perfect paradise tearing at the seams
capture solo
Ses doigts pianotaient distraitement sur le volant de la voiture qui avait été rangée, garée, sur le bas-côté pour ne pas gêner la circulation. Humeur morose à laquelle la température faisait écho;
Tour à tour, les gouttes de pluie s'échouaient sur le parebrise et le froid prenait place dans l'habitacle. Même Vénus restait blottie dans le cou de son dresseur en sortant de temps en temps son museau de la chevelure blanche - qui la dissimulait parfaitement, semblant presque se demander si cette température allait avoir une fin.
Le silence bruyant qui les entourait était ponctué régulièrement par les coups de vent violents et les grondements d'un orage lointain - il y avait encore le temps avant que celui-ci n'éclate sur la route en direction de Ferranium, ce qui donnait un instant au scientifique pour reprendre la route sagement, en toute sécurité.
Pour le moment, c'était l'heure à l'analyse des différents résultats - et les papiers sur le tableau de bord étaient remplis d'annotations de multiples couleurs alors qu'il laissait un soupir meurtri s'échouer sur ses lèvres.
Un rapide coup d'oeil à son téléphone lui apprit qu'il venait de tourner six heures du matin et qu'il n'était pas attendu au laboratoire avant dix heures; il avait donc tout le temps de retourner en boucle les informations, et les retours de son collègue policier.
Ceux-ci ne s'entendaient pas très bien, en règle générale - ou plutôt, c'était une entente cordiale qui les séparait alors que Cayden avait à plusieurs reprises laissées quelques vérités sur l'officier s'éteindre, s'effacer. Mais ce silence avait un prix: ce policier se devait d'aider Cayden dans ses recherches sur une affaire non-résolue - et le scientifique était intransigeant. Quand les pistes devaient être explorées, il attendait qu'on s'y penche sans jamais hésiter; sans même penser à souffler. Lui-même ne se reposait plus depuis que sa soeur n'était plus dans le décor.
Les nuits étaient parsemées de cauchemars et de son fantôme qui ne cessait de le poursuivre même éveillé. Mais plus les jours s'écoulaient; plus la perspective d'enfin comprendre semblait être réalisable. Callum n'approuverait pas; il n'avait jamais encouragé Cayden dans la recherche d'indices, de réponses - mais l'adulte n'avait jamais eu besoin qu'on accepte ce qu'il désirait faire pour qu'il s'y plonge corps et âme. Il n'avait besoin que de sa propre approbation.
Rapidement - il avait appris à ne compter que sur son unique personne; quand leur trio avait vu l'élément central s'envoler, ils s'étaient séparés. Au lieu de se soutenir, ils s'étaient éloignés et les parents n'avaient jamais rien pu faire.
Fermer les yeux quelques instants et respirer profondément. Il ne pouvait s'empêcher de ressasser constamment un passé qui ne reviendrait jamais d'actualité ; il ne pouvait s'empêcher de ressasser indéfiniment les relations brisées, émiettées, qui ne pourraient jamais être reconstruites. Pas plus qu'il ne pouvait apaiser l'angoisse qui vibrait dans ses veines, et teintait son regard d'une sévérité constante.
Il entrouvrit très légèrement la fenêtre de l'automobile pour allumer une cigarette sans que la fumée ne vienne stagner - oh, Cayden n'était pas inconscient des dangers pour la santé, des toxiques contenues dans la fumée. Il ne s'en souciait simplement pas quand ça permettait à son coeur de ne pas trop s'emballer.
L'ombre d'un sourire sur ses lèvres quand Vénus avance très légèrement pour poser son museau à la base de sa mâchoire, seulement pour signifier sa présence. De sa main libre, il caresse le dessus de sa tête négligemment en parcourant de ses yeux fatigués les mots qui s'entassaient sur les papiers - qui ne semblaient pas faire de sens; pas plus que quelques années auparavant.
Mais Cayden n'abandonnerait pas - il ne connaît pas ce terme; il n'a jamais laissé tomber, ne sait pas comment faire. Quitte à se perdre, il allait continuer d'insister et d'avancer sur un chemin parfois trouble, parfois même dangereux.
Tour à tour, les gouttes de pluie s'échouaient sur le parebrise et le froid prenait place dans l'habitacle. Même Vénus restait blottie dans le cou de son dresseur en sortant de temps en temps son museau de la chevelure blanche - qui la dissimulait parfaitement, semblant presque se demander si cette température allait avoir une fin.
Le silence bruyant qui les entourait était ponctué régulièrement par les coups de vent violents et les grondements d'un orage lointain - il y avait encore le temps avant que celui-ci n'éclate sur la route en direction de Ferranium, ce qui donnait un instant au scientifique pour reprendre la route sagement, en toute sécurité.
Pour le moment, c'était l'heure à l'analyse des différents résultats - et les papiers sur le tableau de bord étaient remplis d'annotations de multiples couleurs alors qu'il laissait un soupir meurtri s'échouer sur ses lèvres.
Un rapide coup d'oeil à son téléphone lui apprit qu'il venait de tourner six heures du matin et qu'il n'était pas attendu au laboratoire avant dix heures; il avait donc tout le temps de retourner en boucle les informations, et les retours de son collègue policier.
Ceux-ci ne s'entendaient pas très bien, en règle générale - ou plutôt, c'était une entente cordiale qui les séparait alors que Cayden avait à plusieurs reprises laissées quelques vérités sur l'officier s'éteindre, s'effacer. Mais ce silence avait un prix: ce policier se devait d'aider Cayden dans ses recherches sur une affaire non-résolue - et le scientifique était intransigeant. Quand les pistes devaient être explorées, il attendait qu'on s'y penche sans jamais hésiter; sans même penser à souffler. Lui-même ne se reposait plus depuis que sa soeur n'était plus dans le décor.
Les nuits étaient parsemées de cauchemars et de son fantôme qui ne cessait de le poursuivre même éveillé. Mais plus les jours s'écoulaient; plus la perspective d'enfin comprendre semblait être réalisable. Callum n'approuverait pas; il n'avait jamais encouragé Cayden dans la recherche d'indices, de réponses - mais l'adulte n'avait jamais eu besoin qu'on accepte ce qu'il désirait faire pour qu'il s'y plonge corps et âme. Il n'avait besoin que de sa propre approbation.
Rapidement - il avait appris à ne compter que sur son unique personne; quand leur trio avait vu l'élément central s'envoler, ils s'étaient séparés. Au lieu de se soutenir, ils s'étaient éloignés et les parents n'avaient jamais rien pu faire.
Fermer les yeux quelques instants et respirer profondément. Il ne pouvait s'empêcher de ressasser constamment un passé qui ne reviendrait jamais d'actualité ; il ne pouvait s'empêcher de ressasser indéfiniment les relations brisées, émiettées, qui ne pourraient jamais être reconstruites. Pas plus qu'il ne pouvait apaiser l'angoisse qui vibrait dans ses veines, et teintait son regard d'une sévérité constante.
Il entrouvrit très légèrement la fenêtre de l'automobile pour allumer une cigarette sans que la fumée ne vienne stagner - oh, Cayden n'était pas inconscient des dangers pour la santé, des toxiques contenues dans la fumée. Il ne s'en souciait simplement pas quand ça permettait à son coeur de ne pas trop s'emballer.
L'ombre d'un sourire sur ses lèvres quand Vénus avance très légèrement pour poser son museau à la base de sa mâchoire, seulement pour signifier sa présence. De sa main libre, il caresse le dessus de sa tête négligemment en parcourant de ses yeux fatigués les mots qui s'entassaient sur les papiers - qui ne semblaient pas faire de sens; pas plus que quelques années auparavant.
Mais Cayden n'abandonnerait pas - il ne connaît pas ce terme; il n'a jamais laissé tomber, ne sait pas comment faire. Quitte à se perdre, il allait continuer d'insister et d'avancer sur un chemin parfois trouble, parfois même dangereux.
((apparition plz))
it's been a difficult years
and terros don't prey on
innocent victims
it's been a difficult years
and terros don't prey on
innocent victims
(c) TakeItEzy & Ellumya