C’était une journée parfaite pour aller se promener dans le safari pokémon. Le soleil était haut dans le ciel, aucun nuage à l’horizon et Maxim était d’humeur joyeuse. Arrivé à l’entrée du parc, il paya le ticket d’entrée d’un montant de 100 p$. On lui remit cinq safaris balls avant de lui souhaiter bonne chance. C’était cher payer pour obtenir un pokémon en particulier, mais sa permettrait aussi au sien de se dégourdir les pattes sans risquer d’avoir des problèmes. En effet, Maxim avait tendance à toujours se mettre dans des situations dangereuses, mais le parc safari était une zone sure.

Devant lui se dressait une immense forêt. Ayant récupéré une carte des lieux, Maxim y jeta un bref coup d’œil avant de se décider à suivre les sentiers et il laisserait décider les choses. Avant d’entreprendre sa petite promenade, il sortit Pachirisu de sa pokéball. Joyeuse, elle bondit vers le premier arbre qu’elle vit et grimpa bien haut dans les branches avant de disparaitre parmi le feuillage. Maxim sourit avant de baisser la tête vers sa Canarticho qui restait près de lui. Elle ne faisait pas confiance en ce lieu… Pensait-elle que Maxim allait l’abandonné?

- Ne t’inquiète pas, le safari sert uniquement à l’étude de certaines espèces. Sa donne aussi la chance à des dresseurs de capturer un pokémon spécifique. Je ne compte pas te laisser derrière. Tu es mon amie après tout.

Il eut un moment de silence. Seul le bruissement des feuilles par le vent était perceptible. Le visage de Maxim s’était légèrement durci suite à ses paroles. Pendant un moment, il avait honte de ses paroles, car il repensait à Gaia… Il secoua la tête. Il n’était pas là pour déprimer, mais profiter de sa journée avec ses pokémons.

- C’est une zone sûre ici, personne ne va essayer de te capturer. Tu peux te promener à ta guise.

Maxim n’attendit pas une réponse de son pokémon et commença sa promenade de santé. Quelques petits pokémons sauvages bondissaient hors des buissons avant de disparaître à nouveau dans la forêt. Maxim jetait brièvement un regard vers les arbres pour s’assurer qu’Elsa les suivait toujours, mais comme de fait, celle-ci avait disparu, sans doute attirée par quelque chose plus loin dans le safari. Maxim quitta le sentier à la recherche de son pokémon alors qu’un bruit au loin attira son attention. Peut-être qu’Elsa irait aussi dans sa direction? Maxim suivi le son jusqu’à apercevoir deux jeunes femmes et leur pokémon. Celles-ci ne l’avaient pas encore aperçu. Il aperçu au loin son Pachirisu sortir d’un buisson et s’avancer doucement vers le petit groupe en tenant entre ses pattes un gland. Elle était beaucoup trop affectueuse. Soudainement, les hautes herbes s’agitèrent autour de lui et des deux jeunes femmes. Ils n’avaient pas été les seuls à être attiré par le bruit…

HRP:

Maxim s’aventure hors de la forêt pour ne pas effrayer les deux jeunes femmes. La Pachirisu déçu qu’on l’ignore au profit d’un Chinchidou se retourne vers son mettre et grimpe sur son épaule. Maxim lui caresse délicatement le cou pour lui redonner le sourire. Il ne peut s’empêcher de pouffer de rire lorsque l’écayon vint s’écraser sur la joue de la jeune femme. La scène est très drôle, mais Valkyrie, la Canarticho de Maxim, n’est pas d’humeur à la rigolade. Elle observe d’un œil suspicieux les deux jeunes femmes et leurs pokémons.

Pauvre Écayon, il n’a rien demandé et il se fait martyriser par le Mimikyu d’une des dresseuses. Un roucoulement se fait entendre. Le Poichigeon est furieux qu’on maltraite ainsi son « ami » et fait un piqué en direction du Mimikyu. Valkyrie toujours sur ses gardes se retourne vers l’oiseau et protège le pokémon spectre/fée avec son poireau. Utilisant la capacité Centrifugifle, son arme de prédilection s’entoura d’une énergie noire, puis elle frappa violemment le volatile qui fit un vol plané avant de disparaître vers d’autres cieux.

- Tu y as été un peu fort Valkyrie. Dit-il en se frottant la joue de gêne.

La Canarticho renvoya son poireau sur son épaule et revint vers son dresseur la tête haute. Le jeune homme tourna son regard vers la jeune femme qui demandait s’ils avaient des informations sur le Safari. Comme ce n’était pas sa première fois, il allait peut-être pouvoir l’aider, bien qu’il trouve étrange qu’elle vienne dans ce lieu sans se renseigner avant.

- C’est la deuxième fois que je viens au Safari. De ce que j’en sais, les pokémons changent à tous les mois. Pour tout te dire, je n’ai pas vraiment d’astuces à te donner. Tu as de la chance ou tu n’en as pas pour capturer un pokémon surtout que nous sommes limités à seulement cinq pokéballs safaris. Dit-il en lui montrant la ball couleur armé.

Son regard se baisse sur les pokémons des deux jeunes femmes et il constate les blessures légères sur les pokémons. Par réflexe, Maxim se penche d’abord sur la Nymphali plus près de lui et il fouille dans son sac où il en ressort une portion.

- Ça te va si je soigne ton pokémon? Demanda-t-il à Ashen.

La jeune femme qui demandait des informations sur le safari semblait surprise lorsque Maxim mentionna les cinq pokéballs safaris. En effet, celle-ci en avait six en possession, si on ne comptait pas celle qu’elle avait utilisée pour capturer le Chinchidou. Peut-être qu’elle était le centième dresseur à venir au parc safari? Maxim n’avait pas la réponse.

- Tant mieux, ça te donnera plus de chance pour capturer d’autre pokémon. Dit-il en souriant.

Puis, il se pencha sur la Nymphali pour la soigner tandis que les deux jeunes femmes discutaient entre. Alors qu’Ashen ne voulait pas déranger le jeune homme, celui-ci lui fit un sourire chaleureux.

- Ne t’inquiète pas, ça me fait plaisir. De plus, ça me fait un entrainement de vérifier que tes pokémons vont bien. J’étudie pour devenir secourisme pokémon. Dit-il en se penchant sur la Nymphali qui caressa gentiment.

Valkyrie, la Canarticho, avait ramené son poireau sur son épaule. Elle jetait un regard vers le Mimikyu qui s’était approché d’elle. D’abord méfiante, elle s’éloigner de quelques pas, mais le Mimikyu continuait de se rapprocher d’elle en lui montrant son faux poireau. Valkyrie leva un sourcil et planta lourdement son poireau devant le pokémon spectre. Maxim tourna le regard vers son starter et sourit en voyant qu’elle essayait de socialiser un peu. Elsa, son Pachirisu, quant à elle bondit au sol pour aller chercher une baie qui trainait quelques parts avant de la ramener au Nymphali.

- Je crois qu’Elsa a eu le coup de foudre pour ton pokémon. Dit-il en se redressant.

Alors qu’il aperçu au loin un Viskuze planant à la surface d’un court d’eau. Maxim aperçu un coquillage sur le bord de l’eau, mais il avait quelque chose de différent. Il prit son téléphone portable et ouvrit le pokédex et scanna le coquillage qui s’avérait être un coquiperl. Celui-ci avait deux formes évolutives selon l’objet évolutif qu’il utilisait. Maxim pris une safari-ball qu’il lança sur le coquille qui s’ouvrit de surprise avant d’être aspiré à l’intérieur.

Maxim ne porte pas trop attention à la discussion entre les deux jeunes femmes tandis qu’il termine d’examiner le pokémon de Maya. Ashen le remercie d’avoir examiné et soigné la blessure de son pokémon. Le jeune homme lui répondit avec un sourire chaleureux. Il se tourne ensuite vers Maya qui le questionne sur le métier de secourisme. Le jeune homme doit prendre quelques minutes pour y réfléchir. Il n’avait jamais vraiment réfléchi à son orientation de secourisme, mais il savait qu’il ne voulait pas rester enfermer dans un centre pokémon ou une pension, mais il ne pensait pas non plus s’orienter avec les rangers en mission périlleuse.

- Ni l’un ni l’autre à vrai dire. J’ai l’intention de m’orienter dans la réhabilitation des pokémons dans leur milieu naturel, mais rien n’est coulé dans le béton, je dois encore obtenir mon diplôme. Dit-il en souriant.

Valkyrie, bien que très peu démonstrative, fit un effort pour engager la « conversation » avec le Mimikyu qu’elle trouvait à la limite innocent avec son faux poireau, mais fit un effort et « joua le jeu ». Pachirisu quant à elle rougit timidement au retour de la Nymphali qui lui remis la moitié de l’autre baie qu’elle grignota lentement.

- C’est marrant, vous connaissez ma future carrière, mais ne connaissez pas mon nom. Dit-il en riant. Je m’appelle Maxim Loyd. Et vous? Je ne veux pas être le seul à déballer ma vie.