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(cette fois)

Tu es retournée sur tes pas. Un mois est passé déjà, depuis la dernière fois que tu es venue au Lac des Cygnes. Depuis que tu as décidé de renouer avec la vie de dresseur et capturé Boromir. Tu as l’impression que cela fait une éternité, alors que ce n’est pas vraiment le cas. Tu pensais aussi que ta vie connaîtrait un certain bouleversement, si tu capturais un pokémon et tentait à nouveau de le dresser. Ca n’a pas tant été le cas non plus.
Boromir finalement un pokémon très affectueux, duquel tu n’as pas de mal à te faire écouter. Tu aurais pu t’en douter avec la façon dont s’est passé sa capture. Les seuls deux points noirs que tu peux voir sont sa tendance à se placer furtivement dans les angles morts de ton appartement pour observer tout ce qu’il s’y passe et ce pendant plusieurs heures, tu as déjà eut l’occasion de le chercher pendant de très très longues minutes dans ces moments-là ; et les évènements qui se sont produits dans l’arène de Feranium. Tu ne te rappelles pas avoir déjà autant paniqué depuis Ivan.
La capture de ton Grenousse s’est faite un peu par hasard. Certes, tu étais venus avec l’intention de capturer un pokémon, mais sans avoir aucune idée duquel. Tu voulais seulement te prouver que tu étais capable de le faire, et de fait tu en as été capable. Mais maintenant…
Maintenant tu observes le paysage toujours aussi terne du lac en hiver. Tu as un nouvel objectif, un pokémon en particulier que tu veux capturer et dont tu sais qu’il peut se trouver ici. Ton père était extatique, à sa façon, lorsque tu as fait part à tes parents de ton désir et de ta volonté de reprendre là où tu t’étais arrêté il y a des années. Il t’a fait tant de suggestions et donné tant de conseils pour que tu puisses former la team la plus forte possible, à ses yeux. Tu l’as quitté de bonne humeur. Il sera sans doute moins heureux lorsqu’il apprendra ce que tu veux faire. Mais peu importe pour le moment.
Boris est avec toi, comme toujours. Boromir aussi. Il sautille en tous sens, visiblement heureux d’être de retour dans son ancien chez lui. Avec le temps passé avec lui, tu as doucement appris à le comprendre, même si tout n’est pas encore au point. Un mince sourire orne ton visage.
On y va ?
Avec un croassement enthousiaste, le Grenousse s’élance en sautant et tu entreprends de le suivre.

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Boromir n’est pas difficile à suivre. Tout d’abord à cause bien sûr de son chromatisme. Un Grenousse à la peau bleue, certes, mais tachetée de points noirs ce n’est pas bien compliqué à repérer. Et puis ensuite, même s’il déborde d’énergie au point de sauter un peu dans tous les sens, tu peux aisément suivre son rythme en marchant. L’avantage d’avoir de longues jambes. Celui qui a un peu plus de mal ait Boris. Il est quelque peu obligé de trottiner pour rester à ta hauteur.
Les environs du lac semblent être un peu plus vivants que lors de ta dernière visite, puisqu’il ne faut pas plus de quelques minutes avant qu’un pokémon ne fasse son apparition. Sortant brusquement d’un buisson, il se plante sur le chemin, juste devant Boromir. Tu es légèrement déçue en constatant qu’il s’agit d’un Grenousse, mais tu te doutais que tu ne pouvais pas tomber du premier coup sur l’objet de ta recherche.
Boromir s’est arrêté lui aussi, et les deux Grenousses se fixent dans le blanc des yeux. Puis le tien initie un pas sur le côté pour pouvoir avancer, mais est aussitôt imité par le pokémon sauvage. Le manège se réitère, une fois, deux fois, trois fois, et tu regardes avec une certaine fascination amusée ce Grenousse sauvage imiter en tout point chaque mouvement du tien. Un véritable miroir. C’est plus fort que toi, tu ne peux pas retenir un gloussement de franchir tes lèvres. Boris t’imite, et Boromir se tourne vers vous avec une expression vaguement courroucée sur son adorable frimousse. Visiblement il y en a un que tout ce cirque amuse beaucoup moins.
Décidant de mettre un terme à cela, tu t’avances légèrement pour prendre ton Grenousse dans tes bras et le soulever. Le voyant s’élever ainsi et ne pouvant bien évidemment pas l’imiter, le Grenousse sauvage affiche rapidement une expression dépitée, avant de détaler en trois bonds pour disparaître dans un fourré. Tu glousses à nouveau.
Tu t’es fais un nouvel ami étrange, Boromir.
Il croasse quelque chose que tu n’arrives pas à interpréter, peut-être un assentiment, avant de sauter de tes bras et de reprendre le chemin là où il avait été contraint de s’arrêter.

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Boromir s’éloigne à nouveau en sautant, avec peut-être un peu plus d’énergie que la première fois. Pas que cela te gêne pour le suivre. En vérité tant qu’il demeure dans ton champ de vision tu es rassurée. Si jamais tu le perds de vue en revanche… Tu pries Arceus pour que les événements de l’arène dragon ne se reproduisent pas. Tes yeux font des allers retours entre ton Grenousse et ton environnement. Tu cherches toujours des yeux ce pokémon pour lequel tu es venue.
Ton regard capte quelque chose à ta gauche et tu t’attardes dessus. Près de l’eau, tu vois un pokémon vaguement arachnide, en tout cas certainement arthropode, d’une trentaine de centimètres. Ce qui t’étonne le plus est certainement la bulle dans laquelle se trouve sa tête. Bulle d’eau ou bulle d’air, tu n’en n’as strictement aucune idée. Tout comme tu ne reconnais pas le pokémon dont il s’agit.
Un coup d’oeil à Boromir t’indique qu’il n’est pas trop loin, et qu’il a visiblement remarqué que tu ne le suivais plus. Rassurée sur ce point, tu sors ton pokédex d’une de tes poches et y pioches les informations dont tu as besoin. Tu as donc devant toi un Araqua, pokémon de type insecte et eau, ce qui ne te surprend pas spécialement. Il est dit de lui que sa bulle lui sert autant à respirer quand il est hors de l’eau (ah ! donc bulle d’eau) qu’à protéger sa tête, et qu’il chasse sur la terre ferme.
Bien. Mais pour autant que ces informations soient intéressante, ce pokémon n’est pas celui que tu recherches. Aussi tu ranges ton appareil et te hâte de rejoindre ton Grenousse, suivie de près par Boris, et laisses cet Araqua à sa partie de chasse.

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Tu n’as cependant pas encore fait deux pas que tu es soudainement arrêtée. Le pokémon n’est pourtant pas bien grand, une cinquantaines de centimètre de haut à tout casser, mais il s’est planté juste devant toi. Et tu es totalement incapable de ne pas t’arrêter. Tu l’observes, en te disant que si ce n’est pas un pokémon plante, tu veux bien t’habiller intégralement en vert pendant toute une semaine. Il t’observe également avec une certaine agitation dont tu ne sais pas du tout ce qu’elle veut dire. Alors tu le regardes toujours, en essayant de peut-être comprendre. Et aussi parce que c’est une chose adorable qui fait fondre quelque chose en toi, sans doute ton coeur. Il t’observe pareillement, jusqu’à ce que finalement il fasse cesser cette situation sans queue ni tête en sautant pour essayer d’atteindre la poche de ta veste. Ce qui échoue.
Surprise par son soudain mouvement, tu fais un pas en arrière et il te suit. Tu ne comprends pas vraiment, à part qu’il est insistant dans son objectif d’atteindre ta poche. Poche dans laquelle se trouve entre autre les clés de ton appartement ainsi que ton pokédex. Dans une ultime tentative de mettre un peu de compréhension dans tout ce cirque, tu sors d’ailleurs ce dernier objet. Et aussitôt le pokémon plante s’agite de plus belle.
C’est ça que tu veux…?
Pourquoi est-ce qu’un pokémon voudrait ton pokédex ? Tu ne sais pas. C’est très particulier comme situation. Alors que tu te penches légèrement vers lui, le pokédex à la main pour obtenir plus d’information, voilà que le pokémon sauvage saute une nouvelle fois et attrape l’appareil. Surprise, tu ne le retiens pas.
Hey !
Le pokémon s’éloigne un peu de toi et entreprend de s’amuser avec la machine. Ce qui est très probablement une très mauvaise idée. Il pourrait modifier les réglages ou pire, le réinitialiser. Tu te rapproches donc et te met autant à sa hauteur qu’il t’est possible en tendant la main vers lui.
Rends-le moi s’il te plait. J’en ai besoin.
Le pokémon sauvage te regarde, mais ne semble pas prêt à te rendre ton bien. Et tu ne te sens pas du tout à l’idée de le lui arracher. Tu as peur de ce que cela pourrait engendrer. Tu as peur de ce que cela voudrait dire de toi. Tu as peur du monstre qui se cache sous ta peau et qui est toujours là. Alors la situation est bloquée.
Jusqu’à ce qu’un croassement se fasse entendre et qu’un jet de bulle d’eau ne frappe le pokémon sauvage dans le dos, le propulsant un peu plus loin. Sur le coup, il laisse tomber par terre ton précieux pokédex. Tu le récupères mécaniquement, alors que tes yeux tombent sur Boromir, qui se tient juste là. Apparemment, il en a eu assez d’attendre que tu le rejoignes et a décidé d’intervenir dans cette situation qui n’a pas le moindre sens. Tu n’es pas très à l’aise, mais soit.
Tu te redresses en rangeant ton appareil dans la poche qu’il n’aurait jamais dû quitter, et cherche des yeux le pokémon plante. Tu ne le trouves nulle part. Il semblerait que l’attaque subit par ton Grenousse l’a refroidit et qu’il se soit éloigné. Boromir croasse à nouveau.
J’ai compris. Je te suis et cette fois je ne m’arrête pas. Ne t’inquiète pas.
Juste à côté de toi, Boris glousse. Est-ce qu’il se moque gentiment de toi, ou est-ce qu’il t’encourage ? Tu n’as pas envie de l’interpréter. Alors tu te contentes de reprendre ta marche, histoire d’avancer un peu. Boromir est de toute évidence satisfait de ton rythme et sautille avec toi.

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Tu t'es donc remise en marche en compagnie de tes deux pokémons. Boromir avance à un bon rythme, même si tu ne sais pas ce qui le rend si déterminé. Boris reste à tes côtés et, comme toi, cherche des yeux un pokémon en particulier. Ton objectif.
Au bout de plusieurs minutes,votre chemin croise celui d'un pokémon. Aussitôt Boromir tourne vers toi un regard pointu. Tu lui as promis que tu ne t'arrêterais pas et que tu continuerais ta promenade. A moins bien sûr de tomber sur le pokémon que tu recherches. Ce n'est pas le cas néanmoins. Tu ne reconnais absolument pas le pokémon volant qui se présente à toi. Alors comme promis, tu ne t'arrêtes pas devant lui et avances.

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Tu laisses donc ce pokémon inconnu derrière toi. Boromir est plutôt heureux de cette décision, et prends à nouveau la tête de votre petit groupe. Boris ne semble pas être dans le même état d'esprit. Lui s'est arrêté et regarde le pokémon volant avec inquiétude. Tu crois qu'il ressent quelque de particulier, mais tu serais bien incapable de deviner quoi.
Boris ? Qu'est-ce que tu fais ? Viens.
Il se tourne vers toi en agitant ses oreilles et en gloussant. Il est inquiet. Il doute. Tu peux le deviner aisément. Mais autant ton coeur est tendre, autant tu sais que tu ne peux pas t'arrêter à chaque occasion qui se présente devant toi. Tu dois avancer, et ce n'est pas seulement littéral.
Aller Boris. On reviendra plus tard si tu veux, mais pour le moment on doit toujours chercher.
Il comprend, même s'il n'en semble pas si heureux. Mais que tu en ais conscience ou non, il te fera toujours passer avant quoi que ce soit d'autre. Alors si tu lui dis de venir, il viendra, même si cela signifie laisser en arrière un pokémon dangereusement dépressif.
De ton côté, tu es simplement satisfaite lorsque ton Nanméouïe se remet en route. Tandis que tu avances, tu remarques un brin d'herbe très vert qui ne s'accorde pas du tout avec le paysage d'hiver du lac. En outre, elle s'agite alors qu'il n'y a pas un souffle de vent aujourd'hui. Nul doute n'est permit, il y a un pokémon là-dessous. Cependant, tu n'as pas l'intention d'aller le déranger alors qu'il semble tranquillement enterrer dans le sol.

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Bon. Le pokédex a été remis à zéro. Il y a de très fortes chances, ma petite Sage, pour que ton objectif initial aie fuit la zone pour s’installer ailleurs. Mais ! Qu’importe. Il y a douze pokémons à découvrir ici, même sans canne à pêche (vingt-quatre si tu en avais eu une), alors allons-y. Avec de la chance, tu te découvrira un nouvel objectif.
Tu laisses donc derrière toi ce brin d’herbe fort peu naturel, et t’engages à la suite de Boromir sur un sentir plus proche du bord du lac. Plus humide aussi. Heureusement que tu portes des chaussures adaptées. Cependant, il s’avère de façon surprenante que ce ne sont pas tes pieds, les plus en danger, mais bien ton visage totalement découvert qu’un jet d’eau vient frapper. De l’eau particulièrement froide, de l’eau d’hiver. Tu pousses un cri de surprise à la sensation désagréable et t’arrêtes.  Alors que tu tentes de t’essuyer de ton mieux, tu cherches des yeux la source de cet arrosage intempestif.
Un éclat rose à la surface du lac attire ton attention, tandis qu’un autre jet d’eau se dirige vers toi. Tu l’évites de peu, et c’est Boris qui se fait arroser, aussi surpris que toi. En regardant mieux, tu aperçois un Lovdisc. Qui envoie un troisième jet d’eau. Tu l’évites également, mais des élaboussures viennent mouiller ton pantalon et ton manteau. Peu désireuse de finir totalement trempée par de telles températures, tu fuis.

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Tu t’enfuis en courant et en essayant de ne pas glisser sur le parterre de feuilles humides qui tapisse le chemin. Certes, tu n’es toi-même plus tout à fait sèche, mais ce n’est pas une raison pour chuter. Tu as quelque peu laissé Boris derrière toi pour le coup, et dépassé allègrement Boromir. Heureusement pour toi, ils t’ont suivis. Le Nanméouïe parce qu’il ne te laissera jamais partir quelque part toute seule, et le Grenousse parce qu’il a cru que tu voulais faire la course avec lui.
Alors que tu ralentis, maintenant à l’abri des jets d’eau du Lovdisc sauvage, tu sens quelque chose accrocher fortement ton mollet. Et par fortement, je veux dire quelque peu douloureusement. Et c’est un peu pointu aussi. Comme des dents. En baissant les yeux, tu constate, entre étonnement et effarement, qu’un pokémon est actuellement en train de machouiller ta pauvre jambe et qu’il n’a pas l’air décidé à lâcher. Malheureusement pour toi, il n’y a qu’un simple pantalon, certes épais mais pas forcément résistant, entre sa mâchoire et ta peau. N’ayant pas beaucoup de solutions, tu te tournes vers Boromir avec une espèce de résignation douloureuse.
Boromir, utilise Ecume.
Tu n’aimes pas faire combattre tes pokémons. Tu n’aimes pas blesser d’autres pokémons, que ce soit les tiens, ceux des autres, ou des pokémons sauvages. Mais en ce moment, avec ta jambes coincée entre ses dents, quelles solutions as-tu ? Tu espères seulement qu’une seule attaque suffira.
Un jet de bulles est propulsé sur le pokémon accroché à ta jambe, mais il n’a pas l’effet escompté. Le pokémon sauvage ne bouge pas d’un poil. Pire encore, sa prise sur toi se fait plus forte. Il est un prédateur fermement accroché à sa proie. Tu pousses un cri de douleur.
Boromir, arrête !
Le jet de bulle se stoppe aussitôt, mais les dents enfoncées dans ta chaire restent à leur place. Attaquer était une mauvaise idée. Essayer de déloger le pokémon manuellement n’en semble pas une meilleure. Que faire alors? En désespoir de cause, tu attrapes une pokéball dans ton sac et la jette sur le pokémon. Même si tu ne le captures pas, au moins ça devrait faire en sorte qu’il te lâche.

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Avec un soulagement certain, tu vois le pokémon sauvage disparaitre dans la pokéball dans une lumière rouge. Presque aussitôt, tu te laisses tomber par terre, sur les fesses. Boris et Boromir sont aussitôt à tes côtés, inquiets. Tu ne remarques pas tout de suite que ta pokéball s'agite quelques secondes avant de s'immobiliser, signe que ta capture a fonctionné. Tu es bien plus concentrée sur ta jambe.
La douleur pulse dans un rythme régulier et désagréable, quelque peu entêtant. Tu ne remarques qu'à cet instant que ton pantalon s'est teinté de rouge, preuve qu'à au moins un endroit, les dents ont percé ta peau. Peut-être plus. Bouger la jambe en elle-même n'est pas plus douloureux, mais lorsque tu essayes de t'appuyer dessus c'est très différent. Une décharge de douleur se répend dans ta jambe. Tu n'es pas certaine de pouvoir marcher dans ces conditions.
Boris glousse d'inquiétude tout en planant au-dessus de ta blessure. Tu n'as pas pris de quoi soigner avec toi. Enfin, si. Mais pour tes pokémons, pas pour toi. Tu lèves la main pour caresser la tête de ton pokémon.
Ca va aller Boris. Aide-moi à me relever, tu veux bien ?
Il le fait. Tu t'appuies sur lui pour te tenir debout, et tu continues de t'appuyer sur lui pour avancer. Tu espères réussir à marcher jusqu'au parking près du lac. Là-bas, tu appeleras des secours pour t'emmener chez un médecin. Si tu n'arrives pas à marcher, ou plutôt boiter, jusque là-bas eh bien. Tu appeleras les secours un peu plus tôt. Boris t'aide donc à avancer. Boromir est sur tes talons, des yeux inquiets posés sur toi et la pokéball du responsable coincé dans sa bouche.