Dusk Lumiris

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Steppin' | ft. Arya
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Steppin' | ft. Arya 5D6Hq6I

Steppin'

Feat. Arya

Maintenant que t’es à Artiesta, autant en profiter, non ? Y’a plusieurs raisons à ta venue. La première, c’est évidemment, comme d’habitude, quand tu te fais chier chez toi, tu bouges, t’improvises, tu vagabondes et en général, t’atterris trop loin de chez toi. La deuxième, c’est ce ticket particulier que t’avais trouvé sur la commode de ton salon qui t’avais permis d’obtenir une journée VIP avec une star montante de Lumiris. La troisième ? Probablement la plus inavouée de toutes et potentiellement la plus décisive… La présence de Jade à l’intérieur des murs de cette ville. Tu le sais depuis quelques temps maintenant, c’est ici que vit la Wilson. C’est ici qu’elle possède son appartement, c’est ici qu’elle travaille et c’est aussi ici que tu as les meilleures occasions de la voir sans être interrompus par ta petite sœur ou par tes parents. Non pas que ça te dérange vraiment d’être interrompu par ta petite sœur, après tout, c’est elle la femme de ta vie, maaaiiiis… Enfin bref, c’est pas l’important.

L’important, c’est simplement que tu sois ici. Dans une ville réputée pour son monde de la nuit, pour ses fêtes, ses boites de nuit et surtout ses bars. Et bon, en levant les yeux vers le ciel, tu peux déjà voir cette teinte rosée gagner la voute céleste. L’astre solaire quitte petit à petit les cieux et bientôt, les seules sources de lumières qui viendront bercer les halos lunaires seront les spots des établissements nocturnes de la ville. Donc, puisque tu y es… Autant en profiter.

T’aurais pu contacter quelqu’un pour t’aider à te faire visiter les coins les plus huppés, à tout hasard : Jade ? Cependant, ton instinct t’a sommé de faire un petit tour par toi-même. T’as toujours eu le chic pour découvrir des trucs cools… ou des trucs moins cools à vrai dire. Ça dépend carrément de ta chance, en fait. Quoiqu’il en soit, tu te dis qu’une bagarre dans une ruelle sombre ou une fête improvisée dans un bar, c’est deux programmes qui te conviennent plus ou moins. Aucune raison de ne pas se laisser porter par le vent, du coup.

Finalement, une fois la nuit dominant complètement la cité, tu te retrouves à arpenter les rues touristiques qui proposent toutes des établissements plus farfelus les uns que les autres. Difficile de faire le bon choix sans avoir les informations adéquates, tu choisis donc de laisser le hasard faire les choses. Comment ? C’est très simple. Tu te places au milieu de la rue, tu fermes les yeux et tu commences à pivoter sur toi-même, l’index pointé vers l’avant. Au bout de dix tours… Bah déjà tu manques de t’écrouler sur le sol en titubant, mais surtout, voilà que ton bar du soir est choisi !

En zigzaguant un peu, t’arrives devant l’entrée, regardé de travers par le vigile qui finalement t’accorde quand même un droit de passage. A l’intérieur, tu découvres un grand bar central, des tables situées aux extrémités de la pièce et, tout l’espace libre entre le bar et lesdites tables s’avère être une piste de danse géante.

Tu parviens tant bien que mal à trouver un siège libre au bar, t’asseyant aux côtés d’un jeune homme qui parait avoir à peine l’âge de se trouver là. Bon, faut dire que t’es pas très bien placé pour penser ça, toi-même n’étant pas très vieux, mais bon. « Un cocktail fruité s’il vous plait. » Une commande qui suscite les rires des habitués du whisky pur, cependant, t’y accordes aucune attention. Une fois que ton verre est déposé par le barman, tu l’attrapes et le vides d’une traite. Un cul-sec exemplaire, même si y’a pas grand honneur à tirer d’une descente d’un cocktail fruité. Puis, t’as pas vraiment le temps d’y penser, puisque du tac-o-tac, le serveur vient t’indiquer que c’était pas ton verre, mais celui de ton voisin…

« Ah… eeeeh… Oups. Désolé. Je paie la prochaine tournée ! » En pivotant légèrement vers le jeune homme à ta gauche. Au moins, tu te rattrapes de façon chevaleresque ! Enfin, ça, c’est jusqu’à ce que tu te rendes compte que t’as oublié ton portefeuille à l’hôtel…   

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And sometimes, I feel like I'm broken inside and it hurts so bad

Steppin' | Nathan

    Je sais pas quelle heure il est ; j'vis plus trop avec la notion du temps.
Arrêt maladie prolongé, plus de travail pour le moment, et souvent je me lève avec la nuit et je me couche avec le jour. C'est comme un nouveau rythme, et c'est pas comme si je pouvais faire grand chose contre.
Je crois que j'ai de la chance d'avoir un grand appartement. Mais même là-bas je m'y perd et je sais plus vraiment trouver le chemin de ma chambre. Une vieille couverture, trop grande, posée sur le sofa ; je me blottis tout le temps dedans. Par terre, sur la table basse, y'a que des cartons de pizzas, des restes de nourriture qui pourrissent et que je jette même pas. J'en ai pas trop la force, je crois. Ou alors c'est juste une excuse que je me trouve parce que mon corps est toujours lourd et que je veux pas faire un pas -oui, je pense que c'est ça.
Y'a toujours mes consoles qui traînent, mes vêtements en désordre. J'ai toujours pas rangé depuis des mois. Je sais pas trop si c'est un problème, de toute façon, personne vient jamais là. Et plongé  dans la pénombre je suis encore debout à rien faire ; c'est pas facile de pas savoir comment arrêter de penser à toi.
Je danse plus, je fais plus rien maintenant, j'y arrive pas.
Pourtant ce soir-là ça fait que quelques heures que j'ai ouvert les yeux et je veux pas dormir, je veux penser à rien, je sais pas comment faire ça. Je pourrais jouer ; mais je fais tellement rien, tout mes jeux je les ai faits et refait, j'ai plus trop d'intérêt pour l'instant à tout ça. Faire à manger j'ai pas envie, je rate tout et ça fait longtemps que j'ai pas fait un seul plat qu'explose pas. Et Arabesque elle me regarde, vagabonde dans la pièce, inquiète pour moi. Son regard et triste et fuyant, désolé, mais elle peut pas faire grand chose ;
moi non plus je peux pas.

« Je suis désolé, Ara, c'est pas beau avoir à voir cet état. »

    Mais cette fois tu te lamentes pas, et les bouquets que tu portes s'agitent et tu désignes l'entrée, la porte qui décore le salon, celle que j'ai pas franchie depuis trop longtemps pour me souvenir comment c'est dehors. Au travers des fenêtres encore ouvertes y'a les lumières de la ville qui brillent, qui dansent et s'illuminent comme je le fais plus depuis trop de temps déjà. Ça bouge, ça vit la nuit, Artiesta. Oui, peut-être que je devrais sortir -au moins ça m'occupera.
Pourtant quand je m'approche de la porte, mes mains tremblent et la poignée glisse entre mes doigts. J'ai pas oublié comment on faisait,
j'ai juste peur de comment ce sera.
J'arrive à me dire que l'air frai me manque et que c'est mieux d'être en son cœur que de l'effleurer de loin, du bout des doigts.
Je crois que j'aime plus tant m'isoler que ça,
mais ça me terrifie de penser que tout les visages que j'aime et qui souriaient tant autrefois, peut-être que je les verrais plus jamais qu'accablés de peine et de tristesse,
comme moi.
Comment est-ce que je devrais agir ?
Les mots je peux juste les penser, même pas les dire. Je peux réconforter personne ; juste me murer dans le silence que je connais bien, l'ami et l'ennemi qui m'accompagne depuis que j'ai perdu ma voix.
    Il y a un cliquetis et puis, sans que je comprenne trop comment, je suis dehors, livré à moi-même et bercé par la brise de la nuit, les mèches qui s'envolent et qui veulent pas rester sages, plaquées sous ma capuche qui les maintiens pas tant que ça.
Je connais bien la ville.
Ce soir j'ai pas envie de me perdre et d'errer comme le fantôme que je suis devenu, mais est-ce que j'ai vraiment envie de croiser du monde ? Je crois pas. Alors pendant de longues minutes, c'est juste moi face au reste, mon regard qui se perd sur les bâtiments et les immeubles, les passants qui se rencontrent et se saluent et rient. Et d'un coup y'a mes souvenirs qui me rappellent que y'a un endroit où j'allais souvent, quand j'allais plutôt bien. J'aimais me dire que c'était juste une immense piste de danse camouflée en bar parce qu'au fond, c'était plutôt ça. Et je pouvais regarder les gens danser pendant des heures même s'ils savaient pas trop comment on faisait. C'était juste festif, et distrayant à voir,
et je crois que ce soir un peu d'alcool ça me ferait pas trop de mal.
Pourtant l'alcool je déteste ça depuis qu'on m'a frappé au visage alors que j'avais rien fait, j'ai un peu peur de me laisser avoir et de me comporter comme ça. Mais si c'est juste un verre ou deux... Mais rien ne dit que j'arriverais à faire attention à ça.

    J'ai cédé ;
je savais pas trop où aller de toute façon, et puis il me manquait cet endroit.
Distrait, je glisse au milieu des passants et j'ai le droit aux même regards que ceux que j'ai essuyé dans la rue -parce que j'ai le visage cerné et la démarche fatiguée, que j'ai la capuche plaquée sur la tête et que je me tiens même pas droit.
Ils ont l'air de se demander si je suis malade ou si j'ai pris quelque chose de pas très légal ;
je vais pas bien, c'est juste ça.
Mais vite les yeux se reportent sur Arabesque qui avancent avec grâce, et je me faufile jusqu'au comptoir sans rien dire,
j'ignore parce que j'ai toujours pris l'habitude d'ignorer, pas de relever.
    Quand j'arrive y'a pas grand monde autour du comptoir mais ça se remplit vite ; juste un siège à côté de moi qui est vide, et reste vide durant le temps qui passe. Je m'accoude et j'enlève ma capuche parce qu'il faut faire ça -ça n'aurait tenu qu'à moi, je l'aurais gardé, mais c'est pas vraiment comme si j'avais le choix.
Mon visage, j'aime pas trop qu'on le voie.
Surtout dans cet état.
J'ai de la chance parce que le barman qui s'approche me connaît bien et pas de questions, juste la carte ; ça fait longtemps que j'ai pas posé les pieds là, peut-être qu'il pense que j'ai changé de boisson préférée depuis. Et mes doigts glissent au hasard et je lui désigne un alcool un peu fort, tant pis si ça m'énerve ou ça m’assomme,
j'ai besoin d'un peu d'énergie.
Mais à ce moment-là y'a un autre type qui se décide enfin à prendre le siège à côté de moi et il parle, demande un cocktail et essuie des moqueries. Moi je m'en fiche. Je suis là pour boire et regarder les gens danser comme des abrutis ;
j'essaie de t'oublier comme je peux mais j'ai pas envie de finir par sombrer dans la folie.

    Quelques minutes et mon verre arrive en même temps que celui de mon voisin,
et j'aurais pu l'ignorer s'il avait pas fait une énorme connerie.
Ma main glisse et je détourne le regard trop tard, et je sens juste mes doigts effleurer le pied du verre. En quelques secondes l'alcool coule dans sa gorge et disparaît complètement, et je l'avoue, j'ai un peu de rage.
J'aime vraiment pas qu'on me prenne ce qui est à moi, même quand c'est par accident.
Malchance pour lui mon humeur est maussade et tout les jours massacrantes, et il a fait le geste de trop et ça m'agace déjà. Ça m'est égal qu'il s'excuse ; je serre le poing et il a le droit à mon plus beau regard noir. Accompagné par mes cernes et mon teint pâle, ça donne un truc pas très rassurant, surtout que je suis de plus en plus grand et mes vêtements font trois fois ma taille. Mes doigts tapent trop vite sur l'écran et mon téléphone glisse -j'espère que la lumière vive de l'écran lui éclate les yeux bien comme il faut.

-C'était le mien.

    C'est pas fini, faut dire que j'ai pas vraiment envie de lui laisser le temps de réagir. Je veux pas vraiment d'ennuis, juste lui faire comprendre qu'il aurait pas dû faire ça.
Mais je continue de penser très sincèrement que je devrais pas me montrer aussi sanguin alors que la moindre pichenette me fait perdre l'équilibre, et le moindre courant d'air tomber à terre.

-La prochaine fois, fait gaffe à ce que tu fais, c'est pas comme si personne t'avait fait comprendre que c'était pas ton verre.

    Et je reprends mon téléphone et cette fois, c'est mes mains qui s'agitent,
et je profite de cette langue que pas grand monde connaît pour signer quelques mots,
« imbécile ».
Des imbéciles j'en ai déjà vu -je crois que y'a que ça.
Mais celui-là... Il m'énerve particulièrement.
Ou peut-être que c'est juste moi qui suit un peu trop irritable,
parce que j'angoisse d'être dehors et je le contrôle pas.
Ft. Nathan
-Arya signe en italique
-Arya écrit en gras
-Arya pense entre « »
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