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Don't paint wonderful lies on me that wash away ❖ Auguste (#2)
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Séréna G. FitzBurgess
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Séréna G. FitzBurgess
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Don't paint wonderful lies on me that wash away

Un prénom.
Et le soleil descendant à l’horizon, qui allongeait progressivement les ombres des bâtiments. Depuis la banquette arrière de sa voiture, Séréna observait la capitale grouillant de l’animation paisible de fin de journée ; ceux qui marchaient vite pour arriver plus vite chez eux, ceux moins pressés qui se retrouvaient en petit groupe pour décompresser ensemble autour d’un verre, et puis les couples qui avançaient bras dessus bras dessous dans un écrin d’intimité - ceux-là attiraient un peu plus son attention que les autres malgré elle.

Pourquoi est-ce que tout paraissait évident autour d’eux ? Comment leurs sourires s’accordaient-ils si bien ?
(est-ce qu’elle ne leur ressemblait pas un peu, quand ils étaient tous les deux ?)

Sept lettres.
Et sa destination se découpant au loin, bâtisse imposante qui exigeait le respect, beauté intemporelle à couper le souffle lorsqu’on posait pour la première fois les yeux dessus. Séréna observa l’enceinte rénovée, les fines sculptures, le raffinement exprimé à coups de ciseaux précis - et elle se dit que l’endroit correspondait bien à celui qui en gardait le trophée : attique. Élégant dans les détails, autrement emprunt d’un charme inexplicable.
Captivant.

Un mois.
Et une énigme qui se complexifiait chaque fois qu’ils se voyaient. Brouillard épais sur leur relation qui pourtant semblait au beau fixe pour ceux qui les découvraient ensemble.
La jeune femme ne saurait dire ce qu’il représentait pour elle, étrange comme les mots la fuyaient
elle qui d’habitude savait si bien s’exprimer.
(étrange comme Séréna se sentait chaque fois un peu plus confuse en pensant à lui, ou comme lorsque ses pensées s’égaraient c’était souvent pour se frayer un chemin vers lui).

Un prénom qui lui venait souvent au détour d’un rien, sept lettres que ses lèvres formaient malgré elle, un mois inattendu. La belle avait été si sûre en le quittant ce matin-là, après leur nuit d’enchantement, que le sortilège était rompu - qu’ils reviendraient à une entente amicale, seraient sans doute plus proches qu’avant puisqu’ils se connaissaient mieux maintenant qu’ils avaient visité les recoins égarés de leurs âmes et leurs peaux mises à nu

Elle n’avait pas imaginé que dès le premier rendez-vous l’alchimie reprendrait de plus belle avec des rires complices et de petits gestes tendres, qu’ils se chercheraient à leur insu, que tout chez eux forcerait à la méprise des regards extérieurs, aux idées délicates d’une romance dont ils ne savaient rien - ou qu’ils préféraient ignorer.
Séréna aurait dû lui claquer la porte au nez, verrouiller son cœur, jeter la clé au loin parce que ce n’était pas à lui de s’y insinuer, parce que ce n’était pas possible, ça n’existe pas ces histoires-là dans sa vie
les contes de deux personnes qui pourraient être plus, tellement plus s’ils s’en laissaient la chance.

La demoiselle renvoya son chauffeur en lui demandant de rester à disposition, écrivit un message assez clair - C’est l’heure de la visite guidée, viens accueillir ton invitée - , puis ses talons claquèrent légèrement quand elle se dirigea vers les grandes portes - London gambadant à ses côtés, elle avait besoin de se dégourdir les pattes.
Séréna n’eut pas à attendre longtemps pour que le champion des lieux ne vienne lui ouvrir. Immédiatement un sourire ourla ses lèvres. « Joli temps de réaction. » Lança-t-elle en s’approchant, avant de chatouiller sa joue d’un rapide baiser. « Tu n’as aucun match prévu pour le reste de la journée, j’espère ? Parce qu’au cas où tu ne l’avais pas compris, je suis venue pour que tu me fasses visiter. »

Le ton est badin comme souvent, et c’est avec un naturel déconcertant qu’elle enroula un bras autour de celui d’Auguste
Son elle ne savait quoi particulier
Son un peu plus impossible.

Bon matin ♡

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« Tiens-toi tranquille, j’en ai encore pour cinq minutes. »

Le ton, doux mais ferme, ne demandait pas de contestation et Ahi’Po l’avait bien compris. La Goupelin gémit en baissant le museau, comme si elle espérait apitoyer son dresseur pour qu’il la laisse partir. Rien à faire, ce dernier était déterminé à terminer ce qu’il avait commencé. Brosse en main, il combattait la fourrure généreuse du Pokémon en vue d’en éliminer tous les nœuds. Ahi’Po, comprenant qu’elle n’avait pas d’autres choix que de se laisser faire, consentit à rester en place et reporta son regard sur Piraïzépi et Chrom qui jouaient à se courir après, un peu plus loin. Eux aussi avaient eu droit à leur toilette et maintenant qu’ils étaient propres comme des sous neufs, ils en profitaient pour décompresser après les matches menés en ces lieux. La renarde n’avait qu’une envie : les rejoindre. En témoigne sa queue qui ne cessait de s’agiter avec vigueur, fouettant au passage le champion qui, en train de lui brosser le dos, n’en menait pas large. Il avait presque fini. Encore un peu de patience et Ahi’Po serait libre.

La journée touchait à sa fin. Maintenant qu’il avait repris sa casquette de champion psy, Auguste essayait d’y consacrer deux à trois après-midis par semaine en fonction du nombre de challengers sur la liste d’attente. Il fallait prendre rendez-vous pour le défier et cela avait ses avantages, surtout pour lui. Il ne perdait pas trop de temps à rester ici à attendre qu’un challenger se pointe et cela lui laissait suffisamment de temps pour faire autre chose en dehors de ce rôle. Aujourd’hui avait été une bonne journée pour lui et, après trois victoires d’affilée, ses Pokémons et lui méritaient bien un peu de repos. C’était pour cela qu’il avait décidé de les pomponner. Puis, il les laisserait encore jouer un peu avant de s’en aller pour rentrer chez lui. S’il ne savait pas encore ce qu’il allait faire de la soirée, ses pensées se tournèrent aussitôt vers Séréna FitzBurgess.

Pourquoi elle ? Parce qu’il aimait passer du temps avec elle. Si la complicité s’était rapidement installée entre eux, il naissait peu à peu quelque chose de plus fort, de plus viscéral. Il peinait à l’expliquer avec des mots bien qu’au fond, il savait qu’il rendait cela plus compliqué que nécessaire. Il éprouvait de l’attirance pour elle. Tout simplement. Chaque moment passé en sa compagnie était un délice et lorsqu’ils devaient se séparer, il se surprenait souvent à imaginer leur prochaine rencontre. Elle quittait à peine son champ de vision, et la voilà qui reprenait sa place dans les pensées du pulsar, où son rire ténu résonnait encore. Un fantôme dont la silhouette hantait ses nuits. Une présence qui ne cessait de lui rappeler à quel point ses mimiques, son toucher délicats et tant d’autres choses lui manquaient.

Alors qu’il s’interrogeait pour savoir si oui ou non il inviterait Séréna à passer la soirée avec lui, le brun sentit son portable vibrer dans sa poche. De sa main libre, il l’attrapa et constata qu’il avait reçu un message. Un sourire se dessina sur ses lèvres quand il vit le nom de l’expéditeur. Tiens, tiens. Quand on parlait du lougaroc… Sous le regard curieux d’une Ahi’Po se demandant pourquoi son dresseur avait cessé de la chouchouter, Auguste lut le message en question et arqua un sourcil, surpris par la teneur de celui-ci. L’heure de la visite guidée ? Il redressa la tête et se tourna vers les grandes portes à l’entrée, prêt à les voir s’ouvrir d’un moment à l’autre.

Séréna était ici ? Cette idée le remplissait d’allégresse. Un doute lui traversa l’esprit, l’espace d’une seconde durant laquelle il se demanda si elle ne l’attendait pas devant son appartement. Non, ça n’aurait pas de sens. Elle y était déjà allée et, par conséquent, n’aurait pas demandé une visite guidée. Auguste se rappelait effectivement lui avoir dit le matin-même qu’il passerait l’après-midi à remplir ses fonctions de champion.


« C’est bon Ahi’Po. Tu peux y aller. »

Un bruit satisfait s’échappa de la gueule du Pokémon. Il n’avait pas fallu lui dire une deuxième fois. Sitôt l’autorisation donnée, elle avait détalé pour rejoindre ses compagnons et se joindre à leur jeu. L’ancien ranger, de son côté, posa la brosse au pied d’une statue – il tâcherait de ne pas l’oublier – et se dirigea vers l’entrée, le pas plus rapide qu’à l’accoutumée. L’arène traversa, il tira la porte vers lui pour l’ouvrir. Elle était là. Aussi jolie qu’à l’accoutumée, elle se tenait devant lui, parée d’une grâce qui lui était si particulière. La satisfaction du brun se grava sur ses traits sans qu’il ne puisse l’empêcher, alors qu’il acceptait à la fois la remarque et le baiser de la tête rose.

« Mais qui voilà ? Je n’attendais plus aucun challenger pour la journée. Si vous n’avez pas pris rendez-vous, je crains qu’il ne faille revenir un autre jour, madame. »

Il marqua une pause. Ses paroles ne collaient pas à son expression. Il la couvait du regard d’une manière signifiant clairement qu’il ne souhait pour rien au monde la voir tourner les talons et s’en aller. Son bras se resserra autour de celui de la jeune femme, comme pour l’empêcher de partir, alors qu’il roulait des yeux de façon exagérée.

« … Ou je peux faire une exception juste pour vous. » dit-il en l’attirant à l’intérieur avant de refermer la porte derrière lui – tout en faisant attention à ce que London soit également rentré. Puis, il l’attira à lui et abandonna la comédie. « Mais c’est bien parce que c’est toi. »

Il n’avait jamais envisagé la mettre dehors. L’idée lui était inconcevable. La visite de Séréna lui faisait très plaisir et s’il avait eu d’autres combats de prévus, Auguste l’aurait quand même invitée à entre pour en être spectatrice. Elle n’était pas spécialement portée sur le monde des combats Pokémon mais cela aurait été l’occasion pour lui de lui montrer ce qu’il savait faire. Il n’y avait à ses yeux rien de plus attirant que de voir quelqu’un pratiquer son art, et il espérait un jour voir Séréna danser.

« Te voir aujourd’hui est une agréable surprise. Comment vas-tu ? »


Il n’avait pas eu le temps de se faire beau. Devant elle se tenait un Auguste vêtu simplement d’un jeans et d’une chemise à carreau, un homme un brin fatigué par sa journée. Il avait les mains sèches à force d’avoir été en contact avec de l’eau savonneuse quand il chouchoutait ses compagnons et il avait des poils de Pokémons sur la chemise. Ce n’était clairement pas le garçon impeccable qu’elle avait l’habitude de voir, juste un homme qui s’apprêtait à quitter son lieu de travail.

Il l’avait entraînée jusqu’à l’endroit où se tenaient les challengers en arrivant ici. De part et d’autre du terrains se dressaient d’immenses statues que jugeaient de leur yeux marmoréens les combats se déroulant à leurs pieds. Il était difficile de ne pas se sentir minuscule, comme écrasé par une force supérieure. Bien qu’il soit venu ici des centaines de fois, il arrivait encore à Auguste d’avoir l’impression d’être tout petit.


« Je suppose que tu as déjà vu l’endroit en photo mais maintenant que tu y es, qu’est-ce que tu en penses ? Quand un dresseur vient me défier, il se tient là où nous nous trouvons. Je suis de l’autre côté du terrain, normalement. »

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Séréna G. FitzBurgess
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Don't paint wonderful lies on me that wash away

Mécontentement perceptible au pli de ses lèvres. Les ongles de Séréna pincèrent doucement l’oreille du jeune homme en une menace explicite : sa manucure ne l’empêcherait pas de se venger s’il osait vraiment la mettre dehors. Sa prise ne se défit que lorsqu’il parla de faire une exception, en même temps qu’un sourire satisfait venait orner son faciès. Oh, elle savait qu’il n’en pensait pas un mot - pas quand il avait lui-même serré son bras plus fort pour l’empêcher de partir, ou quand il la regardait comme ça.

Avec cette lueur particulière qui la faisait se sentir un peu plus belle, un peu moins froide aussi sans que la jeune femme n’arrive à déterminer si c’était une bonne chose.

Voulait-elle laisser Auguste la réchauffer ? Oui, la question ne se posait même pas - mais était-ce seulement son habituel besoin d’attention (d’affection), ou autre chose ? Qu’appréciait-elle le plus, lui ou la tendresse qu’il lui portait ? Et s’il fallait un jour mettre un terme à ce presque qui les définissait depuis un mois, comment le faire et où placer la limite ? Pour le moment Séréna ne se l’imaginait pas - ne le voulait pas.
Pour le moment, elle se sentait bien ainsi. Avec lui.

Elle aurait pu profiter qu’il l’attire à lui pour le prendre dans ses bras, cependant l’état du champion ne lui avait pas échappé : à tous les coups il était en train de s’occuper de son équipe quand il a reçu le message. Ou de jouer avec eux, qui sait. Dans tous les cas, lui faire un câlin actuellement n’était pas une option - pourtant ce n’est pas l’envie qui manquait.
En revanche, dans un geste si instinctif que la demoiselle n’en eut pas conscience tout de suite, elle plaça une main sur la joue d’Auguste. « Ce serait plutôt à moi de demander, je suis restée assise presque toute la journée tu sais. La reprise se passe bien ? »

C’était vrai, elle n’avait fait que suivre deux/trois cours de renfort en vue des épreuves finales tandis que lui avait passé l’après-midi à accueillir des challengers. En tout cas, Séréna devait admettre que même avec les traits tirés par sa journée de combats, vêtu d’une tenue de bûcheron et recouvert de poils, il restait séduisant. Chaque crin accroché à sa chemise prouvait qu’il prenait soin de son équipe, et la fatigue prouvait qu’il s’était donné contre ses adversaires. Un homme bienveillant, sérieux et respectueux avait toujours son charme. En revanche quand elle vit l’épi dans ses cheveux, un rire cristallin lui échappa. « Tu pourrais quand même te peigner ! » dit-elle tout en passant les doigts sur son crâne pour remettre la mèche rebelle en place.

Séréna se laissa ensuite guider vers l’immense espace central, théâtre des affrontements qui se tenaient dans cette arène. Ses iris parcoururent le décor majestueux en écoutant l’explication du pulsar. Elle le lâcha pour se diriger vers le centre, en tournant lentement sur elle-même pour capter un maximum de détails - les plus impressionnants étant les marques au sol, sans doute laissées par de puissantes attaques. Chaque figure de pierre semblait la sonder avec un savoir et une toute-puissance impartiaux, cela l’intimidait presque.

La pléiade s’arrêta à plusieurs mètres d’Auguste - mais face à lui -, et redirigea son attention vers lui. « Très impressionnant. Tes challengers ne doivent pas en mener large, avec de tels juges. Mais j’aime la solennité des lieux, et je note que la restauration a été prise au sérieux. » Elle éprouvait un certain respect pour l’histoire et les lieux qui s’en faisaient les témoins, ainsi préférait-elle encore cela à un rafistolage à la va-vite sans aucun respect pour l’esprit du bâtiment. A part cela, Séréna se disait qu’en-dehors des matchs, l’endroit serait propice au recueillement - ou à l’art de manière général.
Danser entre ces murs, en faisant muses les sévères déités de marbre, devait procurer une sensation unique.

Ceci dit, une question lui taraudait l’esprit depuis quelques jours et l’occasion parfaite se présentait de la poser. « Je ne t’ai pas encore demandé, pourquoi avoir repris cette arène ? Ou devrais-je plutôt demander, pourquoi maintenant ? » Il est vrai que le soir de leurs retrouvailles, le brun avait laissé entendre qu’il envisageait cette possibilité. Cependant elle se demandait ce qui avait précipité sa décision.

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« C’est sportif, mais ça va. C’était comme ça aussi lors de la première ouverture, ça avait attiré beaucoup de curieux. C’est une affaire de semaine, puis ça se calmera. » avait-il répondu avec sincérité.

Un champion qui reprenait du service suscitait forcément la curiosité des dresseurs de la région, sans compter ceux qui avaient prévu de le défier avant qu’il ne quitte Lumiris… La liste d’attente pour l’arène psy était longue comme son bras et s’il s’en tenait aux horaires prévus de base, il aurait été complet pour les deux prochains mois. Il avait dû adapter. En ce sens, la reprise était difficile, mais dans quelques semaines, ce sentiment s’estomperait. Il lui fallait simplement reprendre un rythme qui lui convenait. Une fois les habitudes reprises, tout deviendrait plus facile – et donc moins fatigant.

Depuis la remarque de Séréna, le brun était conscient de cet épi rebelle sur le dessus de son crâne. Il savait précisément de quel endroit il s’agissait puisque tous les matins, il devait veiller à maîtriser cette bête. Or, il semblait que cet épi ait décidé de biquer à nouveau et, maintenant que la jeune femme l’avait souligné, il ne pouvait s’empêcher de porter de temps à autres sa main jusqu’à ses cheveux pour tenter de lisser et d’aplatir cette mèche. Déjà qu’il ne se présentait pas à elle sous son plus beau jour… Auguste en vint à se demander depuis quand il s’inquiétait de ce genre de chose ? Pourquoi cherchait-il à paraître sous son meilleur profil devant Séréna ? Il n’y faisait pas spécialement attention lorsqu’il s’agissait d’autres personnes mais elle, c’était une autre histoire. S’il la trouvait resplendissante en toute circonstance, il souhaitait aussi qu’elle le trouve agréable à voir.


« L’ambiance a déjà mis plusieurs challengers mal à l’aise, c’est vrai. Mais c’est important de savoir rester concentré sur le combat sans être distrait par ce qu’il se passe autour. »

Un dresseur ayant des badges n’était pas nécessairement un combattant redoutable. Cela aidait, certes, mais il fallait rappeler qu’un combat se déroulait la plupart du temps dans un cadre défini avec des règles strictes. En situation réelle, rien ne se passait comme cela. Le un-contre-un était rare et il était souvent plus facile de se débarrasser du dresseur que de vaincre son Pokémon. Si quelqu’un perdait ses moyens parce qu’il affrontait le jugement millénaire de ces statues, il avait encore un long chemin à parcourir.


« Comme je te l’ai déjà dit, reprendre cette arène n’était pas une priorité. »

Le tête rose s’était intéressée à la raison pour laquelle il avait remis sa casquette de champion. La question méritait d’être posée et Auguste ne doutait pas qu’il aurait à y faire face de nombreuse fois au cours des prochaines semaines. Pour autant, il se refusait à lui livrer une réponse millimétrée, presque scriptée. Pas à elle. Ce n’aurait certes pas été un mensonge mais Séréna méritait d’entendre une réponse plus spontanée.

« J’ai juste senti que c’était le moment. C’est un peu comme si je m’étais dit « Si tu dois reprendre cette arène, c’est maintenant ou jamais », je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire ? Je suis allé défier un autre champion, que je considère être l’un des meilleurs dresseurs de la région, je n’avais rien à prouver à personne mais j’avais besoin de savoir si j’avais encore le niveau, si mon esprit était encore assez affuté pour ça ou si j’avais besoin de reprendre l’entraînement pour rattraper ces quelques mois de laisser-aller. »

Il parlait de Kei Kirishima. La jeune femme était au courant pour le match qui les avait opposés, puisque le pulsar en avait discuté avec elle, ainsi que de son issue. Le résultat avait satisfait Auguste. Tout n’était pas parfait mais il avait confirmé qu’il était toujours dans le haut du classement. Son acuité pour le combat pokémon était loin d’être émoussée et il avait accompli certaines actions dont il était fier.

« En sortant de là, je me sentais prêt. Les matches d’arène, c’est un domaine dans lequel je suis doué. J’ai travaillé dur pour arriver au sommet et ce serait bête de ne pas en faire profiter tout le monde. À quoi bon m’être donné tout ce mal si c’est pour disparaitre de la surface de la terre ? » Question rhétorique posée avec le sourire. « La place était libre et je ne crois pas que quiconque soit en mesure d’y prétendre pour le moment, alors le roi a repris sa couronne. »

Il plaisantait, bien évidemment. Si Auguste avait confiance en ses capacités, il savait rester humble et ne se considérait pas comme quelqu’un de supérieur aux autres. Au fond, il n’était qu’un dresseur de Pokémon comme les autres. Cela ne le définissait pas en tant que personne et il ne pensait pas que quelqu’un valait moins que lui sur base de ses compétences sur le terrain. Le jour où Auguste serait bouffi d’orgueil n’était pas encore arrivé.

« Puis, j’aime ça. »

Une main posée dans le dos de la belle, Auguste avançait au milieu des statues. Ici, les Pokémons menaient habituellement un âpre combat sous les ordres de leur dresseur. Leurs pas résonnaient sur les dalles de marbres blanc tandis qu’au loin, on entendait les bruits excités des Pokémons du champion qui jouaient toujours à se courir après. Ils s’étaient tenus ici toute l’après-midi alors qu’Auguste se tenait un peu plus loin. C’est dans cette direction qu’il guidait Séréna.

« Je crois que ça me manquait. L’exaltation procurée par un grand match, j’aurais du mal à la décrire mais je pense que tu dois ressentir quelque chose de similaire lorsque tu danses en donnant le meilleur de toi-même, je me trompe ? »

Elle était plus douée que lui avec la prose. Entre ses lèvres chaque phrase sonnait comme une douce mélodie et bien souvent, elle savait exprimer ce sur quoi il peinait à mettre des mots – saurait-elle lui expliquer ce qu’il ressentait actuellement, lui donner la raison pour laquelle il se sentait aussi comblé en sa présence mais en ayant toujours ce sentiment qu’il manquait quelque chose ? Peut-être même qu’elle ressentait aussi cela. La réponse, il devait la chercher dans ses yeux de bronze mais ce ne serait pas chose aisée.

Ils grimpèrent les marches. Il y en avait une vingtaine, en haut desquelles se trouvait une dernière statue, encore plus imposantes que les précédentes. Si d’aucuns associaient sans peine les autres à des figures guerrières, celle-ci était une représentation divine dont la seule présence écrasait tout ce qui se trouvait à proximité.


« J’en ai eu le souffle coupé, la première fois que je l’ai vue de près. C’est encore plus impressionnant la nuit, quand les brasiers sont allumés. »

Il l’amena jusqu’aux pieds de la statue où se trouvait un siège de pierre. Étonnamment simple quand on le comparait au colosse qui se dressait derrière, Auguste y avait trouvé sa propre interprétation. Aussi grand soit l’homme qui s’y asseyait, il n’était rien face au divin. S’il n’était pas une personne religieuse, le pulsar ne restait cependant pas indifférent à ce spectacle. C’était un lieu spirituel, qui forçait l’introspection. Pas besoin de croire en quoi que ce soit pour se laisser aller à la méditation.

« Assieds-toi. » lui proposa-t-il, désireux de lui faire partager ce qui était habituellement réservé au champion.

Il prit place à ses côtés, en s’asseyant sur l’accoudoir du trône. De là, ils dominaient toute l’arène. Ils étaient les seigneurs de ce lieu. Séréna avait sans doute compris l’analogie du roi qui reprenait sa couronne, maintenant. Celui qui s’installait sur ce siège ressentait immanquablement un sentiment de puissance à toute épreuve et s’il n’était pas le plus confortable, Auguste aimait s’y asseoir de temps en temps. Cependant, il ne livrait jamais ses matches depuis cet endroit et descendait les marches, préférant affronter ses adversaires d’égal à égal.

« J’aurais pu reprendre mon titre juste pour cette vue. »

Un rire accompagna sa remarque alors qu’il posait les yeux sur la jeune femme à côté de lui. Il vantait sans cesse la beauté de ce temple qui lui servait d’arène et pourtant, à ce moment précis, il avait le regard fixé sur le visage aux traits presque trop parfaits de Séréna. Incapable de s’en détourner, il choisit de l’admirer une fois encore alors qu’elle, de son côté, découvrait l’arène Psy sous un angle habituellement réservé au champion.


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Séréna G. FitzBurgess
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Don't paint wonderful lies on me that wash away

Ses iris chaudes harponnés au visage d’Auguste, la jeune femme écouta sagement ses explications. Il avait déjà fait ses preuves en tant que dresseur, même elle qui ne s’intéressait pas au milieu des combats pokémon avait eu vent de sa réputation ; on pourrait presque dire que sa carrière était faite. Seulement ce n’était pas pour le prestige que le brun avait repris son titre mais parce qu’il aimait cet univers - pour le surpassement de soi, pour les récompenses obtenues après de longues heures d’entraînement, pour le lien qu’il tissait nécessairement avec son équipe au fil de leur progression ? Elle demanderait, un jour.

Pour le moment Séréna se contentait de hochements de tête régulier, pour l’inciter à continuer ou lorsque le pulsar faisait allusion à quelque chose qu’il lui avait déjà raconté - et en tâchant de ne pas trop penser à la main qu’il avait placée entre ses reins. Ils progressaient lentement vers l’escalier situé à l’autre bout de l’arène.
Au fond, elle pensait qu’il avait eu raison de reprendre son arène. Si personne ne s’en était emparé durant ses longs mois d’absence, n’était-ce pas parce que personne n’avait le niveau suffisant ?

Dans son type de prédilection, à Lumiris, sans doute que le champion était encore inégalé. Un sourire amusé se dessina sur ses traits de porcelaine lorsqu’il se compara à un roi.
Dit ainsi, il était tout à fait un homme à sa mesure.
Cela dit, Séréna comprit intuitivement que le talent dont Auguste parlait lui venait tout autant, si ce n’était moins, d’un don naturel que de ses efforts cumulés et d’une passion vivace.
Comme la danse dans son cas.

Elle fut surprise de l’entendre évoquer tout haut cette analogie qui s’était formée dans son esprit. Lisait-il dans ses pensées ? Oh, à ce stade la demoiselle ne devrait plus s’étonner pour si peu. Cependant si cette nouvelle preuve de leur complicité lui faisait plaisir, elle fit aussi naître un drôle de sentiment dans sa gorge. Une sorte de culpabilité, ou de honte peut-être ? Difficile à dire. Quoi qu’il en soit elle baissa le regard, un léger vague à l’âme. « Non, je pense que tu as raison. »

Séréna réhaussa le menton - hors de question de laisser sa couronne tomber dans le royaume d’Auguste. « Lorsqu’on aime quelque chose au point d’y consacrer tant de temps, et que vient le moment de montrer le résultat de nos efforts… C’est grisant. Surtout si le succès est au rendez-vous. On se sent récompensé, enfin légitime, et soudain plus vivant. » Ses lèvres se soulevèrent d’un côté, presque timidement.
Il savait décidément s’y prendre, pour effleurer de quelques mots ces facettes d’elle-même si bien cachées des autres. Pour l’inciter à être un peu plus honnête envers sa propre personne.

Nos deux protagonistes finirent sur la dernière marche, au pied de la plus imposante des statues de l’enceinte ; une déité de marbre si réaliste que Séréna pouvait presque la sentir vibrer d’une énergie supérieure. Ses yeux allèrent de la créature inanimée à son guide lorsqu’il lui proposa de s'asseoir sur le siège situé devant eux, et pour une raison étrange, elle hésita un instant avant d’accepter l’invitation. Sans doute parce que ce n’était pas son trône.
En revanche, une fois installée - et London allongé à ses pieds -, il ne lui fallut pas longtemps pour trouver ses marques.

Une jambe passée par-dessus l’autre, bras gauche appuyé sur l’accoudoir tandis que de sa main droite elle entremêlait ses doigts à ceux d’Auguste. Port altier, ses billes de bronze balayèrent les lieux avec satisfaction ; altesse jusqu’au bout des ongles, comme on le lui avait si bien enseigné. Ses lèvres s’arquèrent au commentaire sur la vue. « Je peux comprendre. » C’était effectivement à couper le souffle.
Pendant quelques secondes la pléiade en profita silencieusement, avant de s’en détacher pour trouver l’ancien ranger -
qui lui l’observait déjà.
Ce constat la troubla quelque peu.

Séréna s’éclaircit doucement la gorge, sans parvenir à se détourner - un phénomène qui se produisait souvent entre deux railleries bon enfant, entre leurs moments de complicité. Quand sa présence l'envahissait soudainement au point qu'elle s'oublie en lui. C'était d'autant plus facile lorsqu'il était entouré de cette aura impériale, dans son temple.
Ne lui restait plus qu'à se faire violence pour retrouver pied.

« Et donc... » Séréna s'humecta les lèvres. « Même si je te qualifierais plus d'empereur et que je me plais bien à cette place, n'as-tu pas quelqu'un d'autre à asseoir ici ? Je veux dire- » et déjà elle regrettait la suite « Ta reine. Tu ne devrais pas laisser ce trône à n'importe qui. Non pas que je sois quelconque, évidemment. »
Idiote. La belle se mordit la langue pour mettre fin à ses deblatérations ridicules. Que signifiait cette indiscrétion ? Ce n'était pas son genre de s'interroger sur une autre plus spéciale, ou d'espérer tant-
Être unique dans un sens nouveau.

(Elle savait pertinemment que ces attentes ne pouvaient pas connaître de fin heureuse)


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Séréna comprenait parfaitement son point de vue. Mieux, elle le partageait. Le brun avait vu juste en émettant l’hypothèse qu’elle ressentait la même chose lorsqu’elle dansait. Grisant. C’était le mot. Triompher de toutes les épreuves en donnant le meilleur de soi-même était exaltant. La victoire n’était pas nécessaire mais lorsque les résultats étaient à la hauteur du travail fourni, le plaisir de l’emportant devenait une récompense à lui seul.

Installée sur le trône blanc, la jeune femme ne semblait pas le moins du monde incommodée par la pierre froide. Elle ajusta son assise et déjà, elle s’était approprié le siège. S’il ne s’agissait pas de sa propre arène, Auguste aurait juré qu’elle était la maîtresse des lieux. Cette grâce naturelle qu’elle possédait lui permettait de toujours paraître à sa place. Peu importe ce qu’elle portait et l’endroit où elle se trouvait, elle ne faisait jamais tâche dans le décor. Au contraire.

Et donc… ?

L’expression de la jeune femme avait changé dès que ses yeux s’étaient posés sur Auguste. Ce dernier ignorait comment interpréter cela. Il y avait une pointe de nervosité dans sa voix et cela suffit pour qu’il comprenne que la suite allait être importante. Un sourcil haussé, il était pendu à ses lèvres, attendant qu’elle reprenne la parole. Dans une tentative afin de lui donner du courage, le brun imprima une pression rassurante sur la main de Séréna, dont les doigt étaient entrelacés avec les siens – déterminer depuis quand elle avait réussi à glisser sa main là était un mystère mais ce n’était pas la question.

La tête d’abord penchée sur le côté, tel un chiot qui ne comprenait pas ce qu’on lui disait, le champion mit plusieurs secondes avant d’assimiler les dernières phrases qui avaient franchi les lèvres de la tête rose. Que voulait-elle dire par là ? Cette question s’effaça à mesure que les paroles de Séréna prenaient sens dans son esprit. La bouche légèrement entrouverte par la surprise, le garçon eu un sourire gêné tandis que sa main libre était repartie à l’assaut d’un épi rebelle déjà calmé depuis un moment. Il avait pour amie – et amante – une femme imprévisible mais jusque-là, elle n’avait jamais réussi à le prendre de court à ce point. C’était injuste de lui poser une telle question alors qu’il était en proie au doute.


« Une reine… »


Il déglutit. Que répondre à cela ? La vérité, bien entendu, mais il existait mille et une façons de la formuler. Pour être tout à fait honnête, la réponse n’était pas ce qui dérangeait Auguste. Il n’avait jamais été embêté à l’idée de satisfaire la curiosité de Séréna, même quand elle lui posait des questions indiscrètes, mais il ne pouvait s’empêcher de s’interroger sur la raison pour laquelle elle lui demander cela. Y avait-il un sens caché derrière tout cela ou espérait-il qu’il y en ait un… ?

« Tu sais bien que je suis un empereur solitaire. »
souffla-t-il à mi-voix.

Son célibat était une évidence. Non seulement parce qu’il l’avait déjà mentionné mais aussi car il ne se serait pas passé la moitié de ce qui était arrivé entre eux si son cœur appartenait déjà à quelqu’un d’autre. Malgré les rumeurs courant à son sujet, sa fidélité ne pouvait être remise en question. Il aurait été un bien piètre roi s’il délaissait sa compagne pour passer du temps avec une autre femme, surtout quand les petites attentions pour cette dernière n’étaient pas si désintéressées que cela.


« Pourtant, j’aime te voir assise là. »

Un sourire plus affirmé se dessina sur ses lèvres après avoir prononcé cette dernière phrase au double sens évident. Si d’habitude, une remarque légère et tout en finesse permettait de désamorcer la plupart des situations, Auguste savait qu’il s’était montré trop troublé par cela. Elle avait dû le remarquer, il était trop tard pour lui jouer les innocents. Il aurait été capable de répondre aussitôt la question postée, s’il la voyait juste comme une amie.

Sa main libre caressant la joue de la belle, Auguste se rendait à l’évidence. Il s’était attaché. Erreur de débutant. Lui qui aimait papillonner d’une couche à l’autre sans jamais s’impliquer sentimentalement, le voilà qui s’était surpris à rêver d’un après avec Séréna. Un après quoi ? Il avait espéré que tout cela mère à quelque chose, que ce ne soit pas une aventure sulfureuse qui s’étiolerait peu à peu dans leur mémoire une fois leurs chemins séparés. Auguste avait imaginé que leur histoire allait être plus que cela. Une pensée parasite au début mais qui avait gagné de l’importance au cours de ces dernières semaines jusqu’à s’imposer comme une vérité évidente.


« Je ne veux pas te voir te lever pour laisser ta place à quelqu’un d’autre. »


Car peu importe le jeu auquel ils jouaient, à la fin, Séréna gagnait toujours.

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Séréna G. FitzBurgess
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Don't paint wonderful lies on me that wash away

Elle était injuste, c’est vrai. Séréna n’était pas plus éclairée qu’Auguste quant à eux - cette petite étincelle qui n’avait pas fini de les consumer, ces bégaiements incertains des sentiments. Tout ce qu’elle savait c’est que les astres n’étaient pas censés s’aligner pour les bénir, s’ils avançaient ce serait forcément à tâtons dans l’ombre. Pourtant quand ils se prenaient la main, la seule chose qui lui venait à l’esprit était comme leurs paumes s’imbriquaient si bien.
Est-ce que devenir aveugle la dérangerait vraiment, s’il la tenait ainsi ?

Ses iris restèrent dirigés droit vers ceux du brun, dans une attente qui lui parut interminable - injuste jusque dans cette impatience sourde, alors que Séréna n’avait fait que rejeter sur Auguste la responsabilité du premier essai - tenter de trouver les mots qui leur iraient, faire le premier pas qui les rapprocherait. Et oh elle ne saurait dire ce qui lui ferait le plus peur :
qu’il vienne à elle ou qu’il reste en retrait.
(sa tête espérait l’un, son cœur criait l’autre
raison de plus pour lui imposer ce choix, pas vrai ?)

Oui la demoiselle se doutait qu’il était solitaire. Elle commençait à le connaître assez bien pour savoir que si une femme avait réussi à le faire tomber, ils n’en seraient pas là - pour le meilleur ou pour le pire. Mais elle avait besoin de s’en assurer une dernière fois, et si cette confirmation la rassurait en partie, ça l’effrayait aussi un peu.
Ses craintes se confirment lorsque le champion avoua aimer la voir assise à cet endroit particulier - bien qu’au fond ce ne soit que la continuité du trouble qu’il avait affiché -, et Séréna commença à se déchirer.

C’était une mauvaise idée.
Mais comment refouler la douce euphorie qui remplit ses entrailles à cette réponse ?
Elle referma les paupières tandis qu'il lui caressait la joue, profitant au mieux de ce délicieux contact - la peau de son amant était un peu rêche, cependant ça n’ôtait rien à son plaisir. Finalement ses doigts trouvèrent ceux d’Auguste lorsqu’il ajouta ne souhaiter voir personne d’autre sur son trône, et de nouveau leurs regards se mélangèrent. Celui de la jeune femme laissait entrevoir le tumulte complexe qui se soulevait en elle.

Tenant toujours ses deux paluches, elle se leva en incitant le pulsar à en faire de même. Puis Séréna le guida de manière à ce qu’il occupe ce siège qui lui revenait, avant de prendre son visage d’adonis entre ses phalanges en se penchant vers lui. « Je te ruinerais. » un avertissement pour lui, un rappel à elle-même ; la belle était de ces reines maudites dans la lignée d’Hélène, qui par leur simple présence détruisaient les royaumes de ceux qui avaient le malheur d’obtenir leurs faveurs.

Seulement, si elle se savait ou se voulait peu commune, c’était la première fois qu’elle espérait être spéciale pour une personne - à l’exception, peut-être, de ses parents.
Et le gonflement incontrôlable dans sa poitrine refusait de lui rendre les rênes de son corps.
Ses lèvres épousèrent chastement celles d’Auguste, avant que Séréna ne se redresse totalement pour reculer d’un pas en lui adressant un sourire d’excuse. « Tu ne le veux pas, mais il le faudrait. » et le conditionnel prouvait qu’elle-même n’y était pas prête ; qu’elle aurait aimé réclamer cette place dans sa vie,

Et qu’il était encore temps de faire demi-tour
tout comme elle pivota sur ses talons.
« La visite n’est pas terminée, si ? Oh, j’en profiterais bien pour rencontrer ton équipe d'ailleurs. » Retour brusque à la réalité, avec un jappement heureux de la part de London qui tira un rire affectueux à sa dresseuse. Celle-ci ne voulait jamais rater une occasion de se faire des amis.

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Essaie pour voir.

Des mots qui moururent dans sa gorge. C’est ce qu’il aurait voulu dire mais la vérité était évidente : Séréna avait le pouvoir de le ruiner. Depuis leur première rencontre, il avait déterminé qu’elle était une femme dangereuse pour lui et pourtant, si elle était un feu qui menaçait de le brûler, la manière dont ses flammes dansaient l’empêchait d’en détourner les yeux. Irrésistible. Voilà ce qu’elle était et, inconsciemment, Auguste avait préféré chercher un moyen de dompter le feu. Plutôt que de le fuir, il voulait continuer à profiter de cette chaleur qui lui faisait tellement de bien.

Mais c’était plus facile à dire qu’à faire. La jeune femme était le genre de personne qui disparaîtrait s’il se montrait trop insistant. Pour cette raison, il était très heureux de l’état de leur relation. Les choses progressaient petit à petit dans le bon sens. Se presser ne mènerait à rien. Au contraire, c’était en voulant brûler les étapes qu’elle lui filerait entre les doigts, il en était certain. Pour autant, il n’avait pu lui mentir lorsqu’elle l’avait questionné sur sa reine. Une demi-vérité aurait suffi, il avait juste à souligner son célibat mais ses lèvres avaient prononcé si naturellement la suite… Puis, le trouble qu’il avait montré était assez clair en soi. Le silence en aurait dit long, alors autant se montrer honnête.

Si le baiser de Séréna en appelait un autre, il ne fut pas en mesure d’y répondre. Installé seul sur ce siège, la pierre ne lui avait jamais paru si froide et ce trône si inconfortable. Incapable de détacher ses yeux de la belle à mesure qu’elle s’éloignait, les questions se bousculaient dans sa tête. Venait-il d’être rejeté ? Certainement. Il ne parvenait toutefois pas à se débarrasser de l’impression que la jeune femme ne lui avait pas tout dit. C’était ce qu’il aurait aimé croire mais d’un autre côté, il savait pertinemment qu’une partie de lui cherchait à trouver une lueur d’espoir à laquelle s’accrocher. Le regard teinté de déception et d’une pointe d’amertume, l’ancien Ranger prit une profonde inspiration. Il aurait mieux fait de se taire, finalement, mais maintenant que c’était fait, il n’avait plus qu’à encaisser la réponse avec le sourire. Plus rigide que d’habitude, celui-ci ne se communiquait pas à ses yeux lorsqu’il se releva.


« Ils ne sont pas tous ici, mais je peux t’en montrer quelques-uns. »

Il s’éloigna du trône sans même y jeter un dernier regard. S’il n’avait pas de reine à y asseoir, la couronne ne l’intéressait pas. Auguste fit de son mieux pour dissimuler le conflit d’émotion qu’il y avait en lui. Elle n’avait pas besoin de savoir ça. Arrivé à sa hauteur, il la dépassa et commença à descendre les marches, espérant que la demoiselle ne puisse dévorer le récit raconté par son visage trop expressif.

« Tu viens ? » demanda-t-il une fois en bas avant de porter deux doigts à sa bouche pour siffler de manière à ce que tout le monde l’entende. « Le Goupelin, là-bas, c’est Ahi’Po. Elle accompagnait une amie mais après avoir vu que le courant passait bien avec son Feunnec, elle a décidé de me la laisser. »

Appelés par leur dresseur, les Pokémons accouraient vers lui, ayant aussitôt mis fin à leurs jeux. Ils s’avaient tous que plus vite ils se montraient obéissants, plus vite ils les laissaient repartir s’amuser. Puis, ils semblaient curieux de voir cette inconnue d’un peu plus prêt. Voir ici quelqu’un qui n’était pas un challenger, ça n’arrivait pas tous les jours.

« Lui, c’est Chrom. Je l’ai capturé quand c’était encore un Tarsal. J’en ai eu deux ce jour-là mais Lucina a évolué en Gardevoir. Là, c’est Pizaïzépi. C’est une variante de Raichu originaire d’Alola. Il est arrivé dans l’équipe car son dresseur ne pouvait pas s’en occuper. »

Le champion tourna sur lui-même jusqu’à trouver au loin le dernier Pokémon qu’il avait laissé en liberté. N’ayant pas répondu à l’appel, le Solaroc chromatique était immobile, lévitant en plein soleil. Auguste n’était ennuyé par le fait d’avoir été ignoré car il savait que ce n’était pas volontaire. Son récit se poursuivit quand il le désigna.

« Et celui qui fait la sieste plus loin, c’est Gwynevere. J’ai encore Krang – c’est mon premier Pokémon – et Loki. »

Joignant le geste à la parole, les deux dernières créatures sortirent de leur pokéball. Un énorme Métalosse et un Mistigrix qui compensait son gabarit plus modeste par le fait qu’il soit adorable. Il ne tarda d’ailleurs pas à sauter dans les bras de son dresseur. S’il adorait faire les quatre cents coups, il était une crème avec Auguste.

« J’en ai encore plein d’autres mais ils ne sont pas ici. Jour d’arène oblige, je n’ai emporté que des Pokémons Psy. »

S’il était un champion redoutable, il l’était encore davantage lorsqu’il utilisait l’équipe composée de ses Pokémons les plus forts. Séréna aurait cependant l’occasion de les voir une prochaine fois, si cela l’intéressait. Certains dresseurs donneraient cher pour avoir l’occasion d’admirer les compagnons d’Auguste d’aussi prêt mais puisqu’elle ne partageait pas cet intérêt pour le combat, il n’était pas certain que cela la tente.

« Et toi ? J’ai déjà vu London à plusieurs reprises mais tu ne m’as jamais raconté comment tu l’as rencontrée. Et je ne crois pas avoir vu tes autres Pokémons. »

Il avait décidé de suivre le changement de sujet qu’elle avait initié. En s’intéressant à ses compagnons et elle, il ne broierait pas trop de noir en retournant dans tous les sens chaque phrase et chaque geste de la tête rose. Même après une telle défaite, il n’avait pas envie de baisser les bras. Il ne le voulait pas mais il le faudrait, avait-elle dit. Alors pourquoi ressentait-il se pincement au cœur en l’imaginant s’éloigner de lui ?


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Séréna G. FitzBurgess
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Séréna aurait préféré qu’il ne pose jamais les yeux sur elle de cette façon. Elle avait l’habitude pourtant des regards courroucés, désillusionnés, ternis lorsqu’elle mettait ses conquêtes trop ambitieuses face à la réalité. La jeune femme se servait d’eux, et rêver d’un avenir à ses côtés n’était qu’un effet secondaire de l’euphorie des premier émois - et puis elle faisait si bien semblant de s’attacher que quelque part, ils ne pouvaient qu’y croire.
Il est facile de s’amouracher d’une illusion si parfaite, seulement elle ne pouvait offrir que déceptions et failles aux cœurs. Auguste l’apprendrait à ses dépends, et il méritait tellement mieux.

Et peu importait si Séréna se blessait aussi un peu à chaque fois, peu importait si avec lui elle risquait d’y laisser son meilleur espoir - parce qu’avec Auguste c’était une autre histoire, face à lui sa glace se fissurait lentement pour laisser entrevoir le printemps. Il l’intoxiquait un peu plus chaque seconde, chaque parole, chaque geste, et finalement allez savoir qui devenait le plus dépendant des deux.
A ses côtés elle pourrait être heureuse, voilà ce qu’il se susurrait dans l’ombre de ses remparts. Si seulement les choses étaient différentes.
(si seulement elle avait le courage de les changer)

Pour la première fois un silence étrange s’était immiscé entre eux, rendant les sourires crispés et l’air plus chargé. Peu importait ce qu’ils étaient, la demoiselle venait de demander qu’ils ne deviennent jamais plus et le champion l’avait compris - tout comme il avait sans doute compris qu’elle n’était pas tout à fait honnête. Allait-il s’y plier ? Elle ne savait pas. Quoi qu’il en soit lorsque Auguste la dépassa, un frisson désagréable la parcourut - comme si la moindre distance entre eux l’affectait. Séréna l’observa descendre les marches sans rien dire, ongles enfoncés dans les paumes, une nuée de mots contenus lui obstruant la gorge.

Pourquoi, alors que sa décision était prise, se sentait-elle encore
tomber
vers lui ?

Elle secoua ses boucles églantines en s’efforçant de ne plus y penser. Rien de plus qu’une réaction physiologique se répéta-t-elle sans y croire un instant, que l’attirance que le brun exerçait sur son être pouvait se résumer à un simple jeu de substances chimiques. Seulement il fallait bien commencer quelque part, si Séréna voulait créer une séparation entre eux.
Même si elle venait d’envoyer des signaux contradictoires entre son baiser et sa sentence.

Auguste finit par l’interpeller, et dès lors ils firent tous deux au mieux pour passer à autre chose - ne pas laisser ce qu’il venait de se passer les figer dans un malaise, apaiser les douleurs d’un myocarde qui battait un peu plus fort depuis cette soirée.
Séréna le rejoint tandis qu’il appelait ses compagnons d’un sifflement sonore. Le premier qu’il lui présenta fut la jolie Ahi’Po, suivie de l’élégant Chrom, l’adorable Pizaïzépi, Gwynevere l’endormi, puis enfin Krang et Loki qui sortirent de leurs habitacles. Ce dernier ne tarda pas à se montrer très attaché à son dresseur, ce qui amusa la pléiade. Elle le comprenait bien.

Elle s’approcha en commentant par « Quand tu dis encore plein d’autres, je t’imagine tenir une mini-pension derrière chez toi » avec un rire discret, avant de demander « Je peux ? » tout en désignant le mistigrix. Séréna avait très envie de flatter sa fourrure.
Pendant ce temps London allait joyeusement d’un type psy à l’autre, sa petite queue s’agitant frénétiquement, la langue pendouillant. Elle avait très envie de jouer avec tout ce beau monde, en tout cas.

Tout en la surveillant quand même du coin de l’œil, vague mine affectueuse au visage, Séréna répondit à la question du pulsar. « J’ai beaucoup moins de pokémons que toi, en tout cas. London a été mon plus beau cadeau d’anniversaire, c’était pour mes dix ans. Quant aux autres... » elle sortit trois pokéballs, qui laissèrent apparaître son équipe au complet. « Je te présente Chester, Yunnan et Ceylan. Je les ai tous rencontrés récemment. Yunnan est un type psy d’ailleurs, un ponyta de Galar. » Comprenant qu’on parlait d’elle, cette dernière poussa d’ailleurs un petit hennissement en agitant sa crinière irisée. Une vraie princesse qui aimait sentir l’attention des autres.

Pendant ce temps, son théffroi Ceylan approcha lentement en s’inclinant pour proposer un peu de son thé. La tête rose réagit tout de suite. « C’est gentil, mais non merci. » avant de se tourner vers Auguste pour préciser « Il est très gentil alors il propose systématiquement, mais crois-moi tu n’auras jamais rien goûté de plus horrible. On ne compte plus le nombre de victimes de ce breuvage maléfique, à Galar. » C’était une blague évidemment, du moins pour ce qui était des victimes.
Trop occupée à discuter, Séréna ne remarqua pas tout de suite que son feuforêve Chester s’était faufilé discrètement derrière son interlocuteur pour tenter une farce.

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« Malheureusement, je n’ai pas la place pour tout ce beau monde chez moi. » admit-il.

Malgré ses activités professionnelles, Auguste vivait toujours dans l’appartement qu’il louait à Nemerya. Rien d’extravagant puisqu’il avait des rentrées d’argent modestes à l’époque, mais c’était un endroit où il faisait bon vivre et, pour le prix qu’il payait, ça avait été une aubaine de trouver cela. Si on suivait l’évolution logique des choses, la suite pour lui était d’acheter à Lumiris et si les choses se passaient bien pour lui, cela ne devrait plus trop tarder.


« Vas-y, je t’en prie. Évite juste de lui toucher les oreilles, il n’aime pas ça du tout. »

Loki avait assez confiance en son dresseur pour lui laisser le droit de caresser et grattouiller ses oreilles mais un inconnu qui s’y risquait s’exposait au minimum à de vilaines morsures. Sous ses oreilles repliées se cachait en effet quelque chose que Mistigrix n’aimait pas que les autres voient. Plutôt que de tendre son Pokémon à Séréna, le brun fit un pas vers elle pour qu’elle puisse flatter le poil soyeux de Loki. Ce dernier ne se serait pas laissé faire, de toute façon. Niché dans les bras du Pulsar, il était trop bien installé pour bouger de là.

« On voit que tu viens de Galar juste avec ton choix de Pokémon. » dit-il, le ton léger, lorsqu’il rencontra les trois autres compagnons de la tête rose.

Elle avait effectivement moins de Pokémons que lui. Mais ce n’était pas une mauvaise chose. La plupart des gens se contentaient d’un ou deux et c’était suffisant pour eux. Tout dépendait de la relation que l’on avait avec eux. Puis, mieux valait en avoir peu et s’en occuper correctement que d’avoir une véritable ménagerie et la négliger. Ce n’était pas le cas de London, Chester, Yunnan et Ceylan. Un coup d’œil suffisait à déterminer qu’il s’agissait de Pokémons heureux. Bien entretenus, ils ne manquaient de rien. Un regard plus curieux fut destiné au Théffroi car celui-ci s’était approché de l’ancien ranger. Séréna formula ses intentions et lui déconseilla vivement d’accepter la proposition du Pokémon.


« Alors c’est vrai ? Même juste une goutte ? Enfin, je te crois. »

Il avait en effet ouï dire que la substance présente dans la coupe d’un théffroi était une horreur sans nom. La curiosité naturelle du garçon ne poussait à vouloir tout de même y tremper un doigt mais si même Séréna le disait, ce devait être vrai. Les récits où les gens prétendaient préférer mordre dans un Tadmorv plutôt que de mettre une goutte de Théffroi sur leur langue étaient peut-être avérés…

« Et pour Polthégeist, son évolution ? J’ai au contraire entendu dire que lui, il était très bon. »


À goûter, à l’occasion. D’aucuns trouveraient cela dégoûtant mais Auguste aimait les nouvelles expériences. Avec un peu de chance, la jeune femme prévoyait de faire évoluer son Pokémon dans un futur proche. Les yeux rivés sur Théffroi, Auguste n’avait pas fait attention au Feuforêve se faufilant dans son dos. Victime d’une farce qui n’allait pas tarder à être exécutée, l’homme ignorait tout de se qui se tramait dans la tête du spectre. Heureusement que quelqu’un avait suivi la scène. Resté attentif, Loki faisait semblant de rien et restait aux aguets, cherchant à cerner les intentions de Chester. Il bondit et sauta sur l’épaule de son dresseur une fois certain qu’on cherchait à lui nuire.

« Loki, qu’est-ce qui te prend ? Du calme ! »


Toutes griffes dehors, le poil hérissé, le mistigrix aurait attaqué si Auguste ne l’avait pas retenu. Il feulait de manière agressive tandis que ses griffes s’enfonçaient involontairement dans la peau du champion. Pourvu qu’il n’ait pas blessé Séréna en bondissant ainsi, elle était en train de le caresser, après tout.

« Shhh… Doucement. »

Comprenant que cette hostilité était dirigée vers Chester, Auguste s’en éloigna pour tenter de rasséréner son Pokémon. Il était rare que ce dernier réagisse ainsi et, d’habitude, il le faisait lorsqu’il était provoqué ou qu’il protégeait quelqu’un. Quelques feulements supplémentaires et Loki comprit que Feuforêve avait renoncé à l’idée de s’approcher davantage. Encore un peu et il l’aurait attaqué avec ses pouvoirs psychiques. Faisant fi de la douleur se répandant dans son épaule, le pulsar rappela mistigrix dans sa Pokéball et se retourna vers les autres. La plupart avaient été aussi surpris que lui de la réaction de Loki.

« Je ne sais pas ce qui lui a pris… Désolé. Tu n’as rien ? »

La question était bien évidemment destinée à Séréna.



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Séréna G. FitzBurgess
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L’autorisation obtenue, Séréna avait glissé ses doigts fuselés dans le pelage satiné de Loki - en veillant bien évidemment à respecter la mise en garde d’Auguste. Durant quelques minutes, un calme agréable s’instaura comme un trêve après leur échange récent. Elle aimait cette ambiance qui les enveloppait parfois, cette bulle délicate dont les parois invisibles les coupait de tout tumulte. Pourquoi compliquer les choses quand ils pouvaient simplement savourer de ce qu’ils avaient actuellement ?

Séréna savait au fond qu’un jour ça ne lui suffirait plus, que pour le moment elle n’avait juste pas le courage de tirer un trait sur ce qu’ils étaient actuellement ; c’était déjà compliqué de se refuser à autre chose, qu’on la laisse profiter un peu, qu’on lui laisse du temps
(mais plus elle se laissait aller de la sorte, plus ce serait difficile de se refuser à lui corps et âme)

Le champion commenta ses choix de pokémon, la faisant vaguement hausser les épaules. « Je ne renie pas mes origines. » Il est vrai que la jeune femme était encore très attachée à sa région maternelle, bien que sa vie soit désormais à Lumiris. Elle aimerait y retourner, seulement ce ne serait pas possible avant la fin de l’année scolaire.
Auguste l’interrogea ensuite sur l’évolution de théffroi, qui n’avait effectivement pas la même réputation. « Paraît-il oui, mais je n’y ai jamais goûté. Seul le dresseur d’un polthégeist a le droit de boire son thé. » Cela dit, elle rejoindrait bien assez tôt le club.

Dans tout cela, le seul à remarquer que Chester préparait quelque chose fut Loki. Quand la menace se rapprocha, le fidèle mistigrix bondit pour le protéger en sortant toutes ses griffes - alors qu’il était encore dans les bras du brun et que Séréna le caressait toujours.
Surprise par cette animosité soudaine elle avait éloigné le bras, un réflexe bienheureux qui limita les dégâts sur son bras à des éraflures. On ne pouvait pas en dire autant de l’épaule d’Auguste, qui avait subi un labourage en bonne et due forme afin de stopper l’élan du type psy.

Pourtant un fois le pic d’adrénaline passé, son premier réflexe fut de s’excuser en lui demandant si elle n’avait rien. La jeune femme hocha la tête pour le rassurer - elle sentait encore son cœur tambouriner un peu sous l’effet de la frayeur, sinon rien de grave.
Si ses mains tremblaient ou qu’elle avait les lèvres pincées, c’était pour - à cause - de lui.

« C’est à moi de m’excuser, et à elle. » Regard courroucé en direction du feuforêve, qui se cacha derrière une statue pour ne pas affronter l’ire de sa dresseuse. Puis Séréna se plaça face au pulsar pour mieux voir les dégâts. « Tu devrais d’abord t’occuper de ton épaule. » Si une inquiétude réelle transperçait dans sa voix, celle-ci était tout de même plus sèche qu’elle ne l’aurait souhaité - parce qu’elle avait eu peur peur pour lui à un point inattendu, il n’était pas à l’article de la mort,

Mais aussi parce que même si c’était par politesse (et quelque chose lui soufflait que ce n’était pas si simple), la pléiade ne voulait pas qu’il la fasse passer en priorité. Pas après qu’elle l’ait si mal traité.

Elle leva une main vers le col du jeune homme, se figea au dernier moment. « Je peux ? » Demanda-t-elle presque timidement, comme si le voir nu pouvait la gêner tiens. Dans leur contexte, le moindre semblant d’intimité pouvait la faire hésiter. Et surtout Séréna avait peur de lui faire mal en essayant de l’aider.
La chemise était fichue en tout cas, et ce qui se trouvait en-dessous la fit esquisser une grimace. Ce devait être douloureux.

Réunissant son courage, elle releva les yeux vers le visage du jeune homme. « Dis-moi ce que je peux faire pour t’aider. » Après tout il s’y connaissait bien mieux en premiers soins, toute sa bonne volonté - Arceus savait que la demoiselle en avait en cet instant - n’y changerait rien.
S’il fallait se tâcher un peu elle le ferait pour lui, le sang d'Auguste ne la dérangeait que dans la souffrance qu'il pouvait impliquer.


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Auguste ne comprenait pas pourquoi c’était à elle de s’excuser. Le courroux de Loki était certes dirigé vers Feuforêve mais il ne pouvait garantir que ce dernier ait fait quelque chose de mal. Avait-elle vu ce qu’il s’était passé ? Peut-être. Ça n’avait pas grande importance pour le moment. Une seule chose comptait : personne n’était blessé. C’était là le principal. La réaction du Mistigrix avait été si brusque qu’il aurait pu griffer quelqu’un d’autre que son dresseur et pour ça, il s’en serait voulu.

« Je crois que ça va. » répondit-il de manière instinctive, cherchant avant tout à la rassurer.

La poussée d’adrénaline provoquée par les récents événements anesthésiait la douleur mais il suffisait d’un coup d’œil vers son épaule pour déterminer que Loki ne l’avait pas loupé. Sa chemise était ruinée, déchirée par les griffes d’un Mistigrix qui tentait de prendre appui pour bondir sur Chester. S’il ne pensait pas être sérieusement blessé, force était de constater que les griffes du Pokémon lui avaient généreusement labouré l’épaule. À plusieurs endroits, sa chemise lui collait déjà à la peau à cause du sang. Le Pokémon avait réagi au quart de tour mais au final, il avait blessé la personne qu’il avait voulu protéger. Ironique.


« Merci. »

Il avait dit cela à mi-voix, lui donnant pas la même occasion son autorisation pour le toucher et l’aider à ôter sa chemise. Le fait était qu’il sentait le bout de ses doigts s’engourdir et qu’il n’était pas contre un coup de main pour déboutonner le vêtement. Celui-ci tomba sur le sol l’instant d’après, les mains expertes de Séréna l’ayant déshabillé avec une rapidité presque déconcertante.

« Oh. » murmura-t-il en regardant son épaule nue, « Il va falloir soigner ça. »

Il n’y avait aucune panique dans sa voix. Le brun avait l’habitude de se faire mal et comparé à ce qu’il avait déjà eu, les blessures d’aujourd’hui étaient presque insignifiantes. Rien de grave mais ce n’était pas une raison pour laisser cela ainsi. Il n’était pas insouciant à ce point. Une inspection plus sérieuse lui permit de suppose que, si cela saignait abondamment, les lacérations n’étaient pour la plupart pas des profondes. Mis à part à un ou deux endroits où Loki avait pu enfoncer ses griffes, le reste était superficiel. Un nouveau coup d’œil lui révéla d’autre coupures au niveau du poignet, ce qui expliquait la perte progressive de sensation dans ses doigts. Sa main valide fouilla dans sa poche et en sortit ses clés de voiture avant de les tendre à sa jeune amie.

« Je suis garé juste devant. Tu peux aller me chercher la trousse de secours dans le coffre s’il te plait ? C’est la grosse boîte verte avec une croix dessus. » dit-il très calmement avant de pointer une porte visible de là où ils étaient. « Je serai là-bas. Je vais nettoyer la blessure en attendant. »

Laissant ses Pokémon derrière lui, le champion pénétra dans une pièce plus petite qui lui servait de salle de repos entre deux matches. Une table, quelques chaises, une kitchenette et un petit frigo. Rien d’extravagant mais c’était amplement suffisant pour l’utilisation qu’il en faisait. Le réfrigérateur n’était même pas branché, preuve qu’il utilisait cet endroit pour souffler cinq minutes de temps à autres et se faire du café.

Lorsque Séréna revint, il était debout face à l’évier. Toujours torse nu – il avait ramassé sa chemise pour la laisser sur le dossier d’une chaise – il avait entreprit de rincer ses blessures à grandes eaux afin d’en éliminer toutes les impuretés. La plupart des coupures ne saignaient déjà plus mais celles où le sang n’avait pas encore réussi à coaguler étaient plus profondes. Des points de sutures ne seraient pas nécessaires. Ouf.


« Il y a des compresses stériles et du désinfectant. C’est la bouteille orange. Je vais en avoir besoin. Tu pourras m’aider pour la suite ? »

S’il précisait la forme et la couleur d’à peu près tout ce dont il allait se servir, c’était parce qu’il n’était pas certain que la jeune femme ait un jour mis les mains dans une trousse de secours. Ce n’était pas un reproche… juste que son style de vie ne l’avait sans doute jamais amenée à devoir apporter les premiers soins à quelqu’un. Il n’était jamais trop tard pour apprendre, cela dit.

« Sors aussi l’aiguille et le fil. Je crains qu’il ne faille recoudre. »
ajouta-t-il avec un sourire en coin trahissant sa plaisanterie.

Après avoir mollement tamponné son bras avec une serviette propre, le pulsar était retourné s’asseoir à table, à côté de la tête rose qui préparait le matériel nécessaire afin d’assurer la survie d’Auguste – rien que ça. Des gouttes de sang perlaient et s’écrasaient à intervalles réguliers sur cette même table tandis qu’Auguste, pas le moins du monde inquiété, reprit la parole.

« N’empêche, je me demande ce qui a provoqué une telle réaction chez Loki. C’est rare qu’il prenne d’autres Pokémons en grippe comme ça. Tu as vu ce qu'il s'est passé ? »

La faute leur incombait à elles deux, s’il se fiait aux dires de Séréna, mais il avait du mal à imaginer ce qui justifiait pareil acte d’hostilité enfin Chester. Le Feuforêve avait sans doute faire quelque chose.




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Séréna G. FitzBurgess
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Maigre soupir à sa réponse ; je crois que ça va suffirait à la rassurer. Et puis elle était loin d’être une spécialiste des bobos en tous genres, mais Séréna se doutait bien que ceux laissés par Loki n’avaient rien de létal.
Par la suite elle l’avait débarrassé de sa chemise pour dévoiler les zébrures vermeilles. Si la vue avait froissé ses traits, Auguste avait commenté avec un calme qui la fit souffler un peu plus fort - début d’un rire qui mourut dans sa trachée tandis que la demoiselle levait vers lui un demi-sourire. « Merci, Sherlock. »

A la demande du jeune homme, elle alla chercher la trousse de premiers secours dans sa voiture pour l’emmener dans la salle de repos - du moins, Séréna supposait que si la machine à café se trouvait ici et non ailleurs, c’était parce que le champion s’y réfugiait lorsqu’il avait besoin de souffler cinq minutes.
Cependant elle n’eut pas le loisir de passer la pièce au crible, d’une parce que la vue du dos nu d’Auguste était tout de même plus attrayante, et de deux, ensuite parce qu’il ne tarda pas à lui donner de nouvelles indications.

La pléiade s’exécuta aussi efficacement que possible, en prenant le temps de dévisser partiellement le flacon et de créer une petite entaille au bord des paquets de compresses stériles qu’elle avait sortis pour gagner quelques secondes par la suite. Elle avait répondu « Je devrais. » presque militairement quand le pulsar avait demandé si elle pourrait l’aider. Oui Séréna s’affairait avec peut-être trop de sérieux, un peu plus et une ride aurait creusé son front - mais elle voulait bien faire, tant par esprit de perfectionnisme que parce qu’elle souhaitait lui être utile.
Sans oublier que c’était la première fois que la belle procurait les premiers soins à quelqu’un.

Ses yeux ne quittèrent le nécessaire aux premiers soins que lorsque le brun lui demanda de sortir aussi un fil et une aiguille. Sa moue stricte rehaussée d’une perplexité soudaine laissa peu à peu place à un sourire, et toute crispation s’évanouit de son visage. Auguste était si calme qu’il parvenait à la détendre. « Quoi donc, tes lèvres ? Tu as raison, je m’en occupe. » Renvoya-t-elle pour le taquiner en retour - et lui signaler au passage qu’il devrait arrêter de dire des bêtises. Même si la jeune femme appréciait son sens de l’humour.

Elle s’assit en face de lui en plaçant ses jambes entre celles d’Auguste afin d’être le plus près possible, et entreprit d’imbiber un carré de gaze avec de l’antiseptique tout en écoutant ses interrogations. « Je n’ai pas tout vu, mais Chester était derrière toi. La connaissant elle voulait sans doute s’approcher pour te faire peur, et Loki l’en a empêché. » Séréna posa une main sur l’épaule valide du garçon pour plus de stabilité, puis approcha la seconde munie de sa compresse. « Ça va piquer. » murmura-t-elle pour le prévenir, avant d'apposer le tissu doux contre la plaie.

Et alors qu’ils étaient si proches, elle une paume épousant la clavicule à découvert de son vis à vis, la tête rose ne put que se remémorer comme ces bras l’avaient si bien tenue cette nuit-là.
Étant parfaitement consciente que ces pensées étaient déplacées en cet instant, elle les éloigna le plus possible en se mordillant la lèvre inférieure. « En tout cas j’ai l’impression que tu tiens beaucoup à tes pokémons, et qu’ils te le rendent bien. » Sinon, le mistigrix n’aurait jamais réagi ainsi. Un rire discret vint accompagner la suite de sa réplique. « Remarque je peux les comprendre, tu es doué pour t’occuper des autres. Humains comme pokémons. »

Après tout, il l’avait aimée le temps d’une nuit à sa demande et s’était inquiété de son bonheur, elle qui en retour menaçait de le repousser.
Ses gestes ralentirent quelque peu, pendant que d’autres images lui revenaient - des couanetons multicolores, une barbe à papa pastelle, lui entre ombre et lumière sur le balcon de l’hôtel. Et soudain une réalisation que Séréna partagea bien malgré elle. « Tu n’as jamais utilisé ton vœu, finalement. »

Ce qui ne voulut pas dire grand-chose pour elle, puisqu’une partie de son attention était portée sur sa formation improvisée d’infirmière. Ce n’était qu’une échappée belle de mots parmi tant d’autres, qui en rien ne vinrent troubler la quiétude qui l’avait envahie sans qu’elle-même ne s’en rende compte.
(A bien y réfléchir, ce devait être l'un des effets secondaires d'Auguste sur elle)

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« Il cherche toujours à me protéger mes quelquefois, il oublie qu’il a des lames de rasoirs au bout des pattes. »

Un rire ponctua sa phrase. Séréna n’était pas certaine de ce qu’elle avançait mais cela confirmait les suspicions du pulsar. Chester s’était approchée trop près d’Auguste et son mistigrix avait voulu repousser ce pokémon inconnu qui menaçait la sécurité de son dresseur. Dans les faits, il ne risquait rien de plus qu’un sursaut dû à la surprise mais ça, Loki n’en savait rien. Ou s’en fichait. Pour lui, il était hors de question de laisser quoi que ce soit de possiblement menaçant s’approcher d’Auguste.

Les muscles du brun se raidirent l’espace d’une seconde au contact de la compresse imbibée de désinfectant. Ce n’était pas douloureux en soi mais la sensation le surprenait toujours au début. Il se détendit peu après et se cala de façon un peu plus confortable sur sa chaise, les yeux posés sur les mains de Séréna qui s’était improvisée infirmière. Elle y allait avec douceur, comme si elle craignait de lui faire mal. Il appréciait l’intention.


« Je ne supporte pas les gens qui négligent leurs Pokémons. J’attends des autres qu’ils s’occupent bien de leurs compagnons, donc c’est normal de m’en tenir à ces mêmes exigences. »

À quoi bon avoir des Pokémons si c’était pour ne pas s’en occuper correctement ? Cette question, il se la posait depuis des années mais n’était jamais parvenu à trouver une réponse satisfaisante. Il ne comprenait juste pas. Un Pokémon heureux et bien entretenu le rendait au centuple à son dresseur, il n’y avait aucune raison pour ne pas leur accorder l’attention et les soins qu’ils demandaient. La seule excuse à peu près recevable était l’ignorance du dresseur. S’il ne savait pas comment s’occuper de ses compagnons, il était normal que ces derniers ne soient pas heureux mais honnêtement, avec un peu de bonne volonté, il était toujours possible de trouver quelqu’un auprès de qui s’instruire. S’il avait passé toute son enfance dans la pension de ses parents, Auguste était loin d’être parfait à tous les niveaux. Par exemple, le type spectre ne lui était pas le plus familier et, lorsqu’il avait capturé Orpheus, le pulsar s’était tourné vers quelqu’un en mesure de l’aiguiller : Ekaterina. Alors championne spectre, elle lui avait appris ce qui était important à savoir. Orpheus était aujourd’hui un bel Ectoplasma, preuve qu’il ne s’en était pas trop mal sorti. Pour preuve, Ekaterina lui avait même confié un Skelénox et quand on la connaissait, c’était quelque chose qu’elle n’aurait jamais fait si elle ne l’en avait pas jugé capable.

« J’essaie juste d’être à l’écoute et de m’intéresser aux autres. Il n’y a pas de secret. » avoua-t-il, sans trop savoir quoi répondre à ce compliment.

Il ignorait s’il était doué pour s’occuper des gens autour de lui mais il essayait. Les gens dont il était proche pouvait compter sur un soutien indéfectible de sa part. Une fois son amitié gagnée, Auguste était d’une loyauté à toute épreuve et par conséquent, il faisait toujours en sorte de tendre la main à un ami dans le besoin. En tout cas, il était content d’avoir laissé cette impression à Séréna même si elle oubliait – ou ignorait – qu’elle bénéficiait d’un traitement de faveur. Elle s’était approprié une belle part de son attention en l’espace d’un mois. En était-elle consciente ? Depuis qu’ils avaient appris à se connaître, les petites marques d’affection avaient été son quotidien ou presque. Elle devait trouver cela normal et s’attendre à ce qu’il se comporte ainsi avec tout le monde.


« C’est vrai, mais tu ne m’as jamais donné de raison de m’en servir. Tu réponds à toutes mes attentes. »


Sauf une. Mais ça, il ne lui dit pas. Cachée derrière un sourire complice, cette précision n’avait pas besoin d’être formulée à haute voix. Inutile d’en rajouter une couche, il donnerait l’impression de chercher à la faire culpabiliser. Elle savait pertinemment qu’elle n’était pas en mesure de lui donner ce qu’il désirait le plus. Un vœu n’y changerait rien. Ce n’était pas quelque chose qui pouvait être donné sous la contrainte.

« Et c’est dans ton intérêt de ne pas me rappeler que j’ai cet atout à utiliser. Qui sait ce que je pourrais te demander… ? »

Un rappel qu’il était un homme en bonne santé et elle une femme sublime. Il lui arrivait d’avoir certains besoins et elle s’était montrée très douée pour les satisfaire. Pour preuve, se remémorer leur nuit à l’hôtel lui procurait encore des frissons de plaisir. Des amantes comme elle ne couraient pas les rues, il aurait été dommage de ne pas en profiter… Du bout des doigts, il effleura le bras libre de Séréna dont ma paume était posée sur son épaule. L’index glissa le long ce cet avant-bras jusqu’à arriver au poignet et enfin à la main de la tête rose, qu’il décolla sans mal pour glisser ses doigts entre les siens. Une blague douteuse pour appuyer son propos.

« Et si tu me disais plutôt à quoi tu penses ? »

Outre la réaction provoquée par ses dernières paroles, Auguste avait remarqué le regard troublé de la jeune femme. Si elle ne se confiait pas toujours à lui, son visage se montrait étonnement loquace par moment. Il était en revanche incapable de placer un adjectif sur cette expression. Cette façon qu’elle avait de se mordiller la lèvre inférieure, ce regard qui peinait à ne pas quitter les zébrures sur l’épaule du brun, il savait ce que ce cela voulait dire. Néanmoins, elle semblait comme… perturbée ? Il n’était pas sûr.


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Séréna G. FitzBurgess
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Don't paint wonderful lies on me that wash away

Ses lèvres carmines s’étirèrent d’un mélange de tendresse et d’amusement à la réponse d’Auguste. Il pouvait s’exprimer d’une manière telle que ses propos s’infiltraient dans les pensées de ses auditeurs, comme ces vérités intrinsèques dont chacun était plein sans le savoir.
Avec lui, parfois, tout était si simple et naturel que ça en devenait évident même pour les autres. Sans doute parce qu’il ne faisait que dire ce qu’il pensait.

Mais parfois aussi l’évidence la plus frappante était sa présence, et Séréna se surprenait parfois à se rappeler que s’ils se connaissaient depuis des années, ils n’avaient réellement commencé à s’apprendre que le mois précédent. Elle était sous l’impression qu’il avait toujours fait partie de son quotidien, élément central d’une vie qui pourtant n’avait pas commencé avec lui et que leur relation ne suffirait à résumer - la jeune femme ne saurait le laisser la redéfinir, devenir personnage central dans le récit de son règne.

(Le hic avec le cœur c’est qu’il fait ce qui lui plaît, pas ce qu’on lui dicte)

L’argumentaire d’Auguste au fait qu’il n’ait jamais usé son vœu la fit arquer un sourcil - ce n’était aucunement condescendant, elle s’armait simplement du même toupet que lui. « Vraiment ? » Le ton léger des humours frivoles, dans une conversation qui peu à peu glissait vers un terrain qu’ils aimaient explorer - quelque part entre jeu et charme. Un écho secret cependant ; vraiment ? Même en refusant d’être sa reine ?
C’était le genre de question que Séréna redoutait de poser tout haut.

Alors elle se contentait de cet entre-deux qu’ils arpentaient depuis quelques semaines. Un sourire faussement naïf pour prendre le contre-pied du brun, sa réponse fut pourtant tout aussi inclinée. « Essaie toujours, tu serais surpris de savoir ce que je suis prête à t’accorder. » Peut-être ce bras qu’il caressa doucement, ou cette main qu’il saisit. Le courant électrique qui courut sous l’épiderme de la demoiselle affirma qu’elle pouvait les lui céder sans regret - qu’il pouvait prendre plus encore, surtout quand la compatibilité de leurs corps était déjà testée et approuvée.
(le sien trahissait les attentes profondes qu’elle refoulait)

Enfin, pour le moment Séréna était aussi occupée à soigner les plaies du pulsar. Ses yeux avaient à peine quitté l’épaule lézardée jusque là.
Puis une phrase, une interrogation orale qu’elle n’attendait pas-
A quoi tu penses ? et la surprise qui la fait perdre pied, déstabilisée et ça suffit à créer une faille, c’est fulgurant mais ça suffit
à la rendre un peu vulnérable.

(A quoi tu penses sa bouche scellée au dernier moment sur un trop flagrant je pense à toi
mais trop tard)

« A nous. » Demi-vérité - à au moins l’un d’entre nous, bien que leur eux flou aussi la troublait - avant que Séréna ne le lâche pour échanger la compresse tachée de sang contre une autre propre, qu’elle asperge aussi de lotion. « A la soirée du vernissage. » A tout ce qu’ils avaient partagé, à tout ce qu’il lui avait fait rêvé.
Ses doigts serrèrent la gaze humide sur ses genoux, et elle avait de nouveau baissé le menton. La pléiade sentait que ses gestes ne seraient pas les bons, si elle reprenait les soins maintenant - elle lui ferait mal, ou pire.

Cela dit, maintenant que la vanne était ouverte, il était difficile d’arrêter le flux de mots. « Et à nos derniers têtes à têtes. Je me demande… Ce que ça veut dire, et ce que j’en attends. » Sans relever la tête, elle osa lancer ses prunelles à la rencontre de celles d’Auguste - craintivement. Les non-dits étaient légions et si transparents : ce que tu es pour moi, ce que j’ai le droit d’espérer, si tout ça n’est pas un peu trop.
Un dernier aveu pour parachever la toile abstraite de ses pensées : « Je crois bien que tu me fais peur. »

Par sa patience, sa passion
Par la façon dont il l’envahissait jusque dans ses pensées même quand elle voulait lui dire non.


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La bouche entrouverte par la surprise, Auguste demeura silencieux après avoir battu des paupières à l'entente des dernières phrases de sa jeune amie. Séréna était troublée, c'était évident, et il avait une petite idée de la raison mais plutôt que de jouer sur des non-dits et de tout interpréter de travers comme il savait si bien le faire, il avait préféré lui demander directement ce qui occupait ses pensées à ce point.

« Peur... ? » répéta-t-il avec lenteur, peinant à assimiler le sens de ce mot qui lui était adressé. « C'est la première fois que quelqu'un me dit que je l'effraie. »

Doute. Incompréhension. Auguste ne savait pas quoi penser de tout cela. Ses pensées se mélangeaient dans sa tête, lui qui ne saisissait pas comment il avait réussi à donner cette impression à la jeune femme. Il avait toujours été droit et honnête avec elle, affectueux en veillant à ne pas être envahissant, et il ne l'avait jamais menacée ou même élevé la voix sur elle.

Et si c'était de cela qu'elle avait peur ?

Pour elle, il représentait l'inconnu. Cet homme semblait ne s'encombrait de masque alors que tout le monde dans son entourage en portait un pour cacher leurs innombrables manigances. Il faisait peur parce qu'elle n'était pas habituée à côtoyer des gens tels que lui, des hommes aux sourires sincères et capables de petites attentions désintéressées. À ses yeux, passait-il pour un homme dont les intentions étaient indéchiffrables ? Peut-être. Et si c'était le cas, il la comprenait dans une certaine mesure.

Elle aussi représentait le mystère. Celui de savoir pourquoi elle l'intéressait tant en dépit de leurs nombreuses différences. Ils ne venaient pas du même monde et pourtant, il se surprenait à vouloir en savoir toujours plus sur sa vie, ses envies, ses projets, ses passions, ... sur elle, en fait. Séréna avait les armes pour lui faire du mal si elle le désirait, sans pour autant qu'il sache d'où viendrait le coup de couteau. Sauf que lui, le danger et l'inconnu, ça lui plaisait.


« Je crois que tu sais déjà tout ce que cela veut dire pour moi. »


Il marqua une pause. Il avait les idées claires mais les transformer en un discours cohérent était un exercice qu'il n'avait jamais trouvé aussi difficile que maintenant. Ce n'était pas de la timidité ou un manque de confiance en lui, ce serait mal le connaître, mais il devait choisir ses mots avec précaution. Ceux-ci avaient un poids quelquefois insoupçonnés, aujourd'hui plus que jamais. Il leva les yeux vers elle avant de reprendre la parole.

« Tu sais, au début, je n'avais pas envisagé ce développement. Je ne cherchais pas à le provoquer non plus. On appréciait la compagnie de l'autre, on s'amusait bien, il ne m'en fallait pas plus. »

Il ne l'avait pas approchée dans l'optique de la mettre dans son lit. Une étape à laquelle ils étaient arrivés après seulement quelques heures lors du vernissage, certes, mais ça n'avait jamais été son but premier.

« Tout est si naturel entre nous. On est souvent sur la même longueur d'onde après tout. À chaque fois qu'on se quittait, je me surprenais à déjà désirer te revoir. J'ai dû me rendre à l'évidence. Ces dernières semaines m'ont permis de réaliser que j'en voulais plus. »

L'amitié de Séréna était irremplaçable mais il ne pouvait plus se voilà la face. La danseuse lui plaisait et même sans en avoir réellement conscience, il avait essayé de se rapprocher d'elle. Il avait même cru que cette attraction été réciproque, avant de se faire abattre en plein vol. Un refus qui cachait quelque chose d'autre, il en était certain, sans quoi la tête rose ne serait pas en proie à tous ces doutes. Elle ne s'encombrerait pas de telles interrogations si elle ne ressentait rien pour lui. Cette idée le réconfortait un peu, elle signifiait que tout n'était pas perdu pour le brun.

« Quant à ce que toi tu en attends, je t'avoue que je suis aussi curieux que toi sur la question. » ajouta-t-il, un sourire adoucissant cette atmosphère devenue pesante. « A quoi t'attendais-tu, en voyant les rendez-vous se multiplier dans le courant du mois dernier ? Tu m'as dit que ton affection ne durait qu'un soir, alors pourquoi avoir accepté de me revoir ? »

Auguste refusait de croire qu'elle avait simplement cherché à s'amuser et à prendre un peu de bon temps. Il cherchait désormais à l'aider pour mettre de l'ordre dans ses idées. L'heure n'était plus aux railleries et autres taquineries innocentes, le moment était venu d'avoir une discussion à cœur ouvert. Elle. Lui. Entre quatre yeux.

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Don't paint wonderful lies on me that wash away

Peur oui. C’était idiot peut-être, insensé sans doute - comme ce qu’il éveillait en elle quelque part. Ça n’avait pas de logique réelle, ça lui échappait - débordements nouveaux du cœur, Auguste sans le vouloir mettait un peu de lui partout sur elle et plus ça allait
plus il la marquait de sa trace.
(bientôt leurs couleurs seront assez mélangées pour en créer une nouvelle si elle pouvait être belle, première d’une palette rien qu’à eux pour peindre leur toile à deux)

Mais plus ils progressaient, plus Séréna tâtonnait. Elle ne connaissait pas ce monde aux teintes vives, n’avait aucune idée comme ça pouvait s’emballer là-dedans - chaque fois qu’ils se regardaient, chaque petit pas qui les rapprochait -, elle n’imaginait pas comme on pouvait se consumer de l’intérieur d’un brasier si plaisant
(pour) à cause d’une seule personne.
Si Auguste avait su, l’aurait-il mise dos au mur ainsi ?

En cet instant plus que jamais, tandis qu’il lui ouvrait les portes de son cœur, Séréna avait peur en se sentant lentement perdre le contrôle. Son propre organe palpitant ne l’écoutait plus, son courage se faisait la malle, et que dire de sa volonté ? Celle-ci s’évaporait, tout simplement - sous la chaleur du jeune homme. La pléiade sentait bien qu’il ne voulait pas la brusquer, ils auraient forcément eu ce genre de conversation tôt ou tard mais sans cette précaution dont il faisait preuve elle aurait simplement fui.

Même ainsi, l’idée de le planter là pour disparaître de sa vie s’était infiltrée dans ses pensées.

Oui, Auguste était une inconnue - le vecteur d’un changement qu’elle n’avait jamais demandé (seulement envisagé dans ses songes les plus secrets), le chamboulement inattendu qui venait perturber ses plans. Son avenir ne lui appartenait pas vraiment, à Séréna ; elle était depuis toujours destinée à l’offrir à une cause plus grande, instaurée bien des générations avant sa naissance. Au mieux la jeune femme pouvait faire semblant, en agissant comme si elle était son propre maître ou en se berçant d’une emprise illusoire sur tout.

Alors oui, Séréna avait fermé les yeux. Elle avait parfaitement compris ce que leur relation signifiait pour le champion, tout comme elle avait conscience des papillonnements dans son propre ventre. Mais comment l’accepter ? Peut-être se posait-elle des questions inutiles, c’est quelque part l’impression qu’il lui donnait lorsqu’il la confrontait ainsi. Pourquoi ne pas être franche à son tour, tout simplement ? Auguste était là, l’attendait ; et tous leurs rendez-vous étaient autant de preuves qu’entre eux se passait quelque chose d’unique, que passer à côté la conforterait aujourd’hui mais que demain serait une autre histoire.

Que demain - dans trois, dix, quinze ans - la demoiselle regretterait amèrement d’avoir préféré la sécurité à ce qu’ils partageaient.

Parce que peu importe comment ça se terminait, même si finalement ce n’était pas aussi beau qu’ils l’imaginaient, ça en vaudrait la peine.
(Parce qu’Auguste méritait qu’elle prenne des risques pour lui)

Séréna l’écouta formuler ces évidences qui les liaient depuis le départ, expliquer comment il s’était surpris à s’attacher - au point d’en vouloir plus. C’était pareil de son côté finalement, elle n’avait rien imaginé de tout cela. Sinon elle n’aurait peut-être pas abordé le brun sur ce balcon ce soir-là, n’aurait pas accepté de s’enfuir avec lui.
Seulement elle l’avait fait.
Et maintenant ?

Lèvres plissées, mains crispées. L’étudiante avait laissé un silence s’installer après la dernière question d’Auguste. Que répondre ? Pouvait-elle se montrer honnête ? On ne lui avait jamais appris, avant lui.
« Ce n’était pas censé arriver. » Ces mots le blesseraient peut-être - la vérité n’était pas forcément plaisante à entendre. « Et je ne suis pas censée attendre quoi que ce soit. » Pourtant, pourtant

Séréna rabattit les paupières, secoua légèrement la tête. Tout, dans son expression ou ses gestes et jusque dans son ton, trahissait son équilibre précaire - elle était une funambule, suspendue en équilibre sur le fil de ses propres émotions. « Si j’étais une fille comme les autres, je te dirais que tu me manques entre chaque rendez-vous et que je ne me sens jamais plus vivante qu’à tes côtés. » Et le regard qu’elle lui lança alors,
c’était le regard suppliant de l’équilibriste qui tombe.

« Tu te souviens quand je t’ai demandé de m’aimer ? Ça ne devait durer qu’une nuit, et je n’étais pas supposée m’attacher en retour. » Ses doigts effleurèrent la joue du pulsar. Un sourire ironique arqua ses lèvres. « On dirait que tu es destiné à me surprendre. » Elle n’était pas supposée, pourtant Séréna s’était attachée. Comme une idiote.
Pour pénitence la voilà qui lançait un appel muet dans sa chute :
Rattrape-moi.


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Ce n’était pas censé arriver.

Cette phrase résumait à elle seule l’intégralité de leur relation. Ils s’étaient vus et revus de nombreuses fois sans que rien ne se passe. Une entente cordiale, des sourires de circonstances mais jamais rien d’autres. Alors pourquoi ? Pourquoi tout se précipitait depuis un mois ? Pourquoi ne cessaient-ils pas de se tourner autour alors qu’à peine quelques semaines plus tôt, chacun avait oublié l’existence de l’autre ? Qu’est-ce qui avait changé ? Tant de questions auxquelles Auguste était incapable de répondre.

Ce n’était pas censé arriver.

Ce n’était qu’un vernissage ponctué d’agréables retrouvailles. Rien de plus. Ce n’était qu’une sortie un peu folle à la fête foraine, loin de l’ennui d’une soirée mondaine. Un rire complice et quelques beignets n’y changeaient rien. Un numéro ajouté à son répertoire, et alors ? A chacune de ces étapes franchies, le brun restait intimement convaincu qu’il avait la situation sous contrôle. Les jeux de la séduction ne lui étaient pas étrangers et il n’était pas le genre de personne qui craquait pour une paire de beaux yeux. Un baiser importait peu. Ce n’étaient que des caresses éphémères qui disparaitraient une fois le jour levé. L’accord était tacite : la passion s’évanouirait une fois sortis du lit. Un mensonge. Avant même qu’il ne s’en rende compte, il était déjà tombé sous les charmes de la succube. S’il souhaitait la revoir, c’était juste pour remettre le couvert et partager sa couche à nouveau – du moins, c’est ce dont il essayait de se persuader.

Ce n’était pas censé arriver.

Lui demander ce qu’elle avait prévu pour la journée, lui proposer de déjeuner ensemble pour la soulager d’une journée de cours trop pesante, l’inviter pour une soirée en tête à tête le week-end, … Il refusait de l’admettre au début, mais il était déjà pris malgré lui dans la machine infernale dirigée par son cœur. Le pulsar avait pour elle et pour elle seule des petites attentions, des petits gestes simples au quotidien, preuves qu’il s’était déjà attaché à elle. Alors que Séréna éclairait ses journées par sa simple présence et hantait ses nuits, l’idée qu’il s’était entiché d’elle lui était peu à peu apparut comme une évidence. Il l’avait accepté, sachant qu’aller à l’encontre de ce que lui dictaient ses sentiments aurait été contre-productif.

Mais c’était arrivé.

Elle lui plaisait, aucun doute là-dessus. Et au fil des jours, il avait deviné qu’il ne laissait pas la demoiselle indifférente, la difficulté étant de savoir jusqu’à quel point. Proie insaisissable, la tête rose prenait un malin plaisir à le prendre à contrepieds et à brouiller ses certitudes, tant et si bien qu’il ne savait jamais sur quel pied danser avec elle. C’était aussi pour cela que la chasse était amusante, que s’il désirait plus, il était satisfait à l’idée de laisser les choses évoluer à leur rythme sans les précipiter. Ils arriveraient à l’endroit souhaité en temps voulu. Et aujourd’hui était ce jour, celui où ils décidaient soit de faire un bout de chemin ensemble, soit de prendre une route différente. Si la préférence d’Auguste était claire, sa jeune amie hésitait. Quelque chose la retenait, sans qu’il ne puisse en déterminer la cause exacte. Il avait bien des hypothèses mais sans preuve pour les appuyer, il ne s’y fiait pas plus que nécessaire.


« C’est vrai. Rien ne s’est passé comme prévu pour nous. Je voulais juste gagner à la pêche aux couanetons, moi, et regarde où ça nous a mené. En ce sens, tu es la plus surprenante de nous deux. »

Capturer le cœur d’Auguste était un exploit en soi. Son tempérament l’emmenait d’une femme à l’autre sans même qu’il ne considère un jour l’une d’elle comme un potentielle partenaire. Les yeux perdus dans ceux de Séréna, il attrapa de nouveau sa main. Cette fois, il ne la lâcherait plus.

« Une fille comme les autres ne se tiendrait pas ici en ce moment-même. » souffla-t-il, comme s’il lui faisait une confession. « Mais je sais que tu partages mon plaisir à chaque fois que l’on se revoit. »

Il n’était pas bête. Si Séréna acceptait de le rencontrer aussi souvent, c’est parce qu’elle aimait sa compagnie, pas simplement pour chasser son ennui. Toutefois, l’entendre dire cela le remplissait d’une joie indescriptible. Spécialistes des non-dits et des sous-entendus, la jeune femme faisait d’autant plus mouche lorsqu’elle se montrait franche avec lui. C’était ce qu’il cherchait actuelle, de la franchise. Bas les masques ! Le brun se releva. Un geste lent et mesuré. Le silence occasionné, s’il ne dura qu’une poignée de secondes, donna l’impression de s’étirer plusieurs minutes avant qu’Auguste ne reprenne la parole.

« Je veux te surprendre encore… »

Parce que le mois qui s’était écoulé était jonché de bonnes surprises, il souhaitait que cela continue. Plus grand que la jeune femme, le champion ne détachait toutefois pas ses yeux des siens. Pris au piège dans ces deux biles de bronze, il poursuivit. Des paroles qui étaient uniquement destinées à ses oreilles.

« Continuer de t’aimer. Cette nuit, la prochaine et celles qui suivront aussi. »


Si elle lui avait demandé de l’aimer lors de leur escapade à l’Hôtel des Sylves, il s’y était employé durant tout le mois qui suivit. Cela ne devait durer qu’une nuit mais chaque fibre de son âme hurlait pour que cela continue. Il y avait longtemps qu’Auguste n’avait plus ressenti ça pour quelqu’un, il refusait de voir ses sentiments s’étioler en restant spectateur. Au risque de se voir opposer un refus, il ne voulait plus rester passif en attendant de voir comment les choses évoluaient.

« Rien de tout ceci ne devait arriver. Pourtant, nous y sommes, à se demander quoi faire. J’ai envie de voir jusqu’où nous pouvons aller. »

Une caresse sur la joue accompagna ces derniers mots, comme pour lui rendre celle qui avait précédé. Lui, il était content que tout ceci soit arrivé, Il n’échangerait cela contre rien au monde.

« Sois mienne. »


Le ton était doux et si bas qu’il n’était pas sûr que Séréna l’ait entendu. Ses lèvres tremblantes avaient suffisamment détaché les syllabes pour qu’elle puisse y lire sa demain – presque une supplique, en réalité. Il était là, son vœu.

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Rire à peine audible lorsque le brun lui renvoie son commentaire - elle se déridait un peu, Séréna, maintenant qu’elle avait commencé à délester ce cœur (plutôt que le détester). Les mots qui la pesaient tant quand ils étaient enfermés dans leur cage lui paraissaient moins terribles à l’oral, elle en vint à la conclusion que l’honnêteté avait du bon.
En même temps, la jeune femme décida qu’elle ne voulait plus s’épuiser à fuir inutilement. Si elle n’avait pas voulu de cet instant, il aurait fallu couper le fil bien avant.

Puis le reste fut oublié, tandis qu’ils plongeaient mutuellement dans le regard de l’autre à la recherche des profondeurs qui les attiraient tant. Rien n’était prévu c’est vrai encore moins l’amour, mais c’était peut-être pour ça c’était peut-être un signe, sinon pourquoi tout paraîtrait si naturel ? Qui dit naturel dit nature et allez savoir si cette grande dame ne laissait vraiment rien au hasard, s’ils étaient nés pour vivre ça ensemble ou non, ou même s’ils étaient sur la bonne voie
(fallait-il y croire ?)

Cette fois en tout cas, Séréna se laissa faire quand Auguste prit sa main - à quoi bon la lui arracher quand il avait déjà vu à travers son masque, ou quand plus que jamais elle avait envie qu’il la tienne ? Étrange comme une peau pouvait lui faire tant d’effet. D’autres l’avaient caressée pourtant avant lui, mais aucun n’avait cette balance entre déférence et passion qui le rendait si unique. Il ne l’avait pas dit ou pas encore, mais la pléiade se rendit compte alors qu’ils étaient déjà condamnés quand le pulsar s’était mis à la toucher ainsi elle et pas une autre.

Comment céder cela à quiconque ?
Finalement elle allait le réclamer, ce trône.

Le jeune homme se leva lentement, et Séréna haussa des yeux agrandis par l’expectation vers lui. Dans le silence qui s’installa elle put entendre clairement le raffut entre ses côtes, battements d’ailes hasardeux d’un oisillon qui s’envolerait pour la première fois.
Puis les paroles qui la libèrent et l’enchaînent à la fois. La demoiselle resta silencieuse, à se demander quel sortilège le rendait plus séduisant quand il fonçait droit au but ainsi. Ce qui était certain, c’est qu’à ce moment Auguste était irrésistible.

Elle inclina légèrement la tête lorsqu’il frôla sa joue, comme pour approfondir de son plein gré le contact. Ses cils vinrent voiler brièvement ses iris, avant qu’un murmure inespéré ne résonne.
Sois mienne. Séréna craignit avoir mal entendu, après tout il avait à peine soufflé cette requête. Seulement l’expression du champion et le mouvement de ses lèvres n’y trompait pas, et elle comprit alors que c’était là son vœu.
Elle comprit aussi que refuser serait impossible.

La tête rose se redressa à son tour, un peu plus vite que lui. Elle joignit ses deux mains autour de celle d’Auguste, contempla un instant la superposition de leurs doigts, le fixa encore avec une chaleur nouvelle. « Tu ne me réclames pas grand chose, d’habitude. » C’est vrai, des deux elle était la plus susceptible de faire des caprices ou de tester la patience de l’autre. « Alors ne te retiens pas. Je pourrais me donner à toi comme tu le souhaites, mais je peux aussi te donner beaucoup plus. »

Séréna prit une grande inspiration, pour se donner le courage d’aller jusqu’au bout. « Je pourrais t’aimer aussi. » On pourrait apprendre ensemble, suivre ce chemin inexploré main dans la main
Elle n’avait jamais vraiment cru en l’amour, mais Auguste lui donnait envie d’essayer.


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Le temps s’était figé. C’était là l’ultime offensive d’Auguste. S’il ne parvenait pas à balayer les dernières hésitations de la belle, il serait le grand perdant de la journée. Les secondes qui suivirent sa déclaration lui parurent durer plusieurs minutes chacune, comme si le monde avait décidé de le torturer avec l’angoisse provoquée par l’attente. À ce stade, Séréna était encore capable de le repousser. La moindre appréhension suffirait à faire tomber le pulsar dans le vide, lui qui avait si soigneusement escaladé les murs érigés autour de son cœur. Il croyait cependant avoir sa chance. Il voulait le croire. Après tout, il ne se serait pas jeté à l’eau s’il avait jugé que la chance jouait en sa défaveur. Il avait été déséquilibré par le premier refus de la jeune femme mais, maintenant qu’il avait repris ses appuis, il était une nouvelle fois passé à l’offensive.

Ses mains prisonnières de celles, plus petites, de Séréna, le jugement tomba. Il n’y avait plus d’hésitation dans la voix de la tête rose, mais une détermination nouvelle. Sa décision était prise et elle était décidée à s’y tenir. Tant mieux, car les mots qu’elle prononça furent exactement ceux qu’il avait espéré entendre. Il la laissa parler. Hors de question de l’interrompre quand elle était s’y bien partie. Tant de franchise était rare de sa part, bien qu’on la reconnaisse à sa façon de dire les choses de façon détournée – c’était aussi ça qu’il aimait chez elle.


« Tu pourrais m’aimer aussi. Hmhm… Dis-m’en plus, ça m’intéresse. » souffla-t-il en guise de réponse, un sourire satisfait au coin des lèvres.

Quelle étrange sensation. C’était en quelque sorte comme si un poids sur ses épaules avait disparu. Il était soulagé. Il avait du mal à ne pas exploser de joie tant il était content de la manière dont elle avait répondu et quand bien même il faisait tous les efforts du monde pour se contenir, sa joie était visible.

« C’est vrai que j’aurais pu te demander cela mais tu sais comme moi que ce n’est pas assez. »

Il la voulait elle, toute entière, avec ses qualités et ses défauts. Ils s’étaient déjà amusés dans l’intimité d’une chambre, à se découvrir et à s’aimer de manière purement charnelle. Mais il en voulait plus, beaucoup plus, et Séréna était prête à combler ses désirs. Seul un fou aurait refusé. Elle pouvait « juste » se donner à lui mais ils savaient tous les deux que cela les laisserait sur leur faim, avec la désagréable sensation d’avoir raté quelque chose.


« Permets-moi d’être gourmand et de prendre ce « beaucoup plus » dont tu parles. Je suis tenté à l’idée de te laisser m’aimer… et de te rendre la pareille. »

Qu’avaient-ils à perdre en tentant l’expérience ? La liste était longue en vérité, mais ils avaient tellement plus à gagner. Auguste ne voulait pas rester spectateur et laisser Séréna sortir de sa vie aussi vite qu’elle y était entrée. Il avait perdu assez de temps à regretter les occasions manquées, aujourd’hui était le jour où il brisait l’infernale routine de sa vie sentimentale. Cela valait mieux que de briser un cœur, que cela soit celui de Séréna ou le sien. Auguste s’était approchée de sa jeune amie – bien que le terme ne soit plus adapté – jusqu’à ce qu’elle se trouve entre la table et lui, et plaça ses mains à plat sur le meuble. Ainsi enfermée entre les bras du pulsar, elle était suffisamment proche de lui pour lire une affection débordante dans le regard de l’homme qu’elle avait accepté.

« J’ai droit à un vrai baiser, cette fois ? Le dernier avait un goût amer dont je ne parviens pas à me débarrasser. »

Bien qu'il y ait une pointe d’espièglerie dans la voix, sa phrase n’en était pas moins sincère. Un baiser triste comme celui offert sur le trône, il n’en voulait plus.


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Séréna G. FitzBurgess
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Don't paint wonderful lies on me that wash away

Ses remparts étaient hauts, il est vrai ; Séréna était était une forteresse bien gardée, for intérieur esseulé. Elle n’autorisait personne dans ses quartiers personnels, sa tour impériale depuis laquelle son altesse FitzBurgess supervisait son royaume.
Du moins jusqu’à Auguste.
Le premier visiteur à avoir percé ses défenses.

Et entre ses doigts elle se fissurait un peu, sans doute parce que des deux il était le plus robuste. Le jeune homme avait tenu bon face aux barbelés, aux douves, et même à ce dernier baiser qui devait signer la fin d’un roman à peine entamé (romance morte née). Il avait su l’atteindre, mieux encore la cerner assez bien pour qu’elle abandonne ses apparats royaux - Séréna n’avait jamais si mal menti que face à lui, comme elle n’avait jamais tant retrouvé espoir.

Auguste avait fait voler en éclats toutes ses certitudes, amassées au cours de longues années passées à suivre un sentier balisé. Mais étrangement, maintenant que la jeune femme s’était lancée dans une autre direction, elle avait le sentiment que tout reprenait sa place : le soleil en journée, les étoiles la nuit, et toujours elle auprès de lui. Ses pensées n’avaient pas été aussi claires depuis des lustres.
Cette fois ils ne jouaient pas. Ils savaient pertinemment que l’amour dont ils parlaient n’était pas celui qu’ils s’étaient déjà offert une fois.

Alors même si la réponse de Séréna n’était pas celle de la raison, tant pis elle osait quand même croire en eux - qu’ils étaient le meilleur choix possible. A force de persévérance, le pulsar avait su raviver cet ancien vœu abandonné - éteint lorsqu’elle avait compris que ses parents n’étaient pas vraiment faits l’un pour l’autre, que son père la donnerait au plus offrant. Par ces jolis mots que la demoiselle n’imaginait plus entendre, par cette affection totale et inconditionnelle qu’il lui offrait quand elle ne pensait pas la mériter,
Auguste l’avait conquise.

Evidemment, sa capitulation fut accueillie par une petite taquinerie. La seule réponse de Séréna fut une rotation explicite des yeux : tu peux toujours courir.
(il le découvrirait bien assez tôt, comme elle allait l’aimer ; cette fois ce serait assez, assez pour saisir cette chance qu’ils n’attendaient plus, assez pour se donner tout entier)
Hochement de tête, puis c’est le souffle encore hésitant qu’elle répond « En tout cas pour le moment, je n’ai pas eu assez de toi. » à l’affirmation du brun.
Le besoin allait dans les deux sens.

La pléiade tremblait légèrement lorsqu’il annonça vouloir saisir son offre. Tout son être oscillait sous l’influence des sentiments et des sensations qui l’envahissaient - chaud, euphorie, palpitations, incrédulité, tout à la fois lui rappelant qu’elle ne rêvait pas et qu’Auguste était bien là. « Tu peux prendre tout ce que tu veux, tant que c’est réciproque. » Malgré elle cette recherche d’un accord tacite : la tête rose avait besoin de savoir qu’elle n’était pas celle qui donnait le plus, bien qu’avec le champion elle serait plus que satisfaite par un échange équivalent.

Il la coinça ensuite contre la table, dont Séréna agrippa les bords sans décrocher son regard de celui d’Auguste. Ce qui s’en échappait aurait pu la noyer : un véritable flot continu d’amour, comme s’il cherchait à l’en recouvrir toute entière - c’était sans doute le cas, sans doute alors était-ce réciproque. Pourtant, cette tendresse infinie n’empêcha pas le pincement au cœur lorsqu’il évoqua leur baiser précédent. Elle se mordilla la langue pour retenir un désolé qui gâcherait l’instant - ce n’était pas ce qu’il attendait -, avant d’entourer la mâchoire du brun de ses mains.

L’étudiante le contempla en silence, pour bien s’imprégner du moment - à partir de maintenant, elle pourrait le décréter sien et ils allaient s’aimer. Le bonheur que cette pensée lui procurait se transcrit en un sourire sur ses lèvres pulpeuses. « Je te dois bien cela, oui. Faisons en sorte d’effacer cette amertume. » Sitôt dit, Séréna tendit le cou pour embrasser une joue, puis une tempe, puis le front, puis le nez, et enfin les lèvres de son compagnon. Elle s’attarda un moment sur cette dernière zone, en pressant chaque seconde un peu plus leurs lippes comme pour les souder - jusqu’à ce que ça ne suffise plus et qu’un élan de passion ne rende l’échange plus langoureux, mais toujours lent et débordant de douceur.

Quand ils s’éloignèrent enfin, Séréna apposa la main du côté valide du torse d’Auguste en lui adressant un autre sourire, plus timide - comme elle était novice dans la sincérité et l’amour, il avait provoqué une candeur inattendue et bien cachée chez elle. « Si ça ne suffit pas, je peux recommencer. » Son attention retomba alors sur la blessure de l’ancien ranger, qui lui tira une moue ennuyée.« Mais il faudrait peut-être terminer tes soins, avant. »

En réalité, si panser les plaies d’Auguste lui importait effectivement, Séréna luttait de tout son être pour ne pas repartir à l’assaut de ses lèvres et laisser ses mains parcourir son corps. Elle avait encore ses priorités en ordre.
Tout en attrapant de quoi bander les griffures, elle lança : « Je peux dormir chez toi, ce soir ? »
La manière dont ses ambres le fixèrent à la dérobée ne trompaient pas sur le véritable sens de sa question.


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Lorsque enfin leurs langues se délièrent, Auguste ressentit aussitôt une impression de manque, comme s’il était resté sur sa faim. Il ne voulait pas décoller ses lèvres des siennes. Pas maintenant. C’était trop tôt. Il fit un pas en avant pour en redemander – en reprendre – mais la belle posa une main délicate sur son torse. Un contact doux qui ne le contraignait à rien mais le figea sur place. Séréna l’ignorait sans doute mais sans cela, elle était partie pour un second baiser, encore plus langoureux que le premier, et bien plus…

« C’était… beaucoup mieux. » articula-t-il, le souffle court, les joues un peu rougies après cette preuve d’affection. « Je ne réponds plus de rien si tu recommences, en revanche. »

Prononcée sur le ton de la plaisanterie, cette phrase n’était une blague qu’à moitié. Le brun prit une grande inspiration pour retrouver la maîtrise de ses moyens. Les lèvres de Séréna avaient cet étrange pouvoir capable de l’ensorceler, de l’hypnotiser et de le réduire à l’état d’animal. Et c’était pourtant si bon qu’il en redemandait. Il lui fallait se calmer. Inutile de se presser car, maintenant que le voile avait été levé sur toutes les ambiguïtés entres eux, ils avaient tout le temps du monde pour profiter l’un de l’autre. Puis, à en juger par l’instabilité manifeste de la table contre laquelle la belle se trouvait, ce n’était pas une bonne idée d’aller plus loin. Faire l’amour maintenant signifiait à coup sûr un pied de table brisé et d’éventuelles blessures. Autant éviter cela. D’ailleurs, en parlant de bobos, elle ramena ceux d’Auguste au centre de la discussion.


« J’avais presque oublié que je m’étais fait ça, tiens, mais tu as raison. Je te laisse finir. » concéda-t-il après que la raison l’ait emporté sur la passion.

Bien sagement, le pulsar reprit place sur la chaise et laissa sa partenaire – que ce mot était agréable à prononcer ! – finir de s’occuper de lui. Les plaies ne saignaient plus et le tout était désinfecté, il ne restait plus qu’à bander tout ça et le travail serait terminé. Bandages en main, l’étudiante reprit la parole en lui demandant si elle pouvait passer la nuit chez lui. Un sourire entendu naquit sur les lèvres du champion. Pas dupe, il avait compris le sous-entendu derrière cette interrogation.


« Évidemment. « Dormir ». »

Un rire fripon s’échappa de ses lèvres alors qu’il signait des guillemets à l’aide de ses doigts. Il convenait d’officialiser leur couple et pour cela, quoi de mieux que de passer une nuit dont se souviendraient les draps ? Avec la nuit passée à l’Hôtel des Sylves, ils avaient mis la barre très haut mais cela ne découragea pas Auguste. Il entendait bien faire de cette soirée un moment mémorable.

« Ne traînons pas trop, alors. Je me sens très « fatigué ». » ajouta-t-il, polisson.

Cette soirée leur serait dédiée à eux et rien qu’à eux. Pour les quelques heures à venir, le jeune couple existerait seul dans son monde, n’en déplaise aux tristes âmes qui n’y avaient pas leur place. Auguste, à moitié distrait par le programme de la soirée, la regardait terminer son ouvrage, ne bougeant l’épaule qu’un fois l’opération terminée, pour s’assurer qu’il n’avait pas perdu sa liberté de mouvement. Satisfait, il reporta son regard sur Séréna.


« Et j’aimerai faire des courses pour qu’on puisse se faire un repas en tête-à-tête ce soir. Pas de restaurant, personne. Juste toi et moi. Ça te tente ? »

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Séréna G. FitzBurgess
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Don't paint wonderful lies on me that wash away

Une fois rassis, Séréna se pencha de plus belle sur la blessure d’Auguste. Elle s’était remise dans la peau de l’apprentie infirmière, un léger pli concentré entre les sourcils ; il ne s’agissait pas de louper la dernière phase des premiers soins.
Cependant une fois les plaies hors d’air, rien ne les empêcherait de suivre le programme de leur choix. C’est en prévision de cet instant qu’elle avait proposé d’aller chez lui, consciente que son vis à vis saisirait l’idée.

De toute évidence, sa suggestion indirecte fit l’unanimité. La demoiselle esquissa une moue faussement innocente lorsque son compagnon ironisa le propos, en répondant « Et plus si affinité. » - une précision purement rhétorique depuis leur nuit entre les arbres, et davantage maintenant que leur relation ne se limitait plus au charnel ni à l’amical. Elle sentit un frisson de plaisir anticipé lui parcourir les bras en pensant que, cette fois, ce n’était pas simplement le désir physique qui allait les unir.
Séréna avait hâte de découvrir ce qui en serait changé.

Auguste lança à son tour un sous-entendu, qui valut un mouvement négatif de la tête et un regard haussé l’air de dire tu es irrécupérable - cependant le sourire complice qu’elle afficha prouva que la pléiade n’en pensait rien. « J’ai presque fini, alors tu devrais arrêter de dire des bêtises. » Après tout le chauffeur était encore persuadé qu’il devrait la raccompagner, rien ne l’empêchait de l’appeler.
A part peut-être les milliards de cellules dans son corps qui refuseraient de coopérer.

A croire que l’influence du pulsar n’avait fait que croître depuis qu’elle avait cédé, au point où même en y mettant toute sa volonté, Séréna serait incapable de se dominer. Non pas qu’elle en eût envie, pour le moment son seul désir était de rester avec l’homme qui faisait battre son cœur : profiter de sa présence, enregistrer sa voix pour que le souvenir la berce même quand ils seraient loin, pouvoir goûter ses lèvres à tout instant, et laisser brûler cette passion qu’il éveillait au creux de ses reins.
Cette nuit serait la leur, rien qu’à eux.

Son oeuvre terminée, la jeune femme se redressa avec une mine satisfaite. « Je pense m’en être bien sortie, pour une débutante. » Parce qu’un peu d’auto-congratulation ne faisait jamais de mal. Elle entreprit ensuite de ranger le nécessaire de secours dans la boîte dédiée, en pensant qu’Auguste voudrait sans doute la remettre dans sa voiture.

Le champion émit alors une proposition romantique, qui la fit étirer les lèvres. « Tu proposes donc de cuisiner pour moi ? Evidemment, que ça me tente. » Séréna ferma la trousse pile à ce moment, elle put donc lui prendre les mains et déposer un baiser dessus. « J’ai hâte de savoir ce dont ces mains sont capables en cuisine. »
Parce que clairement, celles de la tête rose n’avaient jamais vu de poêle en vingt ans.

Ceci dit, le jeune couple quitta la pièce de repos pour retrouver leurs pokémons dans le vaste espace central de l’arène. L’ambiance semblait joyeuse, Séréna remarqua que London courait partout comme un petit fou, langue pendue, en poussant des jappements heureux. Elle trouva presque dommage de mettre fin à leur jeu, mais les dresseurs avaient plus urgent à faire.
Un message au chauffeur pour le congédier, un détour chez Auguste pour qu’il enfile quelque chose de plus présentable qu'une chemise en lambeaux, et ils purent se rendre au supermarché.

Et on pouvait dire que Séréna mettait encore le pied sur un terrain méconnu. Un bras autour de celui de son bien-aimé - marcher avec lui ainsi était très agréable -, elle détailla curieusement les rayons. « Alors c’est ici que tu fais tes courses ? J’ai vu quelques images de clients qui se battent pour une exclusivité. J’espère que ces scènes ne sont pas courantes, ce doit être effrayant en vrai. »
Au moins ne détonnaient-ils pas complètement avec un costard et une robe de créateur, cette fois.


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Une fois les soins terminés, Auguste enfila de nouveau sa chemise déchirée afin de ne pas sortir de son arène à moitié nu. Il avait beau être un nudiste dans l’âme, il gardait cette habitude pour l’intimité de son chez-lui.

« Je fais un saut chez moi pour mettre quelque chose de convenable et on y va. » avait-il précisé à la jeune femme lorsqu’ils quittèrent la petite salle de repos.

Plaçant à nouveau deux doigts dans sa bouche, le brun siffla pour rameuter toute sa troupe. Cette dernière semblait avoir été sage avec les Pokémons de Séréna. Tant mieux. Vu la manière dont les choses avaient tourné, il était préférable qu’ils s’entendent bien car ils étaient destinés à se revoir. Eh. Auguste sourit en voyant qu’Ahi’Po avait déjà adopté London. C’était une bonne nouvelle. Il les aurait volontiers laissé jouer encore un peu mais l’heure était venue pour leur dresseur de s’en aller et de ce fait, il les rappela dans leur pokéball.


« Toi aussi, Gwyn. » souffla-t-il en traversant toute l’arène pour aller chercher le Solaroc qui, une fois encore, n’avait pas répondu à l’appel.

Le silence retomba sur les lieux. Écrasant. Ici, les bruits de la ville ne transpiraient pas. C’était un monde à part entière. Un lieu tranquille et repose qu’il était content d’avoir retrouvé. Son cœur apaisé tant par l’ambiance que par le dernier baiser de sa belle, Auguste quitta l’arène et referma la porte derrière lui – sans oublier de reprendre la brosse, déposée un peu plus tôt au pied d’une statue. Il rangea cette dernière dans le coffre avec le reste de ses affaires ainsi que la trousse de secours pour enfin prendre place sur le siège conducteur, aux côtés de Séréna.

Il n’habitait pas très loin. Quelques minutes à peine après avoir démarré, la voiture s’arrêta de nouveau devant un immeuble où Auguste pénétra, promettant d’être de retour dans les cinq prochaines minutes. Il attrapa le premier vêtement dans sa garde-robe, un polo vert foncé, l’enfila, et redescendit aussitôt avant que le temps qu’il s’était accordé ne s’écoule. De là, ils prirent à nouveau la route, direction le supermarché le plus proche. L’avantage de vivre en plein centre-ville de la capitale, c’est que le choix ne manquait pas quant à l’endroit où aller faire ses courses.

Un bras retenu prisonnier par la tête rose, l’autre poussant un caddie encore vide, le jeune couple se mit à arpenter les rayons du magasin en quête de ce qui constituerait leur repas du soir. Un endroit familier pour lui, une nouvelle découverte pour elle. La réaction de Séréna ne trompait pas, elle ne devait pas souvent mettre les pieds dans un endroit comme celui-ci. Les doutes du champion furent confirmés quand elle ouvrit la bouche.


« C’est très rare en fait. Chaque année on voit ce genre de scène dans l’actualité mais ça n’arrive presque jamais. »

Il avait un tas d’autres réponses en tête, davantage portées sur le second degré, mais il ne voulait pas faire croire à Séréna qu’il se moquait d’elle. La question pouvait paraître particulièrement bête pour le commun des mortels qui se rendait dans un supermarché plusieurs fois par mois, mais il n’oubliait pas d’où elle venait et qu’à l’inverse, elle devait le trouver bien ignorant dans de nombreux domaines.

« Si jamais quelque chose te fait envie, n’hésite pas. » dit-il en plaçant un sac de pommes de terre dans son chariot.

Il ne savait pas encore ce qu’il allait cuisiner et espérait qu’une illumination lui vienne alors qu’ils avançaient dans ce dédale d’étagères remplies de mille et une choses. Il était certain de ne plus avoir de patates, ceci dit, et en avait profité pour refaire un stock. Loin d’être un chef étoilé, Auguste se plaisait à penser être quelqu’un de capable une fois aux fourneaux. Personne ne lui avait jamais dit le contraire et, après des années à cuisiner pour lui, il avait appris à se débrouiller en cuisine.


« Rappelle-moi s’il y a des aliments que tu n’aimes vraiment pas ? Et si je me souviens bien, tu n’as pas d’allergie, c’est exact ? »

Il se rappelait avoir vaguement évoqué le sujet lors d’un tête-à-tête au restaurant, il y a de cela deux semaines, mais Auguste mentirait s’il disait que tout cela était encore limpide dans sa mémoire. Une piqûre de rappel ne ferait pas de mal et mieux valait la faire maintenant qu’après avoir tout acheté et être rentré.

« Plutôt rouge ou blanc ? Ou rosé, peut-être ? »

Tout en se grattant une barbe imaginaire, le pulsar avait le regard poser sur l’interminable rayon des vins et alcools, se concentrant surtout sur les produits vinicoles. Il avait déjà fait son choix avec une bouteille de rouge. Il avait d’autres bouteilles à l’appartement mais il n’était pas certain que cela convienne à la jeune femme. Il préférait qu’elle choisisse quelque chose qui lui plaise ou au moins qu’elle émette ses préférences en la matière, plutôt que de faire des suppositions et se tromper.

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Séréna G. FitzBurgess
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Séréna G. FitzBurgess
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Don't paint wonderful lies on me that wash away

Les supermarchés n’étaient donc pas un zoo dans lequel une bande de babouins se battaient pour la nourriture. Séréna se doutait que ça n’arrivait pas non plus tous les jours, mais tout cela était tellement loin de son quotidien.
Pour le plus grand nombre, cette ignorance paraîtrait totalement burlesque. Balader son caddie entre les étales fournies, en quête de provisions pour la semaine ou le mois, était tellement naturel qu’ils n’imagineraient pas que des gens comme elle - qui n’y ont jamais mis un orteil - puissent exister.

Certains en auraient sans doute profité pour la charrier, mais ce ne fut pas le cas d’Auguste. La jeune femme l’aimait aussi pour cette façon de répondre à ses questions, même les plus absurdes, sans en rire systématiquement - et jamais méchamment. Elle n’avait rien contre un peu de taquinerie, mais tout abus rendait une conversation moins agréable.

Son compagnon lui demanda alors de lui indiquer ses envies, sur quoi Séréna cogita un peu. Elle n’allait pas lui demander de tournedos rossini, ni tout autre plat requérant une longue préparation ou des pièces nobles. Le but n’était pas de passer des heures aux fourneaux, ni de faire passer à Auguste le test de l’étoile Michelin. « Surprends-moi. » Répondit-elle donc simplement, avant de lui adresser un sourire. « Tu n’as qu’à me faire découvrir l'un de tes plats favoris. » Après tout elle ne connaissait rien à la cuisine populaire.

Au moins, la pléiade n’était pas trop contraignante. D’ailleurs elle répondit « Je ne raffole pas d’endives ni d’abats, mais effectivement je n’ai pas d’allergies. » Elle n’estima pas la précision utile, mais outre les deux ingrédients cités il était aussi question de ne pas servir un steak surgelé. Tant que les produits n’étaient pas de mauvaise qualité, le chef du soir aurait peu de chances de se tromper.
Et puis s’il cuisinait avec la même attention qu’il lui portait à ce moment, Séréna ne pourrait que se régaler.

Elle appréciait ces marques d’intérêt à son égard, qui valaient comme autant de preuves de son affection - et soudain la demoiselle se demanda pourquoi elle n’avait rien remarqué, ces dernières semaines. Comment avait-elle pu s’aveugler autant, de ces lumières fictives qu’étaient celles de sa naissance ? Ou bien avait-elle considéré cela comme naturel pour ne pas avoir à y réfléchir ? Peu importait la raison, Séréna se rendait désormais compte qu’Auguste l’entourait depuis un mois de ces petites choses de rien du tout. Ces gestes discrets qui trahissent l’attachement.

Cette révélation, tombée comme un cheveu devant les vins, provoqua une réaction : notre étudiante se hissa légèrement pour imprimer ses lèvres sur la mâchoire du champion. Ce ne fut qu’un bref aparté avant que ses ambres ne survolent les étiquettes, un élan inattendu qu’elle ne prit pas la peine de commenter. Pourquoi faire ? Fallait-il expliquer la tendresse ou l’amour, et toutes les manières possibles de les exprimer ? Cela ne ferait que gâcher des instants comme celui-ci.

Mais revenons-en à la boisson qui allait célébrer leur première soirée de couple. « Mmmh, ça dépend aussi du menu. Avec du poisson il vaudra mieux du blanc. » Question de principe, on lui avait martelé quelques règles élémentaires de gastronomie. Séréna remarqua alors un nom qui lui était familier. Tiens, ils avaient ce rosé ? Et l’année n’était pas mauvaise, de mémoire. Voilà qui lui donnait une idée.
En sortant de l’étagère la bouteille qui avait attiré son attention, elle proposa « Que dirais-tu d’un kir rosé ? Ce vin s'associera très bien avec une crème de pêche. » C’est l’expérience qui parlait.

Par la suite ils continuèrent tranquillement leurs emplettes, en échangeant quelques questions et commentaires. Nos protagonistes avaient presque fini leur tour, lorsque leurs pas les guidèrent devant les rayons maison et décoration, par lequel la tête rose força Auguste à faire un détour. Les ornements proposés étaient divers et variés, pour permettre à chacun d’aménager son cocon selon ses goûts. Séréna se pencha sur plusieurs articles avec un sourire amusé ou une moue perplexe, sans pour autant y passer trop de temps histoire qu’ils sortent du magasin avant la fermeture.

Finalement elle s’arrêta devant les bougies. Là encore il y en avait pour tous les styles, mais celles que la jeune femme attrapa étaient longues, assez fines et teintées d’un joli rouge. « Et pourquoi pas un dîner aux chandelles ? Tu as des chandeliers, chez toi ? »
C’était à moitié sérieux. Elle pensait que ce dîner mériterait bien une petite flamme romantique pour l’éclairer, mais ne doutait pas que les heures à suivre seraient inoubliables même sans cela.


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