Je marche au bord de la plage, les pieds dans l'eau, laissant ce liquide me laper un peu les pieds à chaque vague. Le soleil couchant fait de cette journée une soirée magnifique et je regarde les quelques surfeurs restants se jeter sur l'océan. Shaolin, mon meditikka avançait devant moi, s'entraînant à donner des coups de poing dans le vent. Je sentais sa détermination de devenir très fort et je suis de tout coeur avec lui. Celui-ci se retourna vers moi et m'indiqua qu'il voulait de nouveau se battre contre moi. Je n'hésite pas et enlevant mes hauts je me mis en position de combat avec Durandal dans mes mains. La plage est un endroit merveilleux pour s'entraîner car le sable permettait de se faire moins mal en cas de chute. Shaolin fonça sur moi, tentant de donner des coups de poing comme il pouvait et utilise en même temps son yoga. J'esquiva sans problème certains coups du fourreau de mon monorpale qui ne broncha pas. Après tout il était habitué.
On continuait de se battre depuis quelques minutes quand j'entendis des bruits m'appeler. Je me retourna et tout ce que je vis, c'était une grosse vague m'arriver dessus avec... Une planche? Je me l'a pris de plein fouet et me fit emporter par l'eau hors de la plage, me retrouvant en plein océan. J'étais désormais sur une planche de surf, m'accrochant comme diable je pouvais. Au loin, Shaolin me fixait, apparemment furieux aux côtés de Durandal qui me faisait "coucou, bye-bye".
Quoi de mieux pour Gaïa, que de profiter d'un coucher de soleil assise sur sa planche, au milieu de l'océan et sentant les vagues la soulever? L'océan était un paradis perdu pour les amoureux de la mer, une volupté sans pareil et apaisant. Son chant était une douceur pour les oreilles, et son paysage un tableau pour les yeux. Gaïa tenait une autre planche avec son pied car elle venait de terminer un cours de surf pour une petite fille rencontré un peu plus tôt dans la journée.
Furaiglon planait au dessus de la belle Gaïa, il regardait le paysage laissant le vent passer dans ses plumes. Quant à Azurill, il était resté à la maison avec Teka pour l'aider à préparer le festival traditionnel d'Alola qui consiste à réunir le maximum de voisins et de gens pour un grand festin. Cette tradition existe depuis des siècles pour remercier les protecteurs de chaque île, qu'on appelle Toko, et qui sont considérés comme des divinités locales. Pendant cet évènement, outre le grand festin, des combats pokémon sont organisés pour honorer les Toko. Il y a de la musique et cette journée est placée sous le signe du partage et de la convivialité.
Alors que Gaïa prenait une magnifique vague, elle fût surprise par un gros bruit sourd contre sa planche. Elle comprit que ce n'était pas un Pokémon à la vue de la petite touffe rousse qu'elle vit dans l'eau. D'un geste précis, elle l'attrapa par le col et le fit s'assoir sur la seconde planche.
« Si tu voulais un cours de surf, il y avait quand même une meilleure façon de le demander! dit Gaïa en éclatant de rire.Ça va tu n'as rien? »
Ce jeune homme avait l'air déconcerté. Gaïa l’inspectait sous toute les coutures pour espérer ne découvrir aucune blessure grave. Alors qu'elle regardait sa tête, elle vit un Pokémon s'approcher d'eux...
Je sens qu'on me tire sur la planche, une femme a la peau foncée penchée sur moi et rigola de ma sitatution.
Mais... mais non pas du tout! C'est la grosse vague qui me kidnappe!
Dis-je. Puis je m'accrocha comme je pus a ma planche et secoua ma tête alourdie par l'eau salé. Zut, moi qui sait pas faire de la planche, comment je vais regarder le rivage surtout avec autant de vagues? Je scrute la plage, voyant que Shaolin avait décidé de bouder il s'était mis à frapper des cocotiers. Monorpale, lui s'amusait toujours à me faire coucou.
ET! DURANDAL TE FOUS PAS DE MOI!
Lui hurlai-je. Je voyais bien dans ses gestes qu'il se moquait de moi l'idiot. En même temps ça a été un homme à l'époque et il se comporte comme un gamin des fois quand il me voit dans des situations gênantes. Je me retourne vers la femme, un peu désespéré.
Ils entendirent un son de clochette se rapprocher d'eux, comme un grelot agité par le vent. C'était un Korillon qui lévitait au dessus d'eux. Gaïa prit le temps de le regarder avec attention à la lueur du soleil couchant avant qu'il ne retourne voler au dessus de l'eau, éloignant avec lui le son de son petit grelot.
Elle se retourna finalement vers le jeune homme qui paraissait décontenancer et se demandait comment regagner le sable chaud et réconfortant du rivage.
« Eh bien, si tu veux rejoindre tes pokémons, tu vas devoir faire comme moi, je te montre ! »
Et c'est comme ça que Gaïa se lançait à l'assaut d'une vague. Allongée sur sa planche, brassant l'eau rapidement, on aurait dit une danse aussi sensuelle que sauvage, elle cherchait la vague, elle la ressentait, elle l'appelait. Une fois bien positionnée, elle se relevait d'un coup, majestueusement, d'un geste naturel et précis, comme si elle avait fait ça toute sa vie. Ce qui n'était pas faux. Elle flottait sur la vague grâce à sa planche. Elle avait les jambes fléchit, et amenait la planche là où elle avait envie qu'elle aille. Comme si ses jambes étaient connecté à la planche, accroché avec de la glue; elles étaient infaillibles.
Une fois la vague passée, Gaïa s'assit sur sa planche avec les jambes de chaque coté, pour se rattacher les cheveux. Voyant au loin le regard médusé du jeune garçon elle ne put s'empêcher de rire aux éclats avant de revenir vers lui en faisant la tortue sur sa planche.
« A toi ! »dit t-elle avec un large sourire qui laissait voir toutes ses dents avant d'être interrompue par pokémon venu leur faire des courbettes.
Je regarde la femme à mes côtés qui se met debout sur sa planche avant de se laisser emporter par la vague. Et mais moi alors? J'agite mes jambes pour me retrouver à quatre pattes sur mon petit navire de fortune. Elle finit par rejoindre la plage alors que moi j'étais comme un petit pokémon feu au milieu de son pire ennemi, l'eau. D'ailleurs en disant ça un Feunnec alla me rejoindre alors qu'elle voulait le rejoindre. Super... J'étais déjà pas dans mon milieu naturel... Je tente de me mettre debout mais la vague qui arriva me fit chuter de nouveau dans l'eau. J'agita mes bras pour retrouver la planche.
Une fois remontée de nouveau, je tente d'utiliser mes mains pour rejoindre la plage.
Eeeeh! J'veux retourner sur la plage! J'vais vomir!
Mon estomac était en train de se faire ballonner par l'océant là!
Alors qu'elle rejoignait la côte en voyant un Feunnec qui s'était fait pincé la queue par un Krabby, Gaïa vit le rouquin se faire immerger par une vague. Il réussit tant bien que mal a remonter sur la planche de surf, mais il n'était clairement pas à l'aise. Gaïa était morte de rire sur le sable.
« Ahahahaha ! C'est pas grave si tu vomis, les poissons vont adorer! Je libère ce Feunnec et je viens te chercher! »dit-elle avec les larmes aux yeux, tant elle n'arrivait pas à s'arrêter de rigoler.
Elle laissait donc sa planche sur le sable, et courut vers ce petit renard des sables. Le Krabby n'était pas particulièrement méchant mais n'avait pas l'air de vouloir lâcher sa proie. Comme s'il avait trouver un trésor et qu'il ne voulait que personne n'y touche. Il s'est avérer que Feunnec lui avait chiper un coquillage auquel Krabby avait l'air de tenir particulièrement.
« Oh, toi aussi tu aimes les coquillages petit Feunnec? J'en ai toute une collection, que dirais-tu de venir les voir? »demandait-elle en ayant le déclic de vouloir le capturer pour que sa petite famille s'agrandisse. - Feuuu'! Feunnec ! répondit-il avec plein d'entrain en lâchant le coquillage de Krabby qui le récupéra et retourna à l'eau. - Génial, alors c'est parti!
Quand elle me dit que je pouvais vomir dans l'eau j'étais perplexe. Non j'avais pas envie de vomir et encore moins de mourir en mer. M'accrochant comme un beau diable, je fixa la fille s'amuser avec un feunnec. Nom d'Arceus! C'est un peu de sa faute si je suis au milieu de l'eau en train de paniquer sur mon petit navire! Si elle m'aurait pas foncé dedans avec ses planches... Je tente de nouveau de me relever pour faire ce qu'elle avait fait avant mais de nouveau, une vague arriva et me refit tomber. Je grogna et décida de me faire embarquer au large.
MEDIII!
Hein? Je fixe la plage et vois Shaolin s'approcher de moi sur l'eau grâce à ses pouvoirs psychiques. Mais qu'est ce qu'il fait? Finalement il s'assoit sur la planche avec moi, tentant de me rassurer avec des patpat sur mon épaule.
Feunnec était sorti de la pokéball. Gaïa tentait tant bien que mal de le rassurer. Jetant un coup d'oeil au rouquin perdu sur l'eau, elle s’aperçut qu'il avait la compagnie d'un de ses pokémons. Cela la rassura, elle pouvait donc prendre un peu plus de temps avec Feunnec, bien qu'il est evident qu'elle retournerai le chercher. Elle ne pouvait s'empêcher de rire en pensant à la situation dans laquelle il était. Il mériterai un bon verre de thé chaud lorsqu'il aura retrouver la terre ferme.
« Alors petit Feunnec, ça va mieux? Je sais que ce n'est pas quelque chose de facile, mais tu verras tout se passera bien. Que dis-tu d'un second essaie? » - Feuuu !fit-il en signe d'approbation - Je te promet de te ressortir tout de suite après, je fois en plus allé chercher ce nigaud sur son îlot! dit-elle en éclantant de rire et en sortant une seconde pokéball de sa poche.
La présence de Shaolin me rassurait un peu mais cela n'empêchait pas que je sois bloqué en plein océan... Il se mit debout sur la planche après un petit moment et prit la même position que la fille de tout à l'heure. Mon pokémon fit signe de me lever moi aussi et me proposa même sa main. Super, je me fais entraîner par mon propre pokémon. je tente de me lever de nouveau avec beaucoup de peine, la planche tanguait beaucoup trop pour moi et deux trois fois je faillis tomber si Shaolin n'était pas là pour rééquilibrer le tout. Je lança un petit coup d'oeil sur la plage d'ailleurs voir si la fille ne m'avait pas oublié. Cette idiote est encore en train de s'occuper du feunnec? Et si je meurs noyer moi? C'était la première fois que je me sentais aussi mal alors que je suis du genre à positiver tout le temps. Peut-être parce que je ne suis pas du tout à l'aise ici?
HE! Vous pouvez venir me chercher là?
On arriva d'ailleurs à faire quelques mètres près de la plage avant qu'un pokémon marin fracasse sa tête contre la planche qui me refit tomber à l'eau. J'agita mes bras et Shaolin n'hésita pas à me porter secours, il semblait un peu exaspérer par ma maladresse sur les vagues. Quant à Durandal je le voyais bien en train de rire sur son bord de sable.
Après avoir réussis à capturer Feunnec, Gaïa le libéra un moment, le laissant sur la plage quelque instant pour aller récupérer le jeune homme perdu sur l'eau.
« J'arriiiiiiiive! » dit-elle en rigolant, comme à son habitude
Elle reprit sa planche, et ramait jusqu'à la hauteur du rouquin.
« Monte sur ma planche, se sera plus facile. Petit Medditikka, tu pourrais rester là quelques minutes? » demandait-elle au pokémon du jeune homme en lui faisant un clin d'oeil plein de malice.
Gaïa ramait sur la planche alors que le jeune homme était assis. Il ne comprit pas pourquoi ils allaient dans le sens inverse de la plage, et cela n'avait pas vraiment l'air de le rassurer. Gaïa avait, effectivement une idée derrière la tête. Elle prenait une vague. Elle se redressa, et ordonna au jeune homme de s'accrocher à elle et de se mettre debout, ce qu'il fit sans rechigner. En effet, Gaïa qui avait l'habitude d'être souriante et toute douce, avait prit un air très strict, car au moindre faux mouvement cela pouvait devenir dangereux. Ses jambes ne fléchissaient pas, même avec sa petite taille, sur une planche elle était assurée. Le jeune homme s'agrippait à elle comme si sa vie en dépendait. Il pouvait faire confiance en Gaïa, elle était la meilleure dans son domaine. Elle ne faisait pas de mouvement trop brusque au risque de tomber à l'eau.
Une fois la vague passée, ils arrivèrent au niveau du Medditikka du jeune homme, qui avait l'air heureux de l'exploit de son dresseur!
Finalement la fille arriva vers nous, j'étais agrippé sur mon pokémon, je n'en pouvais plus d'être bousculé par les vagues et je commençai à avoir froid avec la brise qui soufflait. L'inconnue me demanda alors de monter sur sa planche, j'hésita un peu mais Shaolin me rassura alors je me glissa vers la fille. Elle était vraiment petite comparé à moi mais elle était plus douée avec l'océan, ça c'était sûr. Sauf que je me mis à paniquer quand celle-ci s'éloigna de la rive.
Hé, hé! Vous faites quoi là?!
Puis elle se leva et me demanda de faire de même, bon dernière fois que j'écoute si ça marche pas je rejoins à la nage, j'ai pas Durandal avec moi après tout j'aurai plus de facilité avec du crawl. Soudain une vague arriva, je serra les épaules de la fille, ce qui me fit rougir car bah euh... voilà vous pouvez comprendre hein? Puis on avança, j'aurai voulu crier mais impossible. Finalement on dépassa Shaolin qui sourit et nous suivit avec sa planche.
Arrivé sur la plage, je m'écrasa la tête dans le sol et agita mes bras dans le sable.
Terre! Terre! Enfin!
Shaolin se mit à terre, riant de mon état et rendit la planche à la fille. Moi je bouge plus, c'était un véritable cauchemar.
De retour sur la plage, Gaïa plantait les deux planches dans le sable avant de se retourner et voir le jeune homme allongé. Il n'avait pas l'air de beaucoup aimer l'eau. Elle s’asseyait en tailleur face à lui, avec son regard rieur, et le sourire jusqu'aux oreilles:
J'entends la fille s'approcher de moi, déposant les planches dans le sable. Elle me demande si j'aime l'eau, normalement oui mais pas dans ce genre de situations, j'ai encore mon coeur sur l'océan et l'estomac à l'envers.
J'aime la douche, la pluie, la piscine mais pas me retrouver en pleine mer sans maillot.
Dis-je. Puis finalement je me rassois, la main sur le coeur. Je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie, de toute ma vie. Je ferme les yeux quelques instants avant de demander à la fille.
Et euh.. vous faites ça depuis longtemps? Pas de sharpedo qui vous attaque?
Le jeune homme avait l'air tétanisé. Il porta la main sur son cœur comme s'il avait eu la frayeur de sa vie.
« Je suis terriblement désolée, je ne me rendais pas compte à quel point vous pouviez avoir peur... Effectivement, oui. J'ai l'habitude de faire ça, les Sharpedo n'attaquent pas les surfeur en général. Puis, malgré leur tête de méchant, ils sont vraiment adorable! »
Gaïa n'avait pas réalisé que tout le monde n'était pas comme elle, aussi à l'aise dans l'eau... N'en voir que les bons côtés. C'est vrai que cela était dangereux, mais elle pensait que si les choses devaient arriver elles arriveraient. Elle menait sa vie comme elle l'entendait, et si un jour un accident devait lui arriver, elle n'aurait pas d'autre choix que de l'accepter. A quoi bon vivre une vie en ayant toujours peur d'avancer, ou de tomber ?
« Tu viens souvent sur la plage? » demandait Gaïa alors qu'Azurill était intrigué par la forme bizarroïde de son pokémon épée.
Elle s'excuse mais bon ce n'est pas vraiment de sa faute, je me suis retrouvé sur la plage au mauvais endroit au mauvais moment et je m'étais pris une vague dans la figure pour m'entraîner au large. Mmmh, ouais c'est ça et elle m'a repêché après. Et dire que normalement c'est moi qui décide de mettre ma vie en péril.
Sur cette plage non, c'est même la première fois que je viens ici. C'est moins dangereux de tomber sur le sable quand on s'entraîne...
Surtout que quand j'étais môme j'avais l'habitude de faire mes leçons sur un grand terrain de sable avec des épées ou une autre arme, très différent de l'eau avec une planche de surf. Je fixa le petit Azurill, sûrement le pokémon de la fille, qui tournait tranquillement autour de Durandal, lévitant légèrement au dessus du sol et ne bougea pas.
Je suis Amaryllis de Desara à Kalos, bien qu'en vérité je suis nomade... et toi?
« Sur cette plage non, c'est même la première fois que je viens ici. C'est moins dangereux de tomber sur le sable quand on s'entraîne... Je suis Amaryllis de Desara à Kalos, bien qu'en vérité je suis nomade... et toi? » - Vous entraînez? A quoi dont?demanda-t-elle de sa curiosité maladive, elle ressemblait tellement à une enfant quand elle prenait ses petits airs. Je m'appelle Gaïa, je viens d'Akala une île de l'Archipel d'Alola. Je ne suis pas à Lumiris depuis très longtemps. Voici Morehu, mon Azurill, et Ka'nui, mon Furaiglon qui... A l'air de picorer Durantal!dit-elle en éclatant de rire. Je sais pas ce qu'ils ont avec ton pokémon, mais il a l'air de beaucoup les intriguer !
Gaïa se rapprochait donc de Durantal pour le contempler et participer aux jeux qu'avaient entreprit les petit chenapans. Alors qu'elle faisait des gazouillis à Shaolin, elle voulait connaître un peu plus Amaryllis.
« Du coup, qu'est-ce que tu fais en tant que nomade? Tu parcours la terre en quête de quelque chose en particulier? »
Elle le regardait, et attendait sa réponse comme s'il allait lui annoncer qu'elle avait gagné à un jeu concours. Il était très grand. Il avait les cheveux roux. Il avait un oeil bander, il ressemblait à un pirate comme ça! Elle rigolait intérieurement, c'était un homme qui aurait beaucoup à Kaya. Du moins physiquement!
La fille était encore plus surexcitée que moi de la life. Woaw, cette énergie quoi! Je souris, voyant que Durandal semblait ne pas vraiment apprécier cette approche soudaine d'une foule en furie, tentant même de retourner dans son fourreau le plus vite possible. Ce fut alors le tour de Shaolin de recevoir de l'affection de la part de la dénommée Gaïa. Celui-ci apprécia avec plaisir. Je pouvais facilement faire la différence entre mes deux pokémons, enfin, un et demi.
Durandal était un être humain avant de devenir un pokémon. Sûrement que tes pokémons le ressentent...
Oui, un jeune guerrier d'autrefois, avant la destruction de Kalos par Yveltal. Je l'avais recueilli durant mon enfance dans les ruines où une multitude de pokémon avait été sacrifié afin de libérer la puissance de ce légendaire.
Mon peuple a pour mission de surveiller et protéger les temples des légendaires afin que tout être mal intentionné n'utilise pas leur pouvoir pour faire quelque chose de dangereux.
Pour ma famille et le reste, c'était simple à comprendre, mais moi ce n'était pas la même chose. Je n'arrivai pas à être sérieux tout le temps.
Durental n'avait pas vraiment l'air d’apprécier toute cette attention, Gaïa n'était pas du genre a faire du forcing. Elle prit donc le petit Shaolin pour lui faire des papouilles. A ce moment, le jeune homme dit quelque chose d'assez intriguant.
« Durandal était un être humain avant de devenir un pokémon. Sûrement que tes pokémons le ressentent... » - Durental ? Un humain ? Comment ça ?
Gaïa n'avait jamais entendu parler d'une histoire comme celle là, elle voulait en connaître toutes les explications, ficelles et coutures. Un pokémon en humain ? Elle avait bien déjà croisé un Fantominus, mais c'était un Caninos réincarné... Là, un humain ? Cela dépassait l'entendement. Elle voulait comprendre.
« Mon peuple a pour mission de surveiller et protéger les temples des légendaires afin que tout être mal intentionné n'utilise pas leur pouvoir pour faire quelque chose de dangereux. » - Wawou mais c'est génial...répondit-elle d'un air ébahit.Et... Tu as déjà vécu des choses dangereuses?
Je souris, amusé par l'expression de Gaïa à propos de mon épée maudite qui s'était finalement caché derrière moi. Je passa une main dans mes cheveux pour les remettre en arrière avant d'expliquer le fait que Durandal soit... un spectre.
Il arrive qu'un humain ou pokémon... quand il meurt tragiquement, se transforme alors en un pokémon spectre. Et bien, Durandal a vécu il y très longtemps et il est mort désintégré par un pokémon légendaire, du coup il a rien fait de mieux que de hanter une épée.
Le monorpale me tapa gentiment de la tête avec son ruban, signe qu'il n'approuvait pas le fait d'hanter une épée et qu'il s'est juste retrouvé à l'intérieur. Je me mis à rire avant que mon fidèle compagnon m'accompagne. Je m'arrêta avant de me retourner vers la surfeuse.
Franchement pas tant que ça. Je suis pas assez vieux mais j'ai rencontré rayquaza quelques secondes quand j'étais plus jeune. La seule fois que j'en ai vu un.
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