Il s’était passé apparemment énormément de choses à la central, surement des choses que je n’aurais jamais imaginé d’ailleurs, des choses rudes que je n’aurais pas aimé vivre. C’est pour ça qu’après mon bénévolat dans les rues de Nemerya, j’avais décidé d’aider ceux qui nous avait aidé voltapolis. J’avais aperçu qu’il restait une bouteille d’eau et quelques autres trucs, j’avais donc décidé de donner tout ça a quelqu’un qui sortait de la central et qui en aurait très certainement besoin de boire ou juste d’avoir un épaule sur lequel se reposer. J’avais donc décidé de me rapprocher de la central, même si c’était pas forcément la meilleur idée que j’ai eu. Après tout c’était quoi une vie sans risque ? et puis, j’avais Lady avec moi et maintenant qu’elle m’écoutait, je me sentais totalement invincible ! j’étais un peu surexcité aussi mais vue les événements grave qui venait d’arriver , il serait bien impoli de le montrer. Alors que je m'approchais, j’aperçu une demoiselle plutôt élégante qui semblait complétement épuisé. Il fallait pas avoir 100 de QI pour comprendre d’ou elle venait. Je me dirige vers elle, de l’inquiétude sur le visage tout de même.
Vous allez bien ? j’ai.. une bouteille d’eau si vous voulez ! Au moins, elle avait pas l’air d’être trop blesser. Vous venez de la centrale ? Tout va bien ? Y a t’il des blessée ? avez vous besoin d’aide ?
J’aurais souhaité pouvoir en faire plus que ce que je faisais actuellement, même si je trouvais que j’avais fais un peu ma part en aidant ceux dont l’explosion de la central avait gâcher “la vie” car l’air de rien, l'absence d'électricité et l’explosion avait fait des victimes. J’avais surtout remarqué que l’état d’esprit des gens en avait pâti, comme traumatisé de ce qui se passait. De ce que j’avais compris via certaines conversation, ils avaient déjà eu le droit à une attaque de pokémon géant, les gens en avaient gros sur la patate. Lady, la petite mimiqui, perché sur mon épaule, regardais la demoiselle, il était impossible de savoir ce qu’en pensait exactement mon pokémon.
Qui aurait pu croire ce qui venait de se passer à la centrale. Pourtant, et malgré l'état pitoyable dans lequel son groupe avait pu finir, l'étoile du soir, ne pensait jamais voir ce qu'elle avait pu voir, et surtout pensait avoir sauvé le réacteur et toute la centrale. Mais a peine quelques minutes après l’événement, c'est une Sayo-Hee blessée, morose et absente qui sortie des lieux.
Le regard dans le vide, épuisée tant physiquement que mentalement, elle avançait sans but et sans réfléchir. Elle était comme une coquille vide qui désirait s'effondrer dès qu'elle le pouvait et presque n'importe où...Mais loin d'ici. Oui, loin d'ici c'est tout ce qui comptait. Son corps la faisait souffrir, son dos et son bras, du moins, c'est ce qu'elle pensait ou ressentait, mais elle n'était plus sûre de rien à ce moment précis. Toute l'histoire résonnait dans son esprit, mais elle ne parvenait pas encore à assimiler le tout.
Même les secours qui étaient venu à son encontre une première fois, n'eurent affaire quand une dresseuse vide de toutes émotions, et refusant qu'on la touche. Devenant par moment presque agressive avec ceux qui essayaient de lui prêter main forte. Après plusieurs longues minutes, la Pulsar sortie de l'effervescence ambiante pour se retrouver un peu plus au calme. Enfin y avait-il réellement du silence et de la tranquillité, encore aussi près de la centrale. Peu à peu, la belle brune reprenait conscience du monde qui l'entourait, mais en même temps la fatigue reprenait plus encore. Si sa détermination ne la poussait pas à continuer, et surtout si ses pas ne la faisaient pas poursuivre machinalement, elle aurait pu s'effondrer sur place.
C'est à cet instant, qu'une jeune femme l'aborda, lui tendant une bouteille d'eau et lui demandant si tout allait bien. L'amnésique la regarda ou plutôt l'observa de ses yeux vides. La question de l'inconnue résonna dans son esprit. Est-ce qu'elle allait bien? Un sourire nerveux se dessina sur son visage d'habitude parfait. Ironique comme question, après ce qu'elle avait vécut.
Elle mit du temps à réagir, mais son visage fatigué répondait pour elle à la première question. Elle parti d'un rire léger et étrange. Mais n'importe qui aurait pu comprendre que les nerfs lâchés. La seconde suivante, une lumière sortie d'une de ses sphères rouge de la ceinture, et un impressionnant Dracofeu fit son apparition. Ce dernier intimement liée à sa dresseuse ressentait chacune de ses émotions. Inquiet, il était sorti de "sa maison" pour retenir l'amazone, de ses bras. Après que le rire s'estompa, elle retourna son regard clair et magnifique sur l'étrangère.
-Oui j'en viens... Et je ne vous conseille pas d'y aller tout de suite. Il y a déjà des secours sur place...Et il vaut mieux éviter d'y aller encore un temps...
Ses réponses données, elle repoussa gentiment son fidèle ami avant de poursuivre son chemin. Mais alors qu'elle arriva à hauteur de la jeune femme, ses jambes lui firent faux bond, et elle se sentie tomber, sans même pouvoir se rattraper, lui causant une violente douleur dans le dos et la faisant tousser de plus belle...
Alois Muller
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La demoiselle semblait clairement sous le choc. Elle ne répondait pas, comme-si elle était absente de son propre corps, je ressenti de l’inquiétude pour elle, son sourire ne m’aida pas vraiment d’ailleurs, en fait il me mis assez mal à l'aise. J’ignorais ce qui s’était passé dans la central mais une chose était claire, ça ne s'était pas très bien passé et c’était surtout assez grave. Son rire nerveux me mis encore plus mal à l’aise mais je ne bouga pas, car il était plutôt clair que les nerfs de la demoiselle avaient lâché. j’étais loin d’être psychologue et je ne savais pas quoi dire.
Un magnifique dracaufeu apparu soudainement, me faisant sursauter, je m’y attendais attendais clairement pas. Ce dernier semblait être prêt à aider la demoiselle, on pouvait voir très facilement que ces deux là était très proches. Je remarqua aussi que les écailles du pokémon feu étaient vraiment magnifiques, clairement, elle prenait soin de son pokémon et ce dernier lui rendais, je trouvais ça beau. La demoiselle venais effectivement de l’endroit et elle me déconseille d’ailleurs de mis rendre, apparemment il y avait déjà du monde et ça avait pas l’air terrible car il valait mieux évité d’y mettre les pieds pour un moment, j'espérais au moins que l'électricité serait revenue.
La demoiselle qui se rapprochait de moi, tomba pratiquement à mes pieds, je posa un petit cri de surprise et me précipita vers cette dernière.
Vous allez bien ? Je viens doucement prendre son bras pour la soutenir et lui débouche la bouteille pour qu’elle puisse boire, la pauvre avait l’air d’en avoir bien besoin. tenez buvez !
Son état me semblait préoccupant, le problème c’est que je m’y connaissais pas du tout en médecine, je ne savais pas trop ce que je devais faire. Peut être que je devais apellé les secours. Je regarda partout et fini par apercevoir un banc. Vous devriez vous asseoir !
J’éspérais qu’elle accepte car elle semblait vraiment pas bien, j’osais même pas lui demandé ce qui avait pu se passé, ça avait l’air tellement terrible. je me sentais un peu inutile, je ne savais pas quoi faire de plus pour lui venir en aide.
La douleur était bien présente, et lui tiré des grimaces de l'autre monde. Peut être aurait-dû elle rester se faire soigner convenablement, au lieu d'en faire qu'à sa tête comme souvent. Pourtant la brune était obstinée et surtout têtue. Pire encore, elle était perdue et ne comprenait pas tout ce qui avait pu se passer. Ils avaient en soit gagné, mais dans une amer victoire, sans véritable réponses. Peut être qu'à l'avenir les informations leur en diraient plus, pour l'heure, elle avançait dans un véritable brouillard, totalement hébétée.
La simple chute en soit ne lui fit rien, mais la douleur dans son dos et sa main était lancinante. Par réflexe elle ne s'était pas appuyer sur sa main blessée, mais toute l'autre main prit son poids dessus, ce qui lui laissa échapper un petit cri de surprise ou de douleur. Rien n'était aussi insupportable que son dos pour autant. Aussitôt, la jeune femme et le Dracofeu se précipitèrent vers elle pour connaître son état. Allait-elle bien? La réponse était clair, non elle n'était pas au plus haut de sa forme loin de là. L'étoile du soir n'était que l'ombre d'elle même, et se permit de garder le silence à cette question qui n'avait pas besoin de réponses verbales. Mais rapidement, la brune sentie une main la soutenir alors que le bruit d'une bouteille se fit entendre. La Pulsar redressa légèrement la tête pour voir l'eau qui se présentait à elle.
Après ce qu'elle avait vécu, on aurait pu croire que l'eau ou la glace allait la rebuter ou la faire fuir, mais aussitôt la dresseuse se rendit compte qu'elle n'avait pas bu depuis des heures. Et des yeux larmoyant se posèrent dessus. Sans demander son reste, et peut être sans aucun tact -après tout au vu de la situation, elle ne pensait plus clairement- Sayo-Hee s'empara de la bouteille non sans douceur, et vint l'apporter à ses lèvres pulpeuse pour engloutir sans arrêter l'intégralité du liquide.
L’élément vitale se répandit dans sa gorge et tout son corps, lui permettant de reprendre légèrement vie, telle une plante qu'on arrose. Encore vaseuse, elle s'avança vers le banc qu'on lui avait mentionné, non sans une assistance plus que nécessaire. Et une fois sa destination atteinte, elle se laissa choir sur le dossier. Après quelques inspirations, reprenant son calme, son sang-froid et surtout ses idées, la belle plante tourna son regard magnifique et clair vers sa bienfaitrice. Se rendant compte en un instant, qu'elle avait été un peu dure avec elle, peu importe ce qui lui était arrivé, l'inconnue était venu à son aide de son plein grès. Elle ne devait donc pas se comporter ainsi.
Se forçant à sourire, l'étoile du soir se racla la gorge un instant,alors que le puissant Dracofeu se positionna derrière elle en position protectrice. Lui aussi avait subit bien des dégâts mais son amour et sa loyauté envers la brune était sans faille. Personne n'aurait pu dire les combat difficile qu'il avait pu mener.
-Hum... je suis désolée... Je ne devrais pas réagir ainsi... Merci pour votre aide et l'eau... Je vous rembourserais dès que je pourrais. Je me nomme Sayo-Hee...C'est.... Enfin... J'aimerais vous dire ce qui s'est passé là bas... Mais je suis même pas sûr de le savoir moi même...
Son regard était à la fois désolée et vide. L'incertitude et le doute s'était insinuée en elle et elle se retrouvait totalement seule devant cette situation. Yokoss n'était plus là, du moins, leur amitié était terminée. Iris était partie de son côté ayant vécu la même chose... Et Cynthia... Avec son comportement légèrement immature, peut être ne comprendrait-elle même pas. Que devait-elle ou pouvait-elle faire? Pour la première fois de sa vie, l'envie de posséder des proches et une famille se fit sentir lourdement sur ses épaules... Et pourtant, elle n'allait jamais avoir tout cela... elle ne le pouvait plus...
Alois Muller
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Mon visage n’exprimé plus qu’une seule et unique chose: l’inquiétude. La demoiselle semblait si mal… j’avais qu’une envie, c’était prendre soin d’elle même si je la connaissais pas. Je ne comprennais pas ce qui s’était passé mais, une chose était certaine, c’était grave et cette demoiselle semblait être à l’image de ce qui s’était passé. J’avais tenter d’aider les gens en ville, ça avait était compliquer mais nettement moins que d’aider la demoiselle. J’étais perdu, je ne savais pas comment faire pour la calmer et l’aider… Peut être que je fairais mieux d’apeller des urgences ? Elle semblait vraiment pas en forme la pauvre.
je me tortillais les doigts avec stresse, je me doutais bien que si j’appellais les secours, la demoiselle ne serait pas des plus ravis. Cette dernière finis d’ailleurs par prendre la parole, s’excusant de sa réaction et se présentant.
Vous n’avez pas besoin de me rembourser, J’ai été distribuer des vivres au gens et il me restais une bouteille d’eau, je ne l’ai pas acheté ! Vous n’avez pas non plus à vous excusez, ils est normal d’être un peu de méchante humeur après tout ça et vue votre état, il est normal que vous réagissiez comme ça, il serait stupide de vous en voulor pour ça ! Ne vous inquiétez pas ! Je m’apelle Alois, enchanté de vous connaitre!
je lui fis un doux sourire, je voulais la rassurer, elle avait l’air d’avoir énormément de choses sur le cœur, cela m'agaçait un peu de pas pouvoir l’aider plus et la soulager un peu. J’avais la sensation d’être inutile encore une fois et j’avais horreure de ça.
Si vous vous voulez en parler, il faut pas hésité !
je souris chaleureusement, je ne savais pas quoi faire de plus.
La fatigue était intense. L'adrénaline se dissipait peu à peu, et c'était ce qui la tenait encore debout tout ce temps. Mais plus encore, l'incompréhension et toutes ses questions la hantaient tant qu'elle ne parviendrait pas à se calmer pour les prochaines heures.
Fort heureusement, le destin avait mis sur son chemin une bonne âme. LA rencontre avait mal commencé, mais cette fois-ci la brune parvenait à se calmer et même remercier l'inconnue. Elle se forçait même à sourire pour la rassurer. Et au fil des minutes, elle parvint à avoir un nom sur la tête de sa bienfaitrice. Alois. Un nom original et peu commun. L'étoile du soir opina de la tête avec un sourire fatigué sur le visage.
-Enchantée, aussi. Et si, je me dois de m'excuser. Peu importe ce qui a pu se passer, ceci ne pardonne en rien mon comportement. Je vous assure n'être pas ainsi d'habitude. Alors veuillez accepter mes excuses.
Elle lui souriait à nouveau, en réponse au sourire de la jeune femme, avant que ce signe radieux ne disparaisse, pour être remplacer par un regard dans le vide. Son interlocutrice lui demandait de parler, ou du moins l'invitait. Et même si c'était encore trop tôt, elle lui devait bien cela. Mais par où et comment commencer? Elle ne le savait même pas. Son esprit était totalement embrumé.
-JE ne saurais même pas par où commencer ou quoi dire. Des groupes ont été formé pour sauver la centrale. Nous y sommes parvenus en parti, mais nous avons été manipulé... Enfin je crois... IL semblerait qu'il y est un traître parmi nous, mais nous n'avons pas trouvé. Notre groupe s'est retourné les uns contre les autres au début. Pour finir par être blessé à la fin, sans aucune réponses à nos questions. Le principal c'est que nous avons sauvé les otages, non? Et sauver en partie la centrale ou plutôt la région? Pourtant, je n'ai pas du tout l'impression d'avoir réussi. Je... Je... Suis perdue et ne sait pas quoi penser...
Une larme coula sur son magnifique visage, avant qu'elle ne l'essuie d'un revers de la main. Elle restait encore fière et cacha rapidement son désarroi. Pourtant, ses propres paroles étaient confuses et hésitantes. Aucun doute que la jeune femme était totalement perdue et qui lui faudrait probablement du temps pour récupérer et se reprendre. Plus de temps que quiconque, alors qu'elle était totalement seul dans ce monde...Sans famille, ni amis...
Mais il y avait un espoir, car aussitôt son Dracaufeu s'approcha d'elle, posant l'une de ses petites pattes sur son épaule, alors qu'il l'entoura de ses imposantes ailes. Remontant le moral de Sayo-Hee:
-Hum, heureusement que vous êtes là pour aider les gens, je vous remercie encore!
L'amnésique était sincère et ceci s'entendait à sa voix. Mais comment pouvait-elle assouvir la curiosité de son interlocutrice, alors qu'elle même n'avait pas toutes les informations.
Alois Muller
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Pourtant je trouve ça tout à fais normal, vous avez été secouer et probablement terriblement choqué par tout ça, être un peu moins agréable que la normal semble tout à fais logique et je ne vais clairement pas vous en vouloir pour ça, vous n’avez pas à vous en faire !
Je souriais toujours pour l’encourager, éspérant que tout ça puisse l’aider à faire sortir tout ce qui avait pu être choquant. C’est un récit un peu brouillon que je ne compris pas totalement, mais une chose était sûr.. Ca avait été dur pour la demoiselle… Je ne savais pas vraiment trop que faire pour l’aider, il faut l’avouer. Je tapota doucement son épaule, tentant toujours de la rassurer même si je ne semblait pas très efficace.
Je vois..
tout ça me paraissais incompréhensible, peut être qu’il fallait avoir vécu ici longtemps pour comprendre tout ça… En tout cas de ce que je comprenais, les criminels avaient réussi à infiltrer leur groupe pour faire quoi, je ne sais pas exactement. je n’ai pourtant pas fais grand chose… Si quelqu’un mérite des remerciment c’est plutôt vous ! Les choses auraient pu être bien plus dramatique si vous n’aviez pas tous été là ! C’est normal pour ma part d’apporter mon aide après ça ! Si vous avez besoin d’autres choses, il ne faut pas hésité !
je tapota gentiment sa jambe en continuant de sourire.