Dusk Lumiris

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Ave Cesar ! Ceux qui vont mourir, te saluent ! (Feat Colin)
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Petite note de départ ::

    Si quelqu'un ayant un talent réel pour l'empathie avait examiné Cylas au moment où cette histoire commence, il ou elle aurait remarqué que le jeune homme était au bord de l'implosion. Ou bien peut-être que le Big Bang avait déjà eu lieu – mais vraiment discrètement alors ! - et qu'au lieu d'une potentielle création dans ce vide stellaire, le crâne du trentenaire ne renfermait plus rien. Que dalle. Nada. Il faut dire que sa situation ne relevait pas du tout de l'ordinaire. Il se prélassait, peinard, chez son Oncle Carl, à traduire des bouquins et rêvasser copieusement. La belle vie, quoi.

    Mais non !

    Il fallait forcément que quelque chose vienne mettre le boxon. Et cette « chose », c'était l'espièglerie – Cylas aurait utilisé d'autres termes, plus... corsés, mais un peu de retenue ne fait pas de mal – de son oncle. Hey ! Viens donc par là mon neveu adoré ! On va aller rencontrer un scientifique de renom ! Tu verras, tu vas adorer toutes les recherches qu'il a faites, et je suis sûr que tu en repartiras complètement satisfait !

    … Si Cylas appartenait à une espèce plus dynamique que la larve, nul doute que les informations locales, voire régionales, auraient relevé une forte activité destructrice dans le coin, ainsi que l'accident tragique qui aurait frappé un brave Professeur et un relieur de livres lambda. Mais vu que Cylas n'était rien d'autre qu'un mollusque, il se contentait de rager et de travailler son vocabulaire injurieux dans un recoin de son esprit. Extérieurement, c'était juste un mec paumé, à l'expression qui hurlait « ICI CLAMPIN LOIN DE SA BROUSSE », la posture avachie, avec un sac à dos sur les épaules. Le tout marchant à une allure de limace, limite à traîner des pieds. Certains pourraient se demander s'il ne faisait pas juste preuve de somnambulisme, mais cette simple idée laissait place à encore plus d'interrogations. Je veux dire, sérieusement, en plein jour ? Mais qu'est-ce qu'il fait de ses nuits ? Et c'est ainsi que les rumeurs plus scandaleuses les unes que les autres feraient le tour du monde, ruinant la réputation – inexistante – de ce brave quidam.

    Oui. Tout ça se passait dans la tête du bonhomme. Les théories du complot, les idées grandiloquentes, la terreur qu'inspirait la vie sociale. Bref, c'était juste un mec paumé qui marchait sur une route déserte au milieu de nulle part, après avoir quitté son oncle adoré et ce Professeur au nom de Platane, ou un truc du genre. (En vérité, le vagabond se souvenait très bien du nom du scientifique. Mais bon, la rancune pour avoir participé à ce petit manège avec l'oncle précédemment mentionnée restait bien présente. Pour Carl, au moins, c'était un membre de la famille. Ce qui adoucissait un peu les charges contre lui. Mais un inconnu en blouse blanche ? Bah!)

    En parlant de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom...

    Cylas s'arrêta soudainement, au milieu de son élan, se souvenant de ce que lui avait donné le Prof avant de l'envoyer bouler. Tellement plongé dans sa tête et sa crise intérieure, le fils Mangrove n'avait même pas pris le temps de regarder ce qu'il possédait. D'un geste des épaules, il retira son sac à dos et examina le contenu. Quelques affaires utiles à la vie de tous les jours, comme des vêtements et une trousse de toilette. Mais au-delà de ça, il y avait aussi le Graal : son oreiller (YAY!), sa couette préférée (WOUHOU!), et l'ensemble de son matériel pour continuer son travail avec les livres (MON PRECIEUX!). Tout compte fait, un contenu pas trop mal.

    Avec ça, il y avait aussi le BA-ba du dresseur. Potions, Pokeball... Ah oui, tiens, en parlant de Pokeball...

    Cylas s'empara de la sphère métallique que lui avait « confié » le Professeur, et appuya sur le bouton d'ouverture. Ce qui en sortit ressemblait à une sorte de cerf avec des bois bizarres. Ce fut tout ce que le dresseur-malgré-lui put distinguer avant que la créature en question n'envahisse son espace personnel avec un entrain démesuré.

    «  Cerfrousse ! »

    … Ouais. Ravi de te rencontrer, moi aussi. Ce fut la seule pensée qui traversa l'esprit du jeune homme avant de reprendre la situation bien en main – pas qu'il l'avait auparavant, mais c'est toujours bon un peu d'optimisme, non ? - et de bien observer son nouveau compagnon.

    « Tu m'as l'air énergique, toi. Cool. Enfin, je suppose. Il te faut un nom. T'appeler par ton espèce c'est pas terrible. Turbo, ça te va ? Ouais ? Turbo alors. T'es une pile sur pattes, t'as un nom approprié. »

    Toute une tirade déblatérée d'une traite, sans réelle réflexion. S'il avait pris le temps de travailler ses pensées avant de les vomir... non, en fait, le résultat aurait probablement été similaire. Juste plus long à énoncer. Sans un mot de plus, Cylas rangea ses affaires, remit son sac sur ses épaules, et repartit sur le chemin vers d'autres horizons.

    Cinq minutes plus tard, un village se dressait à l'horizon. Comme quoi, ça ne servait pas à grand chose de s'arrêter au milieu de la route quand il aurait pu se poser à l'aise d'abord. Mais peu importe. Ce qui comptait, c'est que le voyageur allait enfin avoir l'occasion de se reposer après des heures de marche sans destination en tête. Turbo gambadant à ses côtés, le trentenaire parvint aux portes du village – Kishika, disait le panneau – et commença l'exploration des lieux.

    Il passa d'abord devant une grande enceinte, qui portait le nom d'école sur la façade frontale, et s'arrêta un instant, presque nostalgique de ses années d'études. Curieux, et ne voyant personne aux alentours, Cylas s'approcha prudemment de l'entrée principale, pour examiner le panneau d'affichage. Mais à peine fut il arrivé à quelques mètres de la porte que celle-ci fut ouverte brusquement, et un homme au visage épuisé se dressa devant lui.

    « Enfin ! Vous êtes là ! Je commençais presque à désespérer ! »

    Confus, le voyageur tenta de prendre la parole, tout en étant peu à l'aise avec la proximité de cet inconnu.

    « Non je.. »
    « … Parce que votre prédécesseur nous a quitté il y a un moment déjà. Pas que je ne veuille vous brusquer, hein ! »
    « C'est à dire... »
    « Par ici ! Par ici ! J'attends une autre personne normalement, mais elle ne devrait pas tarder, je suis sûr ! »
    « Mais de quoi vous me.. »
    « C'est ici ! La classe de CE2. Vous verrez, ce sont des anges. Un peu farceurs sur les bords, mais je suis sûr que vous saurez y faire ! Bon courage ! »

    Il ouvrit la porte, poussa Cylas à l'intérieur – Turbo s'étant frayé un chemin on ne sait comment... - , referma la porte, et partit en courant dans l'autre direction en hurlant quelque chose qui sonnait suspicieusement comme « liiiiiibre ! ». Mais le trentenaire n'y prêta pas attention. Il était trop occupé à balayer du regard la foule d'élèves qui lui faisaient face, assis derrière leur table, et QUI LE FIXAIENT DROIT DANS LES YEUX AVEC – OH MON DIEU ! MAIS COMMENT DES GOSSES AUSSI JEUNES POUVAIENT AVOIR UNE LUEUR AUSSI DIABOLIQUE DANS LES YEUX ! ET QU'EST-CE QUE C'ETAIT QUE CES SOURIRES FEROCES SUR LEURS LEVRES ? -

    … Bref. Cylas était quelque peu anxieux. Turbo, lui, ce traître, gambadait joyeusement entre les rangées de tables. Mais qu'est-ce que c'était que ce délire ?
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SWEETFAREWELL
CEUX QUI VONT MOURIR, TE SALUENT.

Cheveux défaits, haleine alcoolisé, telle est la beauté de cette matinée ensoleillé. Et pourtant, la jeune femme pleurait. Elle aurait dû passer une excellente soirée, à boire comme jamais, à toucher des culs et à apprécier les petits plaisirs de la vie. Elle s'en souviens encore, c'était plutôt sympathique, elle à même fait des choses qu'elle n'avait pas faites depuis, ô combien , si longtemps.

Mais elle n'a pas réussie à oublier. L'objet de sa démence, l'alcool coulant en abondance, n'aura pu lui donner raison. Elle n'a pas réussie à oublier d'oublier, elle s'est souvenue de tout. Oublier est plus convénient qu'il n'y parait, surtout lorsque son coeur est souffrant, mais dieu, se le souvenir revient toujours !

Bon, pour faire simple, elle s'est souvenue de la souffrance du départ de son fiancé. Cela faisait quelques mois mais le manque est toujours là. Le temps aura beau passer, la douleur elle, ne s'en ira jamais..

"Gnee que.. Yoanah.. OH DAMN. L'ECOLE."

Oui, elle vient juste de se souvenir qu'elle avait quelque chose d'important à faire aujourd'hui. Enfin, important.. Elle devait allez récuperer le sac du gosse de son amie. Une femme charmante, bien qu'extrèmement tête en l'air. Presque autant que son fils. En tout les cas, aujourd'hui, l'école ferme plus tôt, il fallait donc se presser pour aller le chercher.

Mais mince, elle était dans un bien triste état. Tant-pis, pas de douche pour ce matin, juste un lavage de dents, coiffure et on fonce. Elle en aurait même sauté le petit déjeuné, et voilà qu'elle est pressée, il faut qu'elle fonce sans tarder !
Dans sa camionnette, elle roule à vive allure. Il ne lui faudrait pas longtemps pour rejoindre le petit village de Kishika -bon dieu qu'elle détestait cet endroit-.

Il faut dire, se coin-là croupissait de vieux, il était même étrange d'imaginer qu'il pouvait bien y avoir une école. Et les vieux, ce n'est absolument pas les personnes que Colin portent dans son corps. Ils puent. Son lent. Débordent de temps mais partent faire leurs courses le samedi, quand tout le monde est de sortie. Et leurs sales tête te remémorent toujours le fait que tu vas devenir comme eux, dans une dizaine d'année.

Enfin, Kishika, là voila. L'école n'est pas loin, elle se dépêche et arrive a passer les barrière. Personne à l'administration, tant pis, elle fonce.
Puis, elle finie par croiser deux personnes.

"Excusez moi, je cherche le-"
"Ah, en parlant du loup ! Vous êtes en retard mademoiselle"
"Je.. Comment ?"
"Allez, bonne chance. Tout devrait allez mieux à la pause, je sais que vous vous en sortirez bien, tout les deux !"


C'est quoi ce bordel.

Pendant un moment, elle se pensait encore rêveuse. Peut-être était-elle encore dans son lit, a avoir un de ses maudit cauchemar de jeunesse, où elle siégeait à la place de la plus grande victime de l'univers.. Le Professeur.

Ou du moins, une assistante, c'est pas bien différent. En tout les cas, elle était là, avec un homme -approximativement de son âge- et une bande d'enfants aux airs.. Aussi malfaisant que des chaglams. C'est horrible. Tu étais juste venue récupérer un sac, mais voilà que tu te retrouves a gérer une classe ! Le jour où elle aura des enfants, Colin saura qu'elle ne les inscrira jamais ici.

Elle se penche alors, avec un grand sourire, vers son "partenaire", lui parlant avec une voix d'alcoolique désespérée.

"Vous avez du vous en rendre compte mais, je ne suis pas votre assistante, ni professeur. Je ne peux pas faire cours, c'est niet là".

C'est niet. Elle a déjà eu des brevets en conduite, un peu en gestion d'entreprise mais les jeunes, ce n'est pas sa spécialités. Elle n'arrive elle-même, pas a retenir la majorité de ses tables de multiplications, alors à des élèves qui ne savent même pas ce qu'est que l'éducation sexuelle..

Elle espère au moins que le professeur sera compréhensif et la laissera partir. Ce serait magnifique.

???? WORDS
@pharaohleap
C'est criminel d'être aussi cute QQ
PHARAOH LEAP CREATES


HRP:
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    Bon, là c'était officiel. Cette journée relevait du surnaturel. De la mauvaise blague ? Caméra cachée ? Non, sérieusement, Les choses prenaient d'avantage un air bizarre au fur et à mesure que le temps passait. D'abord le directeur qui prenait un voyageur pour un prof, ensuite des mômes qui n'auraient pas fait tâche dans un film d'épouvante avec leurs sourires vicieux et cette lueur bizarre dans leurs yeux, et maintenant ça ? Une autre inconnue embarquée contre son gré dans ce foutoir monumental ?

    « Hum.. Pardon, mais il y a erreur. Je ne suis pas non plus enseignant. »

    Voilà, c'était dit. Le tout dans un murmure, suffisamment porté pour se faire entendre de son interlocutrice. Cylas se sentait vraiment enfermé dans une cage aux lions. Ou dans l'arène, comme à l'époque des jeux ? Pourvu que l'Empereur garde le pouce levé, parce que le trentenaire était trop jeune pour passer l'arme à gauche. Merci beaucoup.

    Balayant ces songes étranges et morbides, le jeune homme revint au présent, et décida d'élaborer sur ses précédents propos.

    « J'étais juste arrivé au village, je me suis approché de l'école pour lire les informations sur le panneau administratif à l'entrée, quand le directeur – enfin je crois que c'était le cas ? - a ouvert brusquement la porte, m'a presque traîné jusqu'ici sans me laisser le temps de lui faire comprendre son erreur sur la personne, et il a détalé comme un Tarsal devant des émotions négatives. »

    Tout ça paraissait juste étrange, sérieusement. Pourquoi une telle réaction de la part d'un membre du corps enseignant ? Et puis, où était passé le précédent instituteur de cette classe de démons miniatures ?

    « Le précédent prof a probablement résigné à force d'être en contact avec ces suppôts de Satan. Ou bien... il s'est fait bouffer. »

    Encore une fois, Cylas avait parlé dans un murmure, pour ne pas attirer l'attention des gosses. Seulement, il semblait avoir fait une toute petite erreur de rien du tout. Juste manqué un détail à peine important : Personne d'autre ne prononçait le moindre son à ce moment. Du coup, l'idée que ses paroles aient été entendues par plus de gens qu'il ne le fallait possédait un réel risque.

    Anxieux, le voyageur leva doucement la tête en direction de la rangée de pupitres occupés, croisa le regard sauvage des mioches au sourire montrant leur dentition à tout-va, et aperçut même quelques démons miniatures se lécher les babines en réponse à son commentaire sur le destin de leur ancien enseignant. Face à une telle scène, le trentenaire déglutit. Bruyamment. Jusqu'à sa mort, il nierait continuellement avoir laissé échappé un bruit semblable à un animal blessé, du fond de sa gorge. Puis, s'humidifiant les lèvres de la langue, il s'adressa à la classe, sur un ton qui se voulait un tant soit peu autoritaire.

    « Bonjour les enfants. »

    Bien. On commence doucement. De simples mais bonnes bases. Maintenant, fermer les yeux, prendre une grande inspiration, et... Ouch ! Cylas sentit quelque chose venir le percuter en plein front. Rouvrant les yeux, éberlué, il baissa la tête pour voir ce qui l'avait cogné, et aperçut une simple gomme par terre. Relevant lentement le regard vers l'ensemble de la classe, le voyageur dut faire face à un spectacle terrifiant : une vingtaine de rejetons au visage sauvage, armés jusqu'aux dents de leurs fournitures scolaires. Il ne manquait plus qu'une musique bien violente et une odeur de cramé pour se sentir en enfer. Quoi qu'il en soit, Cylas se tourna doucement vers la jeune femme embarquée dans la même galère que lui, faisant attention de ne pas faire de gestes brusques, comme face à un prédateur qui attaquerait au moindre signal. Sauf que là, c'était tout un troupeau.

    « Je propose une retraite stratégique . »

    Dès que le dernier mot fut sorti de sa bouche, le trentenaire courut à toutes jambes pour se réfugier derrière le bureau du prof. Ce fut d'ailleurs le signal choisi par les morveux pour commencer une véritable pluie de projectiles qui vinrent s'écraser contre le tableau. Frissonnant, le voyageur ne put que penser qu'il avait affaire à du pur Karma. Si seulement il avait été assidu à l'école...

    Soudain, une réalisation s'empara de son esprit. Turbo ! Où était-il ? Que devenait-il ? Que lui avaient fait ces diablotins en culotte courte ? Oh ! Ce pauvre Pokemon ! Dire qu'un scientifique de renom avait confié ce cerf au jeune homme, mais que ce dernier n'était pas fichu de le garder en vie une seule journée ! Plein de culpabilité, Cylas prit son courage à deux mains et releva doucement la tête au dessus du bureau, balayant l'horizon à la recherche de son fidèle compagnon, autrefois si énergique, dont la carcasse devait traîner quelque part, sans la moindre considération de la part de ses meurtriers ! Qu'avait-il bien pu faire pour...

    … Ah bah non, tiens, C'est qu'il semblait en forme le Cerfrousse. Au fond de la classe, il se régalait dans une gamelle en plastique tendue par un môme, pendant que d'autres caressait son pelage.

    « Turbo a été soudoyé par l'ennemi ! »
Note de fin:
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SWEETFAREWELL
CEUX QUI VONT MOURIR, TE SALUENT.
Oh. D'accord. Ce n'est plus non plus une caméra cachée, vu que la personne qui se trouve là, en compagnie de Colin, se trouve être dans le même pétrin qu'elle. Cette école n'est absolument pas sérieuse, est-il de coutume d'embarquer des inconnus comme ça pour faire cours à ses mômes ? N'ont-ils peur de rien ?! En tout les cas, elle allait bosser durant son jour de congé, et ne sera même pas payée.

Qu'elle galère.

Il explique alors la raison de sa venue, alors que l'on pouvait déja voir des élèves s'agitait. Si l'on pouvait duper le principal, les enfants eux, savaient exactement quoi faire avec les petits nouveaux qui ne sont absolument pas des professeurs. Ils le savent bien, il le voient à vos réactions. Ils ressentent votre peur.

"Ceci explique cela. J'étais simplement venue récupérer un sac pour ma part. Hmm.. Rien ne nous empêche de partir ? Après tout, nous ne sommes pas profs, et n'avons rien a faire avec eux."

Pour le coup, ce n'était pas faux. Pas vraiment la meilleure solution non plus, mais ce n'était pas du problème de Colin.

Remarque, c'était peut-être son instinct maternelle -elle se surprit à en avoir un- qui fit son apparition, mais elle se sentait mal de laissez ses ptits trucs seuls dans une classe. Sans adultes responsables pour veillez sur eux. Quelle plaie. Elle à sûrement du être institutrice dans une vie intérieure pour se sentir comme ça.

"Quelle chance il a eu. Car lui au moins, il est sorti de ce pétrin."

Puis. A ce moment précis. Vous pensiez avoir vécu Apocalypse Now, version école. Dans un semblant de silence qui devint rapidement une cacophonie, une pluie de projectile se lança contre vous, une pluie de boule de papier et de morceau de gommes, vinrent à être lancée contre les deux individus. Rapidement happé par son compagnon, Colin ne compris pas trop ce qu'il venait de se passer, mais ce qui était certains, c'est qu'elle n'aimait pas, mais alors, pas du tout ça.

Avec un tempérament comme le sien, quand quelque chose ne va pas dans son sens, ça peux faire mal. Et avec des gamins, ça ne changera rien. Égalité , comme elle le dit : si elle est invivable avec quelqu'un, elle le sera avec tout le monde, indépendamment de leurs âges ou de leurs sexes !

"On ne va pas rester là toute la jo-" sa phrase fut stoppée lorsqu'elle reçu une boule de gum dans les cheveux. "Bouche toi les oreilles, je vais me les faire."

Elle se releva alors, fière, le visage déformée par la colère. De ses ongles vernies, elle gratta fortement contre le tableau en marbre qui produisit un son des plus horrible, un grincement à en faire tiquer plus d'un. Quelques complaintes il y a eu, mais ils ont cesser leurs agissements. Cela aura même fait cacher certains leurs visages dans leurs bras.

"CA SUFFIT. MAINTENANT, VOUS VOUS TAISEZ ET VOUS VOUS CALMEZ. Sérieusement, vous ne ressemblez à rien, vous ne valez pas mieux qu'un Miamiasme ! Ayez un peu d'amour propre, bon sang !"

Celà a jeter un froid. On pouvait voir que les 3/4 des élèves se sont calmez, sauf certains rigolos qui se plaisaient à rire dans un coin ou a vouloir lancer la répartie. Mais quand ils ont vu le regard monstrueux de Colin, tout en plus de sa main retournant contre le tableau, ils ont préférés s'aviser.

Elle fait alors signe à son partenaire de sortir de sous le bureau avant de croiser les bras. D'accord, elle a criée, elle à mal à la gorge mais ça ne veux pas dire qu'elle sait comment faire cours à ses cherubins. Des maths, de la géographie, faire un cours de langue ? Même niveau connaissance pokémon, elle ne sait pas grand chose. Elle ne s'y est jamais vraiment intéressé.

Encore, il y aurait bien eu le sport. C'est cool le sport. Un petit ballon prisonnier, ils se castagnent la gueule, rient, souffre et s'épuise tous ensemble. Mais elle ne veux pas non plus prendre toutes les initiatives, et elle ne connaît pas non plus les lieux. Ça pourrait être rapidement gênant.

"Je m'appelle Colin Primvère, et comme vous l'aurez compris, je ne suis pas votre institutrice. Pour autant, vous avez cours aujourd'hui, et vous allez avoir cours. Je ne vais pas être pédagogue, alors si l'un de vous veux s'amuser a faire le pitre, croyez-moi, c'est la dernière chose qu'il souhaitera faire."

Elle regarde alors le blondinet de son âge. Lui fait un grand sourire.

"My job here is done." dit-elle en continuant de passer sa main sur le tableau, se recouvrant de poudre de craie, menaçant de continuer la torture des oreilles.
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@pharaohleap
Non, ce n'est pas de la maltraitance, yamete QQ
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