- Ça m’a fait plaisir. Tu parles peut-être beaucoup, sans doute trop et beaucoup trop souvent, toutefois, tu sais aussi écouter lorsque le moment le demande, lorsque l’autre personne semble avoir quelque chose à dire. Tu lui offres donc ton plus beau sourire, l’air de lui dire que ça t’a vraiment fait plaisir si t’as pu être là pour elle avant de rire un peu. - Et tant mieux, j’étais pas certaine. Après tout, ça peut être un sujet difficile à aborder, des souvenirs auxquels elle ne voulait plus repenser. Mais, de ce que tu peux voir, la concernant, elle semble s’y être faite à sa condition puis elle a l’aide de ses pokémons au quotidien. T’es donc rassurée que ça ne l’ait pas déranger et qu’elle n’ait pas soudainement envie de te mettre à la porte faute d’une curiosité mal placée. Ça aurait compliqué un peu ta soirée.

La pizza est finalement prête mais tu n’as pas le temps d’aller la chercher, c’est Iris qui s’en occupe. Tu prends simplement place à la table, attrapant le rouleau qui t’es tendu pour découper la pizza en quelques points, en déposant ensuite une dans chaque assiette. - Voilà, tout est prêt ! Et, comme elle l’a dit, elle est parfaite, elle semble très bien et tu commences vraiment à avoir faim alors qu’elle se trouve ainsi sous ton nez. Tu n’attends donc pas plus longtemps avant de commencer à manger, un sourire s’étirant sur tes lèvres. - C’était vraiment une bonne idée la pizza. Oui, vraiment, et tu dis sûrement ça que parce que t’avais vraiment faim. - Tu cuisines beaucoup ? Une façon comme une autre de faire encore un peu la discussion avant que la pizza soit terminée et que tu sois frappée par un soudain coup de fatigue.

Tu t’intéresses un peu à elle, cherches surtout à faire la discussion en faire alors que tu manges. Elle cuisine beaucoup, pour presque tous ses repas quoi. Tu fais la même, pas tant parce que tu préfères manger des plats faits maison mais plus parce que ça coûte souvent moins cher et que t’es sur un budget quand même un peu serré. Pas tant parce que tu manques d’argent, t’es même assez bien payée au bar où tu travailles, c’est juste que t’aimes dépenser, presque autant que t’aimes voyager.

- Ah, non. Tu rigoles doucement. - Je suis barmaid dans un bar ! Logique, pour le coup, que tu sois dans un bar. - Enfin, plus serveuse, mais j’apprends tranquillement à préparer les verres et les cocktails et tout. Donc voilà, t’es barmaid, en quelque sorte. - C’est juste que mon père est pêcheur donc j’ai pris l’habitude de cuisiner avec lui ! Surtout que ça a toujours été que vous deux comme tu n’as jamais connu ta mère. T’as jamais vraiment été tentée de la rencontrer, de toute façon. Parce qu’elle est partie, parce qu’elle n’a jamais voulu savoir qui tu étais, alors tant pis. Puis, t’étais bien avec ton père, ça te suffisait.

Tu finis tranquillement ta part de pizza, en prend une seconde avant de laisser entendre un petit soupir. - Merci encore pour le repas. Tu ne peux que lui sourire et la remercier de son hospitalité. - Je peux desservir la table puis tu peux me montrer où je vais dormir ? Parce que maintenant que t’as mangé, tu commences naturellement à te sentir plus fatiguée. T’as eu une longue journée après tout.

Bon, finalement, tu n’as pas l’occasion de t’occuper de ranger la vaisselle et toute autre chose sur la table parce que c’est elle qui s’en occupe. Tu soupires sans toutefois t’y opposer, te disant que tu n’as pas non plus envie de la mettre mal à l’aise ou de lui donner l’impression que tu n’agis comme ça que faute de son handicap. Parce que ce n’est pas le cas. T’as juste envie de la remercier pour ce qu’elle fait pour toi et de ne pas la laisser tout faire, c’est tout. - Okay, merci. Tu lui souris doucement tout en la suivant, observant ton Tiplouf flotter dans les airs grâce aux capacités psychiques de la Gardevoir. Tu te demandes si, un jour, ta propre Tarsal serait capable de faire de telles choses. Peut-être bien. Sûrement, même. Tu trouverais ça cool.

- Oh. Tu rigoles doucement en voyant la chambre dans laquelle tu atterris tout en écoutant la description de la salle de bain. - C’est plus grand que mon appart’. Et ça te fait marrer. Un rire léger et sincère alors que, vraiment, t’en as du chemin à faire si un jour tu veux t’acheter une belle et grande maison. Pas tant si tu te retrouvais un jour à porter le nom Shelby, mais bon. Tu préfères encore travailler d’arrache-pied que de dépendre de leur argent. - Je vais avoir de quoi bien me reposer. Merci encore pour tout. Parce qu’elle faisait beaucoup et que, vraiment, elle n’était pas obligée d’en faire autant pour toi. Toi qui n’étais qu’une inconnue un peu paniquée qui avait débarqué ici à la recherche d’un peu d’aide.

Tu ne t’attendais pas à ce qu’elle soit aussi équipée pour accueillir des inconnus chez elle. Comme quoi tu n’étais peut-être pas la seule à passer par ici après avoir raté le dernier bus de la soirée. Heureusement que t’es pas du genre à être gênée, sinon, tu pourrais rapidement te sentir mal à l’aise face à elle, face à tout ce qu’elle faisait pour toi. Tu es simplement reconnaissante de sa générosité et surtout de tout ce qu’elle a de déjà préparé. Ce n’est pas toi qui ferait ça, sachant que tu as beaucoup de difficulté à penser plus loin que dans les quelques minutes suivantes, alors prévoir que quelques uns pourraient débarquer chez toi car malchanceux ou ayant un pokémon de blessé… Non, ce n’est vraiment pas ton genre. T’es bien des choses mais t’es absolument pas prévoyante.

- Okay, c’est noté ! Bonne nuit à toi, Iris. Tu lui adresses un doux sourire avant de refermer la porte derrière toi et de retirer tes vêtements pour te changer et te mettre dans le lit. Un lit plus confortable que le tiens, c’est ce que tu notes, beaucoup plus grand que le tiens surtout. Tu vois ton Tiplouf dormir paisiblement sur un oreiller et tu décides donc de laisser d’autres de tes pokémons hors de leur pokéball, eux qui ont l’habitude de dormir avec toi.


C’est pour ça que le lendemain matin, vous êtes plusieurs à descendre les escaliers. Tu as pris une douche rapide, tu t’es habillée et tu as mis un minimum d’effort pour coiffer ta chevelure, tout ça avant de prendre la route inverse après avoir tenté de refaire le lien (plus mal que bien, mais l’intention y était). Il y a quelques uns de tes pokémons qui te suivent, dont Lorenzo qui a un peu de difficulté à descendre les escaliers, comme quoi un petit golem de pierre n’est pas très flexible. Tu arrives finalement dans la cuisine en cherchant ton hôte des yeux sans pour autant la voir. Elle t’a dit de te servir, si tu voulais manger quelque chose et donc, en envoyant Jackson et Rosa en mission, tu te retrouves avec le nécessaire pour faire des crêpes. Et t’espères que ça fera plaisir à Iris.

T’as décidé de faire des crêpes. Tu te dis que c’est une bonne idée, une bonne façon aussi de remercier celle qui t’a laissé passer la nuit ici et qui a soigné ton pokémon. Ce même une excellente idée, sur papier du moins. Parce que, dans la réalité, t’es quelqu’un de maladroit. Un peu trop. T’es aussi quelqu’un qui ne fait pas très attention et c’est pour ça que, alors que tu commences à faire cuire les crêpes, espérant qu’elle ne se réveillerait pas trop tard, que la cuisine ressemble un peu à un champ de bataille. Il y a de la farine sur les comptoirs et sur le sol, un oeuf cassé que tu n’as pas encore pris le temps de nettoyer et du sucre aussi que tu as renversé sans faire exprès. T’es bonne cuisinière, tu sais bien cuisiner, t’es juste… Un peu bordélique.

- Oh ! Bon matin Iris ! Tu te tournes vers elle, les cheveux un peu en bataille avec une jolie trace blanche de farine. Tu as aussi un peu de pâte à crêpe sur la joue, à se demander si tu n’as pas mené un combat avec cette dernière. Ou alors peut-être que c’est de la faute de tes pokémons, ces derniers toujours hors de la pokéball, avec Salvador, ton Tiplouf, assis sur le comptoir, près du four, qui surveille ce que tu fais et tentes même de voler une crêpe au passage. - Oh ! Pas maintenant ! Puis c’est encore trop chaud. Alors que tu le grondes un peu, manquant toutefois de conviction, parce que tu ne sais pas vraiment être ferme avec tes pokémons. Tu fais tourner la crêpe avant de te tourner vers la demoiselle qui s’est réveillée. - Bien dormi ? Le petit-déjeuner est presque prêt ! Ton ton est toujours aussi léger, moins inquiet surtout que la veille. Parce que t’as bien dormi et t’es rassurée de voir que tout va bien pour ton Tiplouf.

Tu ne peux que rire à sa question. - Ehh… Je pense que oui, il y a eu un combat ! Mais n’ais crainte, dans cette bataille qu’il y a eu dans ta cuisine, j’ai maîtrisé les ingrédients et j’ai évité le pire à la maison ! T’imagines s’ils avaient gagné ? Bon, à te voir aller, c’est à se demander si tu as vraiment remporter la bataille, mais ça, t’évites de trop y porter d’attention. Ça t’a juste amusé de présenter la chose comme un combat épique, levant même ta spatule dans les airs comme si tu étais un valeureux guerrier brandissant son arme. - Puis t’en fais pas, je vais m’occuper de ramasser. Parce que bon, c’est pas de sa faute non plus si sa cuisine est en désordre et si t’as peut-être raté à quelques reprises le bol en tentant d’y mettre les ingrédients. Elle n’a rien demandé, t’as juste voulu préparer le petit-déjeuner et il était donc normal que tu te charges de ton bordel.

Tu secoues doucement la tête lorsqu’elle te demande si tu n’as pas besoin d’aide. - C’est vraiment presque fini donc prends le temps de te réveiller. Tu marques une pause, l’air de réfléchir. - Je t’aurais bien proposé un café mais c’est chez toi et je sais pas comment fonctionne ta machine. Tu pouffes à nouveau de rire. - Donc finalement, pour ça Précieuse pourrait aider. Si vraiment elle voulait un café. - Et moi je reprendrais bien un chocolat chaud… Avec un petit sourire se voulant plus timide, comme si tu ne voulais pas abuser. - Avec beaucoup de marshmallows ! Parce que tu vis peut-être en appartement, parce que t’as peut-être des responsabilités, parce que t’es peut-être supposée être une adulte mais, finalement, t’es juste une grande enfant qui découvre encore la vie.

Ah oui, c’est vrai, t’aurais dû le savoir. T’aurais dû le savoir parce que c’est du thé qu’elle a pris, hier. Ou, enfin, peut-être que finalement ce n’était pas si évident que ça, elle aurait pu opter pour le thé parce qu’il se faisait tard. - Tant mieux alors ! Ça aurait été problématique que j’abîme la machine, tout ça pour rien finalement. Tu rigoles encore, toujours avec ce ton léger, faisant preuve d’un peu d’auto-dérision. Tu termines les crêpes avant d’éteindre le four pour prendre l’assiette et l’amener vers la table, là où se trouvait déjà les couverts. Tu n’étais pas spécialement prévoyante, sauf peut-être lorsqu’il était le cas de manger. Parce que là, après avoir cuisiner tout ça, tu ne peux qu’avoir faim.

Tu prends alors place sur la table, t’assurant de la servir avant de toi-même prendre des crêpes. - C’est déjà très bien. Tu as ton chocolat chaud, tu ne peux pas te plaindre. Tu ne fais que mettre les marshmallows dans ton breuvage avant de prendre de la confiture pour en mettre sur tes crêpes. - J’espère que ce sera à ton goût. Tu dis ça en souriant alors que toi, tu sais déjà que tu aimes bien cette recette. Après tout, c’est celle de ton père, celle que sa mère lui a apprise par le passé. - Et rassure-moi, ils ne t'ont pas réveillé avec le vacarme qu’ils ont fait ? Et par ils, tu désignes tes pokémons, non sans avoir Jackson pour froncer les sourcils, l’air de dire que, de vous tous, t’es la moins discrète.

Le fait qu’elle te précise que ce n’est pas ironique t’amène à croire qu’elle exagère peut-être ou en fait peut-être un peu trop, mais bon. Tu décides de pas trop t’en soucier, ça semble lui plaire, toi tu trouves que tes crêpes sont très réussies donc le reste n’est que du détail sans importance. Puis, si elle n’aime pas, bah, c’est son problème, pas le tiens, si elle refuse de te le dire. Tu la remercies donc simplement avant de continuer de manger, t’inquiétant ensuite un peu du fait que tu ais pu la réveiller. Enfin, toi ou tes pokémons, l’un ou l’autre était possible compte tenu du carnage qui a eu lieu dans sa cuisine. Un peu plus et elle aurait pu y voir de la fumée, signe d’un combat durement mené contre… Toi-même ? Ouai, c’est un peu ça. Parce que t’as pas vraiment eu d’ennemis si ce n’est que ta propre maladresse et les ingrédients récalcitrants.

- Ah non, moi j’apprécie beaucoup. Tu pouffes un peu de rire. - Ils sont beaucoup de personnalités puis ça va, ça fait que mon quotidien n’est pas ennuyeux. Pas qu'il l’était avant, parce que t’as tout autant d’énergie qu’eux, mais ça te fait plaisir de les voir aussi en forme. - Mais je sais que ça peut en déranger certains, mon père le premier. ‘Fin, pas que ça le dérange vraiment, mais il aime bien râler lorsque mes pokémons font des bêtises. Et comme ils sont encore jeunes et innocents, des bêtises, ils en font beaucoup. T’as aucun doute que, si ton père râle, c’est juste parce que tes pokémons lui rappellent un peu comment toi t’étais lorsque t’étais gamine et qu’il se retrouve donc avec des souvenirs de la maison en désordre parce que t’as eu une idée quelconque qui t'a amené à faire un bordel dans le salon. Ou encore de ses souvenirs où les murs étaient recouverts de peinture parce que t’as voulu refaire la déco toute seule.

Tu ne peux qu’hocher de la tête à ses mots. - Oh, je sais qu’il cherche surtout à m’embêter, surtout que lui aussi à pas mal de pokémons. Tu dis ça avec le sourire alors que tu as grandi auprès des pokémons de ton père. - C’est juste que les siens sont plus disciplinés que les miens. Tu rigoles à nouveau doucement. Les tiens sont encore jeunes, ils sont avec toi depuis quelques semaines seulement pour la grande majorité d’entre eux. Tandis que les pokémons de ton père, cela fait quelques années déjà qu’ils l’accompagnent. - Puis, il a surtout des pokémons aquatiques comme il est pêcheur. Tu allais souvent à la plage avec ses pokémons et il n’était pas rare que tu t’aventures dans la mer avec eux. Au moins, comme ça, ton père n’avait pas trop à s’inquiéter comme il savait que ses pokémons étaient là pour te surveiller.

- C’est pas nécessaire. T’as pas envie de la déranger plus que ça pour le moment, pas après qu’elle en ait déjà tant fait pour toi. - Puis hier j’ai pas eu à marcher beaucoup donc je pense pas que c’est très loin. Tu te lèves alors en attrapant les assiettes vides pour les amener vers l’évier. - Je vais juste eh… Ramasser tout ça, avant de partir. Et par tout ça, tu désignes la cuisine, ou, plutôt, le champ de bataille que tu as créé dans la salle. Ça ne te dérange pas de nettoyer, surtout que tout ça, c’est de ta faute. T’en profites aussi pour nettoyer ton visage et passer une main dans tes cheveux, secouant ainsi la farine de tes mèches sombres. - Mais t’en fais pas, je peux tenter de faire ça discrètement si tu as des trucs à faire ! Après tout, elle avait une pension et, de ce que tu as constaté avec ta meilleure amie, ce n’était pas de tout repos. Donc, si elle avait besoin de travailler, tu ne voulais pas l’en empêcher.

Tu secoues doucement la tête. - C’est moi qui te remercie. Je sais pas trop ce que j’aurais faire hier soir sinon. Elle t’avait vraiment sauvé la vie ou, tout du moins, t’avais évité une situation un peu plus compliquée. Parce que l’hôtel coûtait cher, le taxi aussi, donc, tu sais pas trop ce que tu aurais fait, hier soir, avec ton Tiplouf blessé sur les bras et ta culpabilité grandissante. Culpabilité qui était, certes, toujours présente, mais qui se faisait moins étouffante que la veille. T’aimais pas savoir que c’était peut-être par ta faute qu’il s’était blessé, parce que tu n’avais pas été assez ferme, parce que tu avais accepté qu’il reste jouer plus longtemps… Tu t’en veux qu’il ait eu à souffrir pour ça, parce que tu sais que, si tu t’étais montrée plus catégorique, vous seriez partis avant que tout ça n’arrive. Mais bon, t’essaies de relativiser, de te dire que c’est pas de ta faute s’il est tombé.

Puis, finalement, t’as aussi fait une bonne rencontre.

- Ahh, ouai, effectivement. Ça doit être cool, en fait, d’avoir son propre horaire. De vivre à son propre rythme. Tu te dis que ça ne te déplairait pas, ne serait-ce que parce que t’es pas très fiable et t’es encore pire lorsque vient le temps d’être ponctuelle. - Bah, si tu veux, tu peux aller te changer et te préparer et tout pendant que je m’occupe de la cuisine. Puis, comme ça, t’attendrais qu’elle revienne pour partir, histoire de la remercier une énième fois et, surtout, de ne pas partir sans lui avoir dit aurevoir. Ça serait un peu (beaucoup) malpoli et t’as pas trop envie de partir sur de mauvais termes avec elle. C’est même plutôt quelqu’un que tu comptes repasser voir, éventuellement, lorsque tu reviendrais dans les environs de Windoria.

En effet, tu ne lui donnais pas trop le choix. Tu tenais à nettoyer la cuisine et tu n’allais pas lui imposer la tâche, pas alors que tu étais la seule et unique coupable (si tu ne comptais pas tes pokémons). Parce que bon, si t’étais honnête, tu sais qu’il y a une partie du bordel qui est dûe à ta grande maladresse mais il n’est pas impossible que ta Candine se soit amusée avec la farine. D’ordinaire, elle se chamaillait avec Salvador mais, celui-ci ayant besoin de se reposer, elle avait tenter de s’en prendre à Lorenzo qui s’était rapidement caché derrière tes jambes, te bousculant au passage en te faisant échapper un oeuf sur le sol. Donc bon, tu t’étais donnée la mission de nettoyer tout ça, en compagnie de sa Gardevoir de ce que tu venais de voir. - Bon, aller, on s’y met ! Et heureusement que ton père t’avait appris à faire le ménage, sans quoi ta vie aurait été un peu plus compliquée.

La cuisine est propre, impeccable même, lorsque revient la propriétaire des lieux. - Oui, tout s’est bien passé ! Merci Précieuse. Tu te tournes vers la Gardevoir pour lui adresser un large sourire avant de finalement ramener tes pokémons dans leur pokéball, t’assurant de toutes les avoir pour ne pas en oublier un ici. Ce serait vraiment problématique si tu oubliais un pokémon ici, non pas parce que tu n’avais pas confiance en Iris pour bien s’en occuper mais parce que ça ferait de toi une terrible dresseuse, chose que tu préférais éviter. - Donc eh, voilà. J’ai regardé aussi et il y a un bus qui passe dans une vingtaine de minutes, donc je ne devrais pas trop tarder. Parce que t’avais pas envie de t’imposer et de la déranger plus longtemps.

Tu secoues doucement la tête à ses mots. - Vraiment, c’était rien. Merci à toi, surtout, d’avoir accepté que je reste ici pour la nuit et d’avoir soigné mon Tiplouf. Maintenant que tu as rappelé tous tes pokémons dans leur pokéball et que tu as récupéré ton sac à dos, l’heure du départ s’approche à grand pas. T’es presque triste de devoir partir maintenant, mais bon, les responsabilités t’appellent, comme le fait que tu travailles ce soir, par exemple. T’as pas trop le choix de t’y présenter si t’as envie de pouvoir continuer de voyager comme tu le fais si bien (et sans doute un peu trop souvent maintenant que t’y penses). - Mais je prends note de l’invitation pour quand je serai de retour dans les parages ! Après tout, savoir qu’il y avait un endroit où tu pourrais te retrouver au chaud et en sécurité, en plus d’être en bonne compagnie, lorsque tu te retrouverais à nouveau dans le coin, c’était toujours rassurant.

- Donc merci encore pour toi et bonne journée à vous deux ! Tu désignes aussi la Gardevoir lorsque tu lui dis ça. - À la prochaine ! Leur adressant un dernier signe de la main, tu quittes finalement la pension pokémon où tu as passé la nuit, te dirigeant là où tu devais prendre le bus pour rentrer à Artiesta. La route allait être longue, mais bon, tu ne regrettais pas du tout ta petite escapade dans le nord, surtout que tu avais eu l’occasion de faire une bonne rencontre qu’il te tardait de revoir.