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Le poids du passé [RP] ~ ft Innocent Larchen
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Le poids du passé
ft. Innocent Larchen


Plic, ploc, plic, ploc…

Le chant de l’eau marquant les minutes. Les gouttes s’écrasant au rythme insoutenable du temps qui passe, si précises. Décompte avant la fin, musique aqueuse pour un tourment sonore qui en a rendu folles plus d’une.

Ferme ton coeur petite fleur.

Le murmure des fantômes hantant les lieux, fragments du passé, fragments d’une histoire révolue qui se répète et recommence. Inlassablement. Sans fin. Compagnon dans cette pièce entre le froid et les ténèbres où pas un brin de lumière ne passe. Voix de la conscience ou de la folie, qui sait, après tant de temps enfermé ici, qui peut dénouer le vrai du faux ? Tu n’esquisse aucun geste, aucun murmure. Rien à l’image d’une statue de marbre et de glace que rien n’atteint, attendant simplement le moment. Au garde qui passe ne verra qu’une femme assise sur ses genoux, le regard fermé, les mains bridées mais posées sur ses genoux. Calme d’apparence, silencieuse et froide, le souffle à peine audible et la vision d’une respiration lente.

Comment en es-tu arrivée là ? Dans cette prison, dans cette forteresse abandonnée, à la merci d'un vent glacial omniprésent. Cette ancienne cité déserte, à peine peuplée de quelques gardes et quelques récalcitrantes à l'ordre établi. Où la glace, les dragons et la terre sont rois. Façade de pierres givrées aux multiples ouvertures, où seule la tour d'entrée est gardée. Salles abandonnées, gelées par le vent et la neige où s’entassent quelques vestiges, reliques et objets perdus et oubliés.

Perdue à flanc d'une montagne inaccessible sans aile ou sans passe droit, pendant qu’une vieille dame, en compagnie d’un arcanin délivre le message de détresse d'une bibliothécaire. Un message assortit du mot d'origine, reçu il y a quelques semaines ainsi qu'un numéro à appeler.

La Vérité s'éclairera si vous suivez la piste du clan de la lune.
Elles vous attendront 3 jours après votre retour sur Kantô, sur les quais de Carmin sur mer à la nuit tombée et seule.

Une vieille dame qui raconte une bien curieuse histoire, celle d'un clan perdu au large, perdu dans les méandres d'un passé lointain. Un clan dont le nom n'est pas si inconnu mais tellement secret que nul ne sait vraiment ce qui s'y passe.

Et l’histoire d’une matriarche qui a légué un bien lourd héritage en rejoignant le ciel.

~

A la faveur de la nuit, d’une nuit voilée et sans lune. A la faveur du silence nocturne tu es partie. Encore.

Mais pas comme les autres fois.

Un mot laissé mais bien différent de ce que tu as pu faire jusque là. A la fois anodin et explicite.

Il est certaines choses que je ne t’ai pas encore raconté et qui m’appellent. J’ignore ce que je trouverais et ce qui se passera.
Veille à ce que ton téléphone soit près de toi dans 15 jours. Je te préviendrais de mon retour, sinon….décroche l’appel.

Des tiens ne restent que 2, Hel et Thanatos. Oh tu es partie sans joie, simplement poussée par cette envie de vérité, cette envie de comprendre et de savoir ce qu’on te veux. Ce clan dont tu ignores tout. Alors tu es partie tout en veillant à ce que tu emmènes. Une sacoche, facile à transporter, facilement atteignable et ce qu’il faut non pas pour des vacances mais pour ce qui s’apparente à une sortie peu encline à la légèreté.

Et ton billet pour Kantô.

Cela fait bien longtemps que tu n’y as pas remis les pieds et autant dire que tu as un peu l’estomac noué pendant le vol. Comment vas-tu retrouver l’île ? La tombe de tes parents ? Scylla ? Alors quand tu poses le pied sur ta terre natale, c’est une sorte de bouffée de nostalgie qui te prend, pour autant, tu te rend que ta vie...n’est désormais plus ici. Un soupir et si tu penses en premier lieu à rejoindre Lavanville, tu fais un crochet par le Ponyta Bleu.  Autant jouer le retour aux sources à fond non ? En poussant la porte tu te rend compte que pas grand chose n’a changé. Il manque peut-être quelques personnes, et un sourire de tendresse et douleur se dessine.

Il en manque un. Que tu plantes encore une fois même si tu le fais différemment, pour une autre raison et de manière temporaire.

Alors tu chasses un peu cette angoisse pour retrouver ce bon vieux patron et discuter autour d’un verre. Prendre des nouvelles, savoir ce que tout le monde devient...sauf Naïs. Un oubli. Le dialogue se dénoue facilement et si tu expliques à ton ancien patron où tu es désormais, tu passes soigneusement sous silence que tu n’y es pas seule. Prudence est mère de sûreté n’est ce pas ? Et tu n’as pas spécialement envie de voir débarquer l’autre folle à Lumiris. Un pot de colle suffisait. Alors tu restes évasive, même si Fort des Songes sort à un moment.

Le temps défile sans que tu ne t’en rende comptes jusqu’à voir un peu plus de monde arriver. Si tu souris à certaines têtes reconnaissables, tu te rend comptes que l’heure tourne et qu’il te faut rejoindre ta vieille ville alors après quelques dernières politesses tu disparais, ta première journée achevée.

Il te reste 2 jours avant le rendez-vous.

-----HRP-------

Scylla, la voisine de Lavanville a eu pour consigne de rejoindre Céladopole avec Torii. Elle donne à Aleksey l'alerte d'Ashura contenant le numéro d'Innocent à appeler d'urgence et le mot d'origine du clan. Scylla dévoile à Aleksey les pratiques du clan et notamment le sort réservé à celles considérées comme des bannies et leur descendance, informations qu'elle tient de la mère d'Ashura, il y a fort longtemps ainsi que les soupçons qu'elle a suite au décès de ses parents. Elle termine par le fait qu'elle sent que la bibliothécaire a été enfermée. Voir pire.

Ashura a laissé à Scylla un sac contenant : son arme, un poignard, hyper potion, baies, trousse de soins d'urgence format mini, lampe torche, pile, allumettes et les pokéballs d'Hypnos, Heimdall et Torii.
(c) TakeItEzy (Mana'arii Ehu-kai)
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Le poids du passé
Assit sur l'un des murets de la caserne, le roux attendait. Plongé dans un silence qui ne lui ressemblait pas, le visage fermé, il semblait fixer un point précis de la cours. Sa posture intrigué autant les membres de passage que ces anciens collègues. Trop sonné pour réagir ? Assez patient pour attendre le début des opérations ?... Une personne parmi eux savait pourtant parfaitement ce qu'il en était. Oh il le connaissait bien le balafré. Trop bien. Aleksey, Brigadier de son rang, savait pertinemment ce qu'il se passait à cet instant, dans la tête de son ancien agent. Et ça ne lui plaisait pas. Oh non... Il avait cet impression de devoir gérer une grenade dont la goupille venait d'être retiré. Cette grenade qu'il ne fallait pas lâcher un seul instant, au risque de la voir vous éclater à la figure.

- Tout devrait être prêt demain, Larchen... Peut-être que vous devriez en profiter pour aller vous reposer un peu ?

C'est une regard de côté, et un silence plus que pesant qui répondit à la question de l'homme. Une réaction qui tira un soupire léger au gradé. Une réaction qui lui fit comprendre que ces doutes étaient bien fondé. Il ne fallait pas le perdre de vue. Même durant quelques secondes...

C'est une ancien collègue du retraité qui eut la mission de le coller. Celui-ci tenta bien de faire la conversation, mais il était bien le seul à parler. La surveillance dura d'ailleurs des heures, et il l'emmena un peu partout dans la caserne. Jusqu'au moment fatidique. Le départ de la mission ? Oh non. La faille que l'homme offrit à Innocent. Il avait suffit d'un instant où la garde fut baissé, pour que le roux disparaisse....

- Je... Je suis désolé Brigadier !... Il... J'vous jure qu'il était là et...
- Inutile de paniquer... Je sais que vous aviez fait de votre mieux... Je savais aussi que ça arriverait. Au moins nous l'avons retardé. Peut-être... Peut-être que notre intervention arrivera à point nommé pour lui.

C'est donc devant l'air incrédule de l'agent, que le Brigadier Chegorsky tourna les talons pour rejoindre son bureau. Il n'avancerait pas l'heure de son intervention. Il savait bien que la précipitation n'était pas la meilleur des choses à faire. Pourtant dans son plan, il avait bel et bien prévu la désobéissance de l'ancien policier... Il avait été bien trop prévisible à ses yeux... Et si cela ne venait pas à changer ses plans, ça ne pouvait que l'inquiéter... S'il avait sut prévoir ça... Alors il craignait de voir d'autre de ses "prédiction" se réaliser...

_________

C'est dans les airs en tout cas, que l'on pouvait retrouver Innocent. Soigneusement cramponné sur le dos d'un dracaufeu, il parcourait ainsi le ciel de Kantô, en direction de cet île dont on lui avait fait mention. Oh ne vous trompez pas, il n'était pas parti sans rien, bien au contraire. Vêtu de noir, d'un masque sur le bas du visage, et d'une capuche suffisamment grande pour dissimuler ses yeux, il était prêt pour une infiltration. Il avait prit soin de prendre divers matériel d'ailleurs, et avait rajouté deux pokeballs à sa ceinture. Celle d'Heimdall qui l'emportait actuellement vers destination, ainsi que celle d'Hypnos. Il avait aussi prit soin d'emporter la pokeball de Torii, ainsi que l'arme d'Ashura et quelques autres choses qui pourrait lui-être utile, comme une copie de la carte que la police avait put faire de l'île, ainsi qu'une copie des photos aériennes qui y avaient été faites.

Le vol fut assez long d'ailleurs. Et dans le silence absolu de la nuit... Et le dragon était guidé dans une direction bien précise. Oh le roux ne connaissait pas grand chose de cet endroit. C'était bien la première fois qu'il y allait d'ailleurs. Mais il avait eut quelques informations, et avec tout ça, c'était donné une idée de l'endroit qu'il devait rejoindre.
Ce fut un grondement du dracaufeu qui prévint le roux. Alors qu'ils approchaient de la destination, une présence draconique ce fit sentir. Alors l'ancien policier décida d'enclencher la descente et de se poser un peu en retrait. Une fois à terre, au niveau des ruines de l'île, le roux rappela le dragon et se mit en mouvement. Oh il prenait bien soin de se glisser entre les ombres, vérifiant parfois que son arme était toujours présente. Pour l'occasion il n'avait pas oublié de prendre sa lame, même s'il espérait ne pas à avoir à l'utiliser.

C'est animé par une colère étrangement froide, que le roux avançait. Les informations qu'il avait put avoir, circulant sans cesse dans sa mémoire. Il lui semblait avoir vue une entrée d'ailleurs, à un endroit bien précis. Le soucis, c'est qu'une fois arrivé sur place, ce fut des gardiennes qu'il put apercevoir. Des gardiennes semblant suivre un tracé bien précis et bien rythmé... Sans doute qu'il pourrait y trouver une faille, en observant, en patientant, mais... Il n'en avait pas l'envie. Son regard capta un instant l'ombre d'un dragon gigantesque qui passa non loin des parois d'ailleurs, avoir de venir se poser devant l'entrée. Bon. Il fallait qu'il profite d'être en hauteur. Peut-être y avait-il un passage plus discret pour pénétrer les lieux ? En tout cas, une chose était sûr. Avec autant de sécurité, il était certain que l'endroit renfermait quelque chose d'important. Le purgatoire ? Il n'avait pas hésité à parier là dessus... En tout cas il c'était vite mit à la recherche d'une autre entrée, prenant soin de rester hors de vue...

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ft. Innocent Larchen


Ferme ton coeur petite fleur
Endors tes pensées
Laisse toi aller
Dans les bras de Morphée..


Ou de la camarde.

Les minutes continuent de filer et tu restes toujours de marbre. Un vent un peu plus fort semble traverser les murs sans que tu ne l'écoutes. Figée dans cette position. La seule qui te permet de supporter les nombreuses lézardes dans ton dos, à peine fermées. La douleur est pourtant là mais pas une plainte ni un murmure ne franchit tes lèvres.

Rien.

Alors tu repasses en boucle ces derniers jours. Tu repasses en boucle ce visage, ces mots. Ces révélations. Toi qui te retrouves dans cette cellule où une autre s'endormit à jamais, laissant sa fille seule et cet héritage bien trop lourd pour toi. Cet héritage pour lequel tu vas devoir te lever, cet héritage pour lequel tu vas devoir te battre.

Sans le vouloir.

Si seulement tu avais sû.

Mais voilà, les choses ne sont jamais simple. Ta chevauchée avec Torii, ton retour à Lavanville. Scylla qui a refusé de t'expliquer pourquoi tu ne devais pas partir et encore moins seule. Scylla qui a tenté de t'empêcher de le faire sans te donner de raison valable. Scylla que tu as finit par convaincre que sans réponse à tes questions, tu partirais quitte à l'assommer le temps de ton départ. Oh tu avais prévu que les choses ne seraient pas simple, tu as prévu, à la lecture du mot que tu fonçais là où il ne fallait pas. tu as prévu et confié ta vie entre ses mains.

Tu as prévu.

Et cette pensée te torture d'avoir si bien vu et d'être tombée dedans. De l'impliquer. Peut-être que tu aurais dû lui en parler, lui montrer le mot, avant.

Impulsivité qui te coûte cher aujourd'hui.

Le temps défile, les minutes passent et le sacrement approche. Toi tu attend, sagement, l'heure de ton trépas ou l'heure des représailles.

Tu attend et fait le vide car dans tout les cas, elle paiera. Dans tout les cas tu l'auras sur ta route.

Arys.

Ta propre cousine, ton bourreau et celui de tes parents.

-----HRP-------

La paroi de la montagne offre de la neige, beaucoup de neige et un vent froid et glacial en balaye les murs. Pour autant, en utilisant les bons courants ascendants, il est possible de rejoindre quelques entrées abandonnées derrière la tour de l'entrée.


  • La première possibilité est d'aller bien plus loin que l'entrée, plus à l'écart. Une zone que le drattak ne survole pas d'ailleurs. L'entrée est un vieux balcon aujourd'hui détruit, une chambre en ruine derrière. Sûrement une zone dortoir aujourd'hui simplement habitée par les courant d'air et un blizzard un peu étrange.


  • La seconde voie se situe derrière la tour d'entrée, peut-être le chemin le plus rapide pour rejoindre le sous-sol. Mais aussi zone plus surveillée. Le drattak semble d'ailleurs avoir fréquemment le regard dessus bien que quelques minutes d'inattention pourraient laisser une ouverture. Fenêtre où vole un rideau déchiré, ouverture vers ce qui semblait être une majestueuse bibliothèque. Il y a bien longtemps. Qui sait si un plan de l'endroit ne se cacherait pas quelque part dans cette salle d'érudits.


  • La dernière voie est plus en hauteur. La plus proche sûrement mais la plus éloignée du sous sol. Il paraît que l'on a une belle vue de l'île de là-haut. Un peu voulu pour une ancienne salle de réception.


Il y a quelques traces de pas visibles. Des pokémons à coup sûr mais vite balayés par le vent. Un blizzard parcours les différents couloirs, un peu étrange pour un intérieur.
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Un mouvement avait attiré le regard du roux. Un rideau qui avait un instant volé avec cet étrange temps qui semblait prendre possession des lieux. Une entrée ? Sans aucun doute. Loin des regards des gardiennes, mais dans le viseur du dragon. Hm. Glissant à travers les ombres, l'ancien agent s'y était approché, et trouvant un angle de vue correcte, put apercevoir l'intérieur. Voila qui était prometteur à ses yeux. Dangereux à tenter, mais prometteur. Et on ne gagnait rien sans rien n'est-ce pas ? Le tout était donc de s'approcher le plus possible de ce qu'il visait.
Oh l'idée de tenter ailleurs lui était bien passé à l'esprit. Il avait vue une autre entrée à l'opposé en arrivant d'ailleurs. Mais entrer en s'éloignant le plus possible de la porte principal était souvent une mauvaise idée. De plus, l'endroit étant en ruine, il était tout aussi probable que certaines zones étaient effondré, condamné. Alors il avait finit par se placer, non loin de l'entrée qu'il visait, de cette fenêtre donnant sur une bibliothèque semblant avoir été oubliée et laissé sans défense face à l'assaut du blizzard qui sifflait autour d'eux. Attentif, le roux observait le dragon. Attendant le moment propice. Attendant l'instant d'inattention...

Instant qui arriva lorsque l'animal tourna la tête pour observer un mouvement, sur lequel le roux ne s'attacha pas. Sans une once d'hésitation, prenant l'opportunité que l'animal venait de lui donner, il s'élança, traçant le plus vite possible la distance qu'il avait à parcourir et passa la fenêtre, prenant soin de venir rapidement se plaquer contre le mur, pour se retrouver hors de vue de ce qu'il y avait à l'extérieur, et pouvoir voir lui-même, ce qu'il se trouvait à l'intérieur.
La glace et la neige y était présentent. Et les anciennes étagères bien vide à son gout. Des traces de pattes traçaient d'ailleurs quelques routes, mais il n'y avait pas la moindre trace d'un quelconque être humain. Parfait. Passant sa main sous sa capuche, il attrapa un bout de tissus qu'il rabaissa, pour venir cacher son œil blessé. Certes, il gagnait ainsi un angle mort, mais sa vue s'en retrouvait bien plus précise. Etrangement, il s'en sortait bien mieux ainsi, qu'avec un œil dont la vue avait été baissé à moins de 50% de ses capacités.

Silencieux, et laissant cette manche dépourvu de bras flotter dans l'air il se mit à parcourir la pièce, cherchant des restes de parchemin, de récit, quelque chose qui pourrait éventuellement l'aiguiller... Et c'est entre deux livres abandonnés aux caprices des éléments qu'il découvrit les restes d'une vieille cartes des lieux. Effacé en partie par le temps, elle restait cependant assez utile pour pouvoir rallier un lieu qui l'intéressait. La prison. S'il se basait sur ce que la vieille Scylla avait put dire à son ancien supérieur, il y avait de forte chance qu'il trouve ce qu'il était venue chercher là dedans. Alors il plia le papier après l'avoir suffisamment étudié, et le rangea dans ce sac qu'il n'avait pas lâché.
En tout cas, c'est par précaution qu'il déverrouilla une pokeball. Celle de l'Ekaizer. Si quelque chose se passait mal, l'animal pourrait en sortir seul et rapidement.

C'est donc toujours avec précaution qu'il se glissa jusqu'à l'entrée de la pièce. Après avoir jeté un coup d'œil dans le couloir, et surtout tendu l'oreille pour déceler la présence d'une éventuelle âme, qu'il continua son chemin. Longeant les murs, les sens en alerte, il se dirigea jusqu'a un escalier en pierre, qui descendait vers l'intérieur de la montagne. C'est à cet endroit précis qu'il put entendre des éclats de voix. Alors après s'être assuré que la voie était libre, et après avoir attendu d'être sûr de pouvoir continuer de se faufiler, qu'il reprit son avancé.
En tout cas, chaque secondes qui s'écoulaient, le replonger cœur même des missions qu'il avait put faire par le passé. Ses infiltrations dans les QG des rockets, et les attaques surprises pour libérer de malheureux otages... Et chacun de ses mouvements se empreignaient des entrainements du passé... Oh sans doute qu'il n'aurait pas réussi un tel exploit, s'il n'avait pas eut l'idée de reprendre tout ça. Peut-être devrait-il remercier Even pour ça d'ailleurs...

En tout cas, ce fut une fois arrivé en bas, qu'il prit soin de se trouver une nouvelle cache noyé par l'obscurité, afin de pouvoir observer ce qui l'entouraient, afin de savoir où et comment agir... Et ce fut qu'une fois qu'il ce soit "posé" qu'il put prendre connaissance de cette prison... Lugubre et froide... Le genre de lieu normalement présent que dans les récit fantastique et les histoires du passé... Le genre de lieu qui ferait bien frémir les droits de l'Homme en soit... Et au milieu de tout ça... Il l'aperçu. Son ombre, sa silhouette. Silencieuse et immobile... Dans un état qu'il ne lui connaissait pas...
Durant un instant il eut l'envie de sortir de l'ombre, de se précipiter vers elle, pour tenter il ne savait quoi, mais sa raison l'emporta. Patienter. Attendre. Observer. Se hâter ne servait à rien dans ce genre de situation, et il ne le savait que trop bien...

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Quelques pas résonnent en écho dans l'escalier, quelques éclats de voix d'une discussion pour le moment difficile à saisir. Entre ces murs froids où l'existence n'a que peu de valeur. Tu entend mais ne réagis pas. Tu entend, tu sais que l'ancienne revient. Tu sais que c'est terminé pour aujourd'hui. Jusqu'à la prochaine fois. Tu n'as pas besoin de voir, pas besoin que l'on te raconte, le simple souvenir de cet endroit te suffit amplement pour savoir de quoi il retourne et l'état dans lequel l'ancienne sera rendue à sa cellule.

Tu n'as pas besoin de voir.

Les échos se font plus précis et les éclats de voix commencent à parvenir, l'une plus forte que l'autre signe d'une garde en train de descendre pendant qu'une autre lui parle, visiblement de plus haut.

".........et oublie pas de remonter pour leur apporter !
- C'est obligé ? De toute façon c'est terminé demain.
- A moins que ne veuille finir comme la vieille, je te conseille de pas aller à l'encontre de ses ordres.
- Elle a jamais touché ce qu'on a apporté et ça serait plus vite finit si....
- Zena tu lui apportes !! Et cesse de discuter. De toute manière la condamnée ne tiendra pas non plus des heures demain. On doit juste veiller à ce qu'elle tienne debout et soit en forme relative.
- Ouais...ouais...ça va j'ai compris !"


Les pas se rapprochent un peu plus. Oh tu as bien entedu, tu sais bien que la condamnée c'est toi. Tu sais bien que ces derniers jours ont été d'un "calme" relatif, juste de quoi laisser leur oeuvre se refermer juste un peu. Juste de quoi ne pas trop gêner mais pas suffisamment pour ne rien ressentir. Le maigre repas que tu n'as jamais avalé, bien trop méfiante. Alors oui, tu sais pertinemment que ton état ne joue pas en ta faveur entre faiblesse physique et leur oeuvre archaïque. Mais tu ne comptes pas sur ça pour résister, travaillant ta rage avec patience et silence. Travaillant sur ta rage, celle ayant prit naissance après le récit d'Arys, après avoir appris la lente agonie de tes parents, le sort qui leur fut réservé et leur fin.

Cette rage sourde et froide que tu cultives avec soin dans ton mutisme.

La garde descend, passe devant la cache sans voir, sans rien apercevoir, l'ancienne à ses côtés, ombre d'une beauté fânée par les épreuves, le corps en lambeau et vérité criante de ce que cache ces murs.

"tssss...avance ! Et cesse de geindre, plus vite tu parleras plus vite on abrègera tes souffrances.
- Pure folie. Vous ne pouvez pas les invoquer et vous ne pourrez jamais le faire.
- c'est ça...."


Sans ménagement, la garde traîne l'ancienne, la ramenant à sa cellule. Le bruit d'un trousseau de clé accroché à sa ceinture. Le mérpis se sent dans chacun de ses gestes, chacune de ses paroles. le temps avance, et toi tu restes là, à attendre, sans broncher malgré ce qui se passe non loin de toi. Tes mains entourées de tes fers et de tes chaînes toujours posées sur tes genoux et ta respiration si faible que l'on te penserait morte à première vue.

-----HRP-------

Une garde descend et escorte une ancienne prêtresse. Elle la tient par un bras mais ne fait pas grand cas de l'état dans lequel se trouve la prisonnière. Un trousseau de clé se trouve à sa ceinture, permettant d'ouvrir les cages et les fers. Que faire ?


  • Tuer la garde et récupérer le trousseau. Vous aurez 5 minutes pour sortir le temps que l'on remarque la non remontée de la garde.


  • Assommer la garde et récupérer le trousseau. Le temps est le même que si elle meurt. Vous aurez juste une poursuivante en plus.


  • La laisser remonter. Vous aurez 10 min pour sortir.


Une présence vous suit, très discrète depuis la bibliothèque.
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Dans l'ombre donc, il observait l'immense salle qui s'offrait à lui... Chaque détail avait son importance, alors qu'il cherchait un moyen d'agir vite et sans bruit. Et vue ce qu'elle avait aux poignets... Le problème était difficile à régler. Du moins... Jusqu'à ce que des éclats de voix se fassent entendre. Des voix aux paroles de plus en plus audible, et par réflexe, le roux se colla contre la paroi, tâchant d'être le plus invisible possible... Jusqu'à ce que deux personnes n'entrent dans son champ de vision. Une femme -une garde sans doute ?- qui tenait fermement une autre, plus âgée, plus éreinté aussi... Et la colère n'en fut que plus forte.
Oh, durant un instant, il eut bien l'envie de venir la tuer, d'agir en pur précipitation... Et la main posé sur la garde de sa lame en fut la preuve évidente mais... Durant un instant, cette salle prit bien d'autre forme à ces yeux. Une salle plus récente, moins abimé, plus technologique... Une salle où était tenue prisonnier plusieurs malheureux qui étaient tombé dans les filets d'une certaine team bien connu... Et ce simple flash, s'il aurait put le vriller, ne fit que calmer ses pulsions. L'avait arrêté net dans le mouvement qu'il avait commencé à effectuer. Pas de mort. Pas aujourd'hui. Alors c'est en serrant les dents qu'il finit par s'extirper des ombres, alors que son regard ambré semblait se mélanger à un bleu bien étrange...

Il n'avait pas le droit à l'erreur. Alors il s'avança avec rapidité et légèreté jusqu'à sa cible, ne perdant pas une seule seconde contacte avec elle... Puis d'un mouvement sec, il abattis la main sur l'arrière de la tête de celle-ci, pour la mettre hors combat. Il ne sut pas vraiment si ça avait été un coup chanceux, ou s'il avait réussi à bien viser, mais le résultat fut là. Elle lâcha sa proie, et s'effondra au sol, inconsciente. Et le roux eut le réflexe de rattraper la prisonnière qu'elle venait de lâcher. Bien qu'il restait dans un silence absolu, il jeta un regard inquiet sur elle, alors qu'il l'aidait à s'asseoir. Elle était dans un état déplorable... Cadavérique ?... Elles allaient finir par la tuer...
Rapidement, il était retourné vers sa victime donc, et récupéra rapidement les clefs attaché à sa ceinture, avant de filer vers la cellule où se trouvait Ashura. Il testa les différentes clefs, sut trouver rapidement la bonne et ouvrit la porte avant d'entrer. Son regard se posa sur la belle, puis sans plus attendre il s'agenouilla face à elle pour la libérer de ses liens, devant de nouveau tester... Pourtant... Pourtant le temps filait. Bien trop vite à ses yeux...

- Faut s'tirer d'ici. En vitesse.

Sa voix fut terriblement froide, proche du murmure alors qu'il attrapait Ashura pour la sommer de se lever... Pas de question, pas plus de mot, pas de tentative de calmer ou d'apaiser... Oh non... A ces yeux, ils n'avaient pas le temps pour ce genre de futilité. Pas maintenant. Par contre...

Une fois hors de la cellule, il n'avait pas hésité une seule seconde à retourner vers la deuxième prisonnière. Bien qu'elle était dans un état déplorable, il était impensable pour lui, de laisser qui que ce soit derrière eux... D'autant qu'il était quasiment sûr, que la colère de leurs bourreaux, retomberait forcément sur elle... Alors sans plus attendre, il rangea les clefs dans sa sacoche -sait-on jamais- et s'empressa de l'aider à se relever...

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Silence.

Immobile.

Les sons te parviennent, forme d'échos entre la réalité et les images offertes par Arys. Les échos de cris, les suppliques, le bruits des fers. Les murmures. Un maelström de pensées qui t'empêchent de faire le lien entre la voix que tu entend, que tu es sensées reconnaitre et celles que tu as tant entendu ces derniers jours. Tu sens le poids des fers tomber mais reste enfermée dans tes jours sombres. Tu sens une prise, te relever. Et tu commences à te relever, ignorant la douleur lancinante dans ton dos, ignorant la douleur dans tes jambes d'être restée ainsi plusieurs jours durant.

Et c'est ton poing qui part en premier, comme pour tenter une libération illusoire, alors que tu ouvres les yeux juste avant l'impact.

Le temps se suspend pour toi, comme si les gouttes d'eau avaient terminé leur course. Le temps se fige et fige dans ta mémoire l'image du roux. Figeant au fond de tes orbes vide d'âme et froids l'illusion de la fin d'un cauchemars. Pourtant aucun mot ne franchit tes lèvres closes derrière le tissu noir. Aucun mot, aucun son. Rien d'autre que ce regard d'une braise éteinte.

"Zena ? Tu fais quoi ? On a dit de pas jouer avec la condamnée !"

Ton visage se tourne alors vers les escaliers et tu calcules froidement le temps qu'il te faut pour sortir. Non, qu'il vous faut pour sortir. Tes iris se posent sur la doyenne, l'ancienne qui a accompagné tes jours ici, qui a subit bien plus aussi. Pourtant aucune émotion ne paraît dans ton regard, dans tes gestes alors qu'Inno l'aide à se relever.

"Il faut partir....il y a un passage qui mène aux ruines."

Oui, partir. Un passage à trouver et pas le temps pour ça. C'est alors qu'une petite ombre sort de l'arrière des cages, une petite ombre prenant la forme d'une stalgamin qui vous invite à la suivre. Sans mot, tu observes la pokémon alors que les pas se font entendre dans l'escalier. Tu n'as toujours rien dit, tu n'as toujours esquissé aucune émotion. Aucune.

Alors qu'il est là.

Pas le temps, pas le moment, pas les pensées, simplement focalisée sur une seule pensée.

Survivre.

Alors tu te places aux côtés de l'ancienne et d'un geste prend un bras autour de ton cou pour l'aider à avancer. Puis tes pas se dirigent vers la pokémon de glace jusqu'à voir une ouverture dans le mur, bien cachée. Tu fronces les sourcils avant de passer l'ouverture sans un regard en arrière.

le chemin est mince, froid. Un vent glacial parcours ce qui ressemble à une cavité sans fond. Pas degarde fou et le moindre faux pas entraîne par les fonds. Pourtant il faut avancer alors que des éclats de voix et de colère se font entendre. Il y a peu de temps entre vous et elles. Peu de temps et pourtant vous entendez les hésitations à vous suivre.

Un répit, de quelques minutes de plus. Un répit à mettre à profit alors que que vous continuez à vous enfoncer dans les profondeurs. La marche est longue, à peine éclairée par la blancheur de la glace. Le sol est glissant, très glissant. Pourtant tu avances sans un mot.

Te rappel tu seulement comment parler ?

Les minutes défilent, longues jusqu'à arriver à une salle circulaire, de la glace sur les parois et les échos des poursuivants. Lointains. Le retard joue en votre faveur alors tes iris vides se posent sur le roux.

Un choix. Encore. la stalgamin se pose d'emblée entre les passages en face de vous.

Où aller ?
-----HRP-------

Vous arrivez dans une pièce circulaire avec 3 voies qui s'offrent à vous.


  • Juste à votre gauche, un escalier qui semble remonter.


  • En face de vous une ouverture, vous pouvez sentir un vent glacial en sortir.


  • Juste à droite de l'ouverture, une troisième, vous pouvez voir des marches qui descendent.


Un écho de grondements résonne sans que vous puissiez savoir d'où il vient, en plus des échos des gardes sur vos traces.
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Le poids du passé
Sans doute était-il trop sur ses gardes ? Mais quoi qu'il en soit, lorsque la brune envoya son poing contre le roux, celui-ci bougea juste assez, pour que le coup vienne s'écraser contre son épaule gauche... Et son unique œil visible se posa dans les iris rouge d'Ashura, laissant un regard bien froid, bien loin de ce que ses yeux noisette laissaient percevoir habituellement. Et ce fut le silence qui répondit, alors que le temps semblait un instant s'arrêter... Du moins, jusqu'à ce qu'une voix venant du haut des escaliers ne le ramène à la réalité. Ne les ramène à la réalité ? En tout cas, une chose était sûr. Si la brune avait fait attention, avait cherché à traduire ce qui pouvait lui passer par la tête, c'est face à un mur de glace qu'elle se serait trouvé. Un mur de givre, parcouru de fissure bien sombre. Bien trop sombre...
Sans un mot de plus, il c'était éloigné. D'un pas rapide, il avait rejoint la doyenne, pour l'aider à se relever, alors qu'elle lui donnait une info' bien utile. Un passage qui mène aux ruines... Alors elle connaissait les lieux ? Tant mieux.

Le roux se glissa du côté gauche de l'ancienne, et l'aida donc à se relever. Il lui passa un bras par dessus ses épaules, et l'aida comme il put de son unique bras. Heureusement, Ashura ne tarda pas à le rejoindre, pour l'aider dans la tâche, alors qu'un petit pokemon venait d'apparaitre, et semblait vouloir leur montrer le chemin. Un rapide coup d'oeil en arrière et il se mit en route, venant donc disparaitre avec les deux autres personnes, dans l'ouverture qu'on lui avait montré. Bien, très bien. Maintenant il fallait trouver un lieu calme où ils pourraient se poser un instant, et où lui, pourrait réfléchir à la suite de l'action. Peut-être même que l'ancienne pourrait l'aider à mettre en place un itinéraire ?
Enfin. Pas le temps de s'y attarder pour l'instant. D'autant que le chemin qui s'offrait à eux, été tout sauf sécurisé... Hmph. Lui, avait de bonne chaussure pour ce genre de cas, mais les deux autres ?... Vérifiant donc que tout le monde avance sans problème, se mettant volontairement en retrait par rapport à elle, pour prendre le moins de place possible, il tâchait de surveiller leurs pas. C'est là d'ailleurs, qu'il remarqua une tâche humide qui venait de tomber, aux allures carmines, avant qu'elle ne disparaisse en séchant sous l'effet du vent froid... Un détails qui n'arrangea pas son humeur il faut dire, bien qu'il s'y soit préparé...

Les minutes défilent, dans un silence brisé par les éclats de voix en arrière en plan. La chasse à été ouverte, et ils en étaient les proies. Mais le roux se voulait roublenard, et il comptait bien les perdre... Même s'il était troublé par d'autre hallucination qui venait torturer ses oreilles... Il n'arrivait pas à bien savoir s'il entendait réellement ou s'il était en proie à des relents du passé, mais il lui semblait de temps à autre, entendre la voix de ces soldats, de ces types qui les avaient piégé ce jour là... Entre Lavanville et Carmin-sur-mer...
Leurs pas les avaient donc finalement mené dans une salle, où se présentaient trois chemins possible. Et pendant qu'Ashura posait les yeux sur lui, il ignorait royalement l'escalier qui leur aurait permis de remonter. C'était un chemin bien trop évident. Quand aux deux autres... Le chemin d'où semblait s'engouffrer le vent, semblait vouloir leur tendre un espoir de sortie. Mais sur ce point là aussi, Innocent ne souhaitait pas tenter. A ces yeux, la seules et unique route, qui leur promettait le répits, était bien ce chemin que beaucoup auraient évité. Celui qui semblait s'enfoncer plus encore dans cette montagne. Dans ces ruines maudites...
Innocent tourna la tête vers Ashura, puis d'un simple mouvement lui désigna la descente. Pas de mot, pas de bruit. Le silence était d'or pour le moment, pour les semer. Alors il se remit en route, avec les deux prisonnières, empruntant l'escalier descendant...

La descente dura de longues minutes, dans une ambiance des plus pesante d'ailleurs... Avant d'arriver à "destination"... Un précipice... Un grognement léger s'échappa du roux, alors qu'il observait les lieux avec attention. Un précipice. Profond, et bien large. Le genre de chose qu'on ne pouvait pas passer comme ça. Il remarqua la présence d'un monte charge, qu'ils pouvaient attendre en escaladant la paroi mais... Depuis combien de temps étais-ce ici ? Non, clairement, ce genre d'engin était tout sauf l'aide espéré. A ces yeux, c'était même le piège à prendre pour finir englouti par les ténèbres qui les attendaient calmement...
Alors le roux décrocha deux pokeballs de sa ceinture, et après avoir jeté un coup d'oeil en direction d'Ashura, il en libéra leur contenu. Soit, un cryptero et un dracaufeu qu'elle connaissait que trop bien...

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Le poids du passé
ft. Innocent Larchen


Ton regard n'abrite que le néant, un abîme de souvenirs et de ténèbres de ces derniers jours. Si le froid d'Inno aurait dû te toucher, t'interpeller, il n'en est rien, le froid se perdant dans l'abîme, avalé par les tourments de ces derniers jours. Tout comme tu ne saisis pas le geste effectué. Que tu ne réagis pas à ce que tu viens de faire, ton poing se retrouvant à frapper l'épaule et non le visage. Ta raison et ta conscience, endormies. Oh, ta force n'est pas suffisante pour lui faire mal bien que tu ais mis suffisamment de rage.

Tu as pourtant levé la main.

Et tu ne t'en rend pas compte.

Pourtant il faut partir, et vite, chose facilité par l'intervention d'une stalgamin. Le chemin se poursuit donc, toi tenant l'ancienne, le frottement des vêtements dans ton dos ouvrant de nouveau ce qui était peu fermé. Tu sens, le liquide vermeil commencer à s'échapper, tu en devines le chemin et tu en devines les tâches au sol. Pourtant aucune plainte ne filtre, aucun son jusqu'à tes iris qui restent de marbre, froides et sans âme. Tu avances sans ciller jusqu'à vous retrouver dans une pièce circulaire et un choix de route. Tu remet donc le choix à ton amant, tournant la tête en arrière en entendant les éclats de voix. Il fallait filer, et vite.

L'escalier qui descend se trouve être le choix, bien. Cramponnant l'ancienne, tu reprend la route, le chemin. La descente, longue et presque interminable. Tu sens tes maigres forces lâcher mais ne montre rien, puisant dans les souvenirs sombres pour avancer en silence. Oh, le roux n'aurait pas eu besoin de te dire de te taire. Les mots ne semblent tout simplement plus exister pour toi. Puis le chemin s'arrête et ton regard se perd sur le précipice en face de vous. Tu lèves les yeux, tombe sur le monte charge puis tu distingues une corde reliant votre côté à l'autre, haute, trop pour vous. Une image se dessine dans ton esprit mais vite coupée par le son de la libération de deux gardiens que tu connais bien.

Tes iris sanguines se figent sur Heimdall et Hypnos.

Et aucune émotion ne paraît.

Rien d'autre que le vide.

Heimdall pousse un grognement entre plainte et tentative d'éveil. Tu entend, tu entend aussi ton coeur vouloir faire écho mais tu te détournes de suite. Le néant trop présent. Et cette douleur vive dans le dos qui s'éveille. Tu entend les pas du dracaufeu alors que tu as de nouveau relevé la tête vers la corde et le monte charge. Si seulement...Si seulement tu pouvais grimper, tu pourrais les attendre, les autres et leur couper toute retraite...une fois engagées. Alors comme pour dessiner tes pensées, ta tête descend pour relier la corde et le vide.

Mais visiblement ce n'était pas envisageable.

Tu laisses donc la doyenne pour le premier passage, te retrouvant seule. Soit....un éclat froid passe dans ton regard et tu commences à rebrousser chemin. Oh, tu n'étais pas armée mais tu ne t'en souciait pas vraiment. Juste...les attirer...et les éliminer. Réduire à néant une partie de la menace. C'est dans cette optique que tu avances, repars..pour qu'une masse rouge et sombre se pose pile sur ton trajet.

Tes iris se lèvent pour se perdre dans les saphir du dracaufeu. Heimdall grogne, proteste. Tu sers les dents mais là encore....tu te retrouves à devoir abandonner, contrainte et forcée pour te retrouver de l'autre côté sans avoir pu faire quoique ce soit.

Et tu rages.

En silence.

Et tes plaies s'ouvrent un peu plus.

En silence.

Tu ne dis rien, absolument rien. Même lorsque les ruines d'une ancienne cité troglodyte s'ouvrent à vous, même quand après d’interminables minutes, tu poses l'ancienne à l'intérieur d'une maison abandonnée, sur une paillasse, trouvant des restes de couvertures permettant de la couvrir un tant soit peu. Une fontaine non loin, brisée mais où l'eau s'écoule encore. Dans cette cité si calme, où les échos se sont tues, où personne ne pourras mettre les pieds.

Tu ne dis rien alors que les sillons sanguins se dessinent de nouveau dans ton dos.

Tu ne dis rien alors que tu tentes de t'éloigner, de trouver une zone d'ombre.

Un coin de ténèbre.

Tu ne dis rien alors que chaque blessure ravive en toi le souvenirs des lames. Le tranchant, la lente agonie accompagnant les gestes. Et tu sers encore les dents.

Le refus de parler, le refus de ressentir, le refus de hurler.

Et tes forces qui lentement te quittent. Tu sais ne pas pouvoir tenir longtemps debout. Trop fatiguée, abîmée, meurtrie. Et tu refuses pourtant de le faire au grand jour.

Insignifiante.....
-----HRP-------

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La scène qui se dessine sous les yeux du roux n'est pas normal. Et la pensé se fraie un chemin dans le tumulte de son esprit, s'affichant devant tout le reste. Innocent releva la tête, observant d'abord le dracaufeu, puis Ashura. Et la glace de son esprit vient à se briser légèrement, alors qu'il s'avance en direction du dragon, posant une main sur le torse de l'animal, comme pour tenter de le soutenir.

Attends encore un peu...

Les pensées passent mais ne sorte pas... Seuls quelques s'échappent, demandant simplement au dragon de l'aider à faire passer Ashura et l'ancienne, de l'autre côté du précipice. Ce fut donc avec l'aide du pokemon feu et du cryptero, qu'il put faire le pont. Il passa d'abord l'ancienne, puis était revenu en arrière pour récupérer Ashura. La brune avait d'ailleurs commencé à rebrousser chemin, en un mouvement qui ne plut pas du tout au roux. Ni au pokemon d'ailleurs. Sans avoir besoin de dire quoi que ce soit, l'animal c'était posé devant elle, la forçant à s'arrêter donc. Et Innocent tendit la main pour l'inciter à monter. Chose qu'elle fit.
Le passage fut donc rapidement fait, et une fois de l'autre côté, au lieu de descendre en même temps qu'Ashura il resta sur le dos de l'animal.

- J'ai b'soin qu'tu m'aides encore une fois, Heim'.

Tout en disant ça, il dégaina sa lame, et la pointa en direction du monte charge. Aussitôt le dracaufeu s'envola, et le roux trancha la corde principal, et le monte charge perdit tout accroche, tombant sans ménagement dans les ténèbres du gouffre. Voila qui devrait leur donner le temps dont ils avaient besoin... Sans un mot, il rengaina la lame et fit descendre le dragon, revenant poser pied sur le planché des ecreumeuh. C'est après un dernier regard en arrière, qu'il se mit en route, suivant les deux femmes, vers une destination qui leur était inconnu, gardant sous la main les deux pokemons, se disant que la présence du dracaufeu et de l'oiseau psychique ne serait pas de trop...

C'est au bout de quelques minutes de marche, qu'ils finirent par arriver dans une espèce de cité troglodyte, oublié depuis bien longtemps. Un silence pesant c'était installé sur les lieux d'ailleurs, même s'il avait un gout bénéfique pour le balafré. Silencieux, il jeta un oeil vers Ashura qui emmenait l'ancienne dans l'une de ses ruines, pour qu'elle puisse enfin se reposer, puis il se dirigea vers cette fontaine brisé. De là, il retira sa capuche, ses gants... Il baissa son masque, retira son cache oeil... Puis après avoir déposé le sac qu'il avait emporté, caché sous sa veste, il plongea une main sous le filet d'eau, pour venir arroser son visage. Il en avait bien besoin, de cette sensation de froid, qui venait à geler ses obscures pensés. Qui venait éloigner toutes ces hallucinations qui revenait sans cesse. Ses flash, ses sons qui le hantait de plus en plus.... A chaque minutes passé en ces lieux, sans qu'il ne comprenne pourquoi maintenant.
En tout cas, il put baisser un peu plus la pression. Maintenant qu'il avait celle qu'il était venue chercher sous la main, il se sentait bien plus... Tranquille... Innocent laissa alors échapper un soupire. Secouant un instant la tête, avant de la tourner derrière lui, en entendant un bruit léger. Ashura. Elle semblait "fuir" les lieux. Ou plutôt vouloir rejoindre un lieu sombre et loin du regard... De un, il n'aimait pas vraiment cette attitude. De deux... Il n'avait pas oublié la tâche carmine qu'il avait put voir en venant jusqu'ici. Du sang qui avait tâché aussi les écailles du dragon et sans doute ses vêtements à lui d'ailleurs...

D'un pas léger mais sûr, il quitta donc sa place, pour aller rejoindre Ashura. Oh il ne l'arrêta pas. Il ne la bloqua pas non plus, ni l'empêcha de se rendre là où elle souhaitait aller. Non. Il se contenta d'abord de la suivre et de rejoindre l'obscurité qu'elle avait choisi, ne craignant nullement un éventuelle retour de flamme. Il voulait dans un premier juste montrer qu'il irait là où elle irait. Bien qu'il ne la laisserait clairement pas rejoindre véritablement les sombres sentiers d'acte irréfléchi. Même s'il n'était clairement pas un bon exemple pour le coup.

- Ash'... - Bien que sa voix fut un peu -beaucoup- rocailleuse sur le coup, il avait laissé échapper le mot en un murmure, comme craignant de briser la quiétude étrange des lieux... - Laisses moi voir tes plaies... Laisses moi les soigner...

Oh cette phrase était bien sûr à double sens. Il parlait bien évidement du sang qu'il avait put voir... Mais aussi du néant qui c'était emparé de son regard...

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ft. Innocent Larchen


Tu te fond dans l'obscurité, te laissant avaler par les ombres environnantes, la main appuyée sur un mur, le pas faible. La souffrance dans ton dos qui s'éveille, tes jambes qui te hurlent un répit, ta voix toujours perdu et cet éclat froid dans tes iris. Le néant qui abrite tes pensées, ta conscience, ta raison. Tu ne gardes que l'ombre et le froid de cette envie de vengeance, de faire payer.

Le prix du sang.

Tu marches faiblement sans te rendre compte de la présence qui te suit, obnubilant ton environnement. Gommant tout.

Jusqu'à cette voix qui te parvient.

Ton surnom.

Tes pas se stoppent, ta main toujours sur le mur. Soutien.

Ces mots.

Tu redresses la tête, lentement alors qu'ils se trouvent absorbés dans le néant. Tes blessures....Alors comme une marionnette désarticulée, tu finis par amorcer le geste pour te retourner. D'abord la tête et tes iris froides. Et ta réponse qui sort, murmure rauque, faible d'une voix qui n'a pas résonné depuis trop longtemps.

" C'est...."

Rien.

Le temps se suspens, le mot se suspens, avalé par le regard qui maintenant te fait face. Le mur sous tes doigts disparait, le toucher rugueux sous tes gants devient plus doux. Le gris et le noir changent pour prendre des teintes chaudes, comme l'atmosphère. Le tic tac de ta comtoise qui doucement se fait entendre. Et cette odeur de café qui imprègne tes murs.

Le décor change comme changerait une pièce de théâtre, avec les mêmes acteurs.

C'est rien....

Alors lentement la lumière perce le néant, les souvenirs de ce jour venant te crier, te rappeler des mots enfouis dans les ténèbres.

C'est rien...

Non...ce n'est pas rien. Ce n'est plus rien. L'aveu, les sentiments partagés et tout ce que cela implique. Tout ce que tu as enfermé depuis ces jours sombres. Tu revis de nouveau la scène, tu revois ta main blessée dans la sienne, les soins, l'échange. Et ta gorge se noue de nouveau alors que les mots meurent en silence.

Ce n'est plus rien.

Alors que ton âme brisée ne sait plus à quoi s'accrocher.

Ce n'est plus rien.

Alors que tu ressens au fond de toi cet élan qui te pousses vers lui. Cet élan opprimé depuis des semaines. Et ton corps qui refuse de bouger.

Lâcher prise.

Doucement le néant recule, doucement le néant laisse entrevoir une faible braise cachée sous la cendre.

Tu as froid, bien froid et pourtant...tu sens que la chaleur est plus près que tu ne le penses. Tu baisses alors la tête sans bouger.

La fuite n'était plus possible.

-----HRP-------


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La brune c'était tournée lentement dans sa direction... Laissant un mot s'échapper de ses lèvres, alors que ses iris viennent s'accrocher au sien... "C'est..." Voila un début de phrase sans suite, qui pourtant venait de raisonner entièrement dans l'esprit du réformé. "C'est rien". Bien sûr qu'il savait. Bien sûr qu'il s'en doutait. Il ne la connaissait que trop bien sur ce point. Pourtant elle n'avait pas continuée sur sa lancée, et la lueur de son regard sembla luire de nouveau, au file des secondes... Laissant entrevoir une flamme qui ne semblait pas disparu.

- Sn'est pas rien...

Nouveau murmure léger, alors qu'il s'avance vers elle. Maintenant qu'il la voyait mieux, il arrivait à capter les faiblesses qui l'assaillait. La fatigue aussi... Alors avec douceur, il glissa sa main contre sa joue, avec légèreté, la glissant jusqu'à son oreille, avant de la passer à l'arrière de sa tête, sous sa chevelure, pour l'inciter à venir contre lui, alors qu'il c'était approché suffisamment pour qu'elle n'est pas à se déplacer.

Et il profita simplement de son contacte. De sa présence. Comme-ci à ses yeux tout avaient été réglé. Pourtant, le chemin pour quitter les lieux étaient encore long... Et il était hors de question de laisser l'ancienne en arrière. Qui sait ce qu'elle risquait... Alors silencieux, il posa simplement sa tête contre la sienne, gardant sa main posé sur l'arrière de sa tête, faisant attention à ne pas venir toucher son dos. Il ne savait guère se qui était caché sous le tissus de ses vêtements, mais au vue de ce qu'il avait vue, il préférait prendre plus de précaution que prévu...

- T'es en sécurité maint'nant... - Et il rouvrit doucement les yeux, ses iris emplie un instant de cette noirceur qui l'avait envahit précédemment... Silencieux, il finit par lâcher son étreinte, pour venir l'aider à s'assoir... - On vas s'occuper d'tes blessures. Et prendre l'temps qu'on aura pour s'reposer. Tout l'monde en a b'soin.

Il la regarda un instant, puis tourna les talons pour sortir de la zone, allant récupérer son sac et ses affaires. Puis il jeta un regard en direction du dracaufeu, avant de lui demander de le suivre. De venir l'aider, à réchauffer un peu l'air, mais aussi à éclairer les lieux avec la flamme de sa queue. Histoire qu'il puisse voire les dégâts, qu'il puisse savoir où aller, et quel geste effectuer. Il savait néanmoins que les soins qu'il prodiguerait ne remplacerait malheureusement pas un passage entre les mains d'un professionnel, mais ça... Ce serait une chose à voir plus tard, n'est-ce pas ? Pour l'instant il avait d'autre priorité. Comme revoir son plan d'action. S'il avait prévu de fuir rapidement les lieux à dos de dracaufeu, avec Ashura, tout avait été remit en question avec la présence de la vieille dame. Jamais Heimdall aurait suffisamment de force pour les porter tout les trois... Alors ils allaient devoir attendre le petit matin. Lorsque l'intervention officiel s'abattra sur cet étrange endroit...

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Le premier contact te fige, te raidis. Depuis combien de temps ? Bien trop au point d'avoir oublié, d'avoir oublié la douceur et la chaleur, au point d'avoir oublié qu'on pouvait poser la main sur toi sans vouloir te lapider. Tu as oublié.

Et tu as oublié son contact à lui.

Alors ton corps se raidit, exprime cette peur, t'empêche de profiter tout de suite de son étreinte. Il te faux quelques minutes pour que ta mémoire se remette à tourner, que ta mémoire ressorte les fragments de ces semaines passées. Tu t'accroches à sa voix, tu t'accroches à tout ce que tu peux pour tenter de remonter, pour tenter de retrouver cette lumière et continuer de chasser ce froid insidieux qui te ronge. Faire reculer encore plus le néant de ton esprit.

En sécurité...

Si la part enfouie de ton être le sait, celle visible en doute.

Il n'y a nulle sécurité dans un monde perdu dans le passé, un monde qui a refusé d'avancer pour se perdre dans les affres de la barbarie et des actes inhumains. Pourtant tu arrives à t'apaiser un peu, calant ta tête contre lui, fermant tes iris pour te concentrer sur lui. Une chose à la fois. Puis il finit par s'écarter doucement et ce simple geste suffit à rappeler le froid. Tu en tremble jusqu'à trouver le sol, aidée par ton amant et toujours murée dans ce mutisme. Tu relèves la tête et garde alors tes iris bloquée sur sa silhouette, cherchant à quoi t'accrocher d'autre alors que le froid revient, alors que les ombres reviennent.

Et tu ne bouges pas. Attendant son retour.

Heimdall est le premier à te rejoindre et c'est une cri sous forme de plainte qui sort. Il s'approche un peu plus pour te porter dans l'une des maisons abandonnées. Tu as bien tentée de parler, de dire quelque chose.

"...."

Mais il faut croire que ta voix est toujours morte, enfouie sous la cendre. Alors comme une poupée mécanique, tu as commencé à enlever le tissu imprégné. Tu n'avais pas le choix. Tout enlever. Et tu ne pensais pas que ce serait si difficile. Tu ne penseais pas....hésiter, trembler et avoir cette peur au fond de toi. Instinctivement, tu crains qu'on repose la main sur toi. Que le mal revienne. Si la braise s'est rallumée, elle est encore loin de flamber haut et clair. Et ton corps le fait comprendre. Raide, froid.

Quand tu as réussi à enlever, seule le haut, tu te tournes comme refusant de lire ce qui pourrait traverser le regard d'Innocent. Laissant simplement ton dos, marbré d'entailles. Fines mais prenant la largeur du dos. Pas assez profondes pour se vider mais pas en surface non plus. Parfaitement maitrisées pour une cicatrisation rapide s'il n'y avait pas de contact néfastes. Chose qui n'était bien évidemment pas envisageable. De fait elles s'étaient touts rouvertes laissant de minces filets couler. Et dans un geste pudique, toi qui ne l'est pas habituellement, tu te courbes et tentes de te cacher.

Complétement perdue et encore à la dérive.

Le froid revenu.

-----HRP-------


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Des paroles qui circulent dans son esprit... Des mots bien peut optimiste, bien peu joyeux qui traverse ses pensés... Sans cessent. Sans arrêt. Il sait. Il se doute de ce que peut cacher ces vêtements. Même si son cœur ne semble pas prêt à l'accepter, à le voir.... Le roux eut beaucoup de mal à la lâcher, à s'éloigner d'elle pour aller chercher tout son matériel. Mais il savait qu'il ne pouvait y échapper. Ce n'était pas encore maintenant, qu'il pourrait profiter tout simplement du calme, et se ressourcer. Ce n'était pas encore maintenant, qu'il allait pouvoir réellement tenter de prendre soin des blessures qui ne se voyait pas.
Silencieux, et amère, il laissa donc Heimdall prendre le relais. La porter dans un lieu un peu mieux protéger. Un lieu que le dracaufeu allait pouvoir réchauffer plus facilement. Et lui... Et bien il prépara un peu tout ça. Sortant les deux paquets de premiers secours qu'il avait lui. Celui qu'elle avait préparé avant de partir pour Kantô. Et celui qu'il avait toujours avec lui, lorsqu'il partait en intervention. Etrangement... Quelque chose lui disait que les blessures seraient bien plus compliqué à soigner, que ce ne seraient pas celle, qu'il avait put croiser jusque là.

C'est d'un pas toujours aussi léger qu'il avait rejoint le dragon et sa dresseuse. Il posa le tout non loin d'elle et la laissa retirer son haut. S'il avait voulut au départ l'y aider, il c'était ravisé. Il y avait quelque chose, dans ses gestes... Dans sa façon de faire... Qu'il ne lui connaissait pas. Et ça tendait à faire remonter le mur de glace qui c'était fiché, lorsqu'on lui avait apprit la disparition de la belle. Ça venait titiller cette grenade dégoupiller, que l'on tentait de garder stable depuis des années. Qui avait commencé à devenir plus instable, durant cette année écoulée loin du "front".
Et son regard se posa sur ses plaies. Fine et longue... Sanguinolente aussi. Le genre de blessure que l'on pouvait contrôler facilement, que l'on pouvait chercher à garder ouverte pendant des jours... Un instant il ferma les yeux, détournant le visage. Laissant danser quelques ombres avant de récupérer son calme apparent. Il fallait soigner ça. Alors il avait finit par s'assoir derrière elle, avec douceur...

- Ça risque d'piquer...

Est-ce que c'était seulement utile de le préciser ? Il en doutait. Mais laisser sa propre voix souffler un instant sur les lieux l'aidait grandement. Avec une attention particulière, il avait donc récupérer ce qu'il lui fallait, et avait entreprit de soigner ça. Du mieux qu'il le pouvait. Des premiers soins, qui ne pourraient malheureusement pas remplacer les gestes d'un véritable médecin. Il tâcha néanmoins de nettoyer chacune des entailles, essayant d'oublier cette colère qui montait de nouveau, au fur et à mesure que ces marques restaient sous ses yeux. une fois fait, il vint déposer des strips pour tenter de garder les plaies fermer. Et finit par protéger le tout, avec un bandage, qu'il prit soin d'enrouler autour de son torse, afin que le tissus des vêtements ne viennent plus frotter contre tout ça. Et pour cette dernière étape, il eut évidement besoin d'aide. Demandant d'abord à Ashura, et se tournant probablement vers le dragon si elle ne réagissait pas.

Après tout ça, il proposa de l'eau à la brune. La laissa remettre son haut -et venant l'aider si elle avait du mal et si elle acceptait son aide- et alla récupérer l'une des couverture de survie présent dans l'un des kit. Couverture qu'il posa ensuite sur elle, histoire qu'elle puisse se réchauffer bien mieux, et finit par s'assoir. Il en profita d'ailleurs pour allumer son téléphone d'intervention, prenant soin de le garder en silencieux. Constata un message de la part de son supérieur, mais ne prit pas la peine de le lire. Il en connaissait déjà le contenu. Il réactiva la balise gps, et le posa sur le côté, afin d'avoir accès à l'heure. Pour le moment, l'idée de laisser passer la nuit et de se remettre en mouvement, lorsque l'heure de l'intervention approcherait, lui semblait plutôt intéressante. Ainsi donc, l'ancienne et la brune pourrait se reposer assez. Il en profita d'ailleurs pour proposer à Ashura, de venir contre lui, maintenant que tout les soins avaient été fait.

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Les soins, le silence à peine troublé par une simple phrase. Tu l'as "entendu", bien sûr mais aucune réaction de ta part. Et effectivement, tu sens l'alcool agir sur les plaies mais tu ne bronches pas, douleur bien minime sur celles infligées. Et dire que tu n'as pourtant pas poussé une seule plainte lors de "ces séances". Refusant de leur offrir cette satisfaction. Au moins, les révélations d'Arys avaient le mérite de réussir à monter ce mur, ouvrir la brèche du néant pour t'y réfugier et oublier.

Oublier.

Ton seul mouvement fut d'attraper le bandage, mécanique. Heimdall dû d'ailleurs prendre le relai alors que le vide revenait hanter tes iris. Le dragon s'en rend compte et laisse alors plusieurs "sons" sortir pour te maintenir à flot. Tu lèves un moment les yeux et t'accroches encore, à cette nouvelle corde lancée. Une fois ce dernier palier de soin franchit, il fallait remettre ce truc, cette tenue maudite. Mais tu le fais, acceptant cette fois l'aide du roux après avoir bu de l'eau, toujours sans mot et la lueur de ton regard oscillant toujours entre la braise et la cendre. Le liquide eu le mérite de rajouter une nouvelle couche de réalité dans cette brume noire, un froid étrangement bienvenu coupé par une couverture de survie posée sur tes épaules. Et tu restes figée alors qu'Heimdall te prend les mains te t'oblige à le regarder, à sonder l'océan de ses iris.

Chose que tu fais, happée par le dragon. Et tu y lis beaucoup de chose. Colère, tristesse, peur et un profond attachement. Puis le dragon rompt le contact visuel pour montrer Innocent du bout du museau. Et tu tournes la tête. Heim' lâche un dernier grondement alors que tu sens une légère impulsion, le pokémon se levant pour quitter les lieux.

Sa place était auprès de l'ancienne maintenant.

Et toi tu restes assise là, ne sachant toujours pas quoi dire, quoi faire, la gorge toujours nouée. Si tu avais su. Qu'aurais-tu fais ? Puis tu vois son invitation et si tu mets quelques minutes à laisser l'information monter, tu finis par bouger, doucement pour le rejoindre et te caler contre lui. Les émotions qui t'avaient fuient reviennent avec lenteur alors que tu te laisse envahir par sa simple présence. Que tu laisses les souvenirs, les bons souvenirs remonter, reprendre leur place avec ce qui doit les accompagner. Et doucement tes mains retrouvent un point d'accroche, lâchant la couverture pour venir l'enlacer. Tu n'as aucune larme, aucune, encore gelées mais tu enfouie ton visage au creux de son coup, fermant tes iris pour te laisser bercer et continuer de chasser le néant.

"Pardon"

Murmure rauque, éraillé d'une voix morte depuis plusieurs jours. Le premier mot qui sort signe que tu commences à reprendre pied. Le premier mot qui en dit tellement.

-----HRP-------


PAUSE. La cité est déserte et calme, le temps de pouvoir profiter d'une forme de repos.
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Heimdall... Ce pokemon était en soit une bénédiction. Sans doute étais-ce avec lui que le roux c'était le plus attaché d'ailleurs. Et il regrettait que la brune n'ait pas eut l'idée de le garder avec elle, pour venir jusqu'ici. Venant donc s'assoir dans un coin de la pièce, il regarda les retrouvaille entre le pokemon feu et sa dresseuse, avant qu'il ne finisse par quitter les lieux, sans doute pour aller retrouver l'ancienne. Tant mieux. C'était précisément ce qu'il lui aurait demandé, histoire qu'elle puisse elle aussi, rester au chaud.
Le roux ferma un instant les yeux, comme se plongeant un instant dans le fond de ses réflexions, avant de poser ses iris sombre sur la trentenaire. Et de finir par l'inviter à venir contre lui, d'un simple geste. Invitation qu'elle mit un moment avant d'accepter d'ailleurs, mais il ne lui en tint pas compte. Bien au contraire. Doucement donc, il avec glissé son bras autour d'elle, et lui laissa le choix de la suite, lui laissant le temps qu'il lui fallait.

Le regard dans le vague, il ne sut pas vraiment combien de temps il c'était écoulé. Avant qu'elle ne finisse par bouger. Lorsqu'elle vint finalement l'enlacer et glisser sa tête dans le creux de son cou, il reprit pied avec la réalité. Chassant ces sons qui le hantait depuis un peu plus d'un an maintenant. En tout cas, c'est sans un mot qu'il posa sa tête contre la sienne, fermant les yeux. Il resta silencieux, de longues secondes d'ailleurs. Après que ce pardon ce soit envolé de ses lèvres. Oh, il aurait bien dit que ce n'était rien. Que ce n'était pas de sa faute... Mais ces mots ne serait pas vraiment sincère en fin de compte. Il lui en voulait dans le fond. Pour l'avoir laissé dans le flou. Pour l'avoir laissé en arrière. Pour s'être faites avoir de la sorte. Pour ne même pas avoir cherché à garder ne serais-ce qu'un protecteur avec elle...
Alors il se contenta d'accueillir ce mot dans un silence. De l'accepter. Il l'enlaça un peu mieux de son côté, posant un baiser léger sur sa tempe. Mais resta plongé dans un profond silence. Oh, il en avait des choses à lui dire. A lui reprocher aussi de ce fait. Mais... Etais-ce réellement le moment ? Après tout, ils auraient tout le temps nécessaire pour en discuter par la suite. Tout le temps nécessaire pour poser les choses, et éviter les précipitations. Innocent n'avait pas envie de hausser la voix, et pourtant... Pourtant c'était précisément ce que son cœur souhaitait faire. Sans doute pour exprimer la peur, l'inquiétude qui l'avait prit depuis son départ même. Parce que oui, finalement. les "précautions" que la brune avait prit, n'avait pas été pour le rassurer...

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Le poids du passé
ft. Innocent Larchen


Le temps s'égraine, les minutes, les secondes défilent sans que ne bouge plus, t'accrochant toujours à ton ancre, la tête calée. Ta respiration calmée, les souvenirs remontent plus loin, toujours plus loin et chassent toujours plus le néant qui s'était installé. Puis un contact, un contact que tu as oublié un instant et qui te raidit sur le moment avant que ton corps ne se détende de nouveau. Et ton murmure qui n'obtient que le silence.

Un silence qui en dit bien plus.

La lumière se fait doucement dans ton esprit et tu revois la lueur de colère et de tristesse dans les iris d'Heimdall. Et ton coeur se broie à cette simple vision. Echo silencieux. Le calme avant la tempête, tu sens que tu n'y couperas pas à cette tempête là. Et aussi étrange que cela puisse paraître, tu ne chercheras pas non plus à t'y dérober, alors que tu réalises un peu plus ce que cela implique d'être devenu "deux".

Le hasard n'existe pas.

Et à cet instant tu sens au plus profond de toi que malgré les blessures visibles, et invisibles, il fallait passer par là, venir ici et avancer sur ce chemin aussi épineux soit-il. Tu le sens. Mais que trouverez-vous et pourquoi ?

Questions que tu gardes dans un coin pour simplement profiter du roux et de cette étreinte, ton corps et ta mémoire se rappelant à toi. Cette étreinte qui ne fut pas possible il y a quelques semaines. Regrets. Depuis quand allait-il mieux ? Et le manque s'insinue doucement dont, et c'est peut-être ce qui te frappe le plus, son absence de ces 15 derniers jours. Pourtant ton esprit n'est pas encore assez stable et prêt pour comprendre ce que cela implique et la décision que tu devras prendre une fois sorti de là.

Pour le moment, le repos primait.

~~
Heimdall relève le museau alors qu'il sent de légers tremblements le long des parois. Un grognement s'échappe de sa gorge et Hypnos sort de suite de la maison en ruine pour faire un tour d'inspection. Quand il revient c'est peu serein et il le fait comprendre au dragon de feu. Il fallait quitter les lieux. La stalgamin qui suivait le petit groupe réveille doucement l'ancienne.

"Que se passe t-il ?...oh....."

Un air grave se peint sur le visage de l'ancienne comprenant le pourquoide ce réveil prématuré. D'un simple signe, elle demande au dragon d'approcher et grimpe alors sur le dos d'Heimdall, aidé par un petit lévikinésie. Le petit groupe se déplace donc pour vous retrouver, Heim' lâchant un grondement qui te fait redresser sur tes pieds, rapidement. Trop rapidement et tu accuse un vertige en te retenant au mur.

"Il faut partir, maintenant...Arys a dû envoyer quelques dragons et leurs dresseuses pour tenter de descendre ici. Elles aurnt du mal à parvenir là ce qui nous laisse le temps de rejoindre la salle de l'autel et la rivière souterraine.
- rivière...souterraine..."


Ta voix est encore bien éraillée mais tu arrives à sortir un peu plus de mots bien que tu passes de suite ta main sur ta gorge et ferme les yeux, dépitée par cette incompétence qui semble ne pas vouloir se résorber.

"Ne force pas...ton mutisme dure depuis trop longtemps, ne force pas, elle reviendra."

Tes orbes rubis se posent sur l'ancienne sans comprendre pourquoi ce ton si "maternel" envers toi. Alors tu hoches simplement la tête et te tournes vers le roux pour l'aider à se relever si besoin. Tu es bien loin d'avoir retrouvé ton intégrité physique et mentale mais tu es moins loque qu'au départ. Puis tu passe devant rejoignant ton cryptero avant de te faire stopper par un grondement des plus sévères. Tu rentres la têtes dans les épaules et t'arrêtes, ayant compris le message du dracaufeu.

D'accord....tu ne passes pas devant et tu vas rester sagement à ses côtés. Tu attend donc ton pokémon pour te placer à ses côtés, non sans voir la réprobation dans ses iris. Tu détournes rapidement la tête en grognant avant d'accuser un léger coup de patte sur la tête.

Ok....donc ils se sont donnés le mot. Tu le regarde ahurie alors que l'ancienne observe tranquillement la scène avant de visser son regard sur le roux. Oh il lui en faut bien peu pour comprendre et saisir les différents liens et un étrange sourire se dessine alors qu'elle aquiesce simplement de la tête en direction d'Innocent.

Comme si elle approuvait l'invisible.

Puis le chemin doit reprendre et c'est dans un nouveau dédale de rue désertiques et délabrées que le groupe doit s'enfoncer avant de prendre un énième escalier qui descend, guidés par l'ancienne. Vous arrivez finalement dans une pièce fermée avec pour seul sortie une ouverture tout droit. Du moins...une ouverture avec...

- une..porte..."

Et la porte émet un étrange bruit avant de se mettre en mouvement, bloquant l'ouverture. Ce n'était pas vraiment une porte.

-----HRP-------

La pièce où vous vous trouvez est rectangulaire. Elle ne possède que 2 accès : la porte par laquelle vous êtes arrivé et la porte en face pour sortir.
Un Duralugon (niv 50) vous barre ce passage et n'apprécie pas d'avoir été prit pour une porte. Il vous laisse une chance de faire demi tour en abaissant un mur de fer.
Un taupiqueur et un marcacrin bloquent la porte d'où vous venez.

Que faites-vous ?

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quelque chose n'allait pas. Oh non. Pour autant le roux n'arrivait pas à poser le doigt dessus. Peut-être étais-ce ce silence, cet atmosphère bien trop calme pour que ce soit sécurisant, dans un tel lieu ? Peut-être étais-ce cet impression constante de plonger dans un cauchemar éveillé, cet impression constante que quelque chose surgirait des ombres pour les emporter... Mais le roux ne dit rien. Ne bouge pas. S'il avait fermé les yeux pour tenter de dormir un peu, il c'était rapidement résigné, se contentant simplement de plus ou moins somnoler, gardant la brune contre lui, profitant de sa présence et de celle de la couverture de survie pour ne pas avoir trop froid...

Mais quelque chose continuait de le préoccuper.

La fatigue l'avait cependant bel et bien prit, même s'il ne dormait pas. Toute l'angoisse, et la colère qui c'était finalement calmé venait de lui retomber lourdement dessus. Et il en sentait les répercutions, couplé à l'heure. Couplé au manque de café, aussi. Le froid et ces étranges ténèbres étaient bien les seuls choses à le tenir éveillé. Alors il avait relevé la tête, légèrement, le regard un peu brumeux, lorsqu'il perçut un éclat de voix. D'abord la crainte de devoir combattre, avant que son esprit ne reconnaisse le timbre de voix de l'ancienne. Elle était donc réveillée.
Il ne fut donc guère surprit lorsque Heimdall fit son apparition. Et il eut le réflexe pour rattraper Ashura, lorsqu'elle perdit un instant l'équilibre, après s'être levée bien trop vite.

- Evid'ment...

Simple murmure qu'il laissa échapper, lorsque l'ancienne fit savoir qu'il fallait filer. De nouveau silencieux, il passa une main sur son visage, lâchant un soupire bien audible alors qu'il tentait de sortir de la brume. Le brouillard n'était jamais une bonne chose lorsqu'il fallait reprendre une mission, pas vrai ? En tout cas, ce ton maternel que la vieille femme venait d'employer pour parler à la brune n'était pas passé inaperçu aux oreilles de l'ancien flic. Même s'il n'en montra rien, laissant simplement ses pensés s'accaparer l'information.

- Qui est-elle, cette "Arys" ?

C'est avec l'aide d'Ashura qu'il finit par se lever. Il entreprit de ranger tout ce qu'il avait étalé pour les soins. Referma son sac pour revenir le remettre à son côté. Puis prit le temps de remettre correctement sa longue veste, le masque qui cachait la partie basse de son visage, ainsi que son cache-oeil histoire d'avoir une meilleur vision. Et ce fut en mettant sa capuche que son regard croisa celui de l'ancienne. Et un nouvel indice lui fut offert lorsqu'elle acquiesça, semblant approuver quelque chose. Nouvel indice qui alla rejoindre le premier, dans le flot de ses réflexions.
C'est en silence donc, qu'il était revenu auprès du groupe. Et oui. Il avait bien vue la scène qui c'était déroulé avec le dracaufeu. Il remercia l'animal silencieusement d'ailleurs, avant de prendre la tête du groupe, leur donnant le feu vert pour reprendre la route, alors qu'ils étaient guidé par l'ancienne. Elle semblait bien connaitre les lieux, et c'était en soit, un avantage certains.

Puis leur chemin s'arrêta finalement dans une étrange pièce, où l'unique sorti était bloqué. Par une porte ? non... Non, ça n'en était pas une. Et le roux n'eut pas vraiment le temps d'en faire part, que la créature c'était mise à bouger, pour se tourner vers eux. Visiblement courroucé par les paroles d'Ashura. Faut dire... Qui aurait apprécié qu'on le confonde avec une porte ?... D'ailleurs, était-il un envoyé des gardiennes ?... De cette "Arys" ?... En tout cas, il lui suffit de jeter un simple regard en arrière pour savoir qu'ils étaient encerclé. Hmph.

- On va d'voir faire un peu d'rafut, jle crains... Last, Bloody... - Il attrapa deux pokeballs à sa ceinture, libérant la crocodile et la créature porte malheur. Celui-ci d'ailleurs c'était un instant tourné vers son propriétaire, le poil hérissé -sans qu'Innocent ne semble le relever d'ailleurs- avant de se fixer sur sa cible... - Hypnos, Heimdall, les deux autres sont à vous s'ils font mine d'bouger.

Et le combat put commencer, le roux envoyant ses deux pokemons directement sur le dragon. Son absol avec l'attaque lance-flamme, la crocodile avec croc givre...

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ft. Innocent Larchen


Une porte qui n'en est pas une. Tu regardes le Duralugon se mouvoir, se placer devant vous, barrant de fait la seule sortie. Tu te retournes mais voilà qu'un taupiqueur et qu'un marcacrin se joignent à la fête. Tu fronces les sourcils, vous voilà cernés. Il n'y a donc pas d'autre choix qu'affronter le Duralugon pour sortir. Tu poses un regard sur l'ancienne, toujours juchée sur Heimdall puis les paroles d'Inno qui résonnent. Tu tournes la tête vers lui, dépassée pour le coup et ne sachant pas comment réagir. Au final, les tiens se placent d'eux-même.

Heimdall se met en plein travers, en face des deux pokémons et grogne à leur intention tout en se surélevant un peu. Le cryptero se prépare à se mettre aux côtés du dracaufeu mais c'est sans compter ce qui se passe derrière. Toi, tu ne sais pas où donner de la tête et tu vois Last et Bloody envoyés au devant du duralugon. Un combat, chose que tu évites en général et tu revois encore la scène du laboratoire. Lokrigan.

Ton état commence à se dégrader de nouveau te plaçant dans une sorte de léthargie. Ce qui ne passe pas inaperçu aux yeux de l'ancienne. Cette dernière hausse donc la voix, usant d'une appellation qui t'es familière.

"Petite fleur......la stalgamin !"

Le temps d'émerger, le temps que ce surnom qui ne fut offert que par une seule personne. Comment savait-elle ? Cette question reste en suspens dans ta mémoire pendant que ton attention se rive sur la pokémon glace qui vient juste de se placer devant l'aligauteur, visée par les griffes du pokémon. Et la vision de la stalgamin qui enciasse le coup avant de riposter par une morsure agit comme un déclic. Tu ne pouvais pas rester à ne rien faire.

" Hypnos ! Hypnotise le puis psyko !"

Ta voix commence à reprendre de son intonation et le cryptero laisse le dracaufeu pour aller s'occuper du duralugon. Tu finis par te déplacer pour te mettre su le côté. Ton pas montre un instant que tu serais bien passée devant Inno, pour pouvoir parer au besoin mais....ton intuition te souffle que c'est une mauvaise idée alors tu prend le parti de te mettre à côté de lui, le regard vissé sur l'imposant pokémon endormi par l'hypnose de ton gardien et sonné par le coup de psyko.

Bien...

"On peut passer le temps qu'il dorme."

Difficile à ton intonation de voix de savoir ce que tu penses, d'y lire tes émotions. Il y a malgré tout un peu d'inquiétude.

"Vous m'avez demandé qui est Arys...elle est à la tête de l'île, et cherche depuis de nombreuses années à réveiller ce qui doit rester endormi...en espérant que l'un d'eux..ne soit pas présent. Elle connait l'île comme sa poche et saura nous retrouver, ce n'est qu'une question de temps.
- raison de plus pour ne pas épuiser les forces..."


Profiter du sommeil du duralugon te semblait une bonne opportunité pour filer tout en préservant les votres. Le dracaufeu arrivait à lui tout seul à maintenir les deux autres à distance. Tu ne prend pas garde au ton employé par l'ancienne, surtout lorsqu'elle mentionne la possibilité d''un réveil. Tu ne tilt pas alors que l'ancienne elle a bien dardé son regard sur Innocent puis sur l'absol. Quelque chose qu'elle a sentit bien que volatilisé et qui ne la rend pas sereine.

Toi, tu restes le regard vissé sur la stalgamin puis murmure un mot, un seul. Sans un regard comme voulant fuir pour le moment. Tu as l'impression d'entendre les cris et rien que cette pensée te fige. Heimdall a déjà véhiculé une partie des émotions mais tu as la vive impression que ce n'est que la partie imergée de l'iceberg. Alors tu fais profil bas et ne prend aucune décision.

"Inno ?"

-----HRP-------

- Duralugon utilise Mur de fer (+1 en def)
- Duralugon se prend lance flamme puis croc givre (reste 89% de vie)
- Il lance draco griffe sur l'aligatueur (précision 100, puissance 80)
- Skadi se place devant l'aligatueur et prend l'attaque (16% de dégâts)
- elle lance morsure
- Hypnos lance Hypnose puis Psyko
le Duralugon dort et il lui reste 49% de vie.

Que faites-vous ?

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Encore trop embrumé sans doute. Et un flux de pensé ressemblant bien trop à un brouhaha. Il lui fallait un peu plus de temps pour bien poser les pieds dans l'action. Plus de temps pour faire partir cette rouille qui lui pourrissait la vie... C'est lorsque la petite stalgamin prit l'attaque du dragon qu'il se rendit compte qu'il n'avait pas réagie correctement. Mauvais pokemons au combat. Mauvais ordres aussi. Heureusement, il n'était pas seul. Et ce fut Ashura, encouragé par l'ancienne, qui parvint à lancer la bonne commande. Hypnose... Oui. Bien sûr. Hypnose. Pourquoi n'y avait-il pas pensé ?... Sans doute parce qu'il avait toujours été conditionné pour foncer au plus vite ?... Il avait toujours été en mission sans avoir d'attaque de ce type. Alors il avait toujours composé avec ce qu'il avait sous la main. De la glace, du feu, et un peu d'autre type capable de faire reculer. Oui. Reculer. Pas poser. Endormir, c'était l'art de son supérieur. Pas le sien.

Passer donc. Il allait simplement faire un geste, pour continuer leur route, ne voulant pas perdre plus de temps, sachant qu'ils étaient de nouveau prit en chasse... Lorsque l'ancienne reprit la parole, répondant à une question qu'il avait posé un peu plus tôt. Arys donc. Femme à la tête de l'île, qui cherche à réveiller des choses endormit... Qui connait donc l'île comme sa poche. Forcément. Ils allaient donc devoir l'affronter. C'était sans doute un passage bien obligatoire. Raison de plus pour ne pas à avoir à combattre ce monstre de métal.
Néanmoins, l'unique œil visible d'Innocent avait soutenu le regard de l'ancienne lorsqu'elle c'était fixé sur lui, puis Last, en parlant de celui qui serait potentiellement présent. De quoi parlait-elle ? Etais-ce parce qu'il était un homme, qui avait osé poser un pied en ces lieux ?

- Ouai... On traines pas. - Et il se remit en route sans attendre, passant donc le dragon, suivit par ses deux pokemons. Il garda le silence un instant, tout ce qui venait de se passer faisant son bonhomme de chemin. Une chose était à présent sûr pour lui d'ailleurs. Cette femme faisait forcément partie de l'entourage d'Ashura. Peut-être même était-elle de sa famille même ? Trop de chose venait le lui souffler. Pour autant, il n'arrivait pas bien à savoir si l'intéressée était au courant ou non. Alors il garda le silence, ce disant que l'information finirait forcément par apparaitre... Enfin. Ils c'étaient donc lancé de nouveau dans des escaliers, qui continuaient de les mener vers le bas. Le bruit d'un mouvement d'eau se faisant de plus en plus entendre... Il espérait juste qu'ils n'aient pas à devoir le traverser. Avec le froid ambiant, c'était un coup à tuer... - Pourquoi cherche-t-elle à réveiller ces... Choses ? Qui sont-ils d'ailleurs ?

Il profita ainsi de la route pour poser d'autre question, voulant en savoir d'avantage, comprendre ce dans quoi il c'était plongée en venant chercher la brune en ces lieux. Comprendre aussi, qui était l'adversaire qu'il avait aujourd'hui. Et plus ils avançaient, mieux il parvenait à réfléchir, à relier les pièces du puzzle qui s'offrait à lui aussi...
Puis ils finirent par atteindre une bien étrange pièce. Fermée, bien évidement. Un cul de sac ? Oh, sur le coup, ça y ressemblait bien. Mais étrangement le roux se dit qu'il y avait forcément une zone pour pouvoir filer. Sinon, pourquoi les aurait-elle mené jusqu'ici ? Un piège ?... Seulement, avant de poser les yeux sur l'ancienne, son regard fut happé par un dessins gravé à même le mur. Un croissant de lune, posé au milieu d'une spirale... Et son flux de pensé lui fit savoir qu'il avait déjà vue cette forme. Mais avant même qu'il puisse faire le moindre lien, l'ancienne prit la parole. Pour venir parler sur un objet bien précis, en forme de croissant de lune. Qu'Ashura devrait avoir.

- .... - Lui, resta un instant silencieux, immobile, à observer la forme. Quelques secondes, avant de finir par remettre son sac bien devant lui. Il l'ouvrit, fouilla l'intérieur quelques instant, avant de finir par en tirer cette arme bien étrange, que la brune prenait souvent avec elle. Ce croissant de lune rattaché à une chaine. Il extirpa l'objet de son sac, avant de se tourner vers les deux dames, levant la main pour le leur montrer... - C'est ça, j'imagine ?

Et il le tendit à sa propriétaire...

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Le poids du passé
ft. Innocent Larchen


Tu ne saisis pas vraiment ce qu'il s'est passé. Tu as agis, à l'instinct, de la manière qui te semblait la plus judicieuse à ce moment bien que toujours entre deux mondes. Endormir pour ne pas s'épuiser inutilement, pour garder des forces pour la suite, ton instinct te soufflant que vous n'étiez qu'au début. Mais il faut croire que pour une fois, tu as réussi, tu as eu la bonne idée.

Pour une fois.

Et l'avancée continue donc. Toi tu restes muette, essayant de prendre le fil de ce qui se passe, des infos qui circulent sans que tu arrives à en saisir le sens. Tu laisses donc l'ancienne et Inno échanger, ne comprenant toujours pas comment elle pouvait connaître le surnom que te donnait ta mère. Cela remonte si loin et dans tes souvenirs, elle ne t'appelait ainsi que chez vous, jamais dehors.

Alors comment ?

Les escaliers se succédaient et tu écoutes distraitement les questions et les réponses qui jalonnent le trajet.

"Il y a une légende qui circule ici. Et je parle bien d'une légende. Autrefois étaient appelés en temps de conflits entre 5 familles des gardiens. Les récits ne nous donnent aucune indication sur qui ils étaient. La seule trace réside dans une salle qui servait d'autel pour les appeler. Salle dans laquelle nous nous rendons. Nous grandissons avec cette légende comme histoire et si beaucoup savent laisser ce récit dans la case des reves et du passé, il est certaines personnes, Arys à leur tête qui sont persuadées du contraire."

Une pause est marquée par l'ancienne, le temps de laisser les infos circuler. Les mots trouvent un écho chez toi bien que tu restes entièrement muette. Oh tu commences à saisir une petite chose. La légende de ton enfance vient donc d'ici. Pour autant tu restes de marbre et ne dit rien, ne montre rien.

"Notre île est fermée depuis si longtemps dans une vision des choses trop archaïque et dépassées. Une femme a tenté de nous mettre dans le présent et les choses étaient en bonnes voies pour. Mais Arys ne l'a pas entendu de cette oreille. J'ignore ce qu'elle cherche si ce n'est guidée par sa folie. Ce ne sont que de vieilles légendes et si j'ai ma petite idée sur les gardiens, il est certain qu'ils n'appraîtront jamais. Ce ne sont pas des créatures qui vont et viennent à notre bon vouloir."

Tu ne dis toujours rien alors que vous arrivez dans une pièce visiblement fermée. Ton regard accroche une forme très familière sur le mur mais tu ne relèves pas. Ce sont les mots de l'ancienne à ton égard qui te détournent de ta cible, alors que des iris s'ouvrent sous la surprise.

"Ta mère t'as laissé la clé."
"....comment...."

Savez-vous...ces mots se stoppent dans ta gorge alors que tu réalises avoir lâcher une info bien que tu étais complétement ignorante de ce rôle là. Tes iris se posent alors vers le roux et ton arme. Tu n'esquisse aucun mouvement, rien, tout au plus un léger recul comme voulant fuir mais le mouvement n'est pas violent. L'ancienne hoche la tête et tu retrouves avec l'objet en main, toujours muette. Il y avait trop de choses que tu ne comprenais plus au point de ne plus avoir envie d'émettre le moindre son, comme si parler...ne ferait que noyer les infos qui se suivaient sans s'arrêter.

Alors doucement tu t'approches de l'encoche dans le mur et y place l'objet, mettant le temps qu'il te faut pour entortiller la chaîne. A peine posé, tu appuie doucement dessus et un déclic se fait entendre, dévoilant un pan de mur qui se déplace. Ok donc une serrure.....Un peu de poussière s'élève et si tu restes figée à ta place, c'est pour voir la stalgamin passer devant vous et s'engouffrer dans l'ouverture. Tu aurais bien envie de rebrousser chemin mais un grognement dans ton dos te dissuade et ton regard capte le cryptero qui s'est beaucoup approché de toi. Tu le fixes un instant et comprend sans peine, que s'il devait t'endormir pour que tu suives...il le ferait.

Tu dardes un regard noir avant de soupirer et passer l'ouverture.

Mais bon sang qu'est-ce qu'ils avaient tous ? Tu laisses donc l'ancienne et passe la première ce qui t'empêche d'entendre les mots murmurés et le regard étrange de l'ancienne sur Inno alors qu'elle l'arrête.

"Ne vous séparez pas de votre absol, jamais."

La doyenne n'avait pas la possibilité de tout ressentir, les trop longues années enfermées ayant bien amoindri ses sens. Pourtant elle a bien sentit que quelque chose clochait, qu'une sorte d'ombre s'était effacées lorsque le pokémon était sorti. Et elle n'aimait pas cela.

Heimdall finit par passer l'ouverture et te rejoindre alors que tu es là, plus loin dans la salle, figée devant une fresque représentant ce qui semble être 5 pokémons que tu ne connais pas trop, les silhouettes ayant subit les ravages du temps. Haute de plafond, les échos se font facilement entendre ici. Au centre de la pièce, des marches en cercles qui mènent à une sorte de plate forme où repose une table de pierre, le tout entouré de piliers de pierre.

-----HRP-------

Vous êtes seuls dans la salle qui se trouve être un cul de sac.
Pour autant vous pouvez entendre le bruit fort de l'eau qui coule.

Si vous vous éloignez du centre de la pièce et de la fresque en direction du bruit de l'eau, vous finirez par tomber sur une rivière souterraine. Le courant est assez fort et l'espace entre l'eau et le plafond est assez grand pour qu'un dracaufeu puisse y voler. Vous remarquez cependant qu'il n'y a aucune bordure sur laquelle marcher pour suivre le courant.

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L'ancienne répondu donc aux questions du roux, le mettant au courant des légendes... Non, d'une légende en particulier, qui circule sur l'île. Celle de gardien, qui viendraient en période de conflit entre cinq famille... Une légende donc. Une histoire qui est laissé derrière par certaines, mais qui continuaient d'être source d'intérêt pour d'autre. Et pour de mauvaise personnes en l'occurrence.
Pas de réponse de la part du roux. L'idée d'aller foutre une dérouillé à cette Arys était forte. Mais il savait qu'il ne fallait pas quitter l'objectif de la mission. Repartir avec les "otages" sain et sauf. Eviter le conflit directe le plus possible. Et ce serait qu'une fois tout ça de passé, qu'ils pourront mieux se pencher sur les coupables. Même si, pour le coup... L'ancien policier était quasiment sûr qu'ils allaient devoir faire face bien avant. Et... Si en d'autre circonstance ça aurait été source d'embêtement, pour le coup il espérait bien. Que cette personne vienne se mettre en travers de sa route. Ne serais-ce que pour avoir la légitimité du combat.

Innocent apprit donc que l'île était bel et bien fermée. Mais que certaines personnes avaient tenté de l'ouvrir, de quitter ce mode de vie dépassé. Mais que tout ce travail qui avançait bien avait été brisé par... Et bien Arys. Pas de réponse de sa part donc. Alors qu'ils arrivaient finalement dans un cul de sac, où se trouvaient une étrange gravure. Gravure qui s'avéra être une encoche, et sous les paroles de l'ancienne, il finit par sortir le croissant de lune de son sac pour le tendre à Ashura.
Seulement voila. La première réaction que la brune eut, ce fut un mouvement de recule. Etait-ce seulement le moment pour ça ?... Sans un mot de plus il fronça un peu les sourcils, et la laissa finalement récupérer l'objet. Puis il c'était reculé pour la laisser faire. Pour la laisser enclencher tout le mécanisme et regarder ce mur bouger, laissant cette poussière qui s'y était aggloméré depuis des années en tomber. La voila donc, leur porte de sortie.

Le roux c'était alors placé près de l'ouverture, laissant tout ce beau monde passer. Puis il posa le regard sur l'ancienne, lorsque celle-ci lui avait lâché ses quelques mots. Ne pas se séparer de Last ?... Toujours sans un mot, il la laissa reprendre la route, suivie par Bloody qui se mouvait sur ses quatre pattes. Puis il finit par poser les yeux sur l'Absol. Last l'observait d'ailleurs, silencieux, étrange... En retrait. Toujours en retrait.
Sans plus chercher donc, il c'était remit en route à leur suite, s'engouffrant à son tour dans l'étrange salle, alors que la grand porte se refermait lentement. Une salle où était situé une fresque ancienne et que le roux prit le temps de détailler. Serais-ce les gardiens qui y sont présenté ? En tout cas, le roux observa tout cela avec grande attention, imprimant l'image dans sa mémoire...

- C'la représentation d'la légende j'suppose ?

En tout cas, la zone le rassurait un peu. Une pièce fermé, avec visiblement qu'une seule ouverture. Et difficile d'accès. En somme, ils allaient pouvoir de nouveau souffler, et lui, mieux se réveiller.

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Tu t'enfermes dans une bulle quasi impénétrable, tes rubis rivés sur la fresque au mur, les mots de la légende tournant en boucle dans ta tête, puis les quelques mots volés ici et là depuis l'enfermement. L'ancienne qui connait bien trop de choses qu'elle devrait ignorer. Et pourtant tu sens qu'il y a une raison à cela, une explication, une réponse. Il te manque une pièce du puzzle, une pièce centrale pour arriver à tourner enfin dans le bon sens.

Et pourtant...

A chaque mention d'Arys, ton sang bouillonne, trop. De cette colère froide et sournoise. Tu attendais d'être dans l'arène pour régler tes comptes....te voilà à devoir revoir ce petit détail. Alors tu souhaite, tu souhaites qu'elle se mette sur votre chemin.

Ou tu iras la débusquer toi-même.

Comme sentant le dangers latent au fond de ton esprit, un grondement se fait vite entendre dans ton dos et tu tournes lentement la tête pour croiser le regard d'Heimdall, puis sentir une présence flottante à côté de toi. Hypnos.....qui devenait un peu collant......La patte du dracaufeu se pose sur ton épaule et tu n'as pas besoin d'un dessin pour comprendre qu'il finirait par t'entraver. Alors tu serres le poings et abandonne la fresque pour rejoindre le cours d'eau.

Toujours dans ce silence glaçant alors que la voix de l'ancienne se fait entendre, s'adressant à Inno dans un murmure que seul lui peut entendre.

"Arys est la cause de la perte de ses parents. Depuis..plusieurs jours, elle lui raconte avec tout les détails ce qui s'est passé lorsque ses parents ont été enfermés. Elle vient, 2-3heures par jour et raconte, et cela depuis le début de son enfermement, je crois que cela fait près de 15 jours. Si vous avez vu les blessures physiques, je vous laisse imaginer celles qui ne le sont pas. Elle s'est murée et je ne sais pas comment la sortir et la ramener."

Puis toujours juchée sur le dos du dracaufeu, pendant que le cryptero et la stalgamin te rejoignent, l'ancienne lève ses yeux fatigués sur la fresque puis ensuite sur l'absol.

"Les 5, Vérité, Jugement, Bouclier, Alliance.....et Chaos....Ce dernier....a une énergie particulière que j'ai ressenti de façon très infime il y a peu....Soyez prudent...des 5 c'est lui l'oiseau de mauvais augure."

Et l'ancienne se tait, regardant de nouveau la fresque avant de tourner le regard vers l'endroit où tu te trouves.

Où précisément ?

Au bord de l'eau, tes iris bloquées sur la potentielle et unique sortie à chercher comment faire. Ton visage qui ne cesse d'aller et venir entre la sortie et l'eau. Et tu fronces les sourcils alors qu'Hypnos émet fréquemment des sons comme pour t'accrocher à lui et t'empêcher de fausser compagnie. La stalgamin semble aussi avoir compris et tu sens par moment une fraîcheur autour de toi.

Tu n'as pas suivi l'échange, et ton esprit ne te le permet pas d'ailleurs, de nouveau un peu sourde à ce qui t'entoure. Tu n'as jamais été si près de la sortie et tu sens cette insidieuse envie d'aller corriger ton bourreau. Tu serres de nouveau le poing. Tu avais bien trop de gardiens présents.

-----HRP-------

Vous êtes seuls dans la salle qui se trouve être un cul de sac.
Pour autant vous pouvez entendre le bruit fort de l'eau qui coule.

Si vous vous éloignez du centre de la pièce et de la fresque en direction du bruit de l'eau, vous finirez par tomber sur une rivière souterraine. Le courant est assez fort et l'espace entre l'eau et le plafond est assez grand pour qu'un dracaufeu puisse y voler. Vous remarquez cependant qu'il n'y a aucune bordure sur laquelle marcher pour suivre le courant.

Que faites-vous ?

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Le regard rivé sur la fresque donc, le roux écoutait la parole de l'ancienne. Paroles bien sombre... Arys donc était la cause de la mort des parents de la brune. Et avait visiblement prit plaisir à le lui raconter en détail. En tout cas, si Innocent ne semblait pas réagir, son unique œil visible c'était assombrit un peu plus encore. Il comprenait mieux pourquoi elle c'était muré ainsi. Pourquoi elle avait gelée...

- Du temps et de la patience. Et beaucoup de soutient.

Pour une fois, il avait parfaitement prononcé ses syllabes, a voix basse, parlant avec une lenteur qui ne lui ressemblait pas. En tout cas, ce fut après ses mots, qu'il finit par détacher ses iris de la fresque, observant un instant l'ancienne qui se trouvait à ses côtés.

- Vous êtes... De sa famille, n'est-ce pas ? Qui d'autre pourrait en savoir autant sur elle. Et la regarder comme vous le faites ?

Innocent, n'avait aucune expérience personnel, vis à vis des liens familiaux. Du moins parental. Il ne connaissait pas non plus ses grands-parents, s'ils avaient ne serais-ce qu'étaient en vie le jour de sa naissance. Il connaissait bien ses oncles et ses tantes, mais ça n'avait toujours été que des ombres passant dans le paysage qu'était sa vie autrefois. Toutefois, le roux savait observer. Avec le temps, il avait put voir ce qu'était réellement une famille, et les liens qui unissaient la plupart d'entre eux. La façon que les ainés regardaient les plus jeunes aussi, et veillaient sur eux. Il se surprenait d'ailleurs même, à regretter d'avoir laissé ses frères et sœurs derrière lui. Oh il l'avait joué solo. Mais le passé était le passé, et il n'avait jamais réellement regardé derrière lui, continuant sa route, continuant sa lancé. Espérant simplement que tout ait put aller pour le mieux. Pour eux tous.

Puis l'ancienne lui parla des cinq. Vérité, Jugement, Bouclier, Alliance et Chaos donc. Un Chaos que l'inconnue avait donc... Senti ? Oh le roux aurait put en avoir un sourire amusé en d'autre circonstance.

- P't'êtes bien qu'je l'suis. Le Chaos. Aujourd'hui, pour vot' peuple. St'un rôle qui m'va à merveille, il parait.

Son regard se posa un instant sur l'absol. Créature maudite dans l'esprit des gens, qui venait à apporter les calamités. Last Call annonçait alors, sa venue à lui. Un homme sur une île réputé peuplé que de femme. N'étais-ce pas là, déjà une certaine preuve de Chaos ?
Enfin. Le roux en profita donc pour mieux se remettre sur pied. Secouant la tête, effectuant quelque mouvement... Et une fois qu'il eut les idées claires, il se remit en route pour se poster aux côtés d'Ashura. Son regard se posa un instant sur elle, silencieux. Oh, il n'y avait rien de colérique. D'agacé, de sombre. Non. Pour le coup, il se voulait rassurant. Comme pour lui faire comprendre silencieusement qu'il ne la laisserait pas. Quoi qu'il arrive. Puis il finit par se tourner vers le dracaufeu...

- Heim'. J'ai b'soin de toi, une nouvelle fois. Toi et moi on va partir d'vant. On va vérifier l'terrain, trouver une zone sûr, puis tu r'viendras les r'chercher toutes les deux. Avec l'aide d'Hypnos... - Puis il posa une nouvelle fois les yeux sur Ashura - Personne n'doit s'retrouver dans l'eau. Elle est g'lé, c'est dang'reux. Faut garder toute nos chances si on veut sortir d'là.

Innocent rappela ses pokemons de son côté. Puis, après s'être assuré que tout le monde avait comprit, il prit place sur le dos du dragon et le fit s'envoler...

L'animal de feu survola l'eau, à travers ce tunnel qui n'était pas fait pour être praticable, puis finit par se retrouver en extérieur. La réaction du roux fut rapide. Voyant le sol se dérober sous eux, sous la forme d'une cascade, il avait guidé le dragon directement vers le bas, pour suivre les ligne du paysage. Plus le vol était bas, mince était les chances de se faire repérer, d'une quelconque façon. Heim' survola ensuite la cime d'une forêt, avant que l'ancien policier ne vienne à le poser sur le bord d'un étang. De là il descendit du dos de l'animal et lui fit signe de repartir. Aussitôt il se glissa dans la végétation, libéra l'Absol et sorti sa carte afin de l'étudier. Il fallait ainsi faire vite. Il l'avait vue, ce village. Non loin de cette zone. Il l'avait vue aussi ce chemin qui menait jusqu'ici, mais qui semblait bien peu emprunté. Ainsi il put se faire une idée de leur emplacement actuel. De la direction qu'ils allaient devoir prendre aussi. Par l'Est donc. Il fallait rejoindre la plage.
L'absol le bouscula un instant. Forçant le roux à relever la tête. Un Dragon parcourait le ciel, un drattak. Qui semblait faire une ronde. Sans doute étais-ce celui du début ? Sa présence ne fit donc que confirmer l'emplacement actuel. Et ce fut donc avec l'aide de sa boussole, qu'il se fit une idée de la suite du chemin à prendre. Il espérait juste que la végétation serait facile à passer.

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ft. Innocent Larchen


Seul te parvient le chant de l’eau, presque assourdissant. Et ce froid qui entoure ce couloir de sortie. Tes iris qui passent de l’eau à tes pieds au sombre tunnel, inlassablement alors que passent dans ton esprit un nombre incalculable d’idées pas forcément toutes très….raisonnable. Tu envisages l’idée de plonger d’ailleurs et te baisse un peu pour appréhender la température de l’eau mais Skadi vient se placer juste devant toi, te bloquant donc le geste. Tu ne dis rien, regarde la stalgamin et te redresse, toujours muette.

Et pendant que toi tu te perd dans tes pensées, l’ancienne sourit à Inno. Un sourire...qui ressemble beaucoup au tien quand tu as devant toi quelqu’un qui arrive à te percer à jour mais qui n’a pas encore la réponse entière. Ce sourire énigmatique qui peut semer le doute : raison ou non ?

"Peut-être….Mais vous l’êtes aussi, en quelque sorte n’est ce pas, au regard que vous posez sur elle et les risques que vous avez pris, seul ? Pourtant….ce n’est pas le sang qui vous lie."

Une réponse sans vraiment en être une alors qu’elle distille un nouvel indice, avant que son regard ne s’assombrisse à la répartie sur le Chaos. Elle baisse alors la tête et ferme un peu les yeux après avoir regardé l’absol laissant le roux te rejoindre. Une fois sur pied, elle tenterait de “lire” une nouvelle fois, tenter de percer cette présence bien qu’elle se doute ne pas pouvoir faire mieux que maintenant. De ton côté, tu as tourné la tête en sentant un mouvement et finir par croiser son regard. Tu restes muette alors que tes traits s’adoucissent un peu et que la glace autour de ton coeur se fissure, laissant s’échapper le remords mêlé à l’espérance et ce sentiment encore trop étrange et indomptable, le fantôme des larmes voilant tes iris avant de s’enfuir. Pas maintenant.

Heimdall vous rejoins et tu te tournes vers le dracaufeu, laissant donc Inno prendre les devants avec Heim’ et...se tourner vers toi pour une dernière recommandation. En effet l’idée t’as traversé l’esprit, pour autant, tu restera donc “dans les clous”, hochant la tête puis le laissant filer devant te laissant seule avec Hypnos, Skadi et l’ancienne. Tu poses alors ton regard sur elle, interrogative. Il y avait quelque chose de familier en elle, comme rassurant, lointain. Ce genre de visage qui hantent nos rêves, cette douce présence dont on ignore l’existence. Tu as suivi une partie des échanges mais ne sait toujours pas qui elle est, ni pourquoi elle était enfermée. Alors tu commences à vouloir poser ta question pour voir la main de la doyenne se lever et t’intimer le silence.

"Je sais ce que tu te demandes mais l’heure n’est pas encore aux révélations et présentations. Je te promet de répondre à ta question mon enfant mais, encore un peu de patience.
- Il y a...le temps non ? Au moins...quel membre de ma famille êtes vous ?”


La doyenne hoche négativement de la tête et tu ne comprend pas, ce qui commence à se lire sur ton visage.

"Répondre à cette question maintenant t’emmèneras à t’en poser beaucoup d’autres et parasiter tes pensées. Tu as besoin de tes facultés pour la suite. Quand les choses seront terminées ici, que tu te seras fait soignée, on parlera.
- Soignée...je le suis...déjà….”
-Tu ne crois quand même pas que tu vas rentrer directement chez toi quand on sera sorti…Je ne doute pas des premiers soins mais toi et moi encore plus, c’est de médecins dont nous auront besoin. Hôpital même. Nos corps ont été éprouvés et ont besoin de plus qu’une simple nuit à dormir…..tu en es consciente ?
- Je vais bien…..”


La doyenne se heurte à un mur de glace que tu ériges de suite, coupant net la conversation. L’hôpital...tu avais ce genre d’endroit en horreur, rien que d’y penser ça te donnait la chair de poule. Hors de question de t’y emmener et puis, tu bougeais, tes plaies étaient pansées, restait juste une bonne nuit de sommeil, peut-être un repas et ça devrait aller non ? Non vraiment...tu ne comptais pas poser un orteil dans ce genre de lieu. Heimdall arrive à point nommé et tu aides alors l’ancienne à remonter sur le dos du dracaufeu. Tu places la stalgamin également sur le dragon puis te tournes alors vers Hypnos.

”Lévikinésie. On avance synchronisé. Heim’ tu pars devant et ne m’attend pas. J’arrive.”

Le dracaufeu grogne sévèrement. Ton regard s’assombrit d’une traite.

”Tu ne me porteras pas, à deux la charge est trop lourde. Tu pars devant, j’arrive derrière avec Hypnos. Nous attendre va te ralentir et te fatiguer inutilement.”

Heimdall prend donc son envol mais pour le coup ne t’obéit pas entièrement. De ton côté, tu t’approches de la paroi, avise l’eau puis Hypnos. Le cryptero comprend son rôle à jouer et use de lévikinésie de suite. Heureusement la traversée ne dure pas trop longtemps et tu demandes à Hypnos de te poser à flanc de roche pour une légère pause, avisant donc la cascade à côté et le vide en dessous. Et Heim’ qui grogne de plus belle pendant qu’une forme sombre revient de votre côté.

Tu croises le regard du dracaufeu, ce dernier regarde Hypnos, le cryptero comprenant le message d’Heim’, te voilà soulevée de la paroi pour une retraite à l’ombre alors qu’Heim’ se met à l’abri avec vous. Sur le coup tu ne comprends pas et il faut plusieurs minutes avant que tu ne sentes comme une présence rôdant dans les parages. Une fois partie, c’est encore Heim’ qui donne l’impulsion pour un point d’arrivée à couvert sous les arbres. C’est là que vous retrouvez Inno alors qu’il fait encore nuit et que les alentours semblent surveillés.

”Retardé par un...je sais pas quoi qui surveille. Et maintenant ?”

Comme pour préciser que ton "retard" n'était pas lié à une quelconque mauvaise idée. Et pour la peine tu étais entièrement sèche. Toujours est-il qu'hormis les rondes du drattak qui n'allaient pas au delà de la source, le reste de la forêt est entièrement silencieuse et sombre. Seul se fait entendre le vent dans les arbres.

-----HRP-------

Vous choisissez donc les plages à l'est des bois.

Elle est là à vous attendre. Le regard rivé sur l'océan à écouter le chant des vagues. Elle est là et vous attend, seule. Quand elle vous voit arriver, c'est un grand sourire narquois qui se dessine sur son visage alors qu'elle allume quelques torches. Des cheveux d'ébène, un regard sombre, elle semble s'amuser de la situation pendant que l'imposant drattak qui surveillait les alentours se pose à côté de sa maitresse.

"Je vois que tu es en pleine forme Ashura, tu m'en vois ravie, je craignais de ne pouvoir profiter de te voir debout plus de deux minutes. Oh...tu comptais peut-être me fausser compagnie ? Ttttt, quelle impolitesse alors que tu as eu le gîte et le couvert tout ce temps. Je suis quelque peu désapointée.....

Avec un soupir aux airs de drame, Arys déverouille ses pokeballs, laissant un dracolosse, un libégon, un trioxhydre et un tranchodon vous encercler. Un ekaizer sort d'une autre ball et rejoins Arys et le drattak, fermant le cercle.

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