Droit au but sans être impoli, Gareth adresse un court sourire à la serveuse du café, puis reprend son activité : feindre de lire le journal, tout seul, bien sage, dans son coin, pour mieux surprendre autour de lui des conversations d'intérêt. Il aimerait déterminer si quiconque parle de lui, ou d'un singulier promeneur (ça devrait revenir au même, sauf coïncidence probable ; on n'en est jamais à l'abri). Rien, pour l'instant, ne le présage : son secret n'est pas en danger ; peut-être est-il envisageable de rester encore un moment…
Il est distrait de sa pensée par une rumeur plus ardente que celles qui la précédaient : on discute de la serveuse en des termes assez gaulois, ce qui a le don de surprendre Gareth, qui pose son journal. Lui ne trouve à la brave femme rien de si extraordinaire, hormis sa chevelure rose, à laquelle il est habitué : une fameuse bonne à rien de son ancienne association la teignait similairement, en visiblement plus foncé.
Son milk-shake arrive assez vite. Gareth dit : « Merci. » à la dame et, attentif aux messes basses, il constate qu'elles empirent. Il en vient à se demander si le tourisme, à Lumiris, n'était pas un poil polisson, ou si ces messieurs qui l'entourent n'avaient pas reconnu de star sous cet attirail de service.
Quelque client pousse la porte. Gareth lui est indifférent. Comme il sirote son milk-shake, il grimace et se rend bien compte qu'il lui avait quitté l'esprit l'écœurant de cette boisson, qu'il fallait bien boire en entier, ne serait-ce que par décence.
J’avais trouvé ce petit emploie pour une semaine, ce n’était qu’un remplacement mais, c’était un bon début en plus le lieux était plutôt sympa, c’était une station balnéaire. Je portais l’uniforme comme tout le monde, cétait d’ailleurs un très joli l’eau avec une jupe que personnellement je trouvais un peu trop cintré mais bon, ça m’allait plutôt bien alors je n’allais pas râler. Un jeune homme d’allure plutôt banal me demanda un milk-shake, il me fit un petit sourire avant de reprendre sa lecture. Je lui rendis son sourire avec entrain :
Je vous apporte ça tout de suite monsieur !
Je passa à la table d’après, toujours avec un grand sourire, leur demandant ce qu’ils voulaient. Mon sourire se crispa quand ils me demandèrent si je connaissais pas un certain Hans venant de kanto.
Je suis désolé, je ne connais pas de Hans, vous devez confondre.
Hans… ce nom semblait résonner dans ma tête.. Hans, je pensais avoir mis ça de cotés pour un moment, comment faisait il pour me rattraper encore ? Ce type ne devait clairement pas apprendre que Hans était mon ex, sinon, j’allais encore devoir quitté la région et je me sentais bien ici, je n’avais pas envie de partir. j’allas chercher les commandes , toujours un grand sourire sur le visage même si le cœur y était moins. Je revins servir les clients, je posa calmement le milk-shake sur la table du jeune homme.
Si vous avez le moindre soucis, n’hésitez pas à me faire appeler !
Il y avait mon prénom sur mon badge, ça ne devrais pas être trop compliquer pour lui. Je passa à la fameuse table, le coeur serrer. Je continuais de sourire posant la commandes des types qui semblaient être en train de parler de moi car il arrêtèrent toutes discutions. Je posa leur boissons, j’eu un frémissement d’horreur en sentant qu’un des types toucher à ma jupe, comme-ci il allait la soulever. Je garda le sourire mais mes paroles bien que dis que aimable commençais à être agacé.
S’il vous plaît, pourriez vous ne pas toucher à ma jupe ?
Il me continuais de me demander si je ne connaissais pas Hans, qu'il connaissait quelqu'un dans mon genre... je me sentais de plus en plus mal à l'aise, je ne savais plus comment l'éconduire et sa main.. j'avais juste envie de lui donner un coup de plateau.
Monsieur je dois reprendre mon travaille, je ne connais pas de hans !
La dame viendrait de Kanto ? Ou elle y aurait séjourné. Bah ! Pas de solidarité de région qui tienne, voyons. Gareth suit très distraitement ce qui se dit à cette table, plus concentré sur les ragots d'hommes d'affaires en vacances et autres moniteurs de surf. Il n'en est pourtant pas aveugle à ce drame du quotidien qui s'y déroule malgré tout.
Pas besoin d'être dans les mœurs pour comprendre ce qui se passe. On pourrait être au paradis que les vestales qui vous servent le nectar avec l'ambroisie seraient tout de même embêtées même par les plus purs clients parmi les favoris du ciel. Attristé par le sort lascif de la serveuse du café, dont il doit admettre, à la voir, que si lui-même avait été à peine moins bien éduqué, face à des formes si plaisantes, une tenue si typée, il fût peut-être des goujats, Gareth prend pourtant le parti de faire, dans un premier temps, comme si de rien n'était. Il se réjouit, dans le journal, de ne pas trouver son portrait, comme avant cette autre aventure, avec ce curieux photographe...
« Parce que Hans, lui, te connaît. Pas vrai, les gars ? J’ai pas raison ? »
Impossible de l'ignorer, ce ton lourdingue et tapageur avec lequel ce malotru s'adressait à la pauvre dame dont il jouait avec la jupe. Gareth échange des regards avec d'autres clients gênés, qui se ravisent, comme lui, et se voilent chacun la face, à l'exception d'une grand-mère, l'air de dire : « Hé bien, messieurs ! Et vous vous appelez des hommes ? Si j’avais quarante ans de moins, je vous les flanquerais dehors, ces malappris impertinents. Vous ne valez pas bien mieux qu’eux ! »
Or, les yeux de Gareth les croisent, ces deux fusils accusateurs, comme ils inculpent tout le monde, ce qui décide le jeune homme à demander nonchalamment, dans l'espoir de la libérer, cette sommelière ordinaire qui ne désire que la paix et à pouvoir faire son taf : « Alois ! L’addition, s’il vous plaît. »
La vieille n'est pas satisfaite, mais enfin, on fait comme on peut, quand on ne veut pas d'une scène. Or, c'est à ce moment exact que le client qui vient d'entrer, et qui n'a pas bougé depuis, est accueilli par nos pignoufs, qui s'exclament : « Ça alors ! Hans ? »
Garder mon sang-froid dans de tel condition était réellement dur, ces types ne lâchaient pas l’affaire et il ne me lâcher pas non plus la jupe. J’étais rouge et je n’avais qu’une envie : prendre mon plateau et lui donner un coup en pleine tronche. Ce serait malheureusement pas très professionnel alors je me contentais de garder le sourire.
Je ne le connais vraiment pas monsieur désolé ! Heureusement pour moi, un autre client me demanda l’addition, ce qui me donna une excellente excuse pour me sortir de leurs doigts crochu. Je revins vers le fameux clients, toujours un beau sourire sur le visage.
Oui, j’arrive tout de suite avec votre addition monsieur.
Mon sourire se figea quelques secondes avant de disparaître complètement, mon visage se mis même à pâlir quand les types annoncèrent que le fameux Hans était ici. Je n’osa pas regarder si c’était vrai, en faite mon reflex fut de pratiquement courir jusqu’à l’intérieur du restaurant. Je posa mon plateau et me cacha dans les vestiaires pour les employer. J’avais peur, tellement peur qu’il soit réellement ici… Je ne voulais pas l’affronté, je savais qu’il allait en faire des tonnes et qu’il allait à nouveau ruiné ma réputation. Je mis tout de même quelque s minutes avant de reprendre mon courage et sortir de là. Je regarda partout avec une sorte de peur panique dans le regard et heureusement, je ne vis pas l’ombre d’un Hans.
Tenez voici votre addition ! Je suis désolé du temps que ça à pris ! Je m’inclina légèrement vers lui pour m’excuser alors que derrière, ils continuaient de rire comme des abruti. L’envie de les frapper me revins, heureusement que j’avais mon safe-contrôle. Je remarqua une mamie qui semblait surveiller les hommes avec un air de reproche. Les gens étaient de mon cotés, ça me fis un bien fou.
Confus que l’aient appelé « Hans » des gens dont il ne connaît rien, le nouveau client se renfrogne et ne sait pas trop où se mettre. Le café est plein à craquer. Gareth lui offre de s’asseoir en face de lui, où c’est libre, ce qu’il accepte sur-le-champ.
« Vous aimez les profiteroles ? »lui demande le radioman, pour lancer la conversation.
« Si je les aime ? J’en raffole ! Je suis jaloux des Pokémon qui ne mangent presque que ça, d’ailleurs, dans mon Sinnoh natal. »
« Dans ce cas, je nous en commande. »
« Avec plaisir. Heu ! Mais, monsieur, je paie ma part, hein, d’accord ? »
« Certainement pas. Oh, Alois ! »
Gareth l’interpelle au moment où, malgré le retour au calme, dû au courage général que les regards de la douairière ont bien fini par générer, les fripons allaient s’y remettre, ce que mettaient en évidence leurs sourires et messes basses, et ce dédain plein de malice que prennent les yeux des jean-foutres avant de faire un mauvais coup.
« À cette table-là, Alois ! Nous prendrons des profiteroles, monsieur et moi. C’est moi qui paie. »
Le trio – car ils étaient trois – de gens abjects à l’autre table de bougonner d’embêtement, mais de se remettre aussitôt à méditer quoi faire ensuite à la serveuse aux cheveux roses qu’ils ont le malheur de connaître. Le malheur pour elle bien sûr, mais peut-être bientôt pour eux, s’ils persistent dans l’indécence.
« Vraiment, c’est un peu trop, monsieur, » fait le touriste, embarrassé, « et je vous le rembourserai, le prix de ces profiteroles, que vous le vouliez ou non. »
« J’y consens. »
« Ah ! »
« Mais en nature. »
« Comment ça ? »
« Suivez mon regard. »
Gareth prend le journal du jour, qu’il avait posé tout à l’heure, et l’ouvre à la dernière page, où on peut lire une BD. Ce sont des Pokémon qui parlent. Trois Pokémon de type Spectre – un Fantominus, un Spectrum, et, bien sûr, un Ectoplasma – tourmentent une Nanméouïe, qui tient un Centre Pokémon. Autour, tous les types Normal sont impuissants face aux fantômes, et, contraints de les laisser faire, s’attirent les regards sévères d’une doyenne Leveinarde. Or, un Ramboum et un Ponchien – les personnages principaux de cette série illustrée – approchent avec discrétion le trio impuni de spectres, qui les ignore, se sachant inaffectés par leurs attaques. Dans la toute dernière case, ils se prennent un Brouhaha et un bon paquet de Torgnoles, qui les prennent au dépourvu. « C’est pas de chance, les affreux. On est de sacrés Querelleurs. » s’exclament Ramboum et Ponchien à l’unisson, dans une bulle.
« Je crains ne pas vraiment comprendre… »
« Vous comprendrez bien assez tôt. »
Gareth n’a pas fini sa phrase que les trois mousquetards se marrent d’avance de leur incartade. L’un d’eux attend que la serveuse lui passe à portée de main et lui arrache un long cheveu, puis se retourne vers ses potes, et dit : « Hé, regardez, les mecs ! C’est un fil d’Alois, que je tiens ! Si on le ramène à l’appart et qu’on le branche au fixe, hé, dites, vous croyez que si on décroche, on a le téléphone rose ? »
Un autre soupir irrité de la mamie d’à-côté finit de faire bien comprendre à ce vis-à-vis de Gareth là où il voudrait en venir. « Je suis votre homme. » affirme-t-il. « Si vous avez déjà un plan, faites-m-en part, je vous en prie. Lorsqu’elle nous apportera ces profiteroles, ma foi, nous la ferons se joindre à nous dans cette petite combine. »
Le jeune homme qui semblait avoir finalement envie de profiterole , je revins donc à sa table et remarqua qu’il était maintenant accompagné d’un homme que je ne connaissais pas du tout. C’était sûrement pour lui qu’il commandait mais, il devrait évité de recommandé après, ça faisait de la paperasse pour rien et c’était compliquer pour la gestion. Je soupira et alla donc demandé en cuisine leur profiterole, je précisa à la caisse que finalement le client avait décidé de rajouté ça à sa note, ce qui les fis bien entendu râler et pester mais bon, après quelques minutes les profiteroles étaient belle et bien là. C’est toujours avec le sourire que je revins avec le plateau. Malheureusement pour aller à la table des deux nouveaux complices je devais passé devant la tables des 3 affreux, je ne senti pas du tout qu’il avaient arraché un de mes cheveux, je ne m’en rendis compte qu’une fois leur blague sur le téléphone rose, j’ignorai complètement leur stupidité et alla donc donné les profiteroles, grognant intérieurement sur le fait qu’ils abîment ma chevelure ! Ça coûtais cher ses choses là et ma patience commençait clairement à se perdre. Je posa le plateau sur la table des deux jeune homme. Voici ! Par contre, le patron aimerais que pour la prochaine fois, vous ne commandiez plus après avoir demandé la note, cela est compliqué après pour l’équipe de gérer la paperasse !
Je m’inclina avec politesse, j’entendais derrière les types continuer de rire et même siffler quand je m’inclina. Il firent la réflexion comme quoi c’était dommage que le dessous soit décevant. J’ignora à nouveau leurs commentaires mais, je commencer à avoir peur qu’ils en disent trop, pour le moment, ils préféraient apparemment jouer sur mes nerfs. Je me redressa doucement, visiblement, j’allais retourner en cuisine, si ils voulaient me parler, c’était le moment ou jamais.
La vieille dame elle, semblait sur le point de faire un scandale, c’était rassurant d’un cotés, je savais que cette dame parlerais sûrement à mon nom au patron pour dire que j’avais été embêter par les trois.
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