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Don't paint wonderful lies on me that wash away ❖ Auguste (#2)
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Auguste ne s’attendait pas à ce baiser furtif déposé sur sa joue. Absorbé par les innombrables choix de vins, il ne l’avait pas vu venir et avait manqué de sursauter lorsqu’il avait senti le contact des lèvres de Séréna sur sa peau. Il coula vers elle un regard mi-surpris mi-intrigué, l’air de se demander ce qu’elle avait cherché à faire et surtout, pourquoi elle l’avait fait.

Il oubliait qu’elle possédait désormais le pass l’autorisant à faire cela par simple envie. Elle n’avait pas besoin d’autre raison et profitait déjà de ce privilège tout juste acquis. Il tâcherait de ne pas l’oublier. Et d’en profiter. Un vague sourire flottait sur ses lèvres alors qu’il se remémorait la manière dont les événements s’étaient déroulés, dans son arène. Il s’en était bien sorti, surtout quand il prenait en compte que les choses n’avaient pas démarré de la meilleure façon qui soit. Tout cela était encore si nouveau pour lui et il ne réalisait pas encore à quel point il était chanceux.


« Va pour le kir. Tu me feras goûter ça. » accepta-t-il, se fiant à la certitude émanant de sa partenaire.

Il n’était pas certain d’avoir déjà goûté un kir avec du vin rosé et de la crème de pêche – du moins, il ne s’en souvenait plus. L’étudiante paraissait sûre d’elle et il lui faisait confiance. Puis, tester un nouveau breuvage n’avait jamais tué personne et, dans le pire des cas, il avait toujours d’autres boissons chez lui. La bouteille de rosé dans le chariot ainsi qu’une bouteille de blanc moelleux attrapée au passage, ils se mirent en quête de crème de pêche avant de poursuivre leurs courses. Ils avaient presque tout, sauf la viande qu’il ne souhaitait pas acheter en supermarché. Auguste comptait faire un saut chez le boucher avant de rentrer chez lui car si la jeune femme ne l’avait pas aidé en lui demandant de la surprendre, il avait une idée un peu plus précise de ce qu’il allait préparer.


« Des chandeliers ? »
répéta-t-il, pris de court par la question, « Je n’en ai pas. Mais je suis certain qu’ils doivent en avoir ici. »

Après tout, ils étaient dans le rayon dédié aux articles de décorations et ils y vendaient des bougies… que des chandeliers soient également proposés à la vente lui semblait logique. Confirmant son hypothèse, Auguste trouva un peu plus loin différents bougeoirs et chandeliers qui, il fallait être honnête, valaient ce qu’ils valaient. L’un d’entre eux trouva sa place entre les mains du pulsar qui le fit tourner entre ses doigts avant de se dire qu’il ne trouverait sans doute pas mieux ici. Pour un diner improvisé, il faudrait s’en contenter.

« Je crois que j’ai tout. On peut passer à la caisse. »

Un dernier regard dans le caddie pour s’assurer qu’il n’oubliait rien et il confirma ses dires d’un hochement de tête satisfait. Séréna voulait être surprise, elle le serait. Il n’envisageait pas de partir sur l’un de ses plats préférés, cela dit. Même s’il aimait ce qu’il s’apprêtait à cuisiner, c’était un poil plus élaboré que ce qu’il avait l’habitude de faire. Enfin, pour elle, il pouvait bien faire cet effort. Dix minutes plus tard, toutes ces victuailles avaient trouvé place dans le coffre de la voiture. Le passage à la boucherie suivit et voici que les deux tourtereaux étaient déjà arrivés à destination.

« Vingt-quatre quarante-cinq, si jamais tu devais un jour en avoir besoin. » lâcha-t-il en tapant le digicode lui permettant d’ouvrir la porte du hall d’entrée de son immeuble.

Les bras encombrés de deux sacs de courses, il grimpa deux étages, toujours suivit de sa belle, et invita cette dernière à entrer chez lui. L’intérieur était à l’image de son occupant, simple mais chaleureux. C’était somme toute un bel appartement en centre-ville, loin du neuf mètre carré occupé par certains malchanceux mais sans être trop extravagant non plus. Un logement adapté pour une personne seule, voire même deux – Auguste avait après tout passé plusieurs moins en colocation.


« Mets-toi à l’aise et installe-toi. Tu veux boire quelque chose ? »

L’idée était simple : Séréna était ici la bienvenue et était invitée à y faire comme chez elle. Son compagnon se félicitait d’avoir pensé à faire le ménage la veille. Sur ce coup, il avait été clairvoyant, même si rien n’indiquait qu’il aurait eu de la visite aujourd’hui. Comme quoi, ce n’était jamais perdu de garder son appartement en ordre.

Les bouteilles de vins été déjà placées sur le plan de travail de la cuisine tandis que le champion s’affairait à ranger le reste en mettant au frais la viande et les légumes. Il ignorait si Séréna avait une idée de ce qu’il lui réservait au vu des ingrédients mais avec du canard et des oranges, les possibilités étaient réduites.


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Séréna G. FitzBurgess
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Don't paint wonderful lies on me that wash away

C’était une sensation étrange. La décoration premier prix, les scènes banales d’un quotidien partagé, l’insouciance qui allégeait son pas ; Séréna n’avait jamais connu cela. Son début d’histoire avec Auguste était en apparence si simple, évidence parmi d’autres-
On en oublierait presque la manière dont elle l’avait repoussé alors qu’il siégeait sur son propre trône, ou les peurs qu’elle refoulait dans cette normalité rassurante.

Maintenant que notre pléiade avait dit oui à l’inconnu, à ce frisson indéfinissable encore moins contrôlable qui la secouait en présence d’Auguste, elle ne voulait pas tout gâcher si vite. La soirée s’annonçait parfaite, même avec des chandeliers de mauvaise facture ; au pire ils en trouveraient de plus raffinés pour la prochaine fois- la prochaine fois
Pourquoi ces mots sonnaient si bien quand ils les concernaient ? Leur nuit à l’hôtel des sylves n’avait-elle pas suffi ? Depuis quand était-elle capable de vibrer autant ?

Son cœur avait été si froid, si longtemps,
Séréna s’était persuadée qu’il ne battrait plus jamais.
Pourtant voilà que des picotements agréables lui chatouillaient les membres, comme si son épiderme retrouvait enfin sa sensibilité après une puissante injection de morphine. Et tout lui parut d’autant plus réel, tandis qu’ils montaient les escaliers menant à l’appartement du champion - elle avait passé l’ascension à se répéter le digicode de l’entrée tout en scrutant le dos de son amant.

Une fois arrivés, la jeune femme s’était délestée de son maigre chargement - principalement ses propres affaires - avant d’approcher de la cuisine. « Pour le moment de l’eau me suffira, merci. » Le phrasé ne souffrait encore d’aucun laisser-aller, mais le sourire qu’elle lui adressa en ce moment démontrait qu’il n’y avait plus rien de formel entre eux : c’était un sourire simple mais naturel, comme pouvaient s’en échanger n’importe quel couple.

Séréna s’arrêta près des bouteilles de vin, et elle décida alors de mettre la main à la pâte. « Tu aurais de quoi ouvrir ces bouteilles ? Que le vin ait le temps de s’aérer. » Retirer un bouchon en liège d’un goulot de verre comptait dans ses capacités. Pour ce qui touchait autrement à la cuisine, en revanche, Auguste était en présence d’une grande novice - pourquoi éplucher de ses propres mains un oignon, au risque de ruiner son mascara, quand un chef étoilé s’en occupait à la maison ?

Cela dit, si la demoiselle n’aurait rien eu contre regarder son compagnon leur concocter un bon petit plat - magret de canard à l’orange selon le contenu des sacs de course -, cette fois elle était d’humeur à participer. Après tout c’était une occasion spéciale, autant marquer le coup jusqu’au bout non ? Séréna fit donc le tour de la cuisine en sondant chaque ustensile, à la recherche de quoi que ce soit qui serait à coup sûr utile. La réponse se matérialisa sous la forme d’un porte-couteaux.

Un eh ben voilà parfaitement lisible sur ses traits, la tête rose effleura les manches en demandant à Auguste « Tu sais que les femmes adorent les hommes doués en cuisine ? » Finalement elle tira une lame pour l’examiner curieusement. Séréna savait que chaque couteau avait son utilité et si sa mémoire ne faisait pas trop défaut elle avait choisi le bon, mais sa mémoire n’était pas infaillible.
Dans tous les cas, elle en vint au but de son geste : « Je pourrais couper des carottes pour nous faire gagner du temps ? Enfin tout est relatif, tu es sans doute plus doué que moi avec un couteau. » Mais quatre mains valent toujours mieux que deux, non ?


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Déguster du vin était une tradition – un art, diraient certains – et, avant de boire du vin, de nombreuses acrobaties devaient être effectuées. L’une d’elle était d’aérer le breuvage. Une étape que le pulsar avait tendance à sauter, il le reconnaissait volontiers. Du moins, il n’ouvrait pas la bouteille plusieurs heures à l’avance. Auguste attrape l’une d’entre elle et constata qu’il s’agissait d’un vin jeune qui gagnerait à être oxygéné. Séréna avait vu juste. Il lui offrit le verre d’eau demandé avant de s’emparer d’un tire-bouchon qui traînait dans un tiroir et d’entreprendre l’ouverture de la bouteille de blanc. Le geste était sûr et maîtrisé. Il n’en était pas à sa première bouteille.

Le « pop » caractéristique d’un bouchon qui saute se fit entendre. Le champion psy porta la bouteille jusqu’à son nez et huma en silence avant de hocher la tête. Juste à l’odeur et au manque d’arôme, il était évident qu’il fallait l’aérer. Il arrivait à en imaginer le goût d’ici et sentait déjà le vin lui coller à la langue, signe qu’il n’avait pas été assez oxygéné au préalable.


« Oui. On va le laisser là un moment. »
conclut-il en posant la bouteille dans un coin.

Séréna avait pendant ce temps-là fait le tour de la petite cuisine. La connaissant, ce ne devait pas être le genre d’endroit où elle mettait souvent pieds. Les couteaux semblaient avoir attiré son attention. Elle en saisit un pendant qu’elle soulignait à quel point un homme aux fourneaux avait de quoi plaire à la gente féminine.


« Tu vas m’adorer, dans ce cas. »


Le ton était léger, presque guilleret. Il exagérait. Si Auguste s’en sortait bien en cuisine, il ne se qualifierait pas comme étant doué pour autant. Il savait suivre une recette à la lettre, voilà tout. Il demeurait toutefois convaincu qu’il était en mesure de préparer un repas apprécié de sa belle ou qui, en tout cas, ne lui agresserait pas le palais.


« Tu es sûre de toi ? C’est moi qui t’ai invitée, tu n’as pas à te sentir obligée. »

Il ne s’attendait pas à ce qu’elle lui propose spontanément son aide. Elle aurait tout à fait été dans son droit si elle s’était assise dans le canapé pour le regarder s’occuper du diner. Cela dit, puisqu’elle souhaitait mettre la main à la pâte… il n’allait pas refuser une paire de bras supplémentaire. Avec une moue amusée, le brun posa une main sur le poignet de la jeune femme, la forçant ainsi à baisser le couteau comme s’il lui intimait d’être prudente quand elle avait ça en main.

« Range ça pour le moment. Avant de les couper, il faut les éplucher. »
lui dit-il en se servant de sa main libre pour ouvrir un tiroir d’où il sortit un éplucheur économe. « Tu t’en sortiras mieux avec ça. Il est encore tôt mais je te propose de faire tous les préparatifs maintenant. Ainsi, on sera tranquille pour prendre l’apéro. »

Ils avaient un kir à la pêche à goûter, après tout. Pendant que la tête rose s’occupait des carottes, Auguste s’éloigna un moment pour mettre la musique. Une de ses listes de lecture en aléatoire. La première chanson le fit sourire alors qu’il humait l’air en revenant vers la cuisine. Il attrapa à son tour un économe et se plaça à côté de Séréna pour attaquer les pommes de terre.

« I could write a book about the things that you said to me on the pillow »

Ironiquement, c’était une chanson dont les paroles auraient pu s’appliquer à eux si les choses n’avaient pas aussi bien tourné. Ah ! S’il avait encaissé et accepté le râteau, avoir pour première chanson celle-là, ça aurait été retourner le couteau dans la plaie. Maintenant, il prenait cela pour ce que c’était, une chanson sympathique au refrain entraînant.

« Allez, je suis sûr que tu la connais. »
lâcha-t-il en la poussant doucement à l’aide de son bassin avant de reprendre. « So don't make promises to me that you're gonna break
We only ever wanted one thing from this
Don't paint wonderful lies on me that wash away. »



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Séréna G. FitzBurgess
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Don't paint wonderful lies on me that wash away

Une nuit rien que lui et elle, toute en douceur et simplicité. Les questions pouvaient attendre demain, tout comme le monde grouillant dehors et les diodes clignotantes de leurs téléphones abandonnés - au matin Séréna découvrirait sur son écran que plusieurs amis l’avaient invitée à sortir, que Sage souhaitait qu’elles déjeunent ensemble, que son créateur favori allait sortir un nouveau sac en édition limitée.
Pour le moment, ça n’avait aucune sorte d’importance.

Elle gonfla légèrement la joue lorsque Auguste la fit baisser la main en la reprenant sur l’ordre des choses. Était-ce une impression, ou venait-il de la traiter comme une enfant ? Certes la jeune femme devinait qu’il souhaitait simplement lui éviter toute blessure idiote, et la manière dont elle s’était brûlée avec une bouilloire la dernière fois lui collait une image de maladroite, mais tout de même. Sa fierté n’appréciait pas.
Une seconde… Il voulait d’abord utiliser l’économe ?

La mine de Séréna se fit pensive, laissant deviner la réflexion qui se jouait sous son crâne. Si elle n’avait jamais utilisé le moindre ustensile de sa vie, cela ne signifiait pas qu’elle n’avait jamais eu un aperçu des cuisines ni - tout simplement - regardé la télé. Et selon de vagues connaissances acquises en ces occasions, lorsqu’il s’agissait de carottes, d’une elles étaient très appréciées par les flambinos et de deux il valait mieux couper les extrémités avant de les éplucher.
Haha !

Avec une attitude quelque peu snob dont elle avait le secret - juste assez pour faire comprendre que cette fois c’est lui qui passait pour un abruti, mais rien de suffisant pour l’énerver -, notre pléiade répondit « Je suis d’accord pour les préparatifs, cela dit tu conviendras qu’il faut utiliser un couteau avant l’économe pour préparer des carottes. » Tout en parlant, elle avait posé l’éplucheur et brandi de nouveau le couteau.

Au fond ce n’était pas sérieux, Séréna ne lui en voudrait pas pour si peu. Elle connaissait son côté protecteur et son désir de faire au mieux pour ses proches, qui le poussaient parfois à les infantiliser sans que ce soit volontaire.
Après tout, la bienveillance d’Auguste faisait partie de ses charmes.

Le brun agrémenta ensuite la soirée d’un peu de musique, sans doute par une playlist aléatoire. Lorsqu’elle reconnut la première chanson, Séréna ne put s’empêcher un sourire en coin : était-ce vraiment un hasard ? Elle connaissait bien les paroles, pour avoir écouté ce titre plus d’une fois - et son compagnon aussi visiblement. Incroyable comme l’ironie voulait qu’ils entonnent ensemble ce refrain qui aurait pu les décrire - quelque part, dans un autre temps. Un présent où la peur l’aurait emporté.

Un rire succinct lui échappa lorsque la hanche d’Auguste la bouscula doucement, avant que la demoiselle ne joigne finalement sa voix.
« I hate that you know,
you can make me feel so small
can’t stop myself from falling fack into you
» - sur cette dernière phrase Séréna se fit moins audible, et elle coula un regard vers son amant. Parce que c’était terriblement vrai : même en niant ses sentiments ou l’attirance qu’elle éprouvait pour lui, elle avait fini par tomber.

Sur le dernier couplet ils divisèrent naturellement les paroles, Auguste prenant les parties féminines et elle les masculines pour plus d’originalité.
« It felt like something special but it never felt like love
Wonder what we could be living in another life
Catch us in the mirror and it looks a lot like love
Then you stop me talking as you kiss me from above »
D’un petit coup de coude, la tête rose attira alors l’attention du champion puis tendit le cou pour réclamer un baiser. A la fin de celui-ci, leurs lèvres n’étaient pas encore tout à fait séparées qu’elle affichait déjà un large sourire.

Délicatement pour ne pas provoquer de bobo, Séréna lâcha légume et lame pour attraper les mains d’Auguste et l’inciter à laisser ce qu’il faisait de côté pour se tourner vers elle. Cela fait, elle l’enlaça en calant la tête contre son torse et ferma les yeux. « Là tout de suite, je n’imagine rien d’autre pour nous. » Parce qu’elle était toujours à son aise dans ses bras, que les remparts avaient cédé, qu’ils se comprenaient et se complétaient.

Ils restèrent ainsi quelques secondes, avant qu’elle ne s’éloigne enfin - sinon il aurait été difficile de ne pas passer au dessert avant d’avoir goûté le plat. Séréna retourna alors à son déshabillage de carottes le tour d’Auguste viendra bien assez tôt tout en lançant sur le ton de l’humour « Je ne pensais pas connaître cette corvée un jour, pour moi c’était réservé aux jeunes hommes pendant leur service militaire. »
M’enfin, tant que sa manucure tenait bon. Il serait dommage qu’elle ne puisse pas laisser de nouvelles marques sur le dos du pulsar.

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Lorsque leurs lèvres se quittèrent, Auguste dut se faire violence pour ne pas réclamer – arracher, plutôt – un second baiser. Pas maintenant. Le repas n’était pas encore prêt, il convenait de rester raisonnable pour le moment et de ne pas donner sa récompense à Séréna avant qu’elle n’ait fait l’effort d’aider en cuisine. Du moins, c’était ainsi qu’il tentait de se convaincre même si, au fond, il savait pertinemment qu’un deuxième baiser en appellerait un troisième et ainsi de suite. Mieux valait s’arrêter ici pour le moment.

Il ne protesta pas lorsqu’elle l’enlaça et la laissa faire, déposant au préalable ce qu’il avait en main afin d’écarter tout risque de blessure. Se faire mal maintenant aurait été dommage surtout que de son côté, Auguste avait atteint son quota bobo pour la journée. Une main posée dans le dos de la jeune femme, il lui rendit son étreinte. Le commentaire de cette dernière lui soutire un rire satisfait alors qu’il remontait jusque dans le haut de sa nuque pour lui caresser les cheveux avec tendresse – il fit même attention à ne pas la décoiffer.


« Je ne te contredirai pas là-dessus. »
souffla-t-il à voix basse, comme s’il lui faisait une confidence. « Cela dit, je ne crois pas que le dîner se préparera seul. »

Une fois les préparatifs terminés, ils pourraient à loisir retourner à leurs câlins. Ce fut sur cet accord tacite qu’ils se séparèrent et s’accordèrent sur le fait de remettre la suite à plus tard. Après le repas, par exemple. C’était le moment rêvé pour s’accorder un moment d’intimité juste pour eux. Ses mains retrouvèrent le chemin des pommes de terre, qu’il se remit à éplucher avec une ardeur renouvelée.

« Eh non, c’est une corvée qui incombe aussi aux gens qui cuisinent. Estime-toi heureuse car vu la vitesse où tu vas, tu aurais déjà eu ton sergent sur le dos. »

Il s’esclaffa, l’air mutin. Une petite taquinerie comme il aimait si bien le faire. Puis, même s’il lui disait cela, il trouvait qu’elle ne s’en sortait pas trop mal vu le nombre de fois où elle avait dû éplucher elle-même des carottes. Si les doigts plus expérimentés d’Auguste enchaînaient les patates, ils n’étaient pas pressés. Elle pouvait y aller à son rythme sans se mettre la pression. Il restait encore un tas de choses à préparer, peu importait qu’elle y passe encore dix minutes.

« Si un jour tu dois préparer des crustacés, tu verras ce qu’est une vraie corvée. » ajouta-t-il en grimaçant.

Ce n’était pas ce qu’il préférait, loin de là. À côté, les carottes étaient de la petite bière. Le genre d’aliment qui se prépare les yeux fermés et en cinq minutes montre en main. Une fois qu’il en eut terminé avec les pommes de terre, Auguste se dirigea vers l’évier et les nettoya avant de les couper grossièrement, se retournant de temps à autre vers Séréna pour voir comment elle avançait.


« Quand tu auras fini, tu peux les laver et les couper en quatre dans le sens de la longueur. »

Lui, il était déjà occupé à zester les oranges et préparer tout le reste de sorte à n’avoir plus rien à faire après, sinon attaquer la cuisson en tant que telle. Dans un bol, un mélange de miel et de vinaigre de cidre, dans un autre, les quartiers d’orange. Auguste avait déjà tout sorti des placards et du frigo. Le vinaigre de fin, le Grand-Marnier, le sucre, les épices, … En quelques minutes, la cuisine s’était transformée en un véritable champ de bataille. C’était toujours ainsi. Mettre la pièce en bazar était un grand plaisir de la cuisine à l’inverse du rangement et du nettoyage qui était une tâche qu’il n’était jamais pressé d’accomplir. Il ferait un effort aujourd’hui, que la tête rose n’ait pas à manger entourée de toute la vaisselle utilisée. Un grand penseur avait un jour dit qu’un homme ne nettoyait jamais aussi bien sa maison que lorsqu’il espérait conclure avec une femme et sur ce point, le pulsar ne lui donnerait pas tort.

« Pfiou. Le plus dur est fait. Merci. »


S’essuyant les mains sur une serviette après les avoir lavées, Auguste recula d’un pas et admira leur œuvre. Le four préchauffait, les pommes de terre étaient dans une casserole remplie d’eau et une poêle attendait patiemment de recevoir les magrets. Le reste serait un jeu d’enfant pourvu qu’il ne soit pas distrait lors de la cuisson.

« Dans dix minutes je mets les carottes au four, puis je m’occupe du reste. Je vais avoir besoin d’un peu d’huile de coude pour la purée, si tu es partante. D’ici là, vous avez quartier libre, soldat ! »

Les lippes tirées en sourire discret, Auguste lui signifiait qu’elle en avait terminée avec sa « corvée » et l’en remerciait. Il prenait désormais la relève. Elle pouvait se mettre à l’aise et se détendre durant les quarante cinq prochaines minutes. Enfin, il ne s’agissait pas de rester là à se regarder dans le blanc des yeux sans rien faire, comme il le suggéra aussitôt.


« Je vais en profiter pour mettre la table. Et si tu en profitais pour préparer ce fameux kir ? »


C’était le moment où jamais car une fois à table, il ouvrirait une autre bouteille de vin.


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Séréna G. FitzBurgess
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Don't paint wonderful lies on me that wash away

Une série d’agréables frissons suivit de près le tracé des doigts d’Auguste jusqu’en haut de sa nuque. Séréna ferma les yeux pour mieux savourer cette sensation délicate ; ses caresses avaient ce don particulier de l’apaiser immédiatement, tout en éveillant en elle ce plaisir sans pendant.
C’est tout naturellement que ses propres mains se mirent à arpenter en allers-retours le dos robuste de son compagnon, avec une lenteur et une délicatesse qui contrastaient étrangement avec le désir qu’il éveillait petit à petit au creux de ses reins.

Il n’y avait pas que la passion dévorante des amants d’une nuit entre eux, mais aussi la tendresse sans bornes de deux âmes qui trouvaient refuge en l’autre - deux êtres qui s’harmonisaient à force de se découvrir.

C’est à regret - visible au pli de ses lippes - qu’elle lâcha le brun pour retourner à sa corvée. Cela dit, la petite pique d’Auguste sur sa vitesse fit mouche en un sens : quelque peu offusquée Séréna décida d’accélérer un peu la cadence, ce qui l’aida à sortir ses pensées de leur étreinte récente.
Par la suite ils se concentrèrent tous les deux sur leurs tâches respectives, en entonnant parfois les chansons défilant aléatoirement sur la playlist de l’hôte du soir. Très habituée à l’ordre, notre pléiade fut assez surprise du bazar qui s’installa sur le plan de travail - est-ce que ça finissait toujours ainsi, lorsqu’on cuisinait ?

Quand Auguste la remercia de son aide, Séréna lui adressa un sourire guilleret en répondant « De rien, ce fut une expérience enrichissante. » avant de se rendre au robinet pour se rincer les mains. Fort heureusement, ses ongles étaient intacts.
Elle était en train de s'essuyer les mains quand le chef de cuisine la mit au repos. La jeune femme mimiqua un salut militaire, qu’elle agrémenta d’un parodique « Chef, oui chef ! » avant de se mettre à déambuler lentement vers l’extérieur du coin cuisine, mains jointes dans le dos, ses billes d’ambre glissant sur le plan de travail comme pour examiner un travail terminé - ou chercher quelque chose à faire malgré la mise au repos.

Les paroles suivantes du champion lui apportèrent exactement ce qu’elle cherchait : une activité. Et aussi excuse légitime pour rester avec lui s’il ne souhaitait pas quitter la cuisine, ou comptait y faire des aller-retour. L’air étrangement satisfaite par l’idée de préparer un kir, Séréna lança « Je te fais ça tout de suite. Les verres sont ici ? » tout en ouvrant au hasard une porte. Au pire elle n’aurait qu’à chercher, Auguste n’avait pas non plus des centaines de placards.
Une fois munie de deux flûtes, du rosé et de la crème, rien de plus simple : il suffisait de verser d’abord une dose crème, puis trois à quatre doses de vin, et enfin de mélanger.

Quand le pulsar eut terminé de mettre la table, la demoiselle s’installa sur le canapé en tenant une coupe dans chaque main et lui fit signe de la rejoindre. « Il est temps de trinquer. »
Le doux tintement de leurs verres résonna brièvement, avant qu’un court silence ne s’installe le temps d’une première gorgée. Celle-ci terminée, Séréna demanda « Alors, qu’en penses-tu ? », soucieuse de savoir si sa suggestion était à son goût. Pour une raison quelconque, elle ajouta « J’ai découvert cet apéritif à Kalos, durant un petit banquet organisé par un partenaire de mon père. Ce n'est pas l'évènement le plus fastueux que j'aie connu, mais je m'y suis régalée. »

Elle ne dirait pas que le dit banquet avait de grandes prétentions, non : ils n’avaient pas non plus servi de Boërl & Kroff. Cependant ce genre de découverte était toujours plaisante, et si Séréna connaissait un peu son amant, sans doute qu’il apprécierait au moins d’avoir goûté quelque chose de nouveau.


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« Les flûtes sont dans le placard en haut à droite. » avait-il dit en pointant distraitement du doigts l’endroit où elle trouverait les verres.

Il était aisé de perdre du temps en cuisine, d’autant plus quand on devait s’occuper de plusieurs plats en même temps. Ce manque d’organisation pouvait mener à manquer son timing voir à un désastre complet. Parfois, cinq minutes de trop sur le feu suffisaient à gâcher un plat. Auguste avait essayé de se montrer le plus efficace possible. Avec des coups d’œil réguliers sur l’horloge, le pulsar avait noté l’heure à laquelle il avait enfourné les carottes et estimé celle à laquelle les pommes de terre seront cuites ainsi que le moment où il allait devoir s’occuper du magret.

Il n’avait pas non plus traîné pour mettre la table. Au moins, c’était fait. Il n’aurait plus qu’à mettre les plats à table et à servir. Ah. Non. Il lui faudrait aussi allumer les bougies, se rappela-t-il en allant chercher le chandelier tout juste acheté. Un article bas de gamme, il en convenait, qui d’ailleurs semblait un peu bancal. Un détail qu’il confirma en le poussant du bout de l’index, constatant qu’il penchait légèrement lorsqu’il faisait ça. Pour quelque chose acheté à ce prix, il n’en attendait rien de mieux.

Tout était prêt. Pour le moment en tout cas. Séréna en avait fini avec sa tâche également. Installée dans le canapé, elle invitait le brun à la rejoindre. Ce dernier ne se fit pas prier. Il se lava les mains avant tout, préférant avoir les mains qui sentent la mepo et la cannelle que leur futur repas, et fila prendre place à ses côtés. Elle lui tendit une des deux flûtes, qu’il prit avant de lancer un regard curieux à ce qu’il y avait dedans. Crème de pêche et vin. Quelle étrange association. Pourtant, à l’odeur, ça n’avait pas l’air si mal que ça.


« Aah. Je me demande bien à quoi je pourrai bien trinquer. »
dit-il après qu’ils eurent fait tinter leur verre, avec l’expression d’un homme qui se prêtait à la plaisanterie. « A toutes mes victoires du jour, je pense. Ou… à cette sublime femme qui a accepté aujourd’hui de faire un bout de chemin avec moi. »

Amen. Et sur ces bonnes paroles, l’ancien ranger trempa enfin les lèvres dans ce kir préparé par sa compagne. Il le fit lentement tourner dans sa bouche, comme s’il cherchait à en saisir toutes les subtilités, et l’avala avec un hochement de tête satisfait.


« Pas mal. C’est très doux. »


Cela passait comme de l’eau en vérité, assez pour rouler sous la table après quelques verres sans avoir eu le temps de crier gare. Une boisson dangereuse. Séréna, après lui avoir demandé son avis, avait continué sur sa lancée et lui avait expliqué la manière dont elle avait découvert ça. A Kalos, lors d’un petit banquet. Ce détail avait son importance, ce fut d’ailleurs là-dessus que le brun rebondit.

« Oh, tu sais, il arrive souvent qu’on ait l’occasion de découvrir de nouvelles choses dans les endroits sans prétention. J’ai découvert les mariages de saveurs les plus improbables dans des lieux qui ne payaient pas de mine. Pour le meilleur comme pour le pire. Tiens, par exemple, une anecdote parmi tant d’autres : il y avait un petit bar à Ecorcia. Il ne ressemblait pas à grand-chose. Les chaises étaient bancales, les tables aussi. Le sol collait par endroit et le barman n’avait sans doute pas changé de débardeur au cours des trois derniers jours. Bref, j’étais de passage et j’avais une demi-heure à tuer donc je m’étais installé. Ils avaient du thé oolong à la carte et, venant d’un petit café comme ça, j’avais trouvé ça étrange mais ça faisait des lustres que je n’en avais plus bu alors je m’étais dit « pourquoi pas ». Et là, le serveur me ramène ça. Je goûte sans trop faire attention et… ce n’était pas du tout du thé oolong. Même pas du thé tout court, en fait. Il se trouve que c’était un mélange de whisky et de vodka. Ils avaient appelé ça un thé oolong parce que, je cite « ça avait la même couleur ». Depuis, je n’en ai plus jamais repris dans un petit bar perdu. »

Auguste s’esclaffa. Le rire franc d’un homme qui, avec du recul, trouvait cette histoire hilarante. Il fallait dire que des barmen perchés comme ça, il n’en croisait pas tous les jours – et ce n’était pas un mal. Lorsqu’il parvint enfin à se calmer, c’est avec les joues rougies et une larme à l’œil qu’il reprit une gorgée de kir. Au moins, concernant ce breuvage, sa découverte était une agréable surprise.

« Ce n’est pas bon pour mon cœur de rire autant. Encore un peu et tu te serais retrouvée à nouveau célibataire. »


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Don't paint wonderful lies on me that wash away

Bien sûr, l’hommage qu’Auguste lui réserva lorsqu’ils trinquèrent la flatta. N’importe quelle femme apprécierait une telle attention parce que, soyons honnêtes, laquelle n’a jamais espéré rien qu’un peu être traitée avec tant d’égards ? Laquelle n’a jamais ressenti ce besoin de romantisme ?

Oh, Séréna était évidemment habituée aux faveurs de princesse. Mais elles étaient souvent si fausses, aussi irréelles que la couronne dont son père voulait la parer - si elle était rodée à ce jeu de la dame, au fond la jeune femme s’était souvent demandé ce qu’était la vraie noblesse. A quoi se mesurait-elle, à la manière dont on traitait ceux qui nous étaient inférieurs ou à celle dont on léchait les bottes de ceux qui nous dominaient ? Au nombre de comptes en banque ou à la manière dont on employait leur contenu ?

Bref, là n’était pas la question. Si Séréna était altesse ce soir ce n’était que pour les doux yeux d’Auguste, le seul royaume qu’elle comptait conquérir ces prochaines heures était celui de son cœur. C’est donc sans préoccupation inutile - juste un désir luisant au fond de ses iris et une mimique sémillante sur son faciès sculptural. « Voilà un homme qui sait reconnaître sa chance. » plaisanta-t-elle d’abord, avant de continuer plus sérieusement par « Alors permets-moi de trinquer à nous, et à ce début d’histoire aussi charmant qu’inattendu. »

C’est vrai, leur relation n’avait pas commencé de manière conventionnelle - ils avaient brûlé quelques étapes, laissé une passion qu’ils pensaient temporaire les consumer, s’étaient pris le temps d’une nuit d’une curiosité dévorante et réciproque. Mais s’ils avaient d’abord vu en l’autre l’escapade parfaite d’une soirée mondaine barbante puis l’objet d’un désir soudain, c’est la manière dont leurs derniers rendez-vous s’étaient déroulés qui les avaient guidés jusqu’à ce dîner aux chandelles. L’un comme l’autre, ils n’étaient pas du genre à attendre autant d’une seule nuit d’amour charnel.

Mais la tendresse, la complicité, les discussions erratiques qui changeaient spontanément de sujet, et puis ce quelque chose d’authentique chez le pulsar, ses manières de la charmer sans en avoir l’air, son assurance, sa soif d’aventure.... Il y avait tellement de choses chez lui qui l’attiraient - des points qu’elle n’avait réellement découverts qu’au cours de leurs têtes à têtes improvisés - que la demoiselle se sentait un peu débordée.
C’est à toutes ces choses qui l’avaient charmée qu’elle pensa, quand elle le fixa tout en portant sa coupe à ses lèvres.

Par la suite, une anecdote en entraînant une autre, Auguste lui raconta comment il avait découvert ce bar perdu… Et plus principalement, leur thé Oolong maison. En découvrant la composition de ce breuvage qui n’avait de thé que le nom, l’effarement gagna Séréna - avant qu’elle ne finisse par rire à cette mésaventure inoffensive, en partie influencée par l'hilarité de son compagnon. « C’est tellement tiré par les cheveux que j’ai du mal à imaginer la scène ! N’empêche, je suis sûre que tu pourrais porter plainte contre eux pour l’utilisation frauduleuse du nom thé. »

Ceci dit, le pulsar fit ensuite une blague sur son cœur déjà vieux qui fit rouler sa compagne des yeux - sourire toujours amusé aux lèvres. « Bien sûr. Je sais que tu n’es plus tout jeune alors tu aurais raison de faire attention, mais tout de même, je n’ai jamais travaillé comme escort girl tu sais. » Puisque ce métier était réputé pour apporter les fonds nécessaires aux jeunes étudiantes afin de payer une école digne de ce nom, mais qu’en contrepartie elles devaient accompagner de vieux pervers qui avaient l’âge d’être leur père.

La demoiselle reprit une gorgée de kir, avant de laisser son regard se balader sur le salon d’Auguste. La décoration était sobre et l’ambiance plutôt cosy, ce qui lui correspondait bien. Ainsi donc, voici les murs qui le voyaient se réveiller tous les jours avec l’épi du matin....
Soudainement curieuse, elle posa son verre sur la table basse pour se lever et tendre une main vers le brun. « Que je sache, tu ne m’as pas encore fait visiter. Et attention j’attends une petite anecdote sur chaque pièce, même s’il s’agit d’une banalité comme la dernière fois que tu t’es coupé en te rasant. »

En même temps, la playlist lancée tantôt par son hôte lança une musique au rythme entraînant qui provoqua instantanément de légers mouvements de danse chez Séréna. Elle décida de rajouter : « Et si tu t’en sens capable, fais-moi donc danser en même temps. » Défi, ou simple idée saugrenue ? Difficile à dire, avec cette diablesse.
Libre au jeune homme de l’interpréter comme il l’entendait.


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La comparaison utilisée par Séréna ne manqua pas de le faire rire.

« Ah ! Je ne suis pas si vieux que ça non plus, n’exagérons rien. Ou alors l’âge m’a rendu si gâteux que j’ai oublié à quoi sert une escort. Tu en connais beaucoup toi, des clients qui leur prépareraient un dîner aux chandelles ? »

Bon, après, il n’avait jamais eu recours à une dame exerçant cette profession, il n’était donc pas le mieux placé pour savoir de quelle manière les clients utilisaient le plus souvent leurs services mais s’il devait émettre une hypothèse, leur cuisiner de bons petits plats était la moins probable.

Le regard curieux de la jeune femme ne lui échappa pas lorsqu’elle posa les yeux un peu partout. De cet intérêt découla le prochain commentaire, soulignant qu’Auguste ne lui avait pas encore fait visiter les lieux. Ils n’avaient pas encore vraiment eu le temps de se poser au calme, s’étant attelés à la cuisine sitôt entrés, il n’avait donc pas eu le temps de l’emmener faire un tour de l’appartement.


« Une visite dansante. » répéta-t-il lentement, comme s’il essayait de comprendre ce qu’elle venait de lui dire. « Original. Si madame daigne m’accorder cette danse. »

Il s’était déjà relevé. Un mais tendue vers sa compagne, il n’attendait que son assentiment pour débuter cette drôle de visite. Il n’avait pas grand-chose à dire sur son lieu de vie. Voilà trois ans qu’il le louait et s’il s’était passé tout un tas d’événement entre ces mures, l’appartement restait somme toute classique. Un peu plus de septante mètres carrés, deux chambres, un bureau et un joli balcon, c’était définitivement un bel endroit où vivre, surtout qu’il était situé en plein centre de Nemerya.

« Nous sommes ici dans la pièce principale, qui me sera à la fois de cuisine, de salle à manger et de salon, comme tu as pu le voir. En mettant la chambre de côté, c’est sans doute l’endroit où je passe le plus de temps. »

Une main posée sur la hanche de Séréna, il l’avait attirée et ramenée contre lui. L’endroit n’était pas spacieux au point de pouvoir y danser librement. Ils allaient devoir se serrer. Hmm… Non. Qui espérait-il convaincre avec cette excuse ? Même lui n’y croyait pas. Remuant le bassin en rythme avec la musique, le brun l’emmena à sa suite, contournant les fauteuils pour l’emmener devant la baie vitrée donc les volets étaient toujours levés.

« Le balcon. Un peu étroit mais on arrive quand même à y mettre un transat. Idéal pour prendre le soleil en été. Et pour info, la rambarde est assez solide pour soutenir que je monte dessus. Avec un peu d’agilité, j’ai réussi à grimper jusque chez la voisine du dessus. »

Un rire ténu lui échappa alors qu’il se remémorait cet épisode lui semblant dater d’une éternité. Le champion se demanda s’il avait déjà mentionné Nora au cours d’une conversation avec Séréna. Il n’était plus certain. Peu importait. Elles finiraient bien par se croiser un jour ou l’autre.

« Pour la suite de la visite. C’est par ici. » dit-il en l’amenant avec lui vers la porte donnant sur le couloir. « Je vais d’ab- »

Il s’interrompit alors qu’un juron était étouffé dans sa gorge. La vulgarité ne figurant pas dans ses habitudes, il lui arrivait de prononcer un ou deux mots fleuris à l’occasion, lorsque la situation s’y prêtait. Recroquevillé sur lui-même, il avait lâché Séréna pour tirer une chaise, s’asseoir dessus et se masser frénétiquement la jambe. À force de faire attention à ce que la jeune femme ne bute pas contre le mobilier, il était celui dont le genou avait percuté le coin de la table. Les larmes aux yeux, il ne lui restait plus qu’à attendre que cette douleur, aigüe mais temporaire, ne veuille bien s’en aller.

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« Ils préféreraient sans doute appeler un traiteur, c’est vrai. » Admit-elle facilement, avant d’ajouter « Cela dit tu serais surpris de voir ce dont certains sont capables, lorsqu’ils ont envie d’allonger une jolie jeune fille dans leur lit et qu’ils ont assez d’argent pour leur offrir ce dont elles rêvent. » - commentaire mystérieux que Séréna ne comptait pas étoffer. Ce n’était pas sa vie, pas ses nuits ; simplement elle n’était pas sans ignorer que si sa famille pouvait largement lui payer les meilleures écoles, tous ses camarades n’avaient pas cette chance.
Et il ne fallait pas oublier qu’elle était aussi populaire que sociable.

En outre, la soirée ne devait pas servir à discuter des difficultés que rencontraient certains jeunes adultes voulant s’offrir une éducation hors de leur naissance. Voilà pourquoi, une gorgée plus tard, elle avait changé de sujet.
Sourire fier, œil espiègle ; si Auguste parut sceptique en résumant la proposition de la jeune femme, cette dernière en était visiblement contente. Après tout, les grandes occasions ne se fêtaient-elles pas en dansant ? Et surtout elle était d’humeur à esquisser quelques pas dans les bras de son bien-aimé, un pas de deux insouciant comme langoureux.

Elle était aussi d’humeur à le surprendre - il était trop tôt pour s’installer dans une routine, pas vrai ?

Le couple se mit donc à se mouvoir bassin contre bassin dans le salon, et la petite bulle d’intimité qui se créa autour d’eux faillit détourner Séréna de leur objectif premier. Elle aurait été heureuse même s’ils s’étaient contentés de tournoyer lentement entre le canapé et la table basse, en reportant la visite à plus tard… Bien que la proximité physique entre eux soit dangereuse, pour différentes raisons.  

Bref, le pulsar lui n’avait pas oublié pourquoi ils s’étaient levés. Délicatement, il guida sa cavalière jusqu’au balcon - bordé visiblement par une rambarde éligible comme la plus résistante de l’année. L’anecdote fit hausser les sourcils de la tête rose, elle sonda le regard du brun à la recherche d’une trace - inexistante - de mensonge avant de fixer à nouveau le rebord. Elle l’imagina un instant là-dessus, tenant en équilibre tel un gymnaste sur le creux de ses pieds - ou sur la pointe, s’il voulait atteindre le niveau supérieur ? En tous les cas, ce n’était clairement pas la chose la moins dangereuse qu’il ait faite de sa vie.

« Tu as oublié de me dire que je sortais avec un cascadeur. » plaisanta-t-elle, avant de réaliser soudain… « Mais pourquoi tu as dû aller chez la voisine du dessus ? Elle était bloquée chez elle ? » Ce n’était que de la curiosité, Séréna n’était pas vraiment du genre jalouse. S’il fallait la qualifier, possessive serait plus exact.

Par la suite, le circuit de visite continua au rythme de leurs déhanchés… C’était du moins le plan.
Une fois n’est pas coutume, rien ne se passa comme prévu.

Notre pléiade s’éloigna rapidement lorsqu’elle sentit Auguste se raidir brusquement contre elle tout en étouffant un bruit. S’il s’était simplement arrêté elle aurait pensé à un oubli, quelque chose qu’il voulait faire rapidement en cuisine avant de poursuivre ; mais ce genre de réaction était typique de quelqu’un qui faisait une mauvaise rencontre avec un obstacle.
Tandis qu’il tirait une chaise à lui, Séréna lâcha un « Auguste ? » à mi-chemin entre l’inquiétude et la prudence. Il n’y avait sans doute pas de quoi paniquer, mais la surprise amplifiait sa sensibilité. Ceci dit, plutôt que de le regarder se masser le genou sans rien faire, elle décida de préparer un petit baluchon de glace à l’aide d’un torchon. Lorsqu’elle revint avec, la demoiselle s’agenouilla pour éloigner délicatement la main d’Auguste et poser la poche improvisée contre son articulation douloureuse.

Sans relever la tête vers lui, elle le titilla d’un « Ce n’est décidément pas ta soirée. » avant d’ajouter, mine quelque peu grivoise et en relevant cette fois ses prunelles de bronze vers lui à travers ses cils sombres. « Ou dois-je comprendre que je ferais une infirmière tout à fait ravissante ? »
Après tout, c’était le fantasme de beaucoup d’hommes selon les dires. Mais et lui, quel était son fantasme ? Séréna était soudainement curieuse de savoir.
Peut-être l'aiderait-elle même l’aider à le réaliser, qui sait.


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« J’avais un Laporeille, à l’époque. Il a suffi que je le quitte des yeux trente secondes pour qu’il se mette à escalader jusqu’au balcon du dessus. Je voulais le récupérer rapidement sans déranger personne, donc je l’ai suivi. Longue histoire. » Avait-il trouvé le temps de répondre avant son accident.

C’était ainsi qu’il avait rencontré Nora, la voisine du dessus, et que leur amitié avait débuté. Ainsi que d’autres choses mais ça, Séréna n’avait pas besoin d’être au courant. Ce n’était pas le genre d’histoire qu’Auguste avait envie de raconter à sa copine pour le moment, surtout pas le jour où leur relation était devenue officielle. Le brun manquait quelquefois de tact mais il y avait des limites et raconter que sa voisine avait momentanément été son plan cul avant qu’il ne la jette quand elle s’était attachée était bien au-delà des limites en question. Eh. Voisine et amie, voilà comment il la décrirait à Séréna pour le moment.


« Aaah. Je me sens vivre, là. »
souffla-t-il en laissant la jeune femme appliquer une compresse de glaçons sur son genou. « A croire que le simple fait de t’avoir fait revenir sur ta décision a épuisé mon capital chance. »

Bon. S’il plaisantait, c’est qu’il n’allait pas si mal que ça. Il avait certes mal sur le moment mais il savait que ce n’était qu’une question de temps avant que la douleur ne disparaisse. Elle partirait aussi vite qu’elle était venue, il en était conscient. Le coup qu’il avait pris n’était pas grave car déjà, il sentait la douleur s’estomper pour à peu.

« Tu es bien assez ravissante pour pouvoir enfiler n’importe quelle casquette mais une infirmière, hein ? Je pense qu’on tient un concept même si j’avoue qu’à ce rythme, si je continue à me blesser ainsi, je serai passé de vie à trépas avant d’avoir eu le temps d’en profiter. »


Un rire ponctua sa phrase alors qu’il débarrassait sa belle des glaçons et se releva, ayant décidé de faire fi de la douleur. Il lui fallait trouver un nouvel endroit où se faire mal pour que son infirmière personnelle s’occupe de lui, n’est-ce pas ? Non. Bien sûr que non. Il éviterait volontiers toute future blessure pour la soirée s’il le pouvait. Puis, à titre personnel, il préférait une policière où une maid à une infirmière. Enfin, il n’allait pas faire le difficile et saurait s’en contenter.

« On continue ? »
lui demanda-t-il en l’emmenant à sa suite dans le petit couloir qui menait aux autres pièces de l’appartement. « Là, c’est mon bureau. Mon pc, mon matériel photo et video, une bibliothèque. Classique. »

Il avait poussé la porte, allumé la lumière, et invité Séréna à entrer. Comme il l’avait dit, la pièce était très simple et rien ne sortait de l’ordinaire à l’intérieure. C’était là qu’il se retirait quand il avait besoin de travailler en paix loin de toutes les distractions que sa vie avait à offrir. L’endroit était propre et rangé. Si quelqu’un voulait chipoter, il passerait un doigt sur certains livres pour y découvrir une fine couche de poussière mais à part cela, l’état général de la pièce était impeccable. Auguste attachait de toute évidence une certaine importance au fait de travailler dans un endroit organisé.


« Je n’ai pas vraiment d’anecdote à raconter. Surtout que j’y passe moins de temps, ces derniers mois. Désolé. »


Il avait dit cela en refermant la porte – sans oublie d’éteindre la lumière. Puis, il emmena Séréna continuer la visiter. Son genou était encore un peu douloureux et, de fait, il avait abandonné l’idée de la divertir avec un pas de danse alors qu’il continuait la visite.

« Buanderie. » dit-il en indiquant une porte entrouverte. « Mon ancienne colocataire n’était pas douée pour tout ce qui touchait aux taches ménagères. Elle à voulu faire la lessive une fois et bon sang, quel carnage ça a été. Il y avait de la mousse partout dans la pièce. J’ai bien dû mettre deux heures à tout nettoyer. »

Si aujourd’hui il se remémorait Bambi avec un sourire, c’était quelque chose qu’il avait été longtemps incapable de faire sans un pincement au cœur. Il allait mieux, désormais. La tristesse de son décès avait peu à peu laissé place à une douce nostalgie et il pouvait maintenant se rappeler avec humour de toutes les bêtises qu’elle avait faites entre les murs de cet appartement. Un sacré numéro, la Bambi.

« Les toilettes sont ici, si jamais tu en as besoin. » dit-il en indiquant la prochaine porte. « Et celle d’encore après, c’est la salle de bains. N’hésite pas à l’utiliser si tu le souhaites. Aussi surprenant que ça puisse paraitre pour un appartement, les propriétaires y ont fait installer une douche et une baignoire. Enfin, je ne m’en plains pas du coup, et la pièce est étonnamment spacieuse. Là-bas, au fond du couloir. C’étaient en principe les deux chambres – même si en forçant un peu, on pourrait en faire une troisième avec mon bureau. »

Tout en parlant, il guidait Séréna vers lesdites chambre. Il n’en restait en réalité plus qu’une seule, comme l’étudiante pu le voir quand il ouvrit la première porte.

« Quand je me suis retrouvé seul, j’avais cette grande pièce où il n’y avait plus rien. C’est un peu devenu mon débarras. Il y a mes autres bibliothèques, le reste de mon matériel. Tout ça, quoi. Ne tombe pas, j’ignore combien de temps je mettrais à te retrouver. »

La pièce était aussi en ordre que possible mais elle était surtout trop encombrée. Le manque de place s’y faisait sentir, comme le Pulsar y entassais de plus en plus de choses. Il y avait vraiment tout et n’importe quoi, ici. Dans un coin, on pouvait apercevoir un lit démonté. Plus loin, un sac contenant une tente pour le camping. Des sacs de couchage, une caisse à outils, des cartons scellés par du papier collant, nul doute que quelqu’un pouvait y passer la journée sans parvenir à faire un inventaire complet de cette pièce qui, autrefois, avait été la chambre de Bambi. Le lit était le sien, d’ailleurs. Auguste avait en quelque sorte hérité de ses maigres possessions.

« Et enfin, ma chambre ! »


Changement radical d’ambiance. Le lit était fait, les draps avaient visiblement été changé il y a peu et, à part un caleçon qui traînait à côté du lit, l’endroit était nickel chrome, comme disent les jeunes. La seule chose qui sortait de l’ordinaire ici était une espèce de coffre-fort qui n’était pas visible depuis l’entrée de la chambre. Là-dedans se trouvaient tous les objets de valeur d’Auguste. Cristaux-Z, Méga-gemmes, … Chacun valait une petite fortune individuellement mais l’ancien ranger avait acquis une belle collection au fil des années, assez pour susciter la tentation dans certains esprits mal intentionnés.

« Chambre où je n’ai bien évidemment aucune anecdote à raconter puisque je n’y viens que pour dormir. » lui glissa-t-il avait un sourire complique qui en disait long. « Et voilà qui conclut la visite de ma modeste demeure. Honnêtement, je ne sais pas si j’y resterai encore longtemps. J’aime beaucoup l’endroit mais je commence à m’y sentir un peu à l’étroit, si tu vois ce que je veux dire. J’ai déjà commencé à regarder les petites maisons en bordure de ville, donc je ne sais pas si tu auras l’occasion de venir souvent ici. »

Il essayait de ne pas se montrer trop gourmand mais il avait vu de jolies villas en banlieue. Ça pouvait être sympa. Avoir son vrai chez-soi, celui où on pouvait refaire le papier peint sur un coup de tête, celui où on pouvait accrocher un tableau au mur sans se faire conspuer par le propriétaire, ce genre de chez-soi. Depuis qu’il avait quitté le domicile parental, il n’en avait jamais vraiment eu. Séréna ne comprenait sans doute pas son engouement à l’idée d’avoir sa propre maison, maintenant qu’il y pensait.


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Séréna G. FitzBurgess
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Don't paint wonderful lies on me that wash away

« A croire que le simple fait de t’avoir fait revenir sur ta décision a épuisé mon capital chance. » La galéjade arracha un souffle amusé à Séréna, ainsi qu’un sourire en coin ; si elle ne secoua pas la tête l’air de dire t’es bête, l’intention y était.
Cela dit, elle mentirait en disant qu’entendre cela ne lui avait pas fait un peu plaisir. Non pas qu’elle doutait être une merveilleuse addition à sa vie, mais qui n’apprécierait pas que sa moitié le clame de vive voix ? Il n’était juste pas question d’afficher sa joie ouvertement. Alors en guise de réponse, Auguste eut droit à « Heureuse que tu réalises la chance que tu as avec moi. »

S’en suivit une petite flatterie de la part du pulsar, ainsi qu’une nouvelle blague - sur son décès proche cette fois-ci. La demoiselle hocha le menton de façon dramatiquement exagérée, une peine toute feinte au faciès - mais le rire au cœur. « Et ce serait triste. Cependant je voyais autre chose que ton enterrement comme activité de couple pour notre première soirée, alors je sais que je suis distrayante mais fais un effort d’attention s’il te plaît. »

Ce n’était pas fini : elle lui attrapa ensuite le bras avec l’air catastrophé de quelqu’un qui vient de se rappeler une urgence. « J’y pense, finalement le déguisement n’est peut-être pas une bonne idée. Ton coeur n’est plus tout jeune, est-ce qu’il y survivrait ? » C’était pour le taquiner, évidemment. D’autant plus que ce genre de piment ne faisait pas plaisir qu’au partenaire, et Séréna ne comptait pas s'en priver.
M’enfin, ils auraient tout le temps de se lancer ensemble dans ces pratiques de charme à l’avenir. Maintenant qu’elle avait capitulé et qu’ils étaient partis pour faire un bout de chemin ensemble, à quoi bon se presser ?

Bref, cette douloureuse interlude - surtout pour Auguste - passée, le tour put continuer.
Ils passèrent d’abord devant le bureau, une pièce assez sobre mais de toute évidence ordonnée. La pléiade y retrouva le sérieux de son compagnon : on pouvait parler de conscience professionnelle somme toute, quoi qu’il en soit lorsqu’il désirait mener un projet à bien ou s’investir dans une activité, il était tout à fait du style à agencer proprement son espace afin d’avancer au mieux. Ceci dit, le matériel photo et vidéo attira son attention ; s’ils s’étaient attardés quelques secondes de plus elle aurait sans doute demandé à les consulter, mais lorsque le brun referma la porte, elle décida de garder sa curiosité pour plus tard.

En revanche, lorsqu’il s’excusa de ne pas avoir d’anecdote à raconter liée à son bureau, Séréna rétorqua par « Ne t’excuse pas. Lorsqu’on parle bureau, rares sont ceux qui ont plus intéressant à raconter que leur dernière coupure à la feuille de papier. C'est une preuve que tu ne prends pas ce que tu fais ici à la légère. Par contre, je suis curieuse d'en apprendre plus sur ce projet que tu avais entamé sur Lumiris et que tu as dû laisser de côté. » maintenant qu'elle y pensait, il ne lui avait jamais dit quel était le thème ni quoi que ce soit sur la présentation.

Mais les explications pouvaient attendre qu’ils soient tranquillement assis à table ; la visite n’était pas terminée. Tandis qu’ils se remettaient en marche, la jeune femme offrit son soutien à Auguste - si jamais son genou était trop douloureux, il pouvait se servir d’elle comme appui.
Le spot suivant fut la buanderie, pour une anecdote qui lui tira un rire incrédule. « Vraiment ? Peut-être qu’elle voulait juste prendre un bain de mousse, tu sais. Avec toi de préférence. » Parce que cette ancienne colocataire était probablement la même qu’il avait embrassé pour la première fois au palais des glaces. Quelle était leur relation, exactement ? Séréna n’avait jamais demandé et ne comptait pas commencer ce soir, après tout ce soir il n’était pas question de passé sentimental - uniquement de leur présent à deux
de leur passion à eux


Et puis peu importait celles qui étaient passées avant entre les bras du champion, elle ne se sentait pas en danger. Aucune ne saurait rivaliser avec une FitzBurgess, n’est-ce pas ?

Ils passèrent assez rapidement devant les toilettes et la salle de bains - dont Séréna contempla un instant la porte en pensant qu’effectivement, elle utiliserait bien la douche ultérieurement - pour arriver devant…
Le débarras. Ce fut le premier mot qui vint à son esprit lorsqu’elle vit la pièce.
(d’ailleurs ce fut aussi le mot employé par son guide)

La belle n’avait jamais vu cela. Elle avait grandi entre villas luxueuses et manoirs majestueux, l’espace n’avait jamais été un souci dans son quotidien. Ainsi elle ne put s’empêcher de détailler ce bordel organisé comme une bizarrerie, une rareté. Il y avait de tout là-dedans : des livres de tous genres, du matériel divers et varié prouvant que le propriétaire avait beaucoup de centres d’intérêts différents... Sans doute que même si quelqu’un s’y retrouvait enfermé par mégarde, il y aurait de quoi s’occuper pendant un an.
Séréna reporta son attention sur Auguste lorsqu’il lui conseilla de faire attention, lèvres arquées. « Promis. Je n’ai pas envie de finir mes jours perdue là-dedans. »

Pour terminer, le jeune homme lui dévoila sa chambre. Séréna ne put s’empêcher de se pencher vers l’intérieur de la pièce pour mieux l’examiner, sans vraiment oser rentrer - pour le moment. Ses ambres ne quittèrent leur exploration que lorsque son amant osa dire qu’il n’y venait que pour dormir, et l’air mutin qu’ils affichèrent tous les deux prouvait que personne ici n’y croyait. « Évidemment, dormir. » Une réplique qui faisait écho à celle du garçon, lorsqu’elle avait demandé si elle pouvait dormir chez lui.
Dans ce cas, ils avaient sans doute la même définition de ce terme - qui différait de celle du dictionnaire.

Et voilà, désormais notre tête rose était armée pour ne pas se perdre dans ces 70 mètres carré. Mais de ce que l’ancien ranger précisa ensuite, elle n’en aurait de toute façon pas longtemps l’occasion.
Séréna opina du chef lorsqu’il expliqua commencer à se sentir à l’étroit ici. Vu la tête de la seconde chambre, elle le croyait volontiers. « Les affaires entassées dans ton débarras ne se plaindraient sans doute pas, j’imagine. Non pas que je connaisse le manque d’espace. » C’est vrai, elle ne pouvait qu’imaginer. L’appartement n’avait pas l’air inconfortable non plus, mais Auguste avait visiblement besoin de plus de surface.

Tout comme elle ne comprenait pas tout à fait la notion de chez soi. Dans son milieu, on héritait des différentes propriétés familiales de génération en génération et il était rare de déménager. Surtout pour plus grand puisque c'était difficile à trouver. Quoi qu'il en soit, selon les principes qu'on lui avait transmis l'immobilier faisait partie d'un noble héritage qu'il fallait non seulement préserver mais aussi afficher avec fierté. Ce n'était pas si simple ni personnel qu'un chez soi, mais plutôt l'énième marque d'un certain pedigree ainsi qu'une manière d'exhiber l'œuvre familiale - plus que la sienne.
Séréna n'avait pas le droit d'exister comme individu propre dans le carcan social de l'élite.

Mais ce n'était pas  le moment de réfléchir aux différences qui existaient entre les deux tourtereaux. A la place l'étudiante s'approcha pour passer les bras autour du buste d'Auguste,  en pressant légèrement son corps contre lui. C'est avec un air fripon qu'elle releva le nez vers lui. « En tout cas, j'espère que ton lit est confortable. C'est important pour la qualité du sommeil, tu sais. »
Ce n'était qu'une provocation anodine, bien sûr.

Bon par contre, Séréna avait un peu mal calculé son coup. Il était désormais difficile pour elle de s'éloigner - de ne pas se noyer dans son regard. Elle resta donc un instant  contre lui, à le contempler, vague sourire étirant ses lippes carmines.
(Et Arceus seul sait quand, mais ses mains commencèrent à se balader le long de son dos ainsi que sur ses cuisses, et au niveau du bassin)
Il lui fallut fournir un effort inhumain rien que pour rompre le silence - d'une voix basse, comme pour préserver ce sentiment d'intimité qui les entourait. « Tu ne devais pas surveiller les carottes ? »
Parce qu'il fallait garder un pied dans la réalité, lorsqu'on avait un souper sur le feu.

Délicatement, Séréna se détacha enfin de son homme pour rebrousser chemin. Leurs coupes d'apéritif étaient toujours à moitié pleine, elle saisit la sienne au passage pour la continuer en cuisine.
Quand Auguste l'eut rejoint, elle demanda « Je dois faire quoi du coup, pour la purée ? » avec entrain.
Elle était totalement novice en cuisine, mais au moins préparer un repas pour eux avec lui la motivait à apprendre.


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L’homme sourit quand elle mentionna à quel point il était important d’avoir un matelas confortable.

« Ne t’en fais pas, tu n’auras pas mal au dos demain matin. »


Peut-être ailleurs, cela dit, et ce ne serait pas la faute du matelas. Auguste garda ce commentaire amusant pour lui. Blague à part, le matelas était confortable. Ferme juste comme il fallait, c’était toujours un plaisir de s’allonger dessus après une longue journée. S’il existait une chose à laquelle il avait toujours accordé de l’importance, c’était bien la qualité de son sommeil. Par conséquent, il ne lésinait jamais quand il s’agissait de prendre un matelas adapté qui puisse lui offrir le meilleur confort possible. C’était d’autant plus agréable quand il revenait d’une expédition où il avait passé trois jours à dormir dans une tente.

Toujours en train de l’enlacer, Séréna commença à avoir les mains baladeuses. Bien entendu, Auguste ne protesta pas une seconde. Curieux de voir jusqu’où elle envisageait d’aller, il essaya tant bien que mal de garder en tête qu’il avait un repas à terminer de préparer. Il aurait été dommage de s’être donné tout ce mal pour simplement laisser quelque chose brûler. Surtout pour quelque chose qu’ils pouvaient faire après manger. Enfin, ça c’était ce qu’il se répétait pour essayer de s’en convaincre. Dans les faits, il n’aurait pas fallu le pousser beaucoup pour qu’il hausse les épaules et se dire que finalement, commander une pizza, ce n’était pas si mal.


« Ah oui… les carottes. » souffla-t-il quand il consentit enfin à mettre un terme à son exploration.

Une pointe de regret mais, quand le bon sens lui revint, il reconnut qu’elle avait eu raison de s’arrêter là. Un peu plus et… Bref. Il avait ajouté un hochement de tête, indiquant que oui, il était temps de s’y remettre. Le repas n’allait pas se préparer tout seul ! A contrecœur, il la laissa s’éloigner en direction de la porte de la chambre mais pas sans lui rendre la monnaie de sa pièce. Un fois que Séréna lui eu tourné le dos, il tendit la main et vint lui pincer les fesses avant de jouer les innocents avec son plus beau sourire d’ange lorsqu’elle se retourna vers lui. Eh. Elle n’était pas la seule à avoir le droit de toucher.

De retour dans la cuisine, le pulsar se retoussa les manches, prêt à reprendre là où il s’était arrêté. Il était toujours dans les temps, pas de soucis à se faire de ce côté-là. La jeune femme, de son côté, était allée récupérer sa coupe, encore à moitié pleine, avant de lui poser une question quant à la manière de procéder pour réaliser une bonne purée. En d’autres circonstances, le rire aurait pu être une réponse possible de sa part. Ce n’était pas tous les jours qu’on lui demandait comment faire de la purée.


« Mmh… Les pommes de terre ne sont pas encore cuites » dit-il en piquant dans l’une d’entre elle avec la pointe de sa fourchette. « Mais tu verras c’est facile. Tu prends la passoire, tu la mets dans l’évier et tu vides tout dedans. Une fois que toute l’eau est évacuée, tu auras besoin du presse-purée. Tu le fixes sur la casserole et tu le branches, puis tu n’as plus qu’à mettre les pommes de terre dedans et à appuyer sur le bouton. »

Le champion d’arène avait l’impression d’énoncer à haute voix des étapes évidentes, voire inutile, mais en sachant que Séréna n’avait jamais fait cela de sa vie ni même vu quelqu’un le faire, il préférait être aussi clair que possible. Ainsi, il n’hésitait pas à détailler quand cela lui paraissait potentiellement nécessaires.

« Tu sales, tu poivres, sans oublier la noix de muscade. Après tu peux ajouter du curcuma, du safran, ou encore du gingembre… Il y a plein d’épices qui s’accordent à merveille avec ça. Je te propose de juste mettre de l’ail pour ce soir. Si tu n’es pas sûre pour les quantités, je le ferai. Ensuite vient la partie technique : tu verses du lait préalablement chauffé – dans une tasse, trente secondes au micro-ondes – dedans. Tu y vas doucement et tu mélanges en même temps, jusqu’à ce que la purée ait une belle consistance et soit homogène. Et enfin, pour finir, tu peux rajouter un œuf dedans. Juste le jaune. Puis tu mélanges à nouveau. N’oublie pas de goûter régulièrement pour voir si c’est assez épicé. »

Le brun accompagna sa dernière instruction d’un clin d’œil. Un des plus grands plaisirs de la cuisine était de pouvoir piquer dans tous les plats pendant que cela cuisait. Pour goûter et s’assurer que tout était bon d’une part, mais aussi pour se faire plaisir. Tout simplement. Séréna ne devrait en principe pas avoir trop de mal à suivre les directives données car Auguste avait pensé à tout sortir des placards pour poser tout ce qui allait être nécessaire sur le plan de travail. Elle ne devrait rien chercher, elle n’avait qu’à tendre la main pour prendre ce dont elle avait besoin.

Auguste avait à son tour été prendre son verre de kir qu’il sirotait tranquillement avant de pouvoir passer à la suite. Une fois le moment venu, il enfila ses maniques, ouvrit le four et en sortit le plat de carottes coupées en bâtonnets. Ayant déjà tout préparé, il n’avait plus qu’à s’armer d’un pinceau et à les badigeonner avec un mélange à base de miel et de vinaigre de cidre. Puis, il les remit au four un peu plus longtemps, indiquant par la même occasion à Séréna qu’elle pouvait s’occuper de la purée.

Il la laissa faire, se tenant à disposition si besoin mais sans s’imposer. Histoire de ne pas lui donner l’impression qu’elle était une enfant incapable de se débrouiller seule. Il gardait tout de même un œil sur elle, histoire d’être certain qu’elle fasse les choses correctement. Il aurait été bête de gâcher la purée en se montrant trop généreuse sur le sel, n’est-ce pas ? Lui, pour sa part, était occupé avec le magret. Rien de bien compliqué.


« Ne t’approche pas trop de la poêle. »
lui dit-il afin de lui éviter des éclaboussures de graisse brûlante, comme c’était si souvent le cas avec cette viande.

Quelques minutes plus tard et tout était prêt. De manière quasi-simultanée, en plus. Pas peu fier de lui, l’ancien ranger amena les plats à table. Il avait déjà mis le couvert un peu plus tôt, il ne leur restait donc qu’à servir les assiettes, le vin et ils pouvaient enfin faire ce fameux dîner aux chandelles – qui étaient vraiment bon marché mais chut, inutile de s’attarder sur de tels détails.


« Ça sent bon, en tout cas. » avait-il dit alors qu’il était en train de servir la demoiselle après avoir allumé les bougies.

Vrai que l’odeur qui lui titillait les narines était agréable. Si cela goûtait aussi bon que ça sentait, le repas promettait d’être délicieux. En réalité, Auguste ne s’inquiétait pas outre-mesure du résultat. Il n’avait rien fait de très compliqué et le plat n’était pas une prouesse gastronomique mais il était confiant sur le fait d’avoir réalisé quelque chose de bon. Et c’était quand même ça, le principal. Que le résultat soit agréable en bouche.


« Eh bien, je te souhaite bon appétit. Et je te laisse goûter en premier pour m’assurer que ce n’est pas empoisonné. »

Un sourire étirant ses lippes, Augusute attendit le verdict final. C’était le moment de vérité.


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Séréna G. FitzBurgess
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Tout était si paisible en cet instant, ils ressemblaient à n’importe quel couple se livrant à son quotidien : faire les courses, cuisiner ensemble, s’accorder de petits gestes tendres - ou taquins - de temps à autre.
A les voir ainsi, qui penserait que leurs chemins avaient manqué de se séparer quelques heures plus tôt ?
(mais il est bien connu que le naturel revient toujours au galop, peu importe nos efforts pour le chasser ; et dans leur cas existait-il plus naturel qu’eux ?)

Séréna ne s’était jamais imaginée en cuisine avec un homme qu’elle aurait envie d’appeler sa moitié. Mais oh, que signifiait réellement cette expression ? Avait-elle besoin de lui pour être entière ? Et surtout, n'était-il pas encore trop tôt pour se poser ce genre de questions ? Leur histoire débutait seulement, comment pourraient-ils affirmer sans trembler qu’ils étaient destinés à vieillir ensemble ?
(mais n’était-ce pas justement la magie des débuts, que de s’imaginer un amour plus fort que les années ? N’était-ce pas le privilège des prémices, que d’idéaliser son partenaire et sa relation ?)

Bien sûr, la belle se doutait que le flot intense d'émotions qu'Auguste avait provoqué en elle la rendait quelque peu niaise - il l'aveuglait de lumières dont la pérennité restait à prouver. Pour autant elle n'était plus une âme candide qui croyait aux promesses d'éternité. Elle avait depuis longtemps abandonné ses rêves de jeune fille d’épouser le prince parfait.
Aussi parfaite s’annonçait cette soirée.

Bref, retournons à la préparation du dîner. Séréna écoutait attentivement les instructions du chef d’Epernelle, tout en jetant un œil à tous les condiments ou ustensiles qu’il sortait afin de bien les repérer. A première vue ça n’avait vraiment rien de sorcilence, même une débutante de sa trempe devrait s’en tirer sans trop de souci.
Ses iris ne remontèrent du plan de travail au visage de son amant qu’une fois les explications terminées, pour lui rendre son clin d'œil avec complicité. Elle pensait avoir compris le message : en cuisine, on avait le droit de goûter autant de fois que nécessaire.

(Étrange que tous les gourmands ne soient pas bons cuisiniers, suivant cette règle)

Tout en observant le brun s’occuper des carottes, notre pléiade sirotait tranquillement sa coupe. Heureusement ce n’était pas un alcool fort, ainsi ils n’eurent pas à craindre de gestes malhabiles en plus de son inexpérience lorsqu’il fut temps pour elle de préparer la purée.
Elle avait suivi à la lettre chacune des étapes mémorisées, en s’appliquant sur chaque détail : trente secondes de micro-ondes et pas une de plus pour le lait, verser doucement, mélange homogène… Et finalement, le test gustatif.

Là-dessus elle ne se faisait pas trop de souci, après tout Séréna ne comptait pas faire tomber le sel et considérait son palet comme un bon juge, ayant été habitué à des mets raffinés.

Peu après, nos tourtereaux purent s’installer autour des bougies fraîchement allumées. Ce n’était certainement pas digne d’une réception de palace, cependant ce soir ce n’était ni la finesse des plats, ni la somptuosité des décors qui rendaient ce souper si spécial : uniquement la personne assise en face, et l'événement qu’ils célébraient.
Lorsque de l’autre côté des flammes se trouvait l’élu de son cœur, la qualité du chandelier ne faisait plus grande différence.

Une fois les assiettes remplies, ne resta plus à la jeune femme qu’à servir le vin tandis qu’Auguste prenait place - en tenant la bouteille à pleine main, sans masquer l’étiquette, et ne remplissant le verre qu’au tiers puisqu’il s’agissait d’un blanc. A force de voir les serveurs faire dans des établissements de prestige, on apprenait deux-trois choses.

Lorsque le champion lui indiqua de jouer la goûteuse, Séréna haussa les sourcils en se parant d’un sourire en coin. « Votre altesse n’a guère confiance, je vois. S’il faut que je me dévoue pour que votre palet ne soit altéré d’aucune crainte, soit : bon appétit. » A ces mots elle prit un peu de purée sur sa fourchette, la rapprocha de ses lèvres pour souffler dessus, et mit en bouche. Elle fit ensuite de même avec un quartier de carotte et un bout de magret, le tout en gardant une expression neutre pour réserver la surprise de son jugement au cuisinier en herbe.

Une fois les trois éléments goûtés, la demoiselle posa sa fourchette pour s’essuyer le bas du visage avant d’adresser un sourire approbateur à Auguste. « Eh bien, je dois dire que le seul danger dans cette assiette est qu’il n’y en ait pas assez. Mes félicitations. Le magret aurait pu rester une seconde de moins à la poêle mais ce n'est rien de dérangeant, et les carottes au miel sont une délicieuse découverte dont je ferai part à nos cuisiniers. » Elle n’irait pas jusqu’à mentir en comparant cela à une cuisine étoilée, mais cela restait fort convenable. La tête rose préferait donner un avis le plus honnête possible - et c'était sans doute ce que son vis a vis attendait.
Ceci dit, elle ne put s’empêcher de s’envoyer quelques fleurs aussi - en gonflant légèrement la poitrine. « Mention spéciale pour la purée, qui a visiblement été préparée par des mains expertes. »

Les deux jeunes gens savourèrent donc de bon cœur ce repas, tout en savourant le vin qui s’associait à merveille avec le canard.
Maintenant qu’ils étaient posés, Séréna pouvait d’ailleurs poser les questions qui lui avaient traversé l’esprit plus tôt. « Et donc, parle-moi du projet que tu as commencé à Lumiris. Quel en était le sujet, est-ce que tu avais un format particulier en tête ? Qu'est-ce qui te plaît, dans cette région ? »
Il avait toute son attention. Elle ne se lassait jamais de l’écouter - d’en apprendre plus sur lui.


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