Dummy, c’est cinquante centimètres de colère. Dans sa tête, il doit se sentir plus grand, probablement un max plus grand pour avoir ces grands airs lorsqu’il combat. Même lorsqu’il se tient tranquille, ses petits yeux noirs lancent des éclairs. Parce qu’il a la rage. Celle de vivre, celle de protéger, celle d’être le bon petit Sepiatop qu’i veut être. C’est un peu comme de voir un foetus se prendre pour le plus gros gangsta du quartier. Sauf que Dummy, il a ce petit coeur tendre dans cette petite enveloppe charnelle qu’est la sienne, et c’est pour ça que tu l’aimes. Tu ne le lui dis jamais, parce que vous ne vous parlez jamais. T’as beau l’avoir adopté, à moins que ça ne soit lui qui t’est adopté, en fait vous ne savez pas trop, vous avez très peu de contacts verbaux malgré les sept années qui sont passées. T’as la maladresse d’un dresseur qui n’en est pas un malgré tes bonnes intentions de le faire progresser. Tu l’encourages, à ta manière, parce que tu t’y sens connecté. Dumdumb, c’est ton petit protégé et c’est lui qui te donne presque envie d’en découvrir plus. D’en avoir plus à tes côtés. Pas les attraper, pas les entraîner, encore moins les faire combattre. Mais les apprivoiser et les aider.