meow meow
Jour de pluie.
Orages incessants.
Les gouttes d'eau retentissaient à même le sol dans un vacarme assourdissant, désordonné.
Tel un chat noir, ton alter-ego, tu n'aimais pas les jours pluvieux. Tu les fuyais comme la peste. Tu refusais systématiquement de sortir dans ces conditions, la sensation des cheveux humides dans ton cou frêle te rebutait au plus au point ; tu n'arrivais pas à l'expliquer. Malheureusement pour toi, le choix n'était pas tiens aujourd'hui. Tu devais faire les courses, parce que Rey avait littéralement dévalisé ton appartement. Vidé tes armoires. Goûté à chaque aliment existant dans la cuisine ton pauvre un et-demi. Elle était nouvelle dans ce foyer déjà bien peu nombreux, il lui fallait s'adapter. Tu ne lui en voulais pas vraiment, mais devoir quitter ton domicile avec cette température te rendait morose.
Et donc, tu avais décidé de t'arrêter dans un café le temps que la pluie se calme. Tu avais bien des limites. Tu pouvais sortir et supporter quelques petites gouttelettes, mais pas un orage. Pas un déluge. C'était hors de ta jurisdiction de sombre féline.
Combien de temps allais-tu rester là ?
Tout allait dépendre de mère nature, ou de l'heure de fermeture du café. En attendant, tu enchaînais les boissons chaudes et froide. Cappuccino, café glacé, chocolat chaud. Tu allais bientôt sentir ton rythme cardiaque faire de la compétition à la vitesse de la lumière. Et pourtant, tu demeurais calme. Tu conservais tes mimiques neutres et sans émotions.
Tu restais de marbre.
Et ce, malgré ce jeune homme étrange qui semblait te dévisager. Tu faisais tout ton possible pour ne pas le regarder, mais tu avais bien remarqué qu'il te fixait. Un seul eye contact et c'était terminé ; tu voulais éviter une discussion aujourd'hui. Tu voulais la paix. Tu voulais que cette pluie cesse d'exister, pour pouvoir aller acheter tes provisions et retourner chez toi, au chaud, à l'abri du monde.
Mais bordel ce qu'il pouvait être insistant.
Même en gardant tes iris rougeoyants rivés sur la table, tu sentais son regard sur toi. C'était malsain, dérangeant, tu détestais être le centre de l'attention. Parce que Holly, elle se fondait dans la masse. Dans l'ombre.
Mais dis-moi Holly, si tu n'aimais pas être observée, pourquoi continuais-tu de porter ces ridicules oreilles de chats noirs ? Tu le sais. Tu le sais que ça attire l'attention. Mais tu n'as toujours pas retenu ta leçon, visiblement. Tu n'arrêteras jamais, hein ? Cette fausse innocence que tu essayais de t'accorder, ce côté mignon et enfantin qui ne te ressemble pourtant pas... Tu continues de d'y accrocher. Et tu continueras encore et encore. Tu n'avais pas l'intention de t'en départir.
Soupir.
Et voilà que tu avais tourné la tête en sa direction.
C'était pourtant simple. You had one job, Holly... one job.
Orages incessants.
Les gouttes d'eau retentissaient à même le sol dans un vacarme assourdissant, désordonné.
Tel un chat noir, ton alter-ego, tu n'aimais pas les jours pluvieux. Tu les fuyais comme la peste. Tu refusais systématiquement de sortir dans ces conditions, la sensation des cheveux humides dans ton cou frêle te rebutait au plus au point ; tu n'arrivais pas à l'expliquer. Malheureusement pour toi, le choix n'était pas tiens aujourd'hui. Tu devais faire les courses, parce que Rey avait littéralement dévalisé ton appartement. Vidé tes armoires. Goûté à chaque aliment existant dans la cuisine ton pauvre un et-demi. Elle était nouvelle dans ce foyer déjà bien peu nombreux, il lui fallait s'adapter. Tu ne lui en voulais pas vraiment, mais devoir quitter ton domicile avec cette température te rendait morose.
Et donc, tu avais décidé de t'arrêter dans un café le temps que la pluie se calme. Tu avais bien des limites. Tu pouvais sortir et supporter quelques petites gouttelettes, mais pas un orage. Pas un déluge. C'était hors de ta jurisdiction de sombre féline.
Combien de temps allais-tu rester là ?
Tout allait dépendre de mère nature, ou de l'heure de fermeture du café. En attendant, tu enchaînais les boissons chaudes et froide. Cappuccino, café glacé, chocolat chaud. Tu allais bientôt sentir ton rythme cardiaque faire de la compétition à la vitesse de la lumière. Et pourtant, tu demeurais calme. Tu conservais tes mimiques neutres et sans émotions.
Tu restais de marbre.
Et ce, malgré ce jeune homme étrange qui semblait te dévisager. Tu faisais tout ton possible pour ne pas le regarder, mais tu avais bien remarqué qu'il te fixait. Un seul eye contact et c'était terminé ; tu voulais éviter une discussion aujourd'hui. Tu voulais la paix. Tu voulais que cette pluie cesse d'exister, pour pouvoir aller acheter tes provisions et retourner chez toi, au chaud, à l'abri du monde.
Mais bordel ce qu'il pouvait être insistant.
Même en gardant tes iris rougeoyants rivés sur la table, tu sentais son regard sur toi. C'était malsain, dérangeant, tu détestais être le centre de l'attention. Parce que Holly, elle se fondait dans la masse. Dans l'ombre.
Mais dis-moi Holly, si tu n'aimais pas être observée, pourquoi continuais-tu de porter ces ridicules oreilles de chats noirs ? Tu le sais. Tu le sais que ça attire l'attention. Mais tu n'as toujours pas retenu ta leçon, visiblement. Tu n'arrêteras jamais, hein ? Cette fausse innocence que tu essayais de t'accorder, ce côté mignon et enfantin qui ne te ressemble pourtant pas... Tu continues de d'y accrocher. Et tu continueras encore et encore. Tu n'avais pas l'intention de t'en départir.
Soupir.
Et voilà que tu avais tourné la tête en sa direction.
C'était pourtant simple. You had one job, Holly... one job.
(c) TakeItEzy & Ellumya