En parlant de Cyrus Léandre Baltazar Douxvolutes, il s'agit d'un jeune homme de 22 ans. Un mètre soixante-dix-huit, une carrure bien entretenue. Il a des cheveux lisse, noir et cours, accompagné d'un épi sur le dessus du crâne. Il possède un air sérieux au naturel, dû à son regard couleur sombre, avec des lèvres épaisses. Il marque une profonde importance à l'image qu'il dégage, à la première impression qu'il donne. Habituellement habillé en costume, il porte une paire de gain blanc qu'il garde toujours lorsqu'il n'est pas chez lui.
Pessimiste, colérique et impulsif, il est quelqu'un qui a connu de nombreuses bavures dans le passé. Il possède un puissant égo, pour combler une faiblesse passée. Tout commence très tôt, pour Cyrus.
Sa mère l'abandonne lorsqu'il a deux mois. Son père perd son travail tôt et se retrouve dans une situation précaire très rapidement, embraillant sur des petits boulots moins légaux, afin de subvenir à ses besoins. Vite, son fils devient un fardeau. Cyrus n'aura comme souvenir de lui qu'un homme absent, désagréable quand il est présent. Ce sont les voisins qui s'occupent de l'éducation de l'enfant, y laissant cependant d'imposantes lacunes.  On retrouvait un enfant silencieux. Non pas timide, mais silencieux. Il retenait tout, comme une éponge. Plus elle grandissait, plus elle absorbait. Sa situation lui a demandé d'être adulte plus tôt. Et plus il était adulte, plus les réalités de la vie lui apparaissaient. Ainsi, il était coincé dès son plus jeune âge dans cette boucle vicieuse.
A l'école, il tâchait de se rendre invisible. Il assistait aux injustices que l'on retrouve quotidiennement là-bas, impuissant. Il savait qu'il ne pouvait rien y faire, rentrait chez lui et éclatait en sanglot, de n'avoir rien fait. Son sens de la justice était fort. Son sens de la justice ira le perdre. Cyrus était appliqué et sérieux dans ce qu'il faisait, sans pour autant être un surdoué. Un peu au-dessus de la moyenne, il arborait un esprit cartésien dans ses travaux. Dégouté par les hautes têtes condescendantes de l'école, il y a développé son égo et son appréhension vis à vis des hiérarchies.