Dusk Lumiris

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Épreuve 5 - Elysion
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Vogue, vogue petit voilier
Épreuve 5 – Solo Champ Lexical– Elysion
Épreuve 5 – Énoncé: Vogue, vogue petit voilier
Les livres racontent une histoire. Celle d'une légende, de son origine jusqu'à ce qu'elle a accompli. On dit qu'un matin elle a pris la mer et s'en est allée. On dit que l'horizon l'a avalée et que son voyage a commencé. On dit que ce sont les oiseaux qui ont louangé son histoire en traversant les cieux. On dit que la vie l'a chérie. Et on dit que jamais elle ne s'est éteinte. Vous savez qu'elle est là. Dans votre esprit. On dit qu'une chose ne meurt vraiment que le jour où plus personne n'est là pour se souvenir d'elle. Mais vous, vous vous souvenez. Vous, vous voulez comprendre cette légende. Et voilà qu'à bord de votre vaisseau, vous partez à sa recherche.

Champ lexical : Flore
Suggestions de mots : Vert, Habitat, Plante, Bourgeon, Paysage, Lichen, Biome, Algue, Archipel, Repos, Variété, Champignons, Plaine, Biologie, Marécage, Observer, Nature, Herbe, Pollen, Sauvage…


Rappel de la Champ lexical
À vous aussi vos enseignants au lycée ont dit que ce qu’ils vous apprenaient vous serviraient dans votre vie ? Oh ! N’allez pas croire. Je suis d’accord avec eux eh, je ne diminue pas leur travail, je le justifie même ! Et si vous étiez libre de composer ce que vous voulez dans un texte de 1 500 mots, mais que pour ce faire vous deviez utiliser un champ lexical défini au hasard ? Ce serait trop excitant, pas vrai ? Les possibles s’ouvriraient devant vous, non ? Toutes ces métaphores et ces figures de style que vous pourriez – ou ne pourriez pas – créer. C’est ce que ce petit défi permettra. Autant de champs lexicaux que de participants à cette épreuve ont été créés et ils ont été assignés au hasard. Ils se veulent plutôt génériques et permettent d’ouvrir sur la créativité.

Globalement, vous traitez le thème comme vous le souhaitez en utilisant le plus possible le champ lexical proposé. Il n’y a ni maximum ni minimum d’usage recommandé. Juste amusez-vous à créer autour de ce champ.

Et si, à pied joint, vous sautiez dans un champ de fleur, que les marguerites vous recouvrait de leur pollen aux effluves printaniers alors que les tournesols, géant végétal, s’évertuait à vous cacher de ses plus grands pétales. Et si dans ce champ, il y avait une myriade de parfum qui vous rappelait cette plantation de lavande que votre grand-mère avait. Oh. Vous aimez la lavande. Ces arbrisseaux violacés que vous continuez de cultiver, par nostalgie, avec l’espoir d’user de ses pistils pour en faire une huile essentiel de laquelle vous parfumez votre demeure, enfouie par mille-et-une plantes, si bien qu’on vous demande constamment quand vous trouvez le temps de vous occuper de tous ces empotements.

Voilà voilà ! L’idée se veut simple et l’activité est toujours enrichissante.Petit Rappel
- Vous avez la journée du 24 octobre (de 00h00 à 23h59) pour terminer votre solo.
- Chaque solo doit inclure 1 RP d’un maximum de 1 500 mots.
- Il n’est pas obligatoire de poster une présentation de votre personnage ou de votre forum en début de RP. C’est à votre bon jugement.
- N’oubliez pas que vous pouvez indiquer que vous ne souhaitez pas recevoir de commentaires pour votre texte.
- Pensez à tester votre code ici avant de poster pour vous assurer que tout fonctionne bien. Rappel que tu ne pourras plus éditer une fois que tu auras posté 😱

Valà ! Je vous laisse maintenant la place <3

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Luther Delabost
Invité
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Luther Delabost

Elysion:

Luther Delabost:

Choisir ce qu’il allait emporter s’était avéré plus compliqué que prévu. Bien plus compliqué en tous cas que prendre la décision de partir. Efferias était devenue trop petite pour l’inventeur. Certes, ses racines étaient ancrées dans sa ville natale, son monde. Le seul qu’il ait connu. Mais il n’avait pas l’intention d’y végéter. Oh, il reviendrait bien sûr. Mais pas avant d’avoir découvert ce nouveau monde qui s’offrait à lui. Ce monde de l’extérieur. De la surface. De la lumière et de la photosynthèse. Ce monde où le jour et la nuit se relayaient sans l’intervention de personne. Où la flore se parait de mille et une couleurs. Ce monde décrit dans les anciens textes et auquel lui seul s’était intéressé. Il s’y était plongé afin de construire l’arbre généalogique de son peuple. C’est là qu’il avait compris que les efferians n’étaient qu’une branche d’un ancien peuple. Que sa ville n’était qu’une graine semée et placée en dormance pour échapper à des cataclysmes à venir, et dont le but était de germer après l’hiver afin de réensemencer la surface, lieu mythique où nulle paroi ne se trouverait au-dessus de sa tête. Il n’avait dès lors plus rêvé que de s’échapper vers cette fameuse surface.

Il ignorait comment, ni pourquoi, mais ce jour était enfin arrivé. La germination avait eu lieu et Efferias avait fleuri à l’air libre.

Or donc, après moult hésitations, Luther s’était résigné à laisser tous ses livres chez lui. Il se contenterait d’emporter leurs versions holographiques. C’était moins agréable que le papier, un ancien matériau qui n’était plus utilisé depuis des siècles et censé être fabriqué à partir de bois que l’on récoltait sur des arbres, sorte de plantes gigantesques qui poussaient à la surface. Moins agréable donc mais aussi beaucoup moins lourd et moins fragile. Il avait finalement emporté quelques vivres ainsi que quelques-unes des rares feuilles vierges qui avaient survécu jusqu’à aujourd’hui et quelques morceaux de fusain, un outil simple et ancien qui lui permettrait de s’improviser dessinateur en herbe.

En descendant le Boulevard de la Finance, véritable phloème irrigant de richesses (parfois surnommées affectueusement “oseille” par les habitants) l’organisme qu’était sa cité, Luther laissa son regard se balader sur les différents organes d’Efferias. Il savait qu’en dessous de lui couraient les conduits dans lesquels circulaient les différentes ressources brutes collectées dans les tunnels ou produits dans la ville. Ce xylème alimentait les industries qui transformaient tous ces nutriments en une sève élaborée composée d’objets, services et richesses qui faisaient tourner la machine. Encore plus bas on trouvait les tunnels qui s’enfonçaient dans la roche pour y puiser des ressources comme les cristaux servant de base à la technologie efferianne ou les champignons servant de base à l’alcool local. Ces galeries étaient en perpétuelle expansion grâce à d'immenses tunneliers, véritables méristèmes permettant une croissance sans fin. En levant les yeux, au travers la canopée de ponts, routes et tours, il constata que le soleil artificiel de la cité était toujours actif. Dans le même temps, le soleil de la surface perçait à travers les parois du dôme. Il se demanda alors si ses concitoyens souhaiteraient garder cet astre artificiel avec lequel ils avaient grandi et sur le rythme duquel ils vivaient depuis toujours, ou s’ils préfèreraient l’éteindre en déconstruisant le tégument qui entourait la cité pour permettre à celle-ci de croître sous ce soleil qu’ils ne maîtrisaient pas.

Son regard se fixa alors sur un bâtiment bien spécifique. C’était une des chambres de croissance. C’était dans ces bâtiments qu’étaient produites les plantes qui étaient ensuite transformées en aliments consommables par les efferians. Ces chambres renfermaient de multiples armoires dans lesquelles se trouvaient les végétaux. Point de soleil ou de terre ici. La place et les ressources dans la cité étant limitées et les besoins bien précis, la variabilité inhérente au vivant avait été purement et simplement éliminée. Des lampes apportaient exactement la quantité de lumière nécessaire à la photosynthèse en fonction de la quantité de chlorophylle de chaque feuille de chaque plante. Les nutriments étaient délivrés à travers l’eau et la quantité des deux était strictement contrôlée pour coller aux besoins de chaque plante aux cours de ses différents stades de développement. La reproduction non plus n’était pas laissée aux aléas du brassage génétique. Aucun pollen ne circulait et aucune graine n’était jamais produite. Il ne s’agirait pas de laisser une mutation diminuer les rendements, qui seraient d’ailleurs bien plus compliqués à prévoir. Non, c’était sur les végétationnistes que reposait la charge de cloner encore et encore les mêmes plantes grâce la totipotentialité de leurs cellules.

Sans vraiment s’en rendre compte, l’inventeur se retrouva à l’orée de la cité. Il prit une grande inspiration et fit ses premiers pas dans ce nouveau biome. Il foulait pour la première fois ce sol sous lequel il avait poussé. Derrière lui s’étendait une forêt de verre et d’acier. Devant lui s’étendait une forêt de vert et de bois.

La lumière de l'extérieur était si vive qu’il dut fermer les yeux un instant. Ce faisant, son attention se reporta sur son nez, qu’une foule de fragrances nouvelles portées par une légère brise venaient assaillir. Beaucoup étaient si différentes de ce qu’il connaissait qu’il aurait été bien incapable de les décrire. Alors qu’il humait l’air, son nez commença à piquer avant qu’il n’éternue violemment. Sans doute le fameux rhume des foins dont il était souvent fait mention dans ses livres ! Ravi de cette nouvelle expérience, il rouvrit les yeux afin de s’habituer à la lumière. A ses pieds s’étendait une mer de graminées allant du vert au jaune, ponctuée de touches de couleurs. Certaines étaient en pleine floraison, d’autres étaient déjà montées en graines alors que d’autres végétaient simplement en attendant leur heure. Il passa la main parmi les épis qui en chatouillèrent la paume. Ses doigts se refermèrent sur une tige, sur laquelle il tira. Il examina le chaume et se remémora ce qu’il avait lu dans les anciennes flores. Il chercha la base du limbe pour observer la ligule et les oreillettes, qui étaient caractéristique des différentes espèces de poacées. Il se retrouva quelque peu dubitatif face à la minuscule membrane car il était bien incapable d’identifier un quelconque taxon, d’autant que l’évolution avait continué son œuvre au cours des milliers d’années d’isolement d’Efferias et ses vieux bouquins étaient complètement obsolètes. Il laissa de côté son identification et reprit sa route en direction de la grande forêt qui constituait son horizon.

Luther s’enfonça dans le sous-bois en suivant un petit chemin forestier. Il lui sembla avoir changé de monde en même temps que d’écosystème. La biomasse végétale et l’évapotranspiration qui en résultait rendait l’air humide. Sensation fort troublante pour quelqu’un qui n’avait jusqu’alors connu qu’un air très précisément conditionné. De part et d’autre du sentier le sol était couvert d’une épaisse couche d’humus duquel se dégageait une odeur qui cette fois-ci lui était familière : celle des champignons. Cet effluve mycélien lui rappela qu’ici aussi on trouvait une grande diversité de mycètes sous terre. Quelque part, il n’était pas dans un monde totalement différent. Il s’arrêta près d’un arbre dont il contempla le tronc s’élancer vers le ciel qui avait disparu derrière la frondaison. Il avait bien lu que certains végétaux pouvaient atteindre des tailles monumentales, mais jamais il ne pensait voir un jour un être vivant aussi grand. Il se remémora les différents mécanismes qui permettait à ce géant d’acheminer des nutriments des ses racines jusqu’au bout des plus hautes ramures. Fasciné par la cohorte de colosses qui s’élançaient autour de lui, Luther prit conscience des sons qui l’entouraient. Le vent dans le feuillage, les craquements de petit bois sous son pied, le bruissement de petits animaux dérangeant le complexe argilo-humique et tant qu’autres encore formant une petite musique qui lui était jusqu'alors inconnue,  légèrement étouffée par la sylve autour de lui. C’était comme écouter la respiration d’un immense être de bois, de terre et d’eau.

Cette respiration fut interrompue par un son dissonant. Un son humain. Une voix.

Excusez-moi, nous ne vous voulons aucun mal ! Nous sommes juste curieux. Vos vêtements sont si étonnants. Venez-vous de l’étrange ville qui a surgit de la terre ?

Non loin, un groupe de personnes curieusement vêtues observaient l’inventeur. Son cœur manqua un battement. Alors comme ça les efferians n’était pas la dernière branche de l’humanité ? L’un des individus possédait une peau grise et de longues oreilles. Des stolons avait même permis à l’arbre généalogique de l’humanité de s’agrandir. Cette révélation fut un choc pour le jeune homme qui pensait encore quelques jours plus tôt que sa ville représentait tout ce qui restait de son peuple et pour qui la surface n’était qu’une légende.

En effet, cette ville se nomme Efferias, et c’est ma maison. Cela va vous sembler étrange, mais je ne m’attendais pas à croiser des gens ici. Êtes-vous nombreux à peupler la surface ?

Oh oui, nous sommes nombreux ! Il y a beaucoup de villes, sur les trois continents ! Vous êtes ici sur Minos et nous sommes ravis d'accueillir des nouveaux venus.

Un tas de pensées germèrent dans l’esprit du chef d’entreprise. Trois continents, autant de terres fertiles où prospérer. Oui, Efferias était sortie d’anabiose, et LutherCorp allait pouvoir bourgeonner à la surface.


Petit dépassement à 1551 mots^^
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