OKI JE FAIS UN RESUME AUSSI désolée un peu compliqué irl je rédige au plus vite pardon pardon pardon ça deviendra pas une habitude promis ;; (yo Billie calm down :handspinner:)
▬ Damien se retrouve pris entre deux feux bc LES ORDIS but LES FILLES mais comme il n'a pas de Pokémon capable d'aider il préfère les laisser gérer entre elles ▬ Il se penche sur les méthodes de refroidissement dont il essaie de comprendre le fonctionnement ▬ Après avoir pesé le pour et le contre, et suite à l'approbation de Yuka, il va essayer la deuxième méthode : "Le système par écoulement est décrit comme l’évacuation vers un vaste bassin de refroidissement du combustible. Le réacteur est vidé de son matériel réactionnel qui est versé dans les bassins contenant de grandes quantités de liquide de refroidissement." ▬ Ceci fait il s'enquiert de l'état de Billie & de Yuka quand même, en leur demandant ce qu'il s'est passé précisément de l'autre côté avec le combat et pourquoi Billie est dans cet état-là ▬ Il tente une communication radio avec l'autre groupe réacteur deux "Ici Damien, comment ça se passe de votre côté ? J'ai... On a bien trouvé accès aux systèmes de refroidissement. On tente un refroidissement par... écoulement ? J'y comprends trop rien mais... ça paraît... le plus sécurisé ? Je sais pas trop... Comment ça se présente pour vous ? Terminé."
Merci & désolée ;;
Dusk
PNJ
Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
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C’est la débacle. La victoire a un goût amer. La salle du réacteur résonne de cri mais ils ne sont pas victorieux. La douleur remplit la pièce attend que les cris. Malgré tes précautions Yuka, le déplacement de Billie ne fait que lui provoquer plus de souffrance. Toutefois, c’est un mal nécessaire : la laisser dans la salle n’est vraiment pas une bonne idée.
Toujours aucune trace de l’homme masqué et la chaleur est toujours terrible dans la salle du réacteur et à peine moins étouffante dans la salle des ordinateurs.
Damien. Tu suis le protocole pour l’écoulement des éléments combustibles vers les cuves de refroidissement souterraines lorsqu’un paragraphe attire ton regard :
Attention : en cas de matériel réactionnel en surchauffe importante, l’évacuation dans les cuves peut provoquer une brutale hause de pression et une explosion des cuves de confinement et de graves dégâts structurels.
Es-tu vraiment sûr de vouloir faire ça ? Le réacteur est bien au-delà des seuils critiques, puisqu’il est impossible de mesurer sa température et sa pression. Le choc thermique sera terrible.
De plus, avec la température dans la salle, l’enceinte de confinement risquerait bien d’exploser elle aussi, trop de pression extérieure et plus assez à l’intérieur. Il faudrait refroidir la salle d’abord mais comment refroidir une si forte chaleur ? Il faudrait une grande quantité de froid, comme un immense iceberg ou une grotte gelée. Mais où en trouvait autant ?
L’écran de l’ordinateur s’allume d’une pop rouge. / ! \ Alerte ! Explosion imminente / ! \ Evacuer le bâtiment ________________________________ Modération : La prochaine modération aura lieu le dimanche 30 aout.
Billie est en souffrance mais vous la ramenez dans le sas.
Il serait trop dangereux de faire évacuer le matériel vers les cuves. De plus, la différence de température avec la salle du réacteur que cela produirait risquer de faire imploser l’enceinte du réacteur et personne ne sait ce qu’il se passerait à ce moment.
Il vous faut refroidir la salle d'abord. Mais pour ça, il faudrait au moins le froid d'un iceberg. Où trouver cela?
Une alerte vous signale une explosion du réacteur sous peu. Il vous reste 2 tours. Au prochain tour, une alarme retentira dans toute la centrale pour son évacuation.
Tranchondo subit 99% de dégât, Dracoloss est hors combat, Amphinobi subit 40%, Absol est à 10% (après correction).
Billie, tes blessures sont maintenant graves et l’homme masqué, ta cible a disparu. Cependant, le Pyrax est lui aussi hors combat.
La chaleur est toujours oppressante et la faire baisser par vos seuls moyens serait absurde.
Rappel de la mission : Sécuriser le Réacteur sans l’abîmer.
Attention : une attention particulière est portée sur le rôle play. Bien que les lois de la biologie animale soient modifiées, le monde de Pokémons est régi par les lois de la physique, comme dans notre univers. N’oubliez pas aussi que vos personnages sont humains et que leurs Pokémons des êtres vivants pouvant être rangés dans des boules, pas des dieux de la destruction en laisse.
Damien Delaunay
Salle des Réacteurs
Noctali
50
Absol
50
Magirêve
40
Aucun
0
Aucun
0
Aucun
0
Billie Hemsworth
Salle des Réacteurs
Amphinobi
80
Granbull
30
Ectoplasma
36
Scorvol
30
Anchwatt
20
Ouisticram
5
Yuka Nakamura
Salle des Réacteurs
Dracaufeu
60
Tranchodon
55
Dracolosse
55
Libégon
50
Kaimorse
44
Kirlia
20
Ashen Anderson
Salle des Réacteurs
Nymphali
40
Mesmérella
40
Aucun
0
Aucun
0
Aucun
0
Aucun
0
Damien Delaunay
Dresseur Nova, Champion d'Arène & Administrateur
Messages : 1289 Née le : 29/12/2002 Age : 21 Région : Hoenn Pokédollars : 763 Stardust : 4132 Stardust utilisés : 3405 Equipe pokemon : Aventure
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Mes doigts filent sur les touches et la souris à mesure que je suis les étapes décrites par le manuel – un clic après l'autre, soigneusement, le souffle court mais les idées fixes.
Refroidir. Refroidir. Refroidir.
C'est bien ça la priorité, pas vrai ? L'air nous étouffe et la chaleur paraît mordre ma peau même au travers de la combinaison – sur celle de Billie des brûlures vives et j'entends encore comme résonnaient ses cris l'instant d'avant et je devine quand mes prunelles vacillent comme les siennes trahissent la douleur ; comme doucement dans tous nos gestes s'immisce la peur.
Refroidir. Refroidir. Sortir. Refroidir et puis sortir – sortir sortir sortir...
J'inspire et j'accroche du regard un message en gras sur le bras de l'écran – comme un ultime avertissement avant le clic qui pourrait sceller notre destin.
Refroidir. Attention...
Et tous les indicateurs devenus fous et plus rien ne répond, l'atmosphère m'étouffe et – et je ne peux pas faire ça, je ne peux pas, pas comme ça, ça ne fonctionnera pas, ça ne fonctionnera pas, ça ne fonctionnera pas, ça ne fonctionnera pas..
▬ Ça ne fonctionnera pas.
Je lève les yeux en direction de la porte et – comment comment comment comment comment comment refroidir l'endroit comment comment réussir comment refroidir la pièce et puis le réacteur, comment comment comment...
Un éclat rougeoyant attire de nouveau mon regard sur l'écran et – et je n'assimile pas tout de suite. Je ne comprend pas.
Des étincelles obscures devant les yeux et comme un vertige, le souffle s'emballe et puis le palpitant ; un haut-le-cœur me secoue tout entier et je me plie en deux au dessus du clavier – c'est comme bouffer un coup en plein ventre c'est comme avoir les inspirations coupées c'est comme tomber en eau gelée c'est...
▬ ... foutu, foutu, foutu c'est foutu on est foutus c'est foutu foutu foutu c'est foutu putain c'est foutu...
Un murmure en boucle comme un mantra comme une litanie foutu foutu foutu foutu foutu et mes mains sur le rebord du bureau je ne vois plus rien je n'entends plus ça tourne c'est glacial partout c'est brûlant autour mais si froid au dedans si froid si froid j'ai froid un hoquet comme un sanglot mal étouffé et
tes mains tremblent et tes paupières papillonnent ; tes inspirations saccadées doucement s'amenuisent et tes épaules se relâchent – tes yeux perdent de leur éclat et la terreur se dissout il ne reste il ne reste qu'une plénitude troublante
que je ne comprends pas – j'ai peur, j'ai peur, j'ai peur
mais tu ne défailles pas, toi, toi tu te redresses et quand ton regard s'attarde sur l'alerte c'est sans faillir c'est sans faiblir, le teint livide mais les iris limpides et les idées sourdes – il n'y a plus rien, plus rien qui t'inquiète,
moi je veux vivre, moi je veux sortir tu sais, moi je veux vivre et voir demain
mais toi tu ne crains plus rien – toi les traits graves mais trop sereins ; toi comme si le monde ne te touchais plus et
putain mais pourquoi tu leur dis rien, dis-leur, dis-leur, dis-leur, elles te regardent pourquoi tu leur dis pas, pourquoi tu leur dis pas qu'on va mourir ici ?
Tu ne dis rien, tu ne dis rien ; tu les laisses en silence se demander ce qu'il te prend, ce qui t'a troublé puis ravagé, tu ne quittes plus l'écran des yeux et tu lèves la main à ton oreillette pour régler la fréquence et
et je comprends trop tard ce que je fais, je réalise à peine mais je n'ai plus d'emprise, tout est vide, tout est vide et je n'ai plus aucun pouvoir quand ma voix s'élève dans toute la centrale – à toutes les oreillettes, toutes les radios.
Tes intonations placides qui condamnent.
▬ Je suis Damien, affecté à la salle des réacteurs. Nous avons commis une erreur, ou perdu trop de temps. Les réacteurs sont en surchauffe, et le panneau de contrôles affiche désormais un message d'erreur.
Tu leur annonces la mort à l'aube des ténèbres et ça ne te fait même pas trembler, ça ne te fait même pas trembler, ça ne te fait même pas trembler, même pas, même pas... Si tu les regardais dans les yeux – s'ils étaient tous là, face à toi ; est-ce que tu les aliénerais de la même façon ?
▬ Le réacteur s'apprête à exploser. Où que vous soyez, quoique vous fassiez... Sortez, si vous le pouvez. Si l'accident se produit, il ne reste de toute façon plus rien à sauver, ici. Sinon vos vies.
Sinon vos vies. Sinon vos vies. Sinon vos vies.
Pourquoi tu ne dis pas nos vies ?
▬ Mais si quelqu'un... Si quelqu'un ici est au courant de quoique ce soit qui puisse nous aider... Qu'il parle maintenant, ou qu'il se taise à jamais.
Ça pue le sarcasme, ça pue la défaite ; t'es paisible mais t'as déjà perdu, tes mains retombent et tes yeux se portent sur les autres,
sur Billie que j'ai déjà trop détestée sur Yuka qui a pourtant si bien mené sur Ashen à la douceur fatiguée
tu les contemples et tu n'es même pas désolé – tu n'es même pas désolé de ne pas les avoir averties avant de plonger toute la centrale dans l'angoisse des derniers instants ; tu n'es même pas désolé de les avoir rangées avec tous les autres, tous les autres, tous les autres qui paient les conséquences de ton ignorance et de tes failles
toutes les conséquences de mes erreurs de môme qui s'est pris pour un héros de grandes aventures ; tu sais moi j'avais pas prévu de mourir ici
mais toi t'as décidé pour moi, t'as déjà choisi ; toi tu restes et tu feras ce qu'il faut – toi tu restes et tu iras jusqu'au bout même s'il faut tomber, toi tu as choisi de te condamner aussi.
▬ Je suis désolé.
Et ta voix dans le micro se brise et tes yeux pleurent et pourtant et pourtant tu ne ressens rien, c'est le grand vide, l'anesthésie ; c'est le plus rien qui transcende, la dose de morphine dans les veines est létale et toi tu n'éprouves plus la moindre des décharges
c'est moi qui me brise au dedans c'est moi qui cède c'est moi qui pleure et doucement doucement doucement
tes lèvres s'animent aussi quand tu perds contrôle et que c'est moi qui reprends
▬ Je suis désolé je suis désolé je suis désolé désolé désolé désolé désolé...
Mes jambes cèdent et je m'effondre, la chaise que je bouscule s'en va rouler plus loin et heurter le mur et moi et moi et moi les inspirations saccadées les larmes débordent j'étouffe j'étouffe sous cette combinaison je tremble je tremble je tremble et ça ne s'arrête plus ça ne s'arrête plus est-ce que c'est vraiment foutu est-ce que c'est vraiment fini je veux sortir je veux sortir sortir sortir je veux sortir.
▬ Désolé désolé désolé je suis désolé je suis désolé...
Désolé d'avoir rien empêché ;
désolé d'avoir failli à la seule tâche que j'avais de nous sauver.
▬ Damien, suite au message d'alerte concernant le risque élevé de choc thermique, décide de ne pas enclencher la méthode de refroidissement ▬ Le message d'alerte à l'explosion s'affiche et... Damien entre en panique intense, il dissocie / dépersonnalise littéralement (protection mentale pour ne pas break down sinon il freeze legit pendant dix minutes ou il s'évanouit ) ▬ Dans cette phase de dissociation il calcule presque pas les filles, il envoie un message à toute la centrale pour prévenir de l'explosion imminente du réacteur & il en profite pour demander de l'aide si jamais quelqu'un sait quoique ce soit (pis du coup c'est comme ça que les filles l'apprennent aussi... désolée vous trois ) ▬ Après ça il s'effondre, pleure, angoisse, tout ça, tout ça... rip Damien fhruiegh
▬ Merci pour cet évent, le staff. Love u. ♡
Ashen Anderson
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Mon regard s'arrête sur Damien. Il panique. Quelque chose ne va pas, quelque chose est différent. L'atmosphère est pesante. Comme si rien ne se déroulait comme prévu. Comme si tout devenait trouble.
-... foutu, foutu, foutu c'est foutu on est foutus c'est foutu foutu foutu c'est foutu putain c'est foutu...
J'ai du mal à comprendre, du mal à percevoir ce qui le met dans cet état. Je le fixe un moment, la boule au ventre, la gorge nouée. Putain mais tu vas nous dire ce qu'il se passe ? Le stress m'envahi un peu plus chaque instant.
Le silence, puis un fracas quand ses paroles retentissent et me laissent sans voix :
-Je suis Damien, affecté à la salle des réacteurs. Nous avons commis une erreur, ou perdu trop de temps. Les réacteurs sont en surchauffe, et le panneau de contrôles affiche désormais un message d'erreur. -Quoi ?! Non non non c'est... c'est pas possible, c'est pas...
Je m'arrête, un instant, le souffle court.
-Le réacteur s'apprête à exploser. Où que vous soyez, quoique vous fassiez... Sortez, si vous le pouvez. Si l'accident se produit, il ne reste de toute façon plus rien à sauver, ici. Sinon vos vies. Mais si quelqu'un... Si quelqu'un ici est au courant de quoique ce soit qui puisse nous aider... Qu'il parle maintenant, ou qu'il se taise à jamais.
Je me fige, ne sachant quoi dire, le regard vide. Je ne sais plus quoi penser. Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi comme ça ?
Gamine insouciante qui voulait sauver des vies. Passagère d'un train au bord du précipice, au bord de la fin.
La tension est à son comble, les regards meurtris. J'ai envie de gueuler, de tout fracasser. On se retrouve confrontés à la réalité. Confrontés au triste jeu qu'est la vie. On va mourir ici. Non... non non... on ne peut pas finir comme ça... on ne peut pas, on ne peut pas, on ne peut pas... On n'a pas le droit. On a pas été capable de sauver nos vies. Et dire qu'on voulait sauver celles des autres... Je m'écroule avec le monde qui m'entoure, les yeux remplis de larmes. Je voudrais seulement me réveiller et que tout ne soit qu'un cauchemar, qu'une frayeur, le fruit de mon imagination, mais ce n'est pas le cas.
-Je suis désolé. Je suis désolé je suis désolé je suis désolé désolé désolé désolé désolé... Désolé désolé désolé je suis désolé je suis désolé...
Je ne sais pas quoi lui répondre, quoi faire pour que l'on s'en sorte. Au départ, je ne mesurais pas l'impact que cette affaire pouvait avoir sur ma vie. C'est seulement maintenant que je comprend ce que je risque réellement. C'est seulement maintenant, que je prend conscience de ce dans quoi je me suis embarquée, de ce que chaque personne présente en ces lieux est susceptible de vivre, ou de ne pas vivre. De perdre, ou de préserver.
Combattre ou crever
Voilà ce qui nous attendait.
Je relève la tête, déterminée à ne pas en finir ainsi.
- On doit persévérer ! C'est notre seule chance ! Je refuse d'en rester là, je refuse d'avoir fait tout ça pour rien ! On a pas prit des risques, on a pas fait des blessés, pour crever sans avoir réussi, sans avoir terminé ce qu'on a entamé !
Je me relève et reprend le manuel en main afin d'achever ce que nous avions commencé, c'est notre seule issue, notre dernier espoir.
[-Ashen ne comprend pas pourquoi Damien panique autant. -Elle craque en apprenant ce que Damien avait vu sur l'ordinateur et fond en larme (elle se remet aussi pas mal en question). -Elle décide de ne pas abandonner et souhaite trouver comment refroidir les réacteurs, même au péril de sa vie. -Elle tente de motiver le reste du groupe. -Elle retourne sur l'ordinateur pour trouver une solution au plus vite.]
- La Kirlia de Yuka utilise Vibra Soin pour aider au mieux Billie. - Quand Yuka apprend la gravité de la situation, elle est morte de peur et un combat intérieur avec elle-même la fait fondre en larme malgré le discours d'Ashen. Pour elle, plus d'avoir de mourir, c'est à ses pokémon qu'elle pense... - Cependant, ses Pokémons lui font comprendre qu'il faut continuer à se battre. - Yuka décide d'assister Damien et Ashen. - Son Dracaufeu méga-évolue afin d'avoir la force nécessaire pour fermer la porte et protéger l'équipe du second refroidissement. - Sa Kaimorse est également posté pour refroidir la salle des commandes avec sa Poudreuse ou sa Saumure.
Les directives sont transmises et les ordres radio sont envoyés dans tous les sens. La tension vient de grimper d’un cran. Si rien n’est fait, le réacteur va imploser de votre côté et de l’autre côté, il va exploser. Autrement dit, il faut désamorcer la situation des deux côtés.
Vous entendez Ginka dans la radio essayait d’apporter un peu de calme suite aux messages de Damien. Ashen ajoute une couche dans un pur esprit Shonen. Vous entendez la demande de Ginka, activer le refroidissement par air combiné. Suivant ses directives, vous suivez le protocole.
Dans le même temps, l’attaque Vibra Soin soulage la douleur de Billie mais les blessures sont trop graves pour être soignées ici. Cependant, Billie peut respirer plus facilement et réfléchir de manière correcte.
Les commandes s’activent et un vrombissement de plus en plus puissant résonne dans les salles. Vous pourriez presque sentir le bâtiment trembler sous la puissance de basse de ce bruit. Les ventilateurs de couplage se sont mis en branle. L’étrange système de refroidissement se met en route. Un système crée exactement pour fonctionner ainsi. Refroidir un réacteur à partir du second, lorsque le premier n’est plus accessible. On refroidit alors l’air dans le second pour l’envoyer directement dans le premier sans risque pour le personnel.
L’air froid commence à se déverser dans la salle du réacteur, rencontrant l’air chaud et entamant une danse aérienne de plus en plus violente. L’air se mélange et les bourrasques se transforment en petite tempête dont une partie de l’air s’infiltre dans la salle et menace d’ouvrir la porte.
Vous avez essayé de fermer la porte, ma la chaleur à fait fondre les gonds et a déformé la porte et son cadran. Impossible de reformer correctement la porte. Mega-Dracaufeu fait tout son possible pour empêcher la porte de s’ouvrir en grand et de laisser la tempête d’envahir la salle. Toutefois, un vent violent pénètre tout de même dans la salle.
Les attaques Abris sont sans effet, car ce ne sont que des attaques de réaction, pas des bouclier magique anti-tempête.
Le vent est telle qu’Ashen perd l’équilibre et tombe au sol. Alors qu’elle se redresse, plusieurs classeurs qui tournoyaient dans la pièce la frappe au visage et dans le ventre. Yuka manque d’être elle aussi emportée par le vent mais elle se rattrape. Toutefois, elle ne voit pas l’armoire derrière elle qui bascule et vient le frapper dans le dos avec force. Billie étant déjà au sol, elle ne risque pas de tomber plus bas et Damien s’accroche à sa chaise et au bureau pour ne pas tomber à son tour.
Au bout d’un moment, la tourmente se calme puis se tait, ne laissant que le ronronnement de l’aération.
La chaleur semble avoir disparu et un rapide coup d’œil dans la salle vous montre une salle dont certains murs semblent avoir fondu, mais rien de bien grave.
La température ambiante et d’environ 20°C en baisse légère.
Le moniteur de l’ordinateur est cassé et n’affiche rien. Seule la salle des opérations a maintenant un visuel sur les conditions dans l’enceinte de confinement. Impossible d’être le réacteur à partir d’ici. Peut-être en manuel ?
Il reste un problème. Où est l’homme masqué ?
Les lumières clignotent un bref moment et le noir se fait quelques secondes. Vous entendez du bruit, un éboulement. Quand la lumière revient, le couloir est obstrué. Impossible de repartir.
Et comble de l’horreur, seul du bruit blanc vous revient dans vos oreillettes. Vous ne parvenez même pas à vous entendre. Il semblerait que la communication est complètement coupée.
De plus, le réacteur n’est pas coupé et continue à surchauffer. Il va falloir l’arrêter de tout urgence avant d’espérer le refroidir. ________________________________ Modération : La prochaine modération aura lieu le dimanche 6 septembre.
Billie est en souffrance. Aucun signe de l’homme masqué. Vous activez le système d’air combiné qui refroidit la salle à une température vivable. Cependant, le réacteur est sur le point d’exploser car il n’est toujours pas arrêté. Il vous reste un tour pour l’arrêter avant l’explosion. Les ordinateurs ne fonctionnent plus tout comme les communications. Le couloir est obstrué, vous ne pouvez pas revenir sur vos pas.
Tranchondo a subis 99% de dégât Libégon a subis 99% de dégât Dracoloss est hors combat Amphinobi a subis 40% Absol est à 10% Dracaufeu a subis 50% Ectoplasma est hors combat
Rappel de la mission : Sécuriser le Réacteur sans l’abîmer.
Attention : une attention particulière est portée sur le rôle play. Bien que les lois de la biologie animale soient modifiées, le monde de Pokémons est régi par les lois de la physique, comme dans notre univers. N’oubliez pas aussi que vos personnages sont humains et que leurs Pokémons des êtres vivants pouvant être rangés dans des boules, pas des dieux de la destruction en laisse.
Damien Delaunay
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Damien Delaunay
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Est-ce que c'est vraiment comme ça que tout finit ? Est-ce que c'est ainsi qu'on meurt, à dix-sept ans ? En jouant les héros, mais sans avoir jamais rien accompli ? En condamnant des innocents, et même des mômes ? Est-ce que c'est comme ça qu'on écrit l'histoire, le chapitre sans victoire qu'apprendront les enfants plus tard ? En attendant la sentence, anonyme de la centrale, le cœur battant et sans espoir ?
Je suis désolé. Je suis désolé si ce soir le monde s'effondre ; je suis désolé si le soleil ne se lève plus jamais sur nous. Je suis désolé si cette nuit est la dernière ; s'il ne reste au matin plus que des cendres. Je suis désolé.
Mes inspirations toujours saccadées mes mains tremblantes et sous la combinaison je ne sais plus tout à fait respirer, tous les souffles sont laborieux et la vue trouble je ne discerne plus rien que des couleurs et des silhouettes ; aux tympans des battements sourds et puis des voix, et puis sa voix et son ombre au dessus de moi.
▬ On doit persévérer ! C'est notre seule chance ! Je refuse d'en rester là, je refuse d'avoir fait tout ça pour rien ! On a pas prit des risques, on a pas fait des blessés, pour crever sans avoir réussi, sans avoir terminé ce qu'on a entamé !
Comment tu fais, Ashen ; comment tu fais pour te relever, comment tu fais pour trouver la force en soi de t'accrocher, comment tu fais, comment tu fais, comment tu...
▬ J’aimerais aider, mais je suis au courant de rien. Merci de prévenir, Damien, et je t’en prie… sauve ta vie également.
Voix douce dans l'oreillette, à peine audible ; j'arrête presque de respirer pour l'entendre, cette voix venue des entrailles de la centrale – quelque part dans un couloir, dans une salle, enfermée loin de tout échappatoire. Piégé dans notre futur tombeau et – sauve ta vie également.
Sauve ta vie également. Tu m'as entendu ? Tu m'as entendu, pas vrai ? Sauve ta vie également. Tu m'as entendu quand je me condamnais au nom de tous – quand je murmurais de sauver vos vies et qu'en filigrane se dessinait que la vienne ne vaut pas tant. Tu m'as entendu.
Je lève les doigts encore tremblants en direction de l'oreillette, mais elle grésille encore, et...
▬ Ici Jenna, à la salle des opérations.
Je m'immobilise – le souffle coupé, comme si j'avais bouffé un coup en plein ventre ou en travers de la gorge. Jenna. Cette voix. Putain, qu'est-ce que tu fous là ? Un hoquet me secoue et je me recroqueville encore, les bras noués autour des genoux et la tête enfouie en leur creux je voudrais je voudrais disparaître.
▬ Damien, si tu m’entends. J’ignore ce qu’il a pu se produire mais… Il doit bien exister une solution, quelque part dans la centrale, on ne peut pas se laisser abattre maintenant, d’accord ?
Tu y crois vraiment ? Tu crois vraiment qu'on y aura le droit, à notre happy end, cette fois ? Mais dans quel monde tu vis, Jenna ; on n'est pas des héros, putain, on n'a rien à faire là, c'est pas notre place ici, on n'aurait jamais dû venir, on n'est rien, on n'est personne, mais qu'est-ce qu'on fout là, Jenna, dis-moi, depuis quand c'est à des gamins de sauver le monde, dis-moi ? Moi j'y crois plus, Jenna, moi j'y crois plus mais...
Mais si toi t'es là, et si personne ne vient nous sauver ; est-ce qu'on a vraiment d'autres choix que celui d'essayer ?
J'inspire, un souffle tremblant après l'autre, et je relève la tête. Je compte les secondes en silence pour retrouver le fil, et je me redresse, une main en soutient posée contre le mur. Mes jambes sont cotonneuses et j'ai des vertiges et la nausée – tout mon corps voudrait me projeter de nouveau au sol mais je tiens bon. Je tiens bon, parce qu'il le faut... Il le faut, pas vrai ?
Et même la petite voix qui s'élève dans l'oreillette n'a pas l'air décidée à contredire l'idée (qu'on n'abandonnera pas sans avoir tout tenté).
▬ C’est difficile, n’est-ce pas ? D'avancer à l’aveuglette. De garder la foi, en dépit des ténèbres, des cruautés et des incertitudes... Mais la fuite n’est pas la solution. Perdre courage n’est pas la solution.
Je lève les yeux et je balaie le plafond du regard – comme si la voix venait de partout plutôt que du casque sur mes oreilles.
▬ ... vous vous sentez isolé. Terrorisé. Vaincu. …mais c’est simplement ce qu’ils voudraient bien vous faire croire. Nous ne sommes pas vaincus.
Nous ne sommes pas vaincus. Et elle fait du bien, cette voix. Cette voix qui semble n'avoir pas encore abandonné. Pas encore cédé à la détresse ni au désespoir. Cette voix qui semble y croire encore.
▬ Alors… si au fond de vous, demeure même une toute petite étincelle de courage… …c’est le moment ou jamais d’en faire un formidable brasier. De donner le meilleur de vous-mêmes. Pour vous-même, et pour tous ceux que vous aimez.
Et pour tous ceux que vous aimez. Parce que c'est bien ça qui compte, pas vrai ? Ceux qu'on aime. Ceux qui sont ici, dévorés par l'obscurité de la centrale, et puis ceux qui sont dehors et qui nous attendent. Qui attendent notre retour, et pas notre nom sur un putain de mémorial.
Je pense à Victoria – Victoria comme un centre de gravité. Je peux pas la laisser orpheline d'un frère. Pas quand elle ignore même où je suis, ce que je fais ; qu'elle n'a pas la moindre idée que je suis ici.
Comment j'ai pu me résigner à l'idée que je ne sortirais pas alors qu'elle, elle m'attendait ?
▬ ... Ok... Ok, les filles, ça va aller.
Ça va aller. J'esquisse un pas, et puis deux, je m'appuie sur le rebord du bureau et j'observe l'écran en clignant des yeux pour chasser les dernières larmes qui continuent de troubler ma vue ; mon souffle est encore lourd et mon cœur bat trop fort, j'ai des sueurs froides le long de l'échine et comme une fièvre dans tout le corps mais plus rien d'autre ne compte que l'idée fixe d'aller au bout.
▬ Damien j'ai besoin de toi pour ralentir les réacteurs, j'ai un froid polaire ici et toi une chaleur désertique, il faudrait combiner les deux ! et un système de refroidissement le permet justement. le seul soucis c'est qu'il faut évacuer les salles des réacteurs... on risque de provoquer des vent violent, mais comme ce n'est que de l'air il y a aucun risque d'explosion, sans compter que plus on gagne de temps mieux c'est pour sauver la vie des gens ! Terminé.
Je cille, décontenancé – il me faut quelques secondes pour réaliser, comprendre ce qu'il attend de moi, faire les liens et compléter le puzzle de sa tirade. Alors, seulement, j'inspire et me ressaisis – la voix toujours tremblante quand j'enclenche l'appareil de mon côté.
▬ Reçu cinq sur cinq... Je... Les filles, on va tenter un truc, je... Va falloir fermer la porte. Ça va foutre le bordel, dans la salle du réacteur, fin, si ça fonctionne, et... Bref. Faut qu'on essaie d'être en sécurité dans cette pièce. J'vous laisse gérer ?
Et chacune à son poste tandis que je me penche de nouveau sur le clavier, fouille dans le manuel à la recherche du système de refroidissement dont Ginka me parle. Système de refroidissement par couplage. C'est ça...? Je déglutis et j'observe les filles, une seconde – juste une.
▬ Ginka ? Tout est opé, ici. J'ai plus qu'à appuyer... C'est... C'est quand tu veux.
Au signal, je presse, valide, confirme.
Et je ferme les yeux.
Je ne veux plus rien voir des désastres ni des ravages, je ne veux plus rien voir de ce monde-là qui nous entoure et qui n'est pas le nôtre. Je ne veux plus rien voir de ces orages que j'entends gronder dans la pièce d'à-côté.
Jusqu'à ce qu'un grincement métallique rugisse dans la pièce – claquement violent qui me force à rouvrir les yeux et tout autour n'est plus que carnage, bourrasque indocile qui fait trembler les meubles et me force à m'accroupir dans l'ombre du bureau, rendu muet par la stupeur. Lorsque tout s'arrête, je ne me redresse pas tout de suite. Comme incertain – comme si le plafond allait nous tomber sur la tête d'une seconde à l'autre. Mais rien ne vient. Rien qu'un silence assourdissant.
▬ H– Hey... Vous... Vous allez bien ?
Je me redresse et tends la main à Ashen, tombée non loin de moi, que j'aide à se relever, tout en cherchant les autres des yeux – Billie n'a de toute façon pas bougé, et Yuka...
▬ Yuka ! Ashen, aide-moi ! Dracaufeu, on a besoin de toi !
C'est sans doute lui, plus que nous, qui parvient à dégager l'armoire, tandis qu'on extirpe sa dresseuse des décombres en s'assurant de son état – mais le pire semble avoir été évité. Pour nous quatre. Et le pire semble passé. Je lève les yeux et j'observe de l'autre côté de la porte ouverte – les murs n'ondulent plus sous la chaleur, et l'air est de nouveau respirable.
On a réussi ?
Je porte la main à mon oreillette, mais je m'immobilise dans mon geste au dernier instant. Quelque chose ne va pas. Quelque chose ne va pas. Aucun bruit. Un bruit blanc, presque éteint. Comme une onde radio mal réglée.
▬ Non... Non, non, non. C'est quoi ce bordel ?!
Je contourne le bureau pour revenir au clavier, mais l'ordinateur n'affiche plus rien. Rien du tout. Et nos radios ne fonctionnent plus. Nous sommes de nouveau coupés du reste du monde.
Je recule, d'un pas, et puis de deux. Et ce qui avait l'air d'une victoire n'en a déjà plus tout à fait le goût. Douce-amère, de plus en plus aigre à mesure que passe les secondes et putain j'ai envie de frapper dans un truc, besoin de frapper dans un truc avant d'exploser mais mais ne reste que du vide. Ne reste que du vide.
Je ne me ranime que parce que Yuka ne nous laisse pas le choix – c'est marche ou crève, et on n'a pas terminé ; la guerre n'est pas finie. C'était qu'une bataille remportée, une seule, mais on est vaillants, soldats, pas vrai ? Alors, combinaison retirée, un pas après l'autre, bras dessus, bras dessous avec Billie qu'on ne laissera pas tomber, on s'enfonce dans la salle du réacteur. Un pas après l'autre. Un pas après l'autre. Sans reculer, sans regarder en arrière. Parce qu'on n'a pas d'autre choix que celui d'avancer – toute retraite ensevelie sous les débris. Avancer pour s'en tirer. Avancer, coûte de coûte. On n'a pas terminé.
Et quand Yuka nous appelle, je ne comprends pas tout de suite – au dessus du panneau, je lis système d'extinction d'urgence et les mots ne font pas sens. Pas tout de suite. C'est comme si c'était trop évident. Ça peut pas être si facile, ça peut pas être si facile quand on frôle la mort de si près. Ça peut pas être aussi simple, pas vrai ?
▬ ... J'appuierai sur le bouton.
Je cherche des yeux le regard de Yuka – m'y perds comme pour y trouver la force d'aller au bout de mes intentions.
▬ J'ai pris la responsabilité de plonger la centrale dans l'angoisse, alors j'assumerai toutes les conséquences de nos actes aussi.
Les trois leviers sont tirés, un par un.
Un par Yuka – courageuse et déterminée. Un par Billie – tête brûlée téméraire. Un par Ashen – petite héroïne. Je presse le bouton sans ciller – sans hésiter. L'heure n'est plus à trembler.
Et puis, les yeux fermés, je saisis les mains de celles qui m'entourent. Le geste symbolique – l'idée rassurante de ne pas être tout à fait seul si cet instant doit être le dernier.
▬ DAMIEN REÇOIT LES MESSAGES EN RÉPONSE À SON ALERTE ; ÇA LE TERRIFIE AUTANT QUE ÇA LUI DONNE LA FORCE DE SE REDRESSER. ▬ IL REÇOIT AUSSI LE MESSAGE DE GINKA, ET ENCLENCHE LE SYSTÈME DE REFROIDISSEMENT PAR COUPLAGE EN SYNCHRONISATION. ▬ IL EST SOULAGÉ DE VOIR QUE ÇA FONCTIONNE, MAIS PANIQUE QUAND TOUT S'ÉTEINT ET QU'IL SE RETROUVE COUPÉ DU RESTE DE LA CENTRALE ▬ IL S'AVANCE AVEC YUKA & ASHEN & BILLIE DANS LA SALLE PRINCIPALE DU RÉACTEUR ▬ FACE AU SYSTÈME D'EXTINCTION D'URGENCE, IL SE PORTE VOLONTAIRE POUR APPUYER SUR LE BOUTON QUI SCELLE POTENTIELLEMENT LEUR SORT ▬ CECI FAIT, IL TEND LES MAINS À CELLES QUI L'ENTOURENT, HISTOIRE DE PAS CREVER TOTALEMENT SEUL SI JAMAIS ÇA LEUR EXPLOSE À LA GUEULE \O/
- Yuka épaule Damien à porter Billie puis elle se sépare d'eux pour fouiller du côté d'un gros trucs cylindrique qu'elle voit (aka l'enceinte de confinement (jehaiscemotmaitenantkkrkrkr)) et tombe nez-à-nez avec le système d'arrêt d'urgence. - Elle crie aux autres qu'il faut venir pousser les leviers et appuyer sur le bouton. - Damien au bouton, les 3 filles aux leviers, go activer tout ça - PS : On guidera Billie jusqu'au levier vu qu'elle voit plus rien of course :handspinner:
- En voyant la centrale s'éteindre, Ashen se met à paniquer et espère qu'ils ont fait le bon choix. - Elle commence à observer la pièce un peu plus en détail. - Elle entend Yuka les appeler pour activer le levier et y va.
[Merci Le staff pour l'event, je rédigerai dès que possible ♡]
Dusk
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Le calme est revenu et vous êtes seuls. Seuls dans une aile de la centrale sur le point d’exploser. Seuls dans la zone la plus solide du bâtiment, conçue pour subir sans broncher les attaques des pokémons les plus puissants. Seuls, sans moyen de sortir. Seuls avec la survie des volontaires éparpillés dans la centrale et certainement des gens de la région, entre vos mains.
Plus de courant, plus d’énergie. Aucun moyen de savoir ce qui se passe dans le réacteur. Sauf qu’il chauffe toujours.
Dans la salle, la température à baisser, mais vous pouvez sentir la température augmenter en provenance de l’enceinte de confinement. Le réacteur n’a pas été arrêté et cette fois-ci, c’est lui qui réchauffe la salle, pas un Pokémon Feu.
En faisant le tour, Yuka, tu trouve le système d’arrêt d’urgence du réacteur. Trois leviers de sécurité et un bouton pour l’activation. Il y a même des instructions précises. D’un autre côté, c’est normal. Si on veut arrêter le réacteur en urgence et manuellement, il ne faut pas que ça prenne dix minutes.
Un rapide appel et vous êtes tous les quatre autour du système. Un dernier travail d’équipe. Le moment de vérité.
Tous les leviers sont baissés et le bouton poussé. Rien ne semble se passer. Toujours le même silence dans la salle. Est-ce que ça a fonctionné ?
C’est alors qu’une puissante alarme se déclence. Cette alarme vous vrille les tympans. C’est tellement puissant que vos vues se troublent un instant et des vertiges vous prennent. Puis le bruit diminue, devient un lointain écho, comme un bruit de fond qui s’estompe. Jusqu’à ce que des bruits de verrou se font entendre. La porte menant aux turbines se verrouille et la porte entre le sas et la salle du réacteur se referme. Cependant, tout comme vous, elle n’arrive pas à se refermer et le système de verrou bat un instant dans le vide, essayant de se refermer sur quelque chose qui ne vient pas, avant d’abandonner.
Quelques secondes après, vous pouvez sentir sentir une étrange sensation. Le réacteur étant en surchauffe, sa chaleur irradiait autour de la cellule de confinement. Mais vous avez la nette impression que cette chaleur est moins constante, comme si elle diminuait par vague, comme si des brises légèrement moins chaudes passaient par moment. Si vous étiez des thermomètres, vous constateriez que la température diminue de plus en plus vite. Comme si une aide extérieure refroidissait le réacteur. Une aide invisible.
Cet effet inconnu n’est pas la dernière surprise. Un toussotement attire votre attention. Vous ne l’aviez pas remarqué jusqu’à présent, mais l’homme masquée se tient dans la salle, à plusieurs mètres de vous.
Une voix sort de haut-parleur. C’est une voix moqueuse, lointaine. Difficile de savoir si c’est un homme ou une femme. Elle semble surprise de vous voir, comme curieuse de votre réussite.
Qu’est-ce que nous avons là ? Un réacteur qui n’explosera plus ? Quatre héros ? Vraiment ? Quatre ? Tant que ça ? Regardons en détail. Le visage maqué se braqua sur Damien Un gamin. Il se tourne vers Billie. Une idiote. Puis vers Yuka. Une narcissique. et finalement vers Ashen. Et une colérique.
Un ricanement résonne dans la pièce. Il est plein de mépris.
Voilà une fine équipe. Mais une question demeure. Lequel d’entre vous n’est pas ce qu’il ou elle prétend ? Lequel d’entre vous n’a jamais été de votre côté ? Si vous voulez sortir d’ici vivant, trouvez-le.
Le rire sinistre se prolonge pendant que l’homme masqué reste immobile devant vous.
________________________________ Modération : La prochaine modération aura lieu le dimanche 13 septembre. Le réacteur semble se refroidir mystérieusement vite. Vous n’avez toujours pas de communication avec l’extérieur. Les portes se verrouillent sauf celles qui sont cassées.
L’homme masqué e tient devant vous, trop loin pour que vous puissiez l’attaquer. Une voix vous parle et sous-entend qu’il y a un traitre parmi vous. Saurez-vous le trouver.
Tranchondo a subis 99% de dégât Libégon a subis 99% de dégât Dracoloss est hors combat Amphinobi a subis 40% Absol est à 10% Dracaufeu a subis 50% Ectoplasma est hors combat
Rappel de la mission : Sécuriser le Réacteur sans l’abîmer.
Attention : une attention particulière est portée sur le rôle play. Bien que les lois de la biologie animale soient modifiées, le monde de Pokémons est régi par les lois de la physique, comme dans notre univers. N’oubliez pas aussi que vos personnages sont humains et que leurs Pokémons des êtres vivants pouvant être rangés dans des boules, pas des dieux de la destruction en laisse.
- Voici le raisonnement de Yuka, d'abord dans sa tête, qu'à l'idée de l'identité du traître : (en grande partie c/c du discord dsl flemme krkrkr)
Billie s'est vite retrouvée out, si c'était une traîtresse, à moins que ce soit hyper gros qu'elle se soit mise en danger comme ça, Yuka y croit moyen. Ashen, elle pourrait aussi penser que c'est elle dans le sens où elle aurait pu juste nous surveiller, mais Ashen n'a pas fait beaucoup à part assister Damien qui est son ami. D'instinct, elle se tourne vers Damien, en soi, tout du long il est en mode "omg je panique j'vais mourir aled", mais c'est le seul qui ai réellement touché aux réacteurs et communiqué avec les autres groupes, et donc, hypothèse, c'est qu'il aurait très bien pu bidouiller les réacteurs et nous faire croire que c'était foutu alors qu'il avait "la main dessus" et donc feinter d'être tout le temps en panique, peut-être même qu'il a pu communiquer avec la voix du haut-parleur ou d'autre "traître" etc., c'est un peu le seul à avoir beaucoup agit d'un pdv qui pourrait s’apparenter à un traitre (+ elle repense à la façon dont il a annoncé à la central qu'ils allaient tous y passer, elle trouve ça un peu louche mais là c'est un sentiment totalement perso) et ça peut-être assez facile de feinter (ou d'accentuer un vrai trait de personnalité) basé sur le stresse dans une situation comme celle-là. Même si Damien et Ashen se connaissent, il aurait pu trahir également son amie.
- De ce fait : Elle pose sa main sur l'épaule de Damien avec un air suspicieux en disant que c'est lui. Libre à Damien d'interpréter ça, pour elle se serait lui le traître. - Elle demande à sa Kirlia d'utiliser ses pouvoirs psychiques pour le tenir. - Elle rappelle ensuite sa Kaimorse pour utiliser un Laser Glace sur l'homme afin de l'immobiliser.
(et c'est là ou si le traître c'est pas Damien on est dans le mal /pan/)
Ps : Libre à vous Billie et Ashen de réfléchir de votre côté à qui peut être le traître, évidemment je peux pas auto-accuser Yuka, comme dit sur Discord, que ce soit vrai ou pas, Damien va répondre que c'est lui afin observer la réaction du gars et la situation.
Merci beaucoup à toi Capucine pour tes modés et à tous le staff pour cet évent qui fut super intense et complet. C'était super de le suivre chaque semaine comme une bonne série dont on est le héros, c'est toujours un plaisir ! C'est valable aussi pour vous Damien, Ashen et Billie, on a formé une bonne équipe malgré les couacs ! Des poutous à tous )
Damien Delaunay
Dresseur Nova, Champion d'Arène & Administrateur
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Les secondes s'écoulent et rien ne se passe – il n'y a rien d'autre que nos souffles, nos souffles lourds, chargés d'angoisse. Les yeux clos, j'attends – j'attends la sentence. J'attends la fin – parce que c'en sera forcément une. La fin de notre mission – ou notre fin à nous. Notre avenir sur un pile ou face ; qui l'aurait cru ? J'esquisse un rictus et je n'ouvre toujours pas les yeux.
Arceus, va ; fais s'abattre la foudre sur nous autres, pauvres mortels, accomplis ton dessein, si ça t'amuse je t'attends.
L'alarme qui déchire le silence me force à lâcher les mains des autres pour porter les miennes à mes oreilles – visage tordu dans une grimace pas contenue, le cœur battant d'un sursaut de stupeur brusque, le monde tourne un instant quand je rouvre les yeux et je n'y vois plus si clair – mais le geste est vain. Le bruit est trop fort, trop aigu, trop puissant, trop proche – et quand il diminue, doucement, j'entends encore son hurlement déchirant ; rien d'autre qu'un sifflement suraigu qui tarde à se dissiper. J'ai mal au crâne – une de ces barres au front qui s'écoule dans les tempes et sur la nuque. J'y glisse mes doigts, comme si le geste pouvait me soulager.
Tout se tait.
Mais les regards sont portés plus loin – je m'étonne des regards que je ne croise pas, puis je déporte le mien et...
Quoi ?
Un type se tient là – un homme masqué, un inconnu que je n'ai jamais vu. Un frisson remonte le long de mon échine – loin d'être le fruit des températures en baisse de la salle et du réacteur. Un sentiment de malaise s'installe au creux de mon ventre – comme un mauvais pressentiment. La certitude que quelque chose ne va pas.
▬ Qu’est-ce que nous avons là ?
Je relève brusquement la tête – je cherche l'origine de la voix qui retentit dans la salle, au moins l'emplacement des hauts-parleurs mais mon regard se heurte au vide.
▬ Un réacteur qui n’explosera plus ?
... C'est terminé ? C'est vraiment terminé ?
▬ Quatre héros ?
On n'est pas des héros. On n'est pas des putains de héros. On n'est que des mômes, bordel.
▬ Vraiment ? Quatre ? Tant que ça ? Regardons en détail. Un gamin. Une idiote. Une narcissique. Et une colérique.
J'aurais presque la force de sourire – presque. S'il n'y avait pas eu ce ricanement – rire glaçant qui me force à déglutir avec peine. Ça ne va vraiment pas.
▬ Voilà une fine équipe. Mais une question demeure. Lequel d’entre vous n’est pas ce qu’il ou elle prétend ? Lequel d’entre vous n’a jamais été de votre côté ? Si vous voulez sortir d’ici vivant, trouvez-le. ▬ A– Attends, quoi ?
Mes mots résonnent dans le vide – ne leur répondent qu'un silence qui me met en déroute, et je recule d'un pas. Mes poings se serrent, à mesure que les idées filent – c'est quoi ce bordel ? Seule idée fixe – c'est quoi ce bordel ? Et mes inspirations perdent de leur régularité, doucement – l'usure me file des vertiges et mes poumons brûlent, c'est quoi ce bordel ? Et j'avance d'un pas, et puis de deux, jointures blanchies poignets qui tremblent et mâchoires serrées c'est quoi ce bordel, c'est quoi ce bordel, c'est quoi ce bordel, ...
▬ C'est quoi ce BORDEL PUTAIN ?! Viens ici que JE T'ÉCLATE, pauv' type !
Une prise sur mon poignet et je m'immobilise – mes yeux suivent la trajectoire, les doigts fins, le poignet gracile et le visage d'Ashen. J'y devine encore les larmes qui ont coulé, au fond de ses yeux toutes les détresses des dernières heures, toutes les inquiétudes et j'y lis comme une supplique, comme un s'il-te-plaît, comme un je t'en prie ; et l'incendie qui dévorait mes entrailles doucement reflue, se consume – ne restent que des cendres, des poudres incandescentes que j'exhale en un soupir.
Et c'est le grand vide.
Le grand vide quand une main se pose sur mon épaule et que je croise le regard de Yuka – le grand vide quand c'est mon nom qu'elle accuse et condamne et que plus aucun son ne m'échappe ; qu'une exclamation muette qui se dessine au bord de mes lèvres sans être entendue.
▬ ... Quoi ? Yuka, tu... ABRI !
C'est Rhapsodie qui se jette entre la Kirlia et moi – et l'onde qui m'aurait piégé se heurte au bouclier qu'il dresse en barrage pour me protéger. Je recule d'un pas, et puis de deux, tandis que Rhapsodie s'aplatit au sol, les muscles bandés, les crocs dévoilés – prêt à bondir et à en découdre pour qu'on ne m'atteigne jamais.
▬ C'est absurde... Tout est absurde, c'est absurde, tellement absurde, c'est ridicule, vous êtes ridicules, vous êtes absurdes... Tout ça n'a aucun putain de sens...
C'est absurde, c'est absurde et, face à notre absurdité ridicule, je ne tiens plus.
J'éclate de rire.
▬ Putain, Yuka...
C'est quoi, tes arguments, hein ? J'ai merdé avec ces putains d'ordis ? Putain Yuka j'ai dix-sept ans, j'écris des dissertes de philo tous les weekend, je déchiffre pas le langage complexe de la machinerie d'un réacteur depuis mes cinq ans. C'est quoi, ton problème ?
Dans mille autres histoires, celle qui accuse en premier est toujours la coupable – si j'avais la raison à cœur je t'aurais accusée aussi, tu sais, rendu coup pour coup, mais quel intérêt ? Si l'autre réclame le sang d'un sacrifice, alors...
Alors, faites couler le mien.
▬ J'ai rien à dire pour ma défense, vous savez.
Et ma voix est plus paisible. Presque froide. Détachée.
Plus rien ne me bouscule... (...que l'idée fixe qu'elles, peut-être, verront encore l'aube se lever.)
▬ À quoi ça rime, de toute façon ?
Pardonnez-moi.
Pardonne-moi, Ashen ; spectatrice au devant de la scène. Toi aussi, t'es qu'une enfant. Pardonne-moi, toi, dans l'oreillette, qui me demandait de sauver ma vie aussi ; peut-être que je ne tiendrai pas parole aujourd'hui. Pardonnez-moi, papa, maman, Victoria, et les autres, Flora, Jenna, Hazel, Arya, et tous ceux qui m'attendent peut-être ; je savais ce que je risquais, quand j'entrais ici. Pardonnez-moi, tous ; je savais que c'était peut-être la fin, cette nuit.
S'il faut mourir, pour qu'elles vivent. (Est-ce que le Ciel m'en voudra, si je n'en reviens pas ?)
J'avance d'un pas, et puis de deux, et de trois. Et puis, plus rien.
▬ C'est moi, le traître.
Traître de pacotille.
Je ne suis pas ici pour sauver Lumiris. Ce n'est pas pour ça que je suis entré dans cette centrale – pas pour devenir un héros, pas pour qu'on m'acclame, pas pour sauver la vie d'innocents, pas pour ma conscience ni pour marquer l'histoire. Je suis entré ici au nom de mes propres desseins – de mes propres récits. Je voulais me prouver capitaine de mon navire ; m'écrire capable de quelque chose d'autre que de naufrages sur les récifs. Je voulais prétendre être autre chose qu'une tragédie ambulante, qu'un désastre personnifié – je voulais être autre chose que ces étiquettes qu'on m'a collées à même la peau quand j'avais quatorze ans et dont on ne se débarrasse peut-être jamais.
C'était pas Lumiris que je voulais sauver – c'était moi, et mes morceaux éparpillés.
Je suis désolé. Billie, Ashen, Yuka – j'ai menti.
(Que le Ciel me pardonne.)
Je ne vous ai jamais trahies.
▬ Damien songe brièvement à frapper l'homme masqué en face d'eux, mais il est retenu par Ashen et se contient ▬ Il vrille un peu quand Yuka l'accuse ▬ Il se protège de l'attaque de Kirlia avec un Abri de Rhapsodie (Noctali) ▬ Il fait le choix (égoïste & immature, en soi, mais c'est ce que Damien est) de s'auto-accuser... puisque l'homme réclame de toute façon un coupable pour s'en tirer.
▬ Merci pour cet évent, le staff. Love u. & love u girls ♡
Ashen Anderson
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Ashen regarde la scène ne sachant trop quoi faire. Si il y avait un traître parmis nous, personne ici ne pouvait réellement être sûr de qui il est. Elle réfléchi à tout ce qui pourrait les mettre sur la bonne voie. Rien ne l'aide réellement, elle décide de faire confiance à Yuka, qui s'en prend déjà à Damien. Elle a sans doute un raisonnement qui serait plus juste que le mien. Je me contente donc d'observer les alentours, je reste sur mes gardes.
Dusk
PNJ
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Le temps se fige alors que vos esprits tournent à plein régime. Que faire ? Qui accuser ? Y a-t-il réellement un traitre ? Comment le débusquer ? Peut-on vraiment croire ce que cette voix dit.
Yuka, tu accuses Damien, sous le regard vide de Billie et l’inaction de Ashen. Il semblerait que tu es la seule personne à avoir voulu tenir un raisonnement et à avoir essayé de vous sauver. Toi et Damien.
Ce dernier fait ce qu’il fait de mieux : paniquer. Ou alors se met-il en colère ? Ou les deux. Dans tous les cas, le voilà qui s’accuse d’être le traitre, de faire un crime dont il n’est pas le coupable. Est-ce pour sauver les autres ?
La voix dans le haut-parleur ricane.
Ainsi donc c’est lui le traitre. Ainsi soit-il. Puis l’attaque Laser Glace part en direction de l’homme. Au moment de l’impact, le monde devient vaguement flou, vous êtes tous pris d’un violent vertige.
L’illusion disparait.
La salle du réacteur vide de la présence de tout autre personne que la vôtre. Les murs semblent avoir fondu légèrement. La porte du fond est toujours fermée et celle du sas dans le même état que tout à l’heure : ouverte et fortement abîmé.
Tricheuse ! Traitre ! Lâche ! Inutile ! Ces mots tombent comme cracher. Ils sont tranchants et terribles. Vous êtes toujours pris dans vos vertiges lorsque des griffes pénètrent vos chairs.
Derrière vous, alors que l’illusion se dissipe, un Zoroark obéit aux ordres de son maître.
Damien, tu as l’impression que ton épaule explose, alors que ton dos déchire sous les griffes.
Billie, tu t’écroules au sol, inconsciente, une profonde entaille dans le bas de ton dos.
Yuka, tu tombes à genou sous la bourrade et tu tiens ton bras ensanglanté par trois profondes marques. Tu ne peux être que spectatrice de l’attaque coup d’boule qui frappe Ashen en plein visage.
Aussi vite qu’il est apparu, le Zoroark disparait, vif comme l’éclair alors que vos Pokémons semblent incroyablement lents.
La voix rit. C’est un rire bien étrange, qui semble être une imitation, de quelque chose qu’on a entendu il y a longtemps, une ou deux fois. Il n’y a rien de naturel dans ce rire.
Voici pour le traitre. Mais aussi pour celle qui a attaqué une personne gratuitement. Les autres… c’est un cadeau. J’espère que vous… La voix s’interrompt brutalement, comme si on lui parlait ou si quelque chose se passait de l’autre côté. Vous n’entendez rien, vous ne distinguez rien.
Enfin. Je vais être complet. Cette phrase ne vous était pas destinée pourtant vous l’avez entendu.
Après un autre bref moment de silence, vous entendez de nouveau le ricanement puis plus rien. Un rapide coup d’œil dans la salle mettra en évidence qu’il n’y avait pas de haut-parleur. Tout ceci n’était qu’une illusion ? Mais êtes-vous bien revenus dans le monde réel. La douleur que chacun d’entre vous ressent n’est absolument pas factice.
La porte vers la salle des turbines est toujours verrouillée et en revenant dans le sas, vous découvrez que l’ordinateur fonctionne très bien, et qu’il affiche toujours des informations. Les quelques instruments de mesure qui fonctionnent encore indique que la température et la pression baissent. Dans la salle du réacteur, il ne reste que la fonte des murs comme preuve des hautes chaleurs qui étaient présentes il y peu.
L’accident dans le réacteur n’était pas une illusion.
En regardant dans le couloir d’où vous êtes venus, vous le découvrez en parfait état, comme à votre arrivée. Mieux encore, vous avez accès aux communications. Cette partie-là était donc une illusion.
L’ordinateur indique toujours des signaux d’alertes mais c’est parce qu’il n’a plus les moyens de surveiller efficacement le réacteur. A moins que… Cela dépasse votre compréhension du logiciel.
Toutefois, si vous lisez attentivement, vous pourrez découvrir que les turbines produisent toujours de l’énergie et ce, malgré l’extinction du réacteur. La centrale utilise toujours l’énergie que le réacteur produit en refroidissement pour produire. Un autre détail, l’énergie ne sort pas des zones de stockage. Elle s’accumule de plus en plus.
La lumière vacille comme si la puissance du courant était partiellement soufflée. Puis les stockages se vident, comme si toutes les valves s’étaient vidées. Des arcs électriques se forment par endroit, aux niveaux de certaines ampoules et prises et un boum sourd se fait entendre.
Puis plus rien. Le calme. Les stockages sont vides et les générateurs de secours alimentent la centrale en énergie. Quelque chose vient d’absorber toute l’énergie produite durant la surchauffe.
Vous pouvez repartir vers la sortie, faire votre rapport. Sur la route, vous n’entendez pas de bruit de combat. Au bout de quelques temps, vous retrouvez un groupe d’intervention. Ce n’est pas celui avec qui vous êtes venus, et celui-ci ne vous donne aucune nouvelle sur leur camarade. Ils vous aident à sortir. A l’extérieur, des médecins sont là pour s’occuper de vous.
Difficile de savoir si votre mission est accomplie. Mais une chose est sûre. Le réacteur n’a pas explosé. Le monde est sauvé. Et vous avez été marqués par cet évènement. ________________________________ Modération : Félicitation, vous avez survécu et empêché l’explosion du réacteur, sauvant des milliers de vie.
Vous ne savez pas ce qui vous a parlé dans le haut-parleur. En tout cas, il semblerait que l’homme masqué n’était qu’une illusion depuis le début. Ou alors seulement sur la fin ?
Vous êtes pris en charge par des médecins et des infirmières qui s’occupe de vos blessures. Rien de grave pour trois d’entre vous. On vous désinfecte, vous bande et vous donne suffisamment d’antidouleur pour vous assurer de bonnes nuits de sommeil. Vous en gardez peut-être des cicatrices physiques, mais le plus terrible sera votre esprit qui ne pourra pas se réparer aussi simple. Vous avez affronté la mort et la fin du monde de près.
Billie, on te récupère inconsciente. Tes brûlures semblent bien plus graves que ce qui semblait être, sans parler de la blessure que tu as subie dans le bas du dos. Les premières semblent s’infecter et avoir atteint des tissus en profondeur, la deuxième est elle aussi profonde et a peut-être touché ta colonne vertébrale. Le diagnostic est en cours, mais tu ne connaitras le résultat qu’à ton réveil.
Vous avez jusqu’au 15 septembre pour poster vos conclusions. Un post sera fait pour clôturer cet évènement et résumer tout ce qui s’est passé. Merci d’avoir joué. En espérant que vous avez passé un agréable moment.
Damien Delaunay
Salle des Réacteurs
Noctali
50
Absol
50
Magirêve
40
Aucun
0
Aucun
0
Aucun
0
Billie Hemsworth
Salle des Réacteurs
Amphinobi
80
Granbull
30
Ectoplasma
36
Scorvol
30
Anchwatt
20
Ouisticram
5
Yuka Nakamura
Salle des Réacteurs
Dracaufeu
60
Tranchodon
55
Dracolosse
55
Libégon
50
Kaimorse
44
Kirlia
20
Ashen Anderson
Salle des Réacteurs
Nymphali
40
Mesmérella
40
Aucun
0
Aucun
0
Aucun
0
Aucun
0
Damien Delaunay
Dresseur Nova, Champion d'Arène & Administrateur
Messages : 1289 Née le : 29/12/2002 Age : 21 Région : Hoenn Pokédollars : 763 Stardust : 4132 Stardust utilisés : 3405 Equipe pokemon : Aventure
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Ricanement dans les hauts-parleurs et je frémis encore – serre plus fort les poings, à m'en entailler le creux des paumes. Ferme ta gueule, putain, ferme ta gueule ; j'aimerais gueuler mais les mots ne franchissent pas la barrière de mes lèvres et je réalise quand mes poignets tremblent comme je suis t e r r i f i é J'inspire – j'inspire mais l'air n'accède pas jusqu'à mes poumons, c'est comme crapoter une vieille clope, faire tourner en rond la fumée sur son palais puis la recracher sans qu'elle ait pu nous intoxiquer. J'voudrais m'asphyxier.
▬ Ainsi donc c’est lui le traitre. Ainsi soit-il.
Un Laser-Glace fuse et je vacille, le monde tourne et ma vue se trouble, mes oreilles sifflent une seconde et – et je songe vaguement que c'est peut-être la faute de l'alarme qui a résonné si fort, et peut-être qu'elle a causé quelques dommages latents, et...
L'homme n'est plus là. Mes prunelles s'affolent mais n'accrochent jamais sa silhouette – rien que du vide, dans la salle aux murs attaqués par les températures vives de la canicule.
▬ Tricheuse ! Traître ! Lâche ! Inutile !
Présence dans mon dos – je tourne la tête et un hurlement déchire le silence
des sanglots
est-ce que est-ce que c'était ma voix ou c'était les filles je tremble
rouge rouge rouge
claquement des genoux sur le sol et regard trouble et ce cri qui se répète en boucle je retire mes gants la main libre portée à l'épaule et PUTAIN DE les larmes dévalent brusquement sur les doigts carmin luisant le long du bras lambeaux de tissus imbibés de vie qui s'en va le haut-le-cœur est violent et me secoue tout entier – je tousse jusqu'à en perde le souffle et la tête me tourne comme le palpitant s'emballe et respirer demande toutes mes forces.
▬ Voici pour le traître. Mais aussi pour celle qui a attaqué une personne gratuitement. Les autres… c’est un cadeau. J’espère que vous…
Je relève la tête et mon épaule me lance, mon dos me lance, mon crâne me lance et mes jambes ne me portent plus – rien que des nerfs à vif et d'autres anesthésiés par le choc et l'adrénaline. Le corps entier dans une urgence sans but et qui n'a même plus la force de fuir – à quoi ça rime ?
▬ Enfin. Je vais être complet.
Un Zoroark. Un putain de Zoroark. Qu'est-ce que ça veut dire ?
▬ Eh... Hey... Ça va, vous ?
Je n'ose pas les regarder, je n'ose pas – j'ai peur des ravages et j'ai peur du rouge sur leurs peaux, du vermeil qui s'évide de leurs plaies, je... Mes yeux accrochent, malgré moi – Billie au sol, et dans son dos tout ce rouge qui n'en finit plus.
Je retire mon casque et mon gilet lacéré, ma veste que j'ôte à gestes précautionneux et chaque mouvement m'arrache une grimace ou un hoquet douloureux – fringue foutue roulée en boule et que je lance en direction de Yuka.
▬ Occupe-toi d'elle... S'il-te-plaît. Plaque ça sur la blessure pour arrêter le sa... le saignement, va falloir que... qu'on la sorte d'ici...
Et je me traîne aux côtés d'Ashen pour m'assurer de son état – une bosse, des contusions, sûrement une belle migraine comme on n'en fait que peu en ce monde, mais elle devrait s'en tirer.
▬ Ash', ça va aller ? Viens, faut qu'on bouge... Faut qu'on se tire d'ici. On va... On va rebrousser chemin.
On n'a pas le choix.
Alors... Alors on serre les dents, et on se redresse. On s'appuie les uns sur les autres, et on avance, clopin-clopant, les inspirations lourdes et la gorge nouée. Le regard fixe et le cœur au bord des lèvres. Le silence pour seule compagnie. On parlera plus tard. J'adresse un regard en biais à Yuka. On parlera plus tard.
Dans le SAS, j'entends l'ordinateur qui ronronne et, quand je lève les yeux, l'écran est allumé. Les jauges toujours mal ajustées, je plisse les yeux mais sans plus rien comprendre – j'ai mal au crâne, et la nausée, j'ai froid, j'ai faim, je tiens à peine debout, je... Crépitements au dessus de nos têtes, les ampoules grésillent, la lumière vacille. Un bruit sourd me fait sursauter et, du même coup, les jauges semblent s'équilibrer. Comme si de rien n'était.
Et puis, et puis, le silence me paraît étrangement, brusquement. Il n'y a plus de grésillements à mon oreille.
▬ Oh putain... Putain, nos radios ! Nos radios !
Je glisse les doigts à la mienne pour régler la fréquence – de nouveau, toute la centrale.
▬ H– hey... Ici... Ici Damien, aux réacteurs, est-ce que quelqu'un... est-ce qu'on nous reçoit dans cette putain de centrale ? Si quelqu'un nous entend, n'importe qui... C'est terminé. On a terminé... Je... Je comprends pas tout ce qui s'est passé, mais... Mais la surchauffe a été... contenue... neutralisée... Je sais pas bien... Mais on a réussi. On a réussi.
Les trois derniers mots ne sont qu'un murmure – et puis je pleure, et puis je tremble, et puis je ris.
▬ Sortez tous d'ici sains et saufs, où que vous soyez. S'il-vous-plaît.
Des murmures, encore – des suppliques. On laissera personne derrière, on laissera personne se faire aligner. Mes pensées s'égrènent en direction de l'équipe du second réacteur – que s'est-il passé, de leur côté ?
Mais les réponses attendront – nos pas dans le couloir et jusqu'à la sortie ; la sortie pour seul objectif. Un pied devant l'autre et par delà la douleur.
Dehors, éclats vifs de bleu et de rouge, des silhouettes en uniformes nous accostent et disloquent nos bras entremêlés, dans la cohue je me laisse entraîner, je me laisse porter – c'est confortable, de s'oublier. Installé de force dans les tentes secouristes montées d'urgence et ma vue se trouble à mesure que les images défilent, puis s'emmêlent et s'évanouissent – une aiguille au creux du coude, au bord des plaies, dehors les bruits hurlent et moi je prie.
Que personne ne soit tombé cette nuit.
▬ Merci, merci, merci, merci pour tout ça, merci les filles, merci le staff, merci à toi Capucine, t'as été extra en MJ, c'était super en terme d'intensité, d'action et omggg ce plot twist final j'ai a-do-ré, merci de nous avoir modéré jusqu'au bout même quand on a pas géré hruigheruih merci pour tout
Ashen Anderson
Dresseur·euse Pléiade
Messages : 208 Née le : 07/09/2005 Age : 18 Région : Kalos Pokédollars : 2270 Stardust : 951 Stardust utilisés : 455 Equipe pokemon : Icone :
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La voix de Damien me fait sortir de mes pensées mais ne diminue pas la douleur intense et les vertiges provoqués par le coup que j'ai reçu.
Je pose ma main sur mon front et remarque que j'ai une bosse. Je dirige mon regard vers Damien, il a l'air d'avoir prit pas mal dans son dos. Ensuite, ma tête se tourne en même temps que celle de Damien dans la direction de Billie. Un frisson parcours le long de mon corps avant de me provoquer un haut le coeur.
Je me relève tant bien que mal sans montrer mes difficultés à marcher droit. Après tout, je ne suis pas à plaindre si on me compare aux autres.
La migraine me force à poser ma main sur mon front et à éviter le contact de la lumière dans mes yeux lorsque nous sortons.
Nous sommes dirigés vers les ambulances, les médecins nous attendent. J'avance, je vois enfin la fin de tous ces misères, je m'accroche à l'espoir qui nous a guidé tout au long de ce périple dont on ne pensais plus sortir.
Un sourire imbécile se forme sur mon visage. Et une seule phrase tourne dans ma tête :
On a réussi.
[Merci beaucoup pour cet event ! Merci vous Yuka, Billie, Damien et même Capucine pour ce rp génial ! (Ça y est ça m'a remotivée) ! Merci au staff ! C'était vraiment superbe ♡]
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