Dusk Lumiris

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Scénario 9 - Film Western
Dusk
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Dusk
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Scénario Western

L'époque du Western à toujours fais rêver de nombreux cinéastes. Le retour à une vie plus dynamique, où chaque jour peux être le dernier. Cette époque si vivante, où le commerce, l'alcool, le sexe.. Tout était plus libre. Mais aussi, plus dangereux. Aujourd'hui, vous aurez l'occassion de revivre cette époque exceptionnelle..

Revivez les scènes du passé, monter sur vos chevaux, chapeaux sur la tête et vivez la vie !

Le Soleil frappe de toute sa puissance sur l'immensité de ce terrain aride. L'herbe souffre de cette chaleur, ne pouvant pas même combler l'appétit des pokémons sauvages, qui désespère de trouver un coin à l'ombre..

La vie est difficile en ses terres, la menace rode, les brigands se font commun et le commerce s'assombrit à vue d’œil. Même la rivière, auparavant si vaste et emplis d'or, n'est plus qu'un tas de boue sans valeur.. Et les choses ne cessent d'empirer.

Une énorme tempête de sable s'approche de votre pauvre et petit village. Pendant que certain habitants décide de partir les mains vide pour s'enfuir le plus vite possible, d'autre s'amuse à piller ce qui reste du village. Quand la tempête arrive sur vous, les deux groupes ce retrouve alors piéger dans un désert au milieu de cactus et de rocher sans aucune visibilité.

L'objectif ? S'enfuir vivant et franchir le désert infesté de brigands et de pokémon sauvage, en quête de la prochaine gare. Pour les autres, survivre et garder ses nouveaux bien volés et commencer une vie de luxe.

Comment allez vous faire ? Quelles seront vos décisions ? Vous faites parti de ses nombreuses personnes, victime de cette tempête. Aventurier solitaire, villageois apeuré ou voyous avare.. Comment finira cette histoire ?


-- -- -- - - -

Hrp : Voilà votre contexte, basé sur le thème : Le Western !
Ce contexte servira de base à votre histoire, vous avez la possibilité de l'approfondir autant que vous le souhaiter.

Nous vous proposons d'incarner des personnages n'ayant pas de particularité prédéfinis. Entre les cowboys et cowgils solitaires, les victimes de la tempêtes, les malandrins ou encore, les riches qui rient au loin, vous aurez l'occassion d'incarner le personnage et le background que vous désirez !

Vous devrez fournir un minimum de 5 post pour conclure votre Film, mais passé cette limite, vous pourrez en faire autant que désiré.

Bonne chance à vous, et n'oubliez pas d'indiquer les rôles de chacun en Hors RP !

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Pokewood: Western moovie


Feat : Eirika et Auguste



Une corde autour du cou, noué avec dextérité et virulence. La sauvagerie d'une condamnation à l'aveugle, la violence d'un interrogatoire par l'intimidation et les coups.  Sur le visage ensanglanté d'Alaric, pouvait se lire tous les excès de cette société d'antan, prête à  condamner un  homme par pur racisme, à l'exécuté par avarice. Cinq hommes à dos de galopa, chapeau de cow-boy vissé au crâne fixait l'homme aux cheveux longs. Certains crachant au sol, en grimaçant comme si les tatouages et maquillage rituel peint sur le visage de l'homme les révulsaient au plus au point. Le leader du groupe, qui avait le flingue pointé sur la tempe de l'indien habillé en cow-boy, chicanait son tabac en se massant le crâne de sa main libre, comme s'il avait entendu le plus osé des mensonges. Il ricana, faisant tressaillir sa bedaine, avant de se gratter sa barbe déjà blanche.

-Vous les peaux rouge vous êtes des vraies comiques hein ! C'est à celui qui inventera le meilleurs bobards quand il se fait griller ? Ahaha ! Un mercenaire qui à voler des bêtes à un voleur pour honorer un contrat... Je les connais bien les types comme toi, hein les gars ? Tout ce que tu mérites toi et ta race de voleur c'est...

-D'ÊTRE PENDU HAUT ET COURT !

Entonnèrent tous les hommes en coeur, hurlant leur rancoeur et leur frustration de colons fauchés. Un tir vers le ciel comme un appel aux cieux, et le galopa, prit la fuite, apeuré par le boucan du six coups. L'étau mortel se resserra alors autour de la nuque du jeune natif à la peau rouge. La mort agrippait son cou, le serrant de sa poigne sanglante, tandis que les cinq hommes fixèrent quelques secondes le pendu se balancer dans une ultime gigue. Puis ils quittèrent les lieux sortant de l'écran. La caméra filma maintenant la corde sanglante avant qu'un mouvement de caméra arrière dézoom un peu, pour montrer la scène de barbarie. Un arbre, une corde, un homme, unifier par la violence des parias et des racistes.

La caméra s'arrêta vers le bas du pendu, révélant des traces sur le pantalon maintenant souillé. Quelques gouttes jaunâtre ne furent pas épongé par le tissu et finirent soit au sol formant une tâche repoussante, soit dans les bottes de l'innocent condamné à mort. Ce spectacle indigne, sale et au delà de toute notion de pudeur fut pourtant salvateur. Un étrange pokemon sortie de la botte du pendu. À mi chemin entre le blanc et le bleu, rayonnant comme aucune autre forme de vie, on aurait dit un fantôme. Bien plus terrorisant on aurait dit que l'âme d'Alaric venait de sortir lentement de sa botte.

Le petit pokemon flottait doucement comme s'il venait de se réveiller qu'il avait du mal à ouvrir son unique œil, il était si mou et chancelant que sa lévitation me la le trahir un instant et comme à son habitude il tomba sur la barre du sept qu'il était devenu. Maintenant bien réveillé par le choc, il leva son œil pour comprendre se qui l'avait éveillé. Et le spectacle fut des plus choquant. Son dresseur pendait a une corde, surement plus proche de la vie que de la mort, et pourtant c'était lui le suicidaire dans l'histoire. La panique le fit agir, s'agiter, voler autour de l'homme et de la corde et meme lancer une attaque puissance caché autant pour essayer de sauver son Maitre que pour avertir les éventuels passants.

Spoiler:



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Pokéwood Western Movie
feat. Alaric Onde & Auguste d'Epernelle




L'air était sec et chargé d'un parfum de mort. La pendaison qui se déroulait sous mes yeux y était sûrement pour quelque chose aussi. Alaric s'était encore foutu dans un beau merdier. Appuyée contre le mur du saloon, j'observais la scène, ne pouvant pas me permettre d'intervenir. J'allais devoir abandonner ma couverture pour ça et c'était un pari risqué. Je devais compter sur l'orgueil de ses imbéciles qui pensaient être les rois juste parce qu'ils étaient armés et plus nombreux.

Le coup de feu partit et la gravité reprit ses droits lorsque le Galopa se déroba sous les pieds du condamné. Satisfaits les hommes abandonnèrent le corps pour filer boire un coup au saloon. Pas un ne leva les yeux vers moi. Être une femme m'apportait au moins cela, puisque personne ne me respectait, personne ne faisait non plus attention à ma présence et seuls les verres que je leur servais avait une quelconque importance à leur yeux. Tiens, un autre artiste entrait en scène en la personne du Zarbi de monsieur le pendu. Ce dernier paniqué finit par m'offrir l'occasion idéal en lançant son attaque.

Je franchis donc les portes du saloon sans un regard derrière moi, sachant déjà ce qu'il se passait. J'avais donné des ordres par télépathie à mon Tarsal et ce dernier avait profité de la Puissance Cachée pour téléporter Alaric et son Pokémon directement dans la cave du saloon. A l'intérieur, l'air était saturé de fumée et dans le brouhaha ambiant, on entendait seulement des rires gras et des tintements de verres. Passant de l'autre côté du comptoir, je me mis à faire le travail pour lequel j'avais été embauchée. J'aurais préféré une meilleure couverture que barmaid mais je ne pouvais pas vraiment faire la fine bouche dans une ville comme celle-ci.

Le reste de la journée fut plutôt longue et mon seul moment de plaisir fut d'entendre les cris de frustration des alcooliques qui découvrirent l'absence de l'indien lorsqu'ils sortirent de l'établissement. J'espérais d'ailleurs que ce dernier avait tenu assez longtemps sinon j'étais bonne pour trouver un autre partenaire. Je fermais finalement le saloon et je me rendis à la cave. C'était à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle mais les seules odeurs qui émanaient de là-dessous était celles de l'alcool et de la pisse. Il n'était donc pas mort mais j'allais devoir quand même nettoyer tout ça.

Alaric était réveillé et je lui jetais des fringues que j'avais récupérés sur une table, laissé là par un malheureux perdant lors d'une partie de poker. Il fallait qu'il se change pour que nous puissions continuer notre boulot. Je me retournais pour lui laisser le temps de revêtir les habits pas forcément propres mais au moins un peu plus que les siens. Je n'étais pas forcément pudique mais nous n'avions pas que ça à faire.

Et bien ! On peut dire que je t'ai encore sauvé la vie Cow-Boy. Allez, dépêche-toi, on a du pain sur la planche. J'ai entendu parler les gens. La tempête se rapproche plus vite que prévu et on risque de vite se retrouver coincé mais on abandonne pas l'argent. Alors, on finit ça en quatrième vitesse et on se tire de ce trou à rats !

Rôle :


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Ils n’étaient plus que trois. C’était à la fois peu, sachant qu’à la base ils étaient cinq, mais c’était aussi plus qu’espéré. S’échapper de prison n’était pas une mince affaire et ne pas se faire reprendre juste derrière l’était encore moins.

« Enfin en ville. J’ai le cul qui demande grâce à force d’être en selle. »


Augusto Ramirez de la Rosa jeta un œil sur son compagnon d’infortune. Ils avaient effectivement passé la journée sur le dos de ces canassons. Des animaux volés la veille alors qu’ils avaient croisé une diligence. Ça avait été vite réglé. Une fois débarrassé du cocher et son arme récupérée, il n’avait pas été bien difficile de s’occuper du couple à l’intérieur. Une balle chacun et c’en était fini, au plus grand dam de Butch-bec-de-lièvre qui aurait bien voulu s’amuser avec la bonne femme. Pas le temps. Ils étaient pressés. Puis, une fois en ville, il aurait tout le loisir de se trouver une putain.

« On sera tranquille cette nuit. Avec la tempête, personne ne viendra nous chercher ici. Elle effacera aussi nos traces. Ah, le goût de la liberté ! »


S’ils s’étaient évadés il y a de cela trois jours, ils ne se considéraient pas encore comme des hommes libres. Traqués, poursuivis et recherchés morts ou vifs, ils avaient encore du chemin à faire avant d’échapper pour de bon à la justice. Ils formaient une belle équipe de malfrats. Butch était un bandit de grand chemin, Jesse était connu pour avoir fait dérailler un train et Augusto en était à sa troisième évasion après une vie de crime et d’illégalité dans cette magnifique profession qu’était le braquage de banque. Il aimait à se penser le meilleur dans le domaine, persuadé que ces « quelques » arrestations étaient dues à un manque de chance.

Ils pénétrèrent en ville. Il n’y avait plus grand-monde dans les rues mais vu comment la soirée était déjà bien avancée, ce n’était guère surprenant. A cette heure-ci, il n’y avait plus beaucoup d’établissements ouvert. Juste de quoi boire un faire et louer une chambre et ça tombait bien parce que c’était justement ce qu’il leur fallait. De l’alcool, un lit et des catins, que demander de plus quand on avait enfin quitté l’environnement carcéral ?


« Je vais prendre les chambres. »
souffla Jesse avec sa voix de crécelle.

Il n’avait pas pipé mot de la journée, celui-là. Il n’était pas très bavard, sauf quand il avait bu… et autant dire que ce n’était pas beau à voir. Augusto, suivi de Butch, décida quant à lui de se diriger vers le saloon, ayant hâte de descendre quelques verres dans la joie et la bonne humeur. C’était en quelque sorte le leader de ce petit groupe. Pas le plus fort ni le plus intimidant, il avait tout de même préparé cette évasion du début à la fin et cela lui avait valu le respect des autres pour le moment. Ça ne durerait pas, il le savait. Maintenant qu’ils étaient libres, ce n’était qu’une question de jours avant qu’il ne se mettent sur la gueule ou ne partent chacun de leur côté. Trop différents, ils n’étaient pas faits pour vivre ensemble mais ça, il s’en fichait. Butch et Jesse avaient rempli leur fonction et à présent, ils pouvaient bien claquer dans un caniveau s’ils le souhaitaient, ça lui était égal. Lui, il avait déjà des projets pour l’avenir mais pour cela, il lui fallait avant toute chose mettre la main sur le butin qu’il avait planqué loin à l’est d’ici. Chaque chose en son temps.


« OOOOOH ! C’est quoi ça ? C’est déjà fermé ? »


Mécontent, Butch tambourina sur la porte, criant qu’il était un client et qu’il avait soif. Quelle idée de fermer aussi tôt. C’était à cette heure-ci qu’il y avait le plus d’argent à se faire. Celui qui tenait cet établissement devait être un bel abruti mais tant qu’il avait à boire, Augusto était prêt à supporter l’idiot du village s’il le fallait.

« ON A DIT QU’ON AVAIT SOIF ! »

Pas la manière la plus délicate de procéder, certes. Le fait qu’il vienne de défonce la porte d’entrée d’un coup de pied bien placé n’aidait en rien. Ça avait beau être fermé, ils avaient entendu du bruit à l’intérieur. Il y avait quelqu’un à l’intérieur et il était encore trop tôt pour qu’il aille se reposer.


« Mesdames, messieurs, bonsoir ! Trois whiskys, je vous prie »


Augusto venait de faire irruption dans le saloon. C’était vide, bien entendu mais cela ne l’avait pas empêché de déclarer ses intentions. Un sourire mielleux sur le visage, l’homme s’approcha du bar où il s’assit en attendant que le propriétaire des lieux daigne se montrer. Allez, des clients attendaient.
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Feat : Eirika et Auguste



Alors que tout le corps du pendu se raidissait en de violentes contractions dissonantes. La main écarlate de la mort relâcha sa douloureuse emprise, et le natif Cheyenne, se retrouva le visage plaqué sur des vieilles et humides planche de bois. Il resta un instant, ainsi, écroulé le cou endolorie, à regarder toutes ces bouteilles vaciller en une étrange danse dont la chorégraphie chantait à caque fois que le rideau noir se baissait devant leur prestation. Les yeux du pauvre homme roulaient dans leurs orbite, tandis que son nez s'imprégnait déjà des effluves d'alcool et de moisissure qui régnait dans la pièce. L'innocent condamné resta un long instant ainsi disposé, comprenant qu'il avait échapper à la mort car si l'enfer est une cave à vin, beaucoup se damnerait pour y tomber. Épuisé il se retourna sur le dos, pour fixer le plafond. Les lattes de bois, laissais sait passé la fumée et le brouhaha encombrant qui agitait l'étage du dessus.

Notre mercenaire fit un mouvement pour tenter de lever son buste maintenant que sa vision s'était stabilisé mais une couleur lancinante au coup le laissèrent clouer au sol alors qu'il portait sa main à son coup en quête de vérité. Sa main revint écarlate de son voyage vers son cou, tandis que de dessous son corps une petite créature s'agitait, ressortant à se moment, son unique œil trahissant presque un sentiment de colère. Le zarbi, comme son Maitre regarda un instant le carmin du liquide emplissant ses mains. Puis la créature aux allures spectrales se détourna, boudant manifestement l'homme. Tout devint alors limpide pour le Cheyenne. Il ne s'était pas juste saoulé ici, avant de s'endormir comme un pochtron, ce qui au passage aurait été étonnant vu sa révulsion pour l'alcool. Les souvenir affluaient en lui, se structurant et créant un fil logique. Plus qu'une seule question. Comment avait-il atterrit là ? Qui l'avait sauvé. Mine de rien il était encore trop traumatisé pour penser à l'évidence.

Le temps passait sans que le mercenaire n'y accorde d'importance. Après plusieurs tentative il parvint à se tracter jusqu'à une bouteille de Rhum. La sainte bouteille trônait là sur une caisse au milieu de plusieurs autres exact même breuvage. Le liquide sentait une odeur, puissante, à déboucher les sinus et en brûler l'oesophage, pourtant c'était son seul remède. Le pauvre homme regarda la bouteille avec un aire de dégoût, fixant par transparence sa plaie béante, et avala une gorgée de l'alcool avant de verser une lampée du liquide sur sa plaie, étouffant son cris de douleur en mordant sa main. Son action lui avait coûté une belle marque de morsure sur la paume, une gorge en feu mais au moins sa plaie était plus ou moins désinfecté. La bouteille lui avait bien vite glissé des mains, s'écrasant par terre en une myriade d'éclats de verres. Les yeux exorbité par la douleur l'indien fixa l'objet de son méfait avant de lever les yeux aux sol trop fatigué pour souffler. Il se hissa plus loin dans un endroit un peu plus confortable et caché et se laissa allé au sommeil pour encaisser sa blessure plus facilement. La journée se passa ainsi.

Sa somnolence fut finalement brisé par des bruits de pas qui éveillèrent l'attention du pokemon psy qui en averti son dresseur en le percutant maladroitement. Réveillé en souffrance, le mercenaire tenta de prendre son arme qu'il n'avait plus. Il paniqua cherchant à chercher le pistolet autour de lui comme un pauvre dératé. Il comprit bien vite qu'il s'agitait pour rien lorsqu'il reconnu les longue jambe de sa partenaire. Un tas de vêtement vint dissimuler la vue de l'indien alors même qu'il n'avait pas encore eut le temp de monter son regard jusqu'au jolie minois de la demoiselle. Inutile sa voix et ses parole ne faisait que confirmer se que ces magnifiques jambes laissaient présager. C'était réconfortant de l'entendre. Un sourire se dessina sur le visage de l'homme alors que la jeune femme le motivait à se dépêcher. Comment ne pas lui obéir ?

Ainsi, l'indien cow-boy, s'exécuta en gardant le silence. Bientôt il était prêt, recouvrant son cou mutilé par son bandana rouge habituellement dans ses cheveux, mais maintenant plié de sorte à bien protéger et dissimuler la plaie. Un petit rectangle sanglant pour en dissimu l'un autre, drôle de concept n'est-ce pas ? Le mercenaire posa sa min sur l'épaule de sa partenaire qui lui avait tourné le dos et articula dans la souffrance :

-Tu-tu es mon ange, Rika !

C'est vrai que sans elle il y serait passé bien des fois. Les gens avait tord de la sous- estimé une femme possède bien des atouts inaccessible à l'homme. L'indien ne pouvait remercier que le racisme des autres hommes et leur sexisme pour cette rencontre salvatrice. Un modèle de bienveillance et de félicité, dont l'homme au coup rougit par la corde ne pouvait plus se passer. Un énorme boucan à l'étage du dessus le sortie de ses pensées, brisant son sourire de fierté. Il attrapa alors sa camarade mercenaire par la taille, et fit glisser sa main le long de sa jambe. Mais rien de sensuelle et entreprenant pour le coup. Un cliquetis, le froid de l'acier dans sa main. Il avait trouvé ce qu'il cherchait. Une arme à feu la seule et unique que portait la demoiselle, il savait bien où elle la caché car il avait dû insisté pour qu'elle en porte une au cas où. Il posa un doigt sur les lèvres de sa sauveuse et s'avança vers l'escalier alors que les soiffards faisait un boucan de tout les diables pour tenter d'avoir de quoi boire.

Leur réponse fut une balle qui traversa la pièce pour passer devant eux et exploser une affiche qui s'éparpilla sur le comptoir. C'était le message qui annonçait la tempête. Le mercenaire récupéra un chapeau perdu dans un coin pour le mettre sur sa tête et apparaître à la vue de ces étranges assoiffés.

-vou-vous ne sa-savez pas lire ?



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Une main sur mon épaule m'indiqua que mon partenaire avait fini de se changer. Son compliment me passa au-dessus tellement j'avais l'habitude de l'entendre et je me dégageais au moment où un sacré vacarme se fit entendre à l'étage. Si c'était des voleurs, ils étaient bien mal tombés. Je me sentis soudain attrapée et je me retrouvais collé contre Alaric qui, d'une main m'enserrant la taille, fit glisser l'autre le long de ma jambe jusqu'à atteindre le holster où était caché mon arme. Très peu pour moi ce genre de gadget mais ne pas en posséder n'était pas une option par ici.

L'indien glissa son doigt devant mes lèvres pour m'indiquer de rester silencieuse tandis qu'il était le premier à sortir de la cave, arme à la main. D'après les cris, il ne s'agissait que d'alcooliques n'ayant pas encore eu toute leur dose. Par contre, une fois tout cela terminé, j'allais montrer à Peau-Rouge que mes jambes ne servaient pas qu'à cacher une arme à feu mais qu'elles pourraient aussi lui apprendre à ne pas me caresser comme ça. Non seulement je venais de rougir sous le coup de la surprise mais en plus, il se permettait de donner les ordres alors qu'il devrait être encore au bout du corde sans mon intervention.

PAN!!! Le coup de feu retentit tandis que je finissais de grimper les dernières marches pour accèder à l'arrière du comptoir. Au bruit de l'impact, j'allais encore avoir de la casse à payer. Même sous couverture, les réparations étaient à mes frais et dilapider notre récompense avant de l'avoir n'était pas la plus intelligente des idées. Face à nous, trois hommes qui semblaient plutôt éreintés. Je n'avais pas pour tempérament de faire acte de charité alors j'allais leur laisser le choix.

Messieurs ! Comme vient de l'annoncer avec toute sa délicatesse le Cow-Boy ici-présent, nous sommes fermés et nous allions bouger. Donc, je vous prierais de bien vouloir quitter les lieux et de revenir plus tard. Ou alors, je vous facture les verres à trois fois leur prix en compensation.

Il n'y avait pas de petits profits. Soit ils partaient et tout cela n'aura été qu'un bref interlude soit ils restaient et leur note allait être salée pour nous avoir fait perdre du temps. Troisième option, c'était une bonne baston ! C'était à la fois la plus drôle et à la fois la moins intéressante actuellement.

Du coup, vous choisissez quoi ? Vous avez besoin d'aller dehors pour vous rafraîchir les idées ?

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Oulah. En voilà des gens remontés ! Pas un bonsoir, pas la moindre politesse et déjà un coup de feu. Décidément, ce n’était pas le respect qui étouffait les bouseux de la région. Augusto, en véritable gentleman, ne s’en formalisa pas, contrairement à Butch dont la main s’était aussitôt posée sur son pistolet.

« Tatata… Du calme, Butch. Deux torts ne font pas un droit. »

Une façon de lui ordonner de ne pas dégainer. Ils n’allaient pas aller très loin s’ils se mettaient à plomber toute personne leur manquant de respect. Ils obtiendraient ce qu’ils désiraient, certes, mais ils laisseraient aussi une piste indélébile pour quiconque se lançait à leur poursuite. Et autant dire qu’en plus des forces de l’ordre, des avis de recherche risquaient d’être placardés un peu partout dans la région au cours des prochains jours.

« Je n’aime pas beaucoup devoir me répéter mais je pense avoir été suffisamment clair sur le fait que c’étaient nos gosiers qui avaient besoin d’être rafraîchis. »

Toujours nerveux, Butch regardait la scène sans trop savoir comment réagir. Ses doigts relâchèrent leur emprise sur le pistolet, ce qui était bon signe, bien qu’on puisse jurer voir ses lèvres difformes trembler. Il décida de rejoindre son compère, parti s’asseoir sur siège face au bar.


« Un saloon qui ferme si tôt. Mon vieux père se retournerait dans sa tombe face à un si mauvais sens des affaires. »


Un commentaire qui ne manqua pas de faire ricaner l’homme au bec de lièvre. Augusto n’avait pas sourcillé face au tir de semonce ayant annoncé l’arrivée des gérants de cet endroit. Il fallait dire que les gens avaient la gâchette facile ces temps-ci mais tant que ce n’était pas lui qui était visé, il demeurait calme. Enfin, tester sa patience n’était pas une bonne idée non plus.


« Je vous sens tendus, tous les deux. Prenez un verre aussi, ça vous fera du bien. Oh. Peut-être que nous vous avons interrompus ? Dans ce cas, veuillez nous excuser. Libre à vous de retourner à vos occupations une fois nos verres servis. Loin de nous l’idée de vous empêcher de prendre du bon temps. »

Un commerce fermé plus tôt que de raison, un homme et une femmes restés seuls à l’intérieur, faire le rapprochement n’était pas difficile. Et puisque c’était une saleté de peau rouge, mieux valait pour eux qu’ils restent cachés. Il comprenait la décision de la femme, ceci dit : les sauvages avaient quelque chose de plus… bestial, quelque chose qui justifiait de tenter l’expérience avec eux.

« S’il reste une place, je ne dis pas non. »


La main de Butch s’était refermée sur l’avant-bras de la demoiselle. Il lui adressa un sourire carnassier, dévoilant des chicots tous aussi pourris les uns que les autres tout en resserrant sa prise.

« Allons Butch. Elle ne ressemble pas à une putain, tu le vois bien. »
« P’têt bien, ouais. P’têt bien qu’elle préfèrerait se faire cuisser par un vrai mâle, aussi. »

Ce n’était assurément pas le plus intelligent du groupe, cet honneur revenait à Augusto – du moins ce dernier se plaisait à le penser. Butch ne se sentait absolument pas concerné par l’idée d’éviter de s’attirer des ennuis pour le moment. Dépouiller des malchanceux en diligence, ça ne laissait pas de témoins et casser une porte, ça allait encore, mais proférer des menaces à peine cachées ainsi, à tout le monde, ça allait leur porter préjudice tôt ou tard. Augusto soupira, attendant de voir son compagnon se faire remballer par la barmaid. Jesse ne devrait plus trop tarder à les rejoindre.

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Pokewood: Western moovie


Feat : Eirika et Auguste



Dans la tête du peau rouge, le visage de cet idiot de Butch, était déjà décoré de deux petites tâches carmin. Une couleur qui égayait un peu la sale dégaine du type. Un sourire était apparu sur le visage du cowboy aux bandana rouge sang, alors qu'il posait son arme sur le comptoirs, la rendant à sa propriétaire originelle. Il n'observait plus que du coin de l'œil ce téméraire dont la main avait agrippé celle de Rika. Elle n'avait besoin de personne pour se défendre, et puis le plomber purement et simplement serait du gâchis. Sa décente en enfer était inéluctable c'était bien plus drôle d'en être spectateur que de le tuer si tôt pour quelques insultes racistes. Le zarbi chromatique sortie de dessous la trappe dissimulé du comptoir pour venir flotter au dessus de la tête de l'ancien pendu, alors que ce dernier se tournait vers Augusto. Manifestement si il fallait parler c'est à lui qui fallait s'adresser.

Le Cheyenne attrapa deux verres, et en plaça un devant le cowboy et un devant lui, continuant d'ignorer le deuxième gars qui allait surement mal finir. Puis s'improvisant barman, il sortit une bouteille de whisky et servit un verre à ce gars avant de se servir un verre, se sentant d'humeur à retenter l'expérience de l'alcool malgré son dégoût gustatif. Il jaugea le gars devant lui en plongeant son regard dans le sien, faisant tourner le liquide dans le verre avec un geste machinal. L'amerindien se mît alors à commenter :

-Vou-vous n'avez rien remarquer de bi-bizarre en ville ? Non, parce que personne de cen-censé ne resterait ici p-p-plus longtemps... Pas mê-même des ivrognes ! D'ailleurs il n'y a personne à par vous... Ça ne te ch-chagrine pas ? Je me de-demande bien d'où vous sortez vous deux mais manifestement vous ne fuyez pas la tempête et ça c'est lou-louche ! Quel banques avez vous dé-dé-dépouillez ?

Demanda le peau rouge en un trait d'humour, grimaçant devant sa plaie qui le tiraillait et l'encombrant à chacun de ses mots. Fier de son insinuation, il porta le vers à sa bouche et fit couler le breuvage qui lui brûla la gorge et acheva de mettre le feu à son esprit et sa plaie. Il balança alors la boisson maudite au visage de Butch pour qu'il ne se plaigne pas de n'a pas avoir bu, et ajouta :

-Maintenant tirez vous ! On doit terminer un truc avant l'arrivée de la tempête !

La langue et la gorge maintenant anesthésier sa diction était parfaite. Il n'avait pas remarqué que la tempête était déjà là jusqu'à ce que plusieurs fenêtre se brisèrent simultanément.



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feat. Alaric Onde & Auguste d'Epernelle



Les menaces semblaient voler au-dessus de la tête de celui qui avait l'air d'être le leader. Il se permit même d'insister et les deux hommes s'installèrent au comptoir. Très bien, la note allait donc être salée pour eux. La remarque sur le sens des affaires ne m'atteignit guère, j'avais d'autres moyens de gagner beaucoup d'or. J'espérais d'ailleurs que notre cible n'allait pas filer.

Je revins à la conversation quand l'homme fit allusion à nos occupations actuelles. Je rougis en comprenant le sous-entendu malgré la colère qui montait en moi. De quel droit se permettait-il d'insinuer de telles choses ? Les hommes pensaient vraiment que toutes les femmes n'étaient que des catins. L'autre rustre agrippa alors ma main, me proposant de participer. Il venait vraiment de faire ça ?

C'est à ce moment-là que mon partenaire posa mon arme sur le comptoir et la poussa dans ma direction. Hors de question que j'utilise ça et même pour faire peur, cela ne suffirait pas. J'avais recours à des méthodes plus brutales dirons-nous. Le Peau-Rouge s'assit donc en face de l'autre et servit deux verres. Ses insinuations n'étaient pas complètement idiotes mais il ne fallait pas accuser si vite. Je notais quand même de penser à me renseigner rapidement. S'il y avait une prime sur leurs têtes, je me ferais une joie de les livrer. Le dénommé Butch se montrant insistant, je choppais son poignet que je tordis violemment.

- Je veux bien un vrai mâle mais ce n'est pas ici que je vais le trouver !

Rick acheva de l'humilier en lui jetant son verre au visage. La situation était tendue mais c'est les fenêtres qui explosèrent avant leur patience. Je me baissais derrière le comptoir pour éviter les projections. Merde ! La tempête était déjà là. Il fallait qu'on se tire. Attrapant les bras de Rick et de l'inconnu, j'ordonnais mentalement à Tarsal de nous téléporter dehors. La tempête faisait rage mais il y avait effectivement des chevaux qui s'agitaient. J'en attrapais un et grimpais dessus tandis que Tarsal venait se poser sur mon épaule. Il fallait s'éloigner et vite. Tant pis pour l'argent, on en trouverait d'autre.

- Allez, on dégage de là. Si tu veux vraiment attendre l'autre tas, tu fais comme tu veux mais je t'offre une chance de partir. A toi de voir !

Sans même attendre sa réponse, je me mis à foncer dans la direction opposée à la tempête. Il fallait mettre de la distance entre elle et nous avant qu'elle ne devienne trop violente. Et vu l'heure, la température du désert serait assez supportable. J'espérais tout de même que l'homme nous avait suivi, je comptais bien me servir de lui pour compenser l'argent que nous venions de perdre.

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L’ambiance était soudainement devenue plus tendue. Sacré Butch. Incapable de la fermer quand c’était nécessaire. Il venait sans surprise de se faire remballer par la jeune femme. A quoi s’attendait-il ? A ce qu’elle dise oui ? Eh. Augusto n’était pas bête, il savait très bien qu’en cas de refus, il comptait lui forcer la main et, à ce moment-là, le braqueur de banque se devrait d’intervenir. Hors de question que la situation dégénère alors qu’à la base, ils étaient juste venus se rincer le gosier.

« Ca suffit, Butch. On n’a pas le temps pour ça. »
lâcha-t-il sur un ton n’exigeant aucune contestation avant de se tourner vers le sauvage qui était en train de lui parler, « J’en déduis que la tempête qui arrive est pire que nous ne l’imaginions. »

Il ignora superbement la question de cet homme et alla se perdre dans ses pensées, avec pour fond sonore un Butch qui, s’il avait lâché la demoiselle, n’avait de cesse de l’affubler de noms d’oiseaux. Pauvre gars, il ne savait décidément pas y faire avec les femmes…

Maintenant qu’il y repensait, ils n’avaient effectivement pas croisé grand-monde en arrivant. Que le saloon soit déjà fermé lui avait paru louche, aussi. En principe, une tempête n’était pas si dangereuse que cela, il suffisait de passer la nuit dans sa cave pour être sûr mais là, il semblait qu’elle s’annonce assez meurtrière pour faire fuir les gens du coin. Sa réputation devait la précéder. Qui sait par quelles bourgades elle était passée avant d’arrivée ici ? Pas lui, en tout cas. Il ne savait rien ou presque de ce qui avait eu lieu à travers le monde ces derniers jours. Quand on est en cavale, les nouvelles ne sont pas de premier ordre. Jesse ne devrait pas tarder à revenir. Il n’avait probablement pas été en mesure de leur dégoter des chambres pour la nuit.

Il porta le verre à ses lèvres quelques secondes avant que le peau-rouge ne balance son verre après Butch en leur beuglant de s’en aller d’ici. Allez, ça commençait… Augusto porta instinctivement la main sur l’arme rangée dans son holster. Clairement pas le meilleur pistolet qu’il ait pu dénicher mais, en tenant compte du fait qu’il l’avait arraché des mains d’un pauvre hère, il n’était pas si mal loti que cela. Il aurait préféré éviter d’en arriver là mais puisque le couple avait décidé de ne pas lui laisser le choix… Puis, vu qu’il n’y avait plus grand-monde en ville, ce n’était pas très grave. Il n’y avait personne pour les entendre.


« Je vais te plomber, le sauvage. »


Butch avait déjà dégainé. Il n’était pas du genre à réfléchir une fois provoqué. Peut-être regretterait-il ses actes une fois la tension redoutée mais ça, son compère en doutait. Alors que l’homme leva son arme, prêt à mettre sa menace à exécution, toutes les fenêtres de la pièce volèrent en éclat au même moment, le tout dans un vacarme assourdissant. Il crut une seconde à une attaque mais le hurlement du vent à travers les vitres brisées et la porte défoncée un peu plus tôt indiquèrent à Augusto qu’il s’agissait en réalité de la tempête qui sévissait déjà. Et dire qu’elle n’était pas encore sur la ville. Mieux valait oublier l’idée de se reposer en ville cette nuit.

Il ne s’écoula même pas un instant, juste le temps de cligner des yeux, et il se retrouva dehors. De prime abord surpris, l’évadé parvint à garder sa contenance habituelle pour entendre la femme lui confirmer qu’il était temps de foutre le camp d’ici. Il ne la contredirait pas sur ce point. Ni une ni deux, il se précipita vers les chevaux, attachés en face du saloon. La panique était totale pour eux. Augusto bondit en selle après avoir hurlé à Butch se magner le train.


« Toi aussi, Jesse. On se tire d’ici. »


Revenu bredouille de sa quête pour trouver des chambres, Jesse était revenu vers le saloon au pas de course, encore plus vite en voyant que ça commençait vraiment à craindre ici. Il ne fallut pas lui dire une seconde fois. Les deux hommes se mirent en route sans attendre Butch. Il les rattraperait. Ou pas.

Ils traversèrent la ville au triple galop, dans la direction opposée à celle d’où venait la tempête. S’en éloigner le plus possible sans traîner, là était la priorité. Tant pis s’ils crevaient les bêtes à force de les surmener. Ça n’avait aucune importance. Ils croisèrent quelques rares personnes en chemins. Des têtes de mules ayant refusé de quitter leur domicile. Des imbéciles. Finalement, ils aperçurent au loin la propriétaire du saloon et son amant, fuyant au aussi cette nature déchaînée.


« Les deux là-bas, on les suit ! »
cria-t-il à plein poumons afin de se faire entendre malgré le vent.

Ils étaient du coin et, par conséquent, devaient bien connaître les environs – mieux qu’Augusto du moins. S’il y avait un endroit où s’abriter jusqu’à ce que les choses se calmes, nul doute qu’eux, ils savaient où cela se trouvait. Avec pour compagnon le vent et les menaces qu’il leur soufflait aux oreilles, la troupe improvisée quitta la ville et poursuivit sans relâche des heures durant. Il faisait nuit noire depuis longtemps lorsqu’ils s’arrêtèrent enfin pour poser le pied au sol. Ils étaient désormais loin de la ville, loin de la tempête et – en principe – hors de sa trajectoire.


« Butch ? »
« Il n’avait qu’à suivre le rythme. Souhaitons-lui une longue et heureuse vie. »


Jesse approuva du chef. Aucun des deux n’avait la moindre certitude quant à la survie de leur compagnon mais, au fond, ils s’en fichaient. Butch avait accompli sa tâche en les aidant à s’évader, c’était le principal, et maintenant qu’il était parti, cela signifiait plus d’or pour ceux qui restaient. Une personne de moins dont Augusto aurait à se débarrasser, également. Il ne craignait pas la trahison de Jesse pour le moment. Tant qu’il n’aurait pas révélé l’endroit exact où était caché le pactole, il n’avait pas à redouter que l’autre homme aille lui coller une balle dans le dos.

L’écume aux lèvres, les chevaux peinaient à reprendre leur souffle. Ils n’iraient pas plus loin aujourd’hui. Ils ne tarderaient pas à claquer si les prochains jours se déroulaient à un rythme aussi soutenu. Qui veut voyager loin ménage sa monture, disait l’adage, et justement, Augusto devait aller loin. Il s’arrêterait donc pour la nuit, en compagnie de Jesse et des deux jeunes gens suivis jusqu’ici. Il aurait pu prendre un autre chemin qu’eux mais cela aurait été s’exposer au risque de ne pas trouver un abri pour échapper à la tempête. Puis, il était derrière les barreaux depuis un moment. Il avait besoin d’informations.


« Je comprends mieux pourquoi vous cherchiez à partir le plus vite possible. »
lâcha-t-il en s’approchant d’eux, les mains bien visibles afin de montrer qu’il n’était pas hostile, « Permettez que nous nous joignions à vous pour la nuit. »

S’il demandait la permission, le ton indiquait qu’il entendait passer la nuit ici, dans les collines escarpées, bien loin de tout danger potentiel. L’évadé jeta ses affaires dans un coin et s’assit contre un rocher.

« N’ayant crainte, madame. Contrairement à Butch, Jesse sait se tenir. »

L’intéressé grommela quelque chose d’inaudible et imita Augusto avant de s’enrouler dans une couverture, prêt à se laisser emporter par le sommeil. Il semblait être quelqu’un de calme et, de manière générale, c’était vrai. Il fallait en revanche éviter de l’énerver et ce, à tout prix.

« Je crains que nous ne soyons tous partis du mauvais pied, tous les trois. Foi d’Augusto, je vous garantis que je ne vous chercherai pas d’ennui. »


Il avait déclaré cela avec un grand sourire qu’ils ne virent pas à cause de la pénombre. Un sourire qui n’inspirerait aucune confiance à un homme sensé. Il n’était pas méchant juste… déterminé. La fin justifie les moyens aurait pu être son slogan. Une fois qu’il se fixait un objectif, il lui fallait l’atteindre coûte que coûte et rien ne pouvait l’en détourner.

« Puisque vous êtes du coin, j’ai une question pour vous : Tombstone, ça vous dit quelque chose ? C’est une petite bourgade à quelques jours de cheval d’ici. Cela fait de longues années que je n’y suis pas retournée et dieu sait à quel point les choses peuvent changer. Il y a eu du nouveau dans le coin ? »

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