Histoire :
Au niveau de son enfance, Caleb a vécu à Frimapic jusqu’à ses huit ans avec des parents aimants et attentionnés, qui n’hésitaient pas à sacrifier leurs maigres rations pour qu’il puisse grandir sans la crainte du lendemain. Cette période de sa vie l’ayant particulièrement marquée, sa passion pour le grand froid, la faune et la géographie polaire n’en sera jamais altérée et ne cessera de s’amplifier, surtout durant ses dernières années. Ses parents, James et Charlie, tenaient un commerce bien juteux autant touristique qu’économique avec de l’alimentaire et du textile, avec d’une part le père qui était maître de Malosses de traîneau et sa mère tenant un troupeau d’Ecrémeuhs ou de Tauros. Son modèle de vie était alors centré sur la simplicité et le minimalisme, et ainsi, sur la préservation environnementale et la solidarité. De ce fait, il s’avérait être un amoureux des animaux, il eut même la gestion personnelle d’un Marcacrin qu’il avait innocemment appelé Coco et, plus tard, d’un Goupix d’Alola femelle qu’il avait nommé Lula, qui avait dû se perdre lors d’une exportation. Il eut une enfance paisible, choyé et chouchouté à souhait… du moins jusqu’à ses huit ans où le drame survint.

Lorsqu’il avait quatre ans, une adorable petite sœur du nom d’Alix vit le jour. Et je vous rassure, ce n’était pas le drame précédemment formulé. Leur petite famille si paisible et si simple allait se retrouver en Enfers : Les économies de la famille se fragilisaient de plus en plus, les Pokémons laitiers ne pouvaient plus être remplacés, la nourriture finit par manquer et les Malosses de traîneau finirent par dépérir un à un. James et Charlie prirent une immense décision, se libérant ainsi de ce terrible dilemme. Lors de ses neufs ans, Caleb fit ses adieux aux montagnes enneigées de Frimapic - et finalement de la région de Sinnoh - pour partir à Illumis, à Kalos, pour débuter une toute autre vie, leur père ayant eu une opportunité professionnelle qu’ils ne pouvaient guère refuser s’ils voulaient espérer un avenir.

Après une vie simple et tranquille au sein d’un havre de paix loin du monde, Caleb découvrit le monde de la ville et… le changement total d’éducation de ses parents aimants qui devenaient progressivement liberticides et froids, étrangement chics. Son père était devenu assistant de gestion et sa mère dégota un pauvre job de couturière. En effet, tout avait changé : cette famille qui avait toujours cherché la simplicité dans le grand Nord de Sinnoh cherchait dorénavant la complexité à tout prix. Sa famille modeste cherchait à se faire passer pour des bourgeois par n’importe quel moyen. Par exemple, ils lui avaient enseigné des règles strictes de l’éducation et de la politesse, lui avaient demandé d’être exemplaire et de s’exprimer bien plus que convenablement que l’on lui demandait dans ses montagnes enneigées - où leur petit village était social et chaleureux -, on l’avait inscrit à des cours de solfège et de piano… Par exemple, on l’avait forcé à lire des classiques littéraires ou la famille avait remplacé les musiques de variétés ou les musiques populaires pour un registre plus classique. Ses parents lui avaient enseigné l’altruisme de son prochain, maintenant on lui enseignait comment réussir dans sa vie et ne penser qu’à sa poire - sa sœur, Alix, ne fut baignée que dans ce genre de propos basés sur la réussite professionnelle et économique. Caleb n’avait jamais compris ce changement d’éducation et lorsqu’il s’était permis de poser des questions, au début, on lui répondait que “c’est comme ça et qu’il va falloir si faire” et comme l’être humain s’habitue à tout et en particulier à tout ce qui touche à l’injustice, Caleb finit par entrer dans le moule - ou du moins, à ne plus poser de questions.  Ce bouleversement éducatif sera perçu comme un choc qui lui sera crucial dans sa construction sociale. Toutefois, ses parents lui avaient offert son premier Pokémon personnel, une Croquine, qui l’avait appelé Mara.

Avant d’avoir suffisamment les moyens pour inscrire Caleb dans un établissement plus réputé, ses parents avaient donc forcé son éducation. Même s’il s’épanouissait dans l’école des dresseurs public, ses parents semblaient avoir de meilleures projets. Ils espéraient qu’en performant son formatage les directeurs seraient plus indulgents pour l’accepter. Caleb finit son enseignement dans l’un des établissements les plus réputés d’Illumis, mais ce fut principalement par le biais de contacts de ses parents provenant du milieu bourgeois - une victoire selon ses derniers.  Par ailleurs, la famille semblait s’être mieux installée, étant parvenue à remonter la pente, en l’occurrence avec la promotion de Charlie en tant qu’assimilé cadre de son pôle d’industrie textile lors de la fin de son second cycle.

En parlant des cours, Caleb avait réussi à négocier l’arrêt du piano et de choisir l’école où ses amis s’étaient inscrits - ses parents ayant accepté puisque cela s’avérait être un établissement suffisamment réputé, bien entendu. Mais rappelons-le, Caleb n’était pas dans les clous, il n’avait pas été formé à l’origine pour être le meilleur. Non, lui, on l’avait éduqué pour aimer ce qu’il faisait. Une satisfaction que les cours ne lui donnaient pas, exceptés les cours sur l’éducation des Pokémons et les cours de sport. En extra-scolaire, il pratiquait le Taekwondo  pour se maintenir en forme et apprendre à se battre - ouais, pis ses parents n’auraient sûrement pas eu les moyens de combiner les deux, avec le piano, il était fourbe, ce Caleb. Fourbe, c’était le mot.
Arrivé à l’adolescence, ce que l’on pourrait appelé le lycée, s’il était pitoyable en cours, en seulement un an, il était devenu incontournable. Son sacrilège avec sa coloration rouge lui offrit bien des avantages avec sa bouille d’ange et son corps d’Apollon. Caleb Firestorm devint rapidement un objet de convoitise pour les élèves les plus populaires, ce qui fit rapidement monter sa cote de popularité. Son physique, son éloquence à parler devant la classe, principalement pour faire rire ou pour prendre le rôle de l’organisateur privilégié en ce qui concerne les déplacements de cours ou de contrôles, voire de vol des sujets de corrections pour permettre à la classe de réussir. Bref, un certain nombre d’exploits en plus de sa visibilité et des soirées lui honora une certaine place parmi les personnes les plus populaires de son établissement. Il n’échappait pas aux règles et se comportait comme on attendrait qu’un populaire voudrait qu’il soit : prétentieux, snob, hypocrite, classe et élégant, et fortuné. Enfin, pour certaines choses, tout se siégeait dans l’apparence, comme toute sa famille (le “fortuné” en l’occurrence. Les contre-façons, il connaissait bien !). Sportif, il était parmi les meilleurs lors des compétitions entre établissements, ce qui lui permettait de rattraper quelque peu sa moyenne désastreuse ou de louper certains cours en toute légalité. Ah et bonus : Il avait un scooter qu’il bichonnait encore mieux que toutes ses petites copines, étant visiblement aussi important que les Pokémons qu’il avait eu à s’occuper - afin de comparer au niveau affectif. En parlant de petites copines, disons qu’il avait tendance à jouer sur tous les tableaux possibles et inimaginables, profitant de son corps d’Apollon et de sa bouille d’ange dès qu’il en avait l’occasion - comme quoi être beau et populaire donnaient le côté connard supportable, visiblement -, avant qu’il ne trouve l’Officielle… euh, en fait, même depuis ce moment, cela n’avait rien changé à son attitude de coureur de jupons… et de shorts. En effet, aux yeux de tous, officiellement, Caleb était exclusivement hétérosexuel, mais dans les faits, il s’avérerait qu’il se serait tapé plus de garçons que de filles. Il aurait d’ailleurs été plus sincère avec la gente masculine que féminine avec ses attirances, si on en croit les on-dits qui sont évidemment contestés par le principal intéressé.
Bon, pour se donner bonne conscience, il était  jeune Ranger volontaire à ses temps perdus, parce que finalement donner son temps pour les autres lui était satisfaisant. D’aider quelqu’un ou pour la reconnaissance personnelle, allez savoir. De toute façon, il restait passionné par les Pokémons donc il ne pouvait se résoudre à les laisser à leur sort s’ils se retrouvaient en danger.

L’enseignement supérieur : qu’est-ce que Caleb voudrait bien faire de sa vie ? Ayant réussi ses examens de fins à l’école des dresseurs avec justesse, grâce à ses parents ayant bien resserrés les rennes de leur petit en ayant remarqué qu’ils avaient lâché trop de lest - ce qui lui permit de voir que finalement lorsqu’il se motivait à faire quelque chose, il pouvait très bien recevoir un résultat tout à fait correct. Il se lança dans des études au sein d’une école de mode à Lavandia, à Hoenn, métropole jumelée à celle d’Illumis, par désir d’émancipation. Alors à ses 18 ans, il quitta la maison familiale.
Jusqu’à l’année de ses 20 ans, il vit sa meilleure vie à Lavandia. Davantage en soirées qu’en cours, il profitait des plaisirs simples de la vie. En parallèle à ses études, il était barman puisqu’il était dans l’obligation de les financer, ses parents refusant catégoriquement de l’aider. Il découvrit alors que la mode n’était pas véritablement son domaine. Lui, il préférait shooter, se montrer. Donc il participait à des concours de modèles pour se faire repérer.
Durant sa vingtième année, il réussit enfin à se faire repérer par une agence de mannequinat qui lui proposa une session de quelques mois à travers tout Alola avec une petite équipe de modèles, qu’il accepta évidemment puisqu’il avait acquis une facilité à la mobilité depuis l’enfance. Cette session lui permit d’avoir une expérience durable et la région lui permit de découvrir le soleil et tous les plaisirs que ce décor avait à lui offrir, l’écartant toujours plus de cet idéal dans lequel il avait dans les grands froids de Sinnoh et, inversement, le rapprocha toujours plus de ce personnage de Don Juan et de super-héros imbus de sa personne.

Comme si le hasard faisait bien les choses, à son retour à Lavandia, une autre opportunité s’ouvrit à lui : il était invité par une agence de mannequinat à Artiesta, la ville festive de Lumiris, une région qui commençait à faire de plus en plus parler d’elle, pour une session prenant fin à une date indéterminée - si les gérants étaient satisfaits ou non des rendements de la collection, sans doute. Alors, sans attendre, car les petits mannequins de sa trempe ne fonctionnaient que par prestations, il accepta et partit à Lumiris pour ses 21 ans. Rapidement, il se trouva un métier de barman au sein de la ville qui ne dormait jamais, avec des contrats adaptés grâce à l’agence de mannequinat.

Point équipe Pokémon (avant son arrivée à Lumiris) : Depuis son arrivée à Illumis, il avait développé une petite équipe de Pokémons composée de sa Candine, un Cizayox, une Polichombr, Un Draby et une Ponyta. Ses deux premiers étaient les plus puissants et surtout les plus respectables. Bienveillante pour la première, consciencieux pour le deuxième.
Si cette équipe lui avait permis de décocher quelques badges à Hoenn, nonobstant, son manque d’assiduité à l’école des dresseurs ne lui sera pas favorable puisqu’il se retrouvera incapable de véritablement les éduquer : Son Draby était un peu trop fou, avec beaucoup d’énergie, mais il parvint à le canaliser… jusqu’à ce qu’il évolua et fut mortellement blessé puisque Caleb n’avait pas su offrir un contexte sécurisé et sécurisant pour celui-ci et… il finit par succomber à ses blessures. Pour la Ponyta, fougueuse et impétueuse, ne se laissant point monter facilement, il aurait pu en faire sa meilleure alliée s’il avait eu la patience mais non, il avait préféré l’envoyer à la Garderie au Nord d’Ohana sur l’île d’Akala au sein de la région d’Alola. En sachant qu’il l’avait encore mauvaise d’avoir été obligé de donner son Cizayox si cher à son cœur à sa sœur car elle n’en avait pas pour se protéger, avant de partir à Alola.
En outre, sa venue à Lumiris vint beaucoup capoter ses affaires en termes d’équipe. Il ne lui restait que deux Pokémons, sa Candine et la Polichombr, mais le destin vint lui retirer : Au sujet de la timide Spectre, son ancien dresseur l’avait abandonné donc il l’avait récupéré pour un cours terme jusqu’à ce qu’il trouve un dresseur ou une dresseuse bien meilleur-e que lui pour s’en occuper. Au sujet de sa Candine d’amour, offerte par ses parents pour lui faire digérer son arrivée à Illumis et raison pour laquelle il avait eu son contrat, celle-ci était tombée malade et il n’avait pas eu d’autres choix que de l’envoyer en soin prolongé. La qualité de son contrat avait pâli et il devait redoubler d’efforts pour le conserver, en plus d’endurer la peine de coeur de la nouvelle et de ne plus avoir d’équipe Pokémon.


Quelques mots supplémentaires sur Alix  : Actuellement, sa petite sœur a 17 ans. Déjà adolescente, Alix était caractérielle, ambitieuse, égoïste, et féministe. Elle est finalement un parfait contraire de son frère, ce qui explique le fait qu’ils se disputent (voire se disputaient) la majeure partie du temps - parfois, ils dorment. Et le pompon : elle est contre l’existence de toute forme animale. Elle a autant horreur des insectes que des animaux à poils, à plumes, ou à écailles. Son frère l’a d’ailleurs longtemps tenu comme responsable de leur déménagement en ville comme un des Malosses l’avait mordue parce qu’elle l’avait embêté - et elle avait réussi à manipuler ses parents à seulement 5 ans et ils avaient préféré l’euthanasier par crainte de la rage - ou encore de l’empoisonnement de leur Laporeille urbain. Caleb est persuadé que plus tard, elle deviendrait une femme badass qui se battra pour l’égalité des sexes, PDG de sa propre multinationale qui rasera les plus grandes forêts du PokéWorld car, de toute façon, l’environnement, elle s’en carre le marron comme elle va mourir avant sa fin.