– Ayshee ?
D'un ton doux mais déterminé, j'appelle mon Absol tout en finissant de lacer mes chaussures de sport. C'est notre journée de renforcement musculaire et d'entraînement physique, aujourd'hui. Et mieux vaut sortir tant qu'il n'y a pas trop de vent qui pourrait nous geler jusqu'aux os à s'engouffrer sournoisement dans chaque rue. Je me redresse et rattrape de justesse ma chaise qui allait se fracasser sur le sol suite à mon mouvement trop brutal. Je soupire de soulagement avant de la replacer bien sur ses quatre pieds.
Fiou, je l'ai échappé belle.
Cette chaise fait un claquement monstre quand elle tombe sur le sol, et elle a déjà détruit mes tympans plusieurs fois. Je préfère éviter que ça soit la fois de trop. Je me dirige ensuite dans ma minuscule cuisine pour me remplir une bouteille d'eau, histoire de ne pas finir desséchée sur les pavés, puis remplis également celle d'Ayshee, avec laquelle j'ai une petite gamelle intégrée. Je glisse le tout dans un petit sac à dos que je positionne confortablement sur mes épaules avant de cherche de nouveau ma partenaire du regard, qui brille actuellement par son absence.
Elle serait dans la chambre ?
Mais en ouvrant la porte de la pièce en question, personne. C'est vide. Seule la fenêtre est grande ouverte. Je comprends alors qu'Ayshee s'est, une fois de plus, fait la malle. Je m'empresse de refermer la fenêtre, puis de sortir de l'appartement en vitesse, des fois qu'elle ne soit pas encore partie très loin. Mais c'est peine perdue, Ayshee n'est visible nulle part, comme si elle s'était évaporée.
Je commence alors à faire le tour des différentes ruelles du quartier résidentiel, mais à l'évidence elle ne s'y trouve pas. Je me dirige alors vers les zones plus fréquentées de Fort-des-Songes, dans l'espoir que quelqu'un l'ait aperçue. Il y a toujours au moins une personne qui l'a vue quelque part, qui m'indique une direction, et je finis par la retrouver rapidement. Elle n'est jamais bien loin. Donc...
– Non je ne l'ai pas vue, désolé.
C'est la dixième personne que j'interroge. Toujours rien. Tellement rien que ça en devient absurde. J'emmêle et tire mes mèches blondes autour de mes doigts. Ayshee n'aurait pas pu quitter Fort-des-Songes comme ça toute seule, si ? Je commence à sérieusement en douter, comme elle a l'air de n'être à aucun des endroits qui nous sont familiers ou où elle pourrait se rendre en cas d'escapade. Machinalement, je me mets à tourner en rond sur une petite place où certains des pavés bougent sous mes pas. Moi qui ne m'inquiète jamais trop d'ordinaire, je commence à sentir une once de panique m'ébranler l'esprit. C'est bien trop louche. Il lui est peut-être arrivé quelque chose, et je ne me pardonnerai jamais si cela s'avérait être le cas. Il faut absolument que je retrouve Ayshee, et vite.
D'un ton doux mais déterminé, j'appelle mon Absol tout en finissant de lacer mes chaussures de sport. C'est notre journée de renforcement musculaire et d'entraînement physique, aujourd'hui. Et mieux vaut sortir tant qu'il n'y a pas trop de vent qui pourrait nous geler jusqu'aux os à s'engouffrer sournoisement dans chaque rue. Je me redresse et rattrape de justesse ma chaise qui allait se fracasser sur le sol suite à mon mouvement trop brutal. Je soupire de soulagement avant de la replacer bien sur ses quatre pieds.
Fiou, je l'ai échappé belle.
Cette chaise fait un claquement monstre quand elle tombe sur le sol, et elle a déjà détruit mes tympans plusieurs fois. Je préfère éviter que ça soit la fois de trop. Je me dirige ensuite dans ma minuscule cuisine pour me remplir une bouteille d'eau, histoire de ne pas finir desséchée sur les pavés, puis remplis également celle d'Ayshee, avec laquelle j'ai une petite gamelle intégrée. Je glisse le tout dans un petit sac à dos que je positionne confortablement sur mes épaules avant de cherche de nouveau ma partenaire du regard, qui brille actuellement par son absence.
Elle serait dans la chambre ?
Mais en ouvrant la porte de la pièce en question, personne. C'est vide. Seule la fenêtre est grande ouverte. Je comprends alors qu'Ayshee s'est, une fois de plus, fait la malle. Je m'empresse de refermer la fenêtre, puis de sortir de l'appartement en vitesse, des fois qu'elle ne soit pas encore partie très loin. Mais c'est peine perdue, Ayshee n'est visible nulle part, comme si elle s'était évaporée.
Je commence alors à faire le tour des différentes ruelles du quartier résidentiel, mais à l'évidence elle ne s'y trouve pas. Je me dirige alors vers les zones plus fréquentées de Fort-des-Songes, dans l'espoir que quelqu'un l'ait aperçue. Il y a toujours au moins une personne qui l'a vue quelque part, qui m'indique une direction, et je finis par la retrouver rapidement. Elle n'est jamais bien loin. Donc...
– Non je ne l'ai pas vue, désolé.
C'est la dixième personne que j'interroge. Toujours rien. Tellement rien que ça en devient absurde. J'emmêle et tire mes mèches blondes autour de mes doigts. Ayshee n'aurait pas pu quitter Fort-des-Songes comme ça toute seule, si ? Je commence à sérieusement en douter, comme elle a l'air de n'être à aucun des endroits qui nous sont familiers ou où elle pourrait se rendre en cas d'escapade. Machinalement, je me mets à tourner en rond sur une petite place où certains des pavés bougent sous mes pas. Moi qui ne m'inquiète jamais trop d'ordinaire, je commence à sentir une once de panique m'ébranler l'esprit. C'est bien trop louche. Il lui est peut-être arrivé quelque chose, et je ne me pardonnerai jamais si cela s'avérait être le cas. Il faut absolument que je retrouve Ayshee, et vite.