peu rassuré au fond. Tu n’es donc pas le seul à venir dans un groupe de parole (ou du moins ici). Tu hoches la tête tout en lâchant un « Oui, tu as raison. Merci. » après qu’il ait dit que vous devriez entrer afin de vérifier que vous vous trouvez bien au bon endroit.

Quelque part, ta question était un peu idiote. Tu aurais très bien pu rentrer tout seul comme un grand pour aller t’assurer que tu ne t’étais pas trompé. Mais tu ne sais pas ; tu te sens mieux en présence de quelqu’un.

Plus rassuré, moins effrayé.

Tu le suis donc à l’intérieur. Si tu avais un peu mieux regardé au travers des carreaux, tu aurais pu apercevoir cette grande affiche indiquant le groupe de parole au deuxième étage. Tu te sens un peu bête sur le coup ; tu chasses bien vite ce sentiment. Ce n’est pas le moment de te sentir ainsi. Un petit rire quand tu vois le pouce du jeune homme en l’air, vous montez ensuite les escaliers en silence. Toi, le silence, ça ne te gêne pas ; au contraire. Ce qui, en soit, est un peu contradictoire car tu vas dans un endroit où l’on parle ; où tu devras parler. Mais aujourd’hui, tu en as besoin, de parler.

Alors que vous rentrez dans la salle, un homme vous accueille, vous souhaitant la bienvenue, vous proposant du café. Tu le remercies d’un signe de tête avant que ton regard ne se porte sur la machine à café un peu plus loin. Tu t’y diriges tandis que le jeune homme de tout à l’heure va s’installer sur une chaise. Tu souries aux personnes que tu croises (heureusement, tu ne reconnais personne ; sauf qu’eux t’ont peut-être reconnu ?). Tu fermes les paupières un instant tandis que le son du café s’écoulant dans le gobelet résonne dans la salle. Arrête. Ça va le faire. Oui, ça va le faire ; tu l’espères. La boule de stress au creux de ton ventre ne fait que croître et tu pries pour que le café la fasse passer. Finalement, tu finis par aller t’assoir après avoir fini ton café (comme les autres personnes dans la salle), deux chaises te séparant du jeune homme de tout à l’heure. L’homme qui semble être le meneur reste debout devant sa chaise, balayant l’assemblée du regard.

« Bonjour à toutes et à tous. Je voudrai tout d’abord souhaiter, encore une fois, la bienvenue aux petits nouveaux qui sont arrivés. De ce fait, il me semble important que chacun se présente. Pour ma part, je suis Mathieu. J’ai soixante ans et je suis l’organisateur de ce groupe de parole. Je suis ravi de vous voir plus nombreux à chaque fois et j’espère pouvoir aider chacun d’entre vous à se sentir mieux. »

Étrangement, cet homme t’apaise. Son sourire, son aimabilité, sa gentillesse ; tout en lui te fait te sentir bien et te détend légèrement. Tour à tour, chacun se présente. Tu te frottes les mains en attendant ton tour. C’est un moment que tu redoutes. Tu aurais bien envie de mentir concernant ton identité, mais tu n’en auras pas le courage. Tant pis. Tu inspires un grand coup, avant de prendre la parole à ton tour.

« Bonjour. Je m’appelle Achille, j’ai vingt-sept ans et je suis écrivain. J’habite à Fort-des-Songes et… Je suis venu ici parce que je ressentais le besoin de… m’ouvrir auprès de personnes qui ne me jugeront pas. »

Tu t’étonnes toi-même de t’être exprimé aussi bien et aussi clairement. Tu pensais que tu allais bredouiller, bafouiller, mais non. C’est même avec une assurance qui te caractérise (celle que tu revêts en public) que tu as parlé. Tu te penches alors très légèrement afin de poser ton regard sur le jeune homme de tout à l’heure.   
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Maxim Loyd & Achille Trinisky
Rapidement, la salle se rempli ou presque d’une dizaine de personne venu pour le groupe de parole. Je ne suis pas du genre anxieux d’habitude, mais je ne suis pas certain d’être à ma place actuellement. Est-ce que ma vie est si « difficile » au point que je dois venir en ce genre d’endroit? J’étais parvenu à me convaincre que j’avais besoin de parler, mais maintenant que je vois tous ces gens, dont certain on voit que la vie ne leur a pas fait de cadeau, je me dis que je vole sûrement la place de quelqu’un qui a vraiment besoin de parler.

Je n’ai même pas écouté celui qui semblait diriger les conversations. Je n’ai même pas écouté lorsque les personnes se sont présentées. Je suis trop plongé dans mes pensées pour voir vraiment ce qui se passe réellement autour de moi. C’est finalement le silence qui me ramène à la réalité et je vois que tous les yeux sont tournés vers moi.

- Excusez-moi… Je m’appelle Maxim, j’ai 25 ans et je vis à Windoria. Je ne suis pas certain d’être à ma place…


- Il n’y a pas de mauvaise raison d’être ici. Nous sommes un groupe de parole, nous parlons de tout et de rien et je suis là pour vous aider et vous guider. Nous ne sommes pas ici pour juger qui que ce soit, mais vous aidez à réfléchir. La place est ouverte à tous. Mentionna Mathieu en souriant, ce qui me rassura.

Il expliqua ensuite comment allait se dérouler le groupe de parole. Comme ce n’était pas un groupe précis comme les alcooliques anonymes ou autre trouble, Mathieu expliquait qu’il abordait un thème différent à chaque rencontre et que nous pouvions discuter là-dessus et ce que cela nous évoquait. Évidemment, si nous voulions parler de ce que nous avions sur le cœur, nous étions ouvert à en parler et il n’allait juger personne. Je commençais à me sentir un peu plus à l’aise. Je laissais mes pensées derrière moi pour me concentrer sur ce que les autres avaient à dire.

- Le thème d’aujourd’hui sera le futur… Comment vous envisager votre futur?

Ma confiance se dissipa d’un seul coup. Quelques personnes se mirent à parler de comment il voyait leur futur et comment leur passé les avait mené jusqu’ici. Je ne les écoutais déjà plus, trop perturber à ce que mon futur me réservait, alors que par moment je ne voyais plus le bout du tunnel.
Lyxiae
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Si tu as su te présenter avec autant d’aisance, qu’en sera-t-il du reste ? Dire ton prénom, ton métier, la ville dans laquelle tu habites, c’est facile tout ça. Ce ne sont que des banalités. En revanche, parler de toi, de tes ressentis, de ces souvenirs qui te déchirent, tu es certain que ça ne sera pas la même chose. Ce qui, quelque part, est normal, n’est-ce pas ? On dit généralement qu’il est plus aisé de parler de soi à des inconnus puisque l’on a moins peur du jugement ; jugement que pourraient porter des personnes nous connaissant. Pourtant, quand on est du type introverti comme toi, ce n’est pas du gâteau (c’est ce que tu te répète en boucle ; que tu ne vas pas réussir, que tu vas faillir). Tu le sais (tu le sens) ; il te faudra du temps et probablement plus d’une rencontre au groupe de parole avant de pouvoir t’ouvrir complètement. C’est un fait indéniable.

Le jeune homme de tout à l’heure semble visiblement perdu dans ses pensées, car le silence règne un instant en tant que maître de la pièce avant qu’il ne se réveille et que sa voix ne s’élève. Au final, tu es un peu comme lui. Tu ne sais pas forcément si tu as ta place au sein de ce groupe (que peut-être tes problèmes ne sont pas assez graves ou quelque chose dans le genre). Tu comprends ce qu’il ressent. Pourtant, les mots de Mathieu ont pour effet d’apaiser tes appréhensions. Tu souffles un coup, tout en essayant de te persuader que tu as toi aussi le droit de te trouver ici. Que toi aussi, tu as le droit de venir t’exprimer, de venir poser sur la table tes tourments.

Et que tout ça, toutes ces démarches que tu entreprends petit à petit, ça va te permettre d’aller mieux ; qu’en somme, tu as fais le bon choix.

Après quelques explications concernant le groupe de parole et son bon déroulé, Mathieu vous annonce que le thème d’aujourd’hui sera le futur ; et la question qui suit, comment l’abordez-vous  ? Tu palis un peu et le stress revient doucement s’immiscer dans chaque parcelle de ton corps. Tu n’as aucune idée de l’avenir que tu désires. Enfin, déjà que tu fais un grand pas en désirant aller mieux, tu n’as pour le moment pas pris le temps de réfléchir à ça. En plus, ce n’est jamais facile de savoir ce que l’on veut plus tard, n’est-ce pas ? Qui plus est, tu as vingt-sept ans, tu as l’impression que ta vie est déjà bien avancée et que tu ne peux plus rêver de rien (ou plutôt, tu t’empêcher de rêver de quoi que ce soit jusque-là).

Les gens parlent, tu les écoutes, essaies de trouver des idées. Oui, tu ne vois pas d’autres solutions : puiser dans leurs paroles pour produire les tiennes. Tu n’es même pas capable de réfléchir de toi-même et de trouver ce que tu vas dire. Tout s’enchaine, et voilà que c’est désormais ton tour. Tes bras croisés, tu baisses légèrement la tête, le regard rivé vers le sol. Tu paniques un peu intérieurement ; tu décides alors de laisser quelques secondes de silence planer (comme si d’un coup d’un seul, tu allais avoir une inspiration divine qui te guiderait et t’indiquerait quoi faire, quoi dire).

« Je… Je ne sais pas trop à vrai dire. À chaque fois que j’ai imaginé un futur un peu plus heureux, un peu plus radieux, le destin et toute sa machiavélique machination n’ont eut de cesse de dresser des obstacles sur ma route. »

Réminiscences affligeantes de ces jours douloureux.

« Alors… Pour le moment, je dirai que je souhaite juste sortir de cette spirale infernale, ce cercle vicieux qui me bouffe la vie depuis pas mal d’années. Je voudrai juste être heureux, ne serait-ce qu’un temps. Peut-être réussir à vivre un peu plus au jour le jour et profiter de mes proches plutôt que de tout planifier en avance aussi ? Je ne sais pas vraiment. »

On peut sentir au timbre de ta voix toutes les incertitudes qui te tracassent. Tes yeux toujours dirigés vers le sol, tu n’oses pas regarder les autres (peut-être qu’au fond, tu as un peu honte de n’être qu’un individu perdu, sans aucune boussole pour lui donner la bonne direction).

« Il y a des gens qui ne savent pas ce qu’ils veulent, en effet. Qui plus est lorsqu’ils sont dans ton cas aussi. Tu ne sembles pas t’en rendre compte, mais tu envisages malgré tout un peu ton avenir. En le voulant et l’espérant heureux, tu montres clairement la voie que tu veux suivre. Maintenant, tu n’as qu’à te demander ce qui te ferait plaisir d’accomplir, les choses que tu voudrais absolument faire. »

Tu as relevé les yeux en direction de Mathieu, l’espoir niché au creux de tes pupilles. Un sourire se dessine sur ton visage tandis que tu le remercies d’un hochement de tête. Oui, il faudra que tu y réfléchisses.

En tout cas… Tu es un peu fier de toi. Un tout petit peu juste, d’avoir réussi une nouvelle fois à t’exprimer. Tu grandis, Achille.   
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Feat Achille
Cette fois, je décide de ne pas être déconcentré par mes pensées et de porter attention à ce que les autres vont dire. Le thème du futur semble un sujet difficile à aborder pour plusieurs dont moi y compris. Certaines personnes parlent de leur difficulté à envisager de vivre sans leur moitié disparue suite à la destruction de la ville 1 an plus tôt. J’ai du mal moi-même à envisager mon propre futur. Je commence même à me demander si ma vraie vocation était la musique. Je suis doué dans ce domaine, les gens m’acclament, mais la flamme qui m’habitait s’est estompée et le regard des autres ont commencé à peser sur mes épaules.

Je tourne le regard vers Achille, celui qui m’a interpellé lors de mon arrivé au groupe de parole. Être heureux… N’est-ce pas ce que tout le monde recherche au fond? Je ne le juge pas, mais devenir heureux est très abstrait et c’est ce qui semble aussi affectée le jeune homme. Mathieu par contre permet de mettre les bons mots. Devenir heureux s’est atteindre nos objectifs et faire ce que l’on aime. Mais si ce que l’on aime ne nous rend plus heureux?

- Est-ce que je peux dire quelques choses? Intervins-je avant que le tour de parole vienne à la prochaine personne.

- Évidemment, nous sommes un groupe de parole. Tant que tout ce fait dans le respect sans jugement.

Je prends quelques minutes pour réfléchir à mes paroles, dont j’espère ne seront pas mal interprétés par les autres personnes présentes.

- Tu disais Achille qu’il y a toujours eu des embuches et retournement de situation qui font que tu n’arrivais pas à devenir heureux. Je ne veux pas paraître pessimiste, mais je pense que pour atteindre cet état de bonheur que tu recherche, nous devons passer d’une certaine façon par nos malheurs. Ce n’est pas toujours facile surtout quand on a l’impression que tout va toujours mal, mais il faut aussi travailler sur son état d’esprit pour parvenir au bonheur et voir toutes les petites victoires comme un pas de plus. Je crois que nous devons accepter les moments dramatiques de notre vie pour devenir meilleur, c’est ce qui nous fait avancer. Désolé si ce n’est pas clair, je ne suis pas doué pour dire ce genre de chose.

- Ne t’excuse pas, ton point de vue est très intéressant. Donc, si je comprends bien, on ne peut pas attendre le bonheur sans malheur? Un peu comme il n’y a pas de bien sans mal? Le bonheur est très abstrait en effet et chaque personnes vont l’atteindre de différente façon. Il est vrai que les moments difficiles nous font devenir meilleurs et plus fort, il ne faut seulement pas laisser ses moments difficiles nous enchainer et c’est là que ça devient difficile, car souvent le négatif est plus fort que le positif.

- Disons que les journaux et les nouvelles du soir à la télévision n’aident pas vraiment à voir le positif.
Mentionna une autre personne présente dans la salle.

Alors que les personnes présentent commençaient à débattre sur la négativité des médias, Mathieu se tourna dans ma direction et me demanda comment j’entrevoyais mon futur. Je me mordis la lèvre inférieure. J’allais devoir parler de ma carrière de musicien, ce dont j’espérais ne pas aborder ici, mais tant qu’à être ici, autant mettre les efforts.

- Je ne sais plus où j’en suis en réalité. J’avais une carrière en or et je faisais ce que j’aimais soit être sur scène et épater le public. Mais maintenant, je ne ressens plus cette joie de vivre lorsque je monte sur scène. Je ressens plutôt la pression du public qui me juge. Ma passion est devenue mon fardeau. Donc mon futur est devenu flou. Je sens que je dois continuer de monter sur scène, mais je ne me sens plus moi lorsque je suis devant le public.

- As-tu pensé faire une réorientation de carrière?

- Que voulez-vous dire?


- Vous êtes un artiste de la musique. La musique englobe plusieurs aspects et non pas seulement monter sur scène pour jouer devant un public. Qu’est-ce que vous aimez dans la musique? Qu’est-ce qui vous faisait vibrer par le passé?

- Les émotions que la musique dégage me fait vibrer, mais ses émotions se sont ternis avec le temps et je n’ai plus l’impression de faire vivre des émotions au public. Ils me connaissent, connaissent ma musique, je n’ai plus rien à leur prouver.

- Que veux-tu prouver à ton public?

Je restais surpris par sa question. Qu’est-ce que je voulais prouver au public? Je n’étais même pas certain moi-même. J’ai toujours monté sur scène pour leur faire plaisir, du moins depuis que ma carrière à débuter dans ma ville natale, mais au départ, je voulais jouer de la musique, car la mélodie me faisait vibrer. Je pense que je commence à comprendre. J’ai cessé de jouer pour moi. Je croise le regard de Mathieu un moment qui me sourit. Je lui souris en retour comme si je venais d’avoir une illumination.
Lyxiae
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Il n’empêche que c’est tout là une question difficile. Qui sait réellement ce qu’il veut pour son futur ? Oui, nous avons qui tous des idées, des rêves aussi. Mais qu’en est-il de leur concrétisation ? Nombreuses sont les attentes et les espérances qui ne fleurissent jamais, laissées enterrées sans que jamais on ne leur donne la capacité de se développer. Mais toi, qu’en est-il de toi ? Que désires-tu accomplir, dans ta vie ? Tu sais que les mots de Mathieu sont justes pourtant, tu ne trouves pas. Tu n’es pas idiot (pas tout le temps) et tu sais que tu ne trouveras pas dans la seconde qui suivra. Sauf que ça te frustre, quelque part. Parce que sa voix a beau être pleine de compassion, il y a quelque chose qui te chiffonne. Tu sais que ce ne sont pas des reproches puisqu’ici est un lieu où chacun peut être lui-même sans que personne ne vienne à juger (normalement ?). Du coup, tu as un peu honte et tu viens même à baisser la tête, un sourire désabusé au coin des lèvres.

J’ai tout simplement l’air ridicule. Être heureux… Je n’aurai pas pu trouver mieux ? A la limite, inventer quelque chose, je ne sais pas mais bon sang que je suis ridicule…

Mais rassure-toi Achille, ton voeu le plus cher n’est pas si absurde à mes yeux. Bien au contraire, je vois là en toi beaucoup de progrès. Je te vois grandir, je te vois mûrir, je te vois gagner en maturité. Je sais des choses sur toi que les autres n’imaginent même pas. Qui aurais pu croire que tu en viendrais enfin à vouloir connaître le bonheur, hein ? Pas même moi ; j’étais persuadée que jamais tu n’y penserais. Que l’idée ne te traverserait même pas l’esprit ; car après tout, il y a là bien années durant lesquelles tu n’as fais que de t’apitoyer sur ton sort. Alors non, ne te pense pas ridicule Achille. Ils ne savent pas, mais moi je sais. Tu as fait un pas en avant rien qu’en souhaitant être heureux.

Tu relèves cependant la tête lorsque la voix (qui ne t’étais plus inconnue désormais) brise le silence avant que celui à côté de toi ne fasse part de ses envies concernant son futur. Tes yeux se posent sur le jeune homme, interrogatif. Tu hoches la tête à chacune de ses paroles. Bien sûr que tu le sais que l’on devient plus fort à chaque malheur de notre vie. Malheureusement, jusqu’ici, tu as fais parti de la seconde catégorie. Tu étais de ceux qui ne font que s’enfoncer à chaque petite miette de négativité qui vient salir ton quotidien. Tu te rappelles, lorsque tu étais jeune, après le décès de ta mère ; tu te rappelles que tu avais réussi à surmonter ça un peu. Sûrement que tu étais un peu moins bavard mais tu n’en restais pas moins le grand frère de la bande et tu as tout fait pour bien t’occuper de tes amis ; ceux qui étaient les plus importants à tes yeux (mais quel échec quand tu repenses à ce qu’il s’est passé). Tu inspires, attendant que Mathieu ainsi que l’autre personne aient fini pour t’adresser ne serait-ce qu’au jeune homme, les autres ayant commencé à débattre sur la nocivité des médias.

« Merci Maxim. Je comprends ce que tu veux dire. Malheureusement, je pense qu’il n’est pas donné à tout le monde de réussir à se relever après chaque échec et je fais parti de ces personnes-là. Enfin, je faisais. J’essaie de voir les choses autrement aujourd’hui et, comme tu l’as si bien dit, d’apprécier chaque petite victoire. »

Un sourire.
Mais sûrement que personne ne pourrait jamais comprendre ; comme toi tu ne comprendrais pas la peine de certains. Il est souvent difficile de s’imaginer le passé d’autrui lorsque l’on a pas vécu ce qu’autrui a dû traverser.

Enfin, tu écoutes avec attention la réponse de Maxim à cette fameuse question (quelque part intrigué de ce qu’il pourrait bien répondre). Un musicien qui te trouve plus ce qui le fait vibrer… Quelque part, tu te reconnais dans ce qu’il te dit : toi, ce sont les mots qui ne te viennent plus vraiment et il t’est difficile d’écrire depuis un moment, bien que ces derniers temps tu aies un peu retrouvé ce plaisir de coucher les mots sur le papier. En fait, c’est surtout depuis que tu as voulu écrire le livre de Louise. Tu ne trouves pas les mots, parce que tu cherches en permanence quels auraient été les siens. Et ce n’est pas évident à savoir ; impossible même.

« As-tu essayé un nouveau style de musique ? » Que tu dis d’un coup, les jambes croisées et une main portée à ton menton.

Tu secoues légèrement la tête, te rendant compte que tu viens légèrement d’interrompre et d’intégrer la conversation sans même avoir demandé la parole (ce qui n’est certainement pas ton genre). Légèrement paniqué, tes jambes reviennent l’une à côté de l’autre et tu secoues tes mains devant toi.

« Je… Excusez-moi. »

Les manières Achille, les manières.

« Permettez-moi simplement de rajouter : J’entends par-là, as-tu seulement essayé de voir ce qui te plaisait à toi ? Nous grandissons et nos goûts changent, alors peut-être que la musique que tu jouais avant ne te convient plus aujourd’hui ? On m’a souvent dit que du renouveau et des changements pouvaient être grandement bénéfiques… Enfin, bien sûr, je ne suis pas un musicien et je n’ai aucunes réelles connaissances dans ce domaine ! Mais te diversifier, c’est peut-être ça qu’il te faut ? »

T’enfonçant un peu plus contre le dossier de ta chaise, tu pinces tes lèvres, un peu gêné de t’être ainsi imposé.  
j'espère que ça te conviendra  In love  
(c) TakeItEzy & Ellumya
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C’est vrai, chaque personne vit les moments difficiles de façon difficile. Certains parviendront à s’en sortir les deux doigts dans le nez et passé par-dessus alors que d’autres auront plus de difficulté et auront tendance à s’enfoncer dans la négativité. C’était un travail à faire sur soi et ce n’était pas pour rien que Maxim ou Achille était présent aujourd’hui, tenter de trouver des trucs pour avancer dans la vie et être heureux.

Alors que le jeune homme raconte ce qui le rend si maussade dernièrement, soi sa passion pour la musique qui semble s’éteindre, Achille bien que silencieux, décide de prendre la parole. Maxim ne se sent aucunement offusqué par l’intervention de l’écrivain et il est même un peu surpris, car il entend ce que l’écrivain lui dit; essayer un nouveau style.

Pour qu’Achille ne se braque pas davantage, Mathieu l’invite à poursuivre sur sa lancée, ce qu’il fait. Maxim l’écoute avec attention. Il n’avait jamais envisagé de changer de style musical, lui qui avait été dans le style rock alternatif, il n’avait jamais imaginé pouvoir faire un autre style de musique. Il acquise de la tête lorsqu’Achille termine son explication.

- Il a raison, parfois essayer de nouvelles choses nous permet d’aller de l’avant et d’entrevoir un meilleur futur. Qui sait? Peut-être trouverez vous une nouvelle passion ou un nouveau talent? Parfois, il faut sortir des sentiers battus pour atteindre ses objectifs dans la vie. Je vois que cette discussion amène beaucoup de réflexions de votre part, nous allons prendre une courte pause avant de revenir en groupe. Profitant en pour discuter entre vous ou faire une pause toilette. Dit-il en souriant.

Certains, des habitués sans doute, se lèvent aussitôt pour se diriger vers la machine à café ou se rendre au toilette. Maxim ne sait pas trop où donner de la tête sur le coup et regarde un peu partout autour de lui. Il se voit mal se diriger vers le petit groupe autour de la machine à café, il n’aime pas le café! Il reste donc à sa place et son regard s’arrête sur Achille. Il décide de s’approcher et s’assoit à côté de lui.

- Je peux m’asseoir? J’ai beaucoup aimé ce que tu as dit sur le changement, je n’y avais pas pensée jusqu’à maintenant! Si ce n'est pas indiscret... Je me demandais, qu'est-ce qui te rendrait heureux? Tu dis être à la recherche du bonheur, mais qu'est-ce qui te permettrait de l'atteindre selon toi? Tu n'es pas obligé de répondre si tu ne te sens pas à l'aise! Dit-il en souriant.
C
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