so far but so close like a star in the cosmos
oh i've wished you'd stay [1er apparition plz !]
Se poser, respirer. La vie était différente, dernièrement. La vie était lente, dernièrement. Et tu n’aimais pas prendre le temps de faire les choses, tu n’aimais pas devoir te reposer, tu n’aimais pas. Pourtant, tu n’avais pas le choix. Et ton cœur se serrait doucement. Tu avais eu ton congé de l’hôpital deux semaines après t’être réveillée, le temps qu’on fasse l’œil de verre sur mesure, qu’on te le mette et qu’on s’assure que tout aille bien et ton t’avait dit d’y aller doucement. De ne pas te surmener. Ce n’était tellement pas évident.
Se poser, respirer. Tu étais devant ton bureau, dans ta chambre, sur l’étage qu’Ellende et Lilith t’avaient loué parce que c’était merveilleux de vivre avec tes amies. Et tu repensais à Izaiah. Izaiah et la lettre que tu avais lu en te réveillant. Tu avais pris un stylo, et tu avais sorti un papier. Tu ne savais pas trop quoi écrire, tu ne savais pas quoi dire – tu ne savais même pas si tu allais lui envoyer. Seulement, tu avais besoin de rédiger quelques mots, de t’exprimer.
« Cher Izaiah,
J’espère que le trajet s’est bien passé et que c’est bien, à Hoenn. C’est bien là que tu es parti, non ? Tu m’excuseras, j’ai lu ta lettre la journée après m’être réveillée à l’hôpital et ma mémoire n’est pas la meilleure ces derniers… on m’a dit que j’avais eu une commotion cérébrale en plus de tout le reste. Alors ce n’est pas toujours évident me souvenir de certains détails et je n’ai pas ta lettre à côté de moi pour m’assurer de tous les petits détails.
Tu étais à la centrale, n’est-ce pas ? Je me demande ce que tu y as vu, ce que tu y as vécu. Ça a joué un rôle dans ton départ, pas vrai ? Ne me mens pas, j’en suis persuadée. Je pense que si je n’avais pas eu le refuge, je serais partie de Lumiris aussi. Je ne peux que me souvenir du froid, de ce froid tellement intense. Je n’aimerais plus jamais l’hiver, je crois. J’ai toutes ces images qui reviennent dans ma tête, tous ces sentiments qui restent et je ne m’étais jamais sentie aussi impuissante. J’en fais des cauchemars, Izaiah.
Je ne crois pas que je vais t’envoyer cette lettre. Mais j’avais besoin de t’écrire. Le refuge me parait vide sans toi. Ethan essaie de son mieux pour le faire tourner, avec les autres bénévoles et employés, mais sans ta présence, rien n’est pareil. Je ne peux pas travailler autant que ce que je faisais auparavant, et ça me rend folle. Tu me connais, je ne sais pas me poser, j’ai beaucoup de difficulté à avoir du temps libre et j’en ai beaucoup trop alors je ne sais pas quoi en faire. Ça me fait étrange, et ça me donne envie de me cacher, de m’enfuir loin. Surtout que le temps libre me donne trop de temps pour repenser à la centrale. J’aurais dû te protéger, Izaiah. C’est ce que j’arrête pas de me dire et si je t’avais protégé, est-ce que tu serais encore là, Izaiah ? Je ne veux pas entendre la réponse, je la connais, et elle me fait bien trop mal pour que je puisse l’assumer. Alors je fais seulement me demander la question et j’espère que jamais tu ne me répondras. Que jamais je ne te la poserais. Enfin, je pense que tu aurais tendance à essayer d’épargner mes sentiments et que tu ne dirais pas forcément la vérité.
J’espère que tu es bien, que tu arrives à faire abstraction de ce que tu as vu, de ce que tu as vécu. J’espère que tu t’en sors, là où tu es et que la distance que tu as mis entre Lumiris et toi est suffisante pour apaiser les blessures qui ont été provoquées. Tu n’étais pas toi-même dernièrement, j’aurais tellement voulu pouvoir t’aider. Pourquoi ne m’as-tu pas dit ce qui n’allait pas ? J’aurais peut-être pu faire quelque chose, j’ai l’impression d’avoir échoué. J’aurais voulu t’aider, et te protéger. Mais je n’ai pas réussi. Mais ce n’est pas grave. J’espère seulement que tu es un peu plus en paix là où tu es, que tu es un peu plus paisible, apaisé. J’espère seulement que tout va un peu mieux et que tu as pu retrouver ce sourire si important, si rayonnant qui te va si bien. Essaie de le préserver Izaiah, ton sourire. Il est tellement précieux. Il ne faut pas que tu le perdes. Je ne voudrais tellement pas que tu le perdes. Il est tellement important pour tous ceux qui tiennent à toi et crois-moi, il y en a des personnes qui tiennent à toi. Que tu les remarques ou pas. Alors s’il vous plaît, protèges ton sourire.
Se poser, respirer. Tu étais devant ton bureau, dans ta chambre, sur l’étage qu’Ellende et Lilith t’avaient loué parce que c’était merveilleux de vivre avec tes amies. Et tu repensais à Izaiah. Izaiah et la lettre que tu avais lu en te réveillant. Tu avais pris un stylo, et tu avais sorti un papier. Tu ne savais pas trop quoi écrire, tu ne savais pas quoi dire – tu ne savais même pas si tu allais lui envoyer. Seulement, tu avais besoin de rédiger quelques mots, de t’exprimer.
« Cher Izaiah,
J’espère que le trajet s’est bien passé et que c’est bien, à Hoenn. C’est bien là que tu es parti, non ? Tu m’excuseras, j’ai lu ta lettre la journée après m’être réveillée à l’hôpital et ma mémoire n’est pas la meilleure ces derniers… on m’a dit que j’avais eu une commotion cérébrale en plus de tout le reste. Alors ce n’est pas toujours évident me souvenir de certains détails et je n’ai pas ta lettre à côté de moi pour m’assurer de tous les petits détails.
Tu étais à la centrale, n’est-ce pas ? Je me demande ce que tu y as vu, ce que tu y as vécu. Ça a joué un rôle dans ton départ, pas vrai ? Ne me mens pas, j’en suis persuadée. Je pense que si je n’avais pas eu le refuge, je serais partie de Lumiris aussi. Je ne peux que me souvenir du froid, de ce froid tellement intense. Je n’aimerais plus jamais l’hiver, je crois. J’ai toutes ces images qui reviennent dans ma tête, tous ces sentiments qui restent et je ne m’étais jamais sentie aussi impuissante. J’en fais des cauchemars, Izaiah.
Je ne crois pas que je vais t’envoyer cette lettre. Mais j’avais besoin de t’écrire. Le refuge me parait vide sans toi. Ethan essaie de son mieux pour le faire tourner, avec les autres bénévoles et employés, mais sans ta présence, rien n’est pareil. Je ne peux pas travailler autant que ce que je faisais auparavant, et ça me rend folle. Tu me connais, je ne sais pas me poser, j’ai beaucoup de difficulté à avoir du temps libre et j’en ai beaucoup trop alors je ne sais pas quoi en faire. Ça me fait étrange, et ça me donne envie de me cacher, de m’enfuir loin. Surtout que le temps libre me donne trop de temps pour repenser à la centrale. J’aurais dû te protéger, Izaiah. C’est ce que j’arrête pas de me dire et si je t’avais protégé, est-ce que tu serais encore là, Izaiah ? Je ne veux pas entendre la réponse, je la connais, et elle me fait bien trop mal pour que je puisse l’assumer. Alors je fais seulement me demander la question et j’espère que jamais tu ne me répondras. Que jamais je ne te la poserais. Enfin, je pense que tu aurais tendance à essayer d’épargner mes sentiments et que tu ne dirais pas forcément la vérité.
J’espère que tu es bien, que tu arrives à faire abstraction de ce que tu as vu, de ce que tu as vécu. J’espère que tu t’en sors, là où tu es et que la distance que tu as mis entre Lumiris et toi est suffisante pour apaiser les blessures qui ont été provoquées. Tu n’étais pas toi-même dernièrement, j’aurais tellement voulu pouvoir t’aider. Pourquoi ne m’as-tu pas dit ce qui n’allait pas ? J’aurais peut-être pu faire quelque chose, j’ai l’impression d’avoir échoué. J’aurais voulu t’aider, et te protéger. Mais je n’ai pas réussi. Mais ce n’est pas grave. J’espère seulement que tu es un peu plus en paix là où tu es, que tu es un peu plus paisible, apaisé. J’espère seulement que tout va un peu mieux et que tu as pu retrouver ce sourire si important, si rayonnant qui te va si bien. Essaie de le préserver Izaiah, ton sourire. Il est tellement précieux. Il ne faut pas que tu le perdes. Je ne voudrais tellement pas que tu le perdes. Il est tellement important pour tous ceux qui tiennent à toi et crois-moi, il y en a des personnes qui tiennent à toi. Que tu les remarques ou pas. Alors s’il vous plaît, protèges ton sourire.
(c) TakeItEzy (Ezekiel Fitzgerald)