Dusk Lumiris

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Abnormal disappearance ~ Ft. Lys
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Kromwell
Zephyra

Aiden
Lys

「 Abnormal disappearance 」
Ayshee ?

D'un ton doux mais déterminé, j'appelle mon Absol tout en finissant de lacer mes chaussures de sport. C'est notre journée de renforcement musculaire et d'entraînement physique, aujourd'hui. Et mieux vaut sortir tant qu'il n'y a pas trop de vent qui pourrait nous geler jusqu'aux os à s'engouffrer sournoisement dans chaque rue. Je me redresse et rattrape de justesse ma chaise qui allait se fracasser sur le sol suite à mon mouvement trop brutal. Je soupire de soulagement avant de la replacer bien sur ses quatre pieds.

Fiou, je l'ai échappé belle.

Cette chaise fait un claquement monstre quand elle tombe sur le sol, et elle a déjà détruit mes tympans plusieurs fois. Je préfère éviter que ça soit la fois de trop. Je me dirige ensuite dans ma minuscule cuisine pour me remplir une bouteille d'eau, histoire de ne pas finir desséchée sur les pavés, puis remplis également celle d'Ayshee, avec laquelle j'ai une petite gamelle intégrée. Je glisse le tout dans un petit sac à dos que je positionne confortablement sur mes épaules avant de cherche de nouveau ma partenaire du regard, qui brille actuellement par son absence.

Elle serait dans la chambre ?

Mais en ouvrant la porte de la pièce en question, personne. C'est vide. Seule la fenêtre est grande ouverte. Je comprends alors qu'Ayshee s'est, une fois de plus, fait la malle. Je m'empresse de refermer la fenêtre, puis de sortir de l'appartement en vitesse, des fois qu'elle ne soit pas encore partie très loin. Mais c'est peine perdue, Ayshee n'est visible nulle part, comme si elle s'était évaporée.

Je commence alors à faire le tour des différentes ruelles du quartier résidentiel, mais à l'évidence elle ne s'y trouve pas. Je me dirige alors vers les zones plus fréquentées de Fort-des-Songes, dans l'espoir que quelqu'un l'ait aperçue. Il y a toujours au moins une personne qui l'a vue quelque part, qui m'indique une direction, et je finis par la retrouver rapidement. Elle n'est jamais bien loin. Donc...

Non je ne l'ai pas vue, désolé.

C'est la dixième personne que j'interroge. Toujours rien. Tellement rien que ça en devient absurde. J'emmêle et tire mes mèches blondes autour de mes doigts. Ayshee n'aurait pas pu quitter Fort-des-Songes comme ça toute seule, si ? Je commence à sérieusement en douter, comme elle a l'air de n'être à aucun des endroits qui nous sont familiers ou où elle pourrait se rendre en cas d'escapade. Machinalement, je me mets à tourner en rond sur une petite place où certains des pavés bougent sous mes pas. Moi qui ne m'inquiète jamais trop d'ordinaire, je commence à sentir une once de panique m'ébranler l'esprit. C'est bien trop louche. Il lui est peut-être arrivé quelque chose, et je ne me pardonnerai jamais si cela s'avérait être le cas. Il faut absolument que je retrouve Ayshee, et vite.
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abnormal disappereance
the price of this so-called perfection is everything

Tu étais un « numéro deux », tu étais un 2. Un magnifique 2, un grand 2 et ça n’avait pas changé au cours de tes années. Tu l’avais vu avec Izaiah, tu l’avais vu avec Caël. Donner ton cœur pour les sauver, pour les aider ; donner toute ton énergie pour qu’ils aillent mieux en oubliant ta propre personne parce que ce n’est pas important, pas vrai ? Donner tout ton être pour les englober, pour les bercer, pour apaiser leur quotidien d’une quelconque manière qui soit. Tu étais un numéro deux et ça restait. Fondamentalement, tu étais ainsi.
Mais quelque part, tu étais aussi un quatre, que tu le veuilles ou non - tu détonnais, et tu avais besoin de te détacher du monde entier pour être toi-même. De n'être que toi, sans que personne ne puisse s'approprier tes couleurs - besoin d'un monde nuancé de gris, en même temps de le trancher en noir et blanc - de métaphores pour exister.


Le temps passe, ici
  • Lys Aiden (expediteur@mail.com)
  • 10:27
  • Lys Aiden (lysaiden-pro@gmail.com)
Izaiah, tu as déjà fait le test d'Enneagram ?
Je suis le 4 et le 2. C'est ce que le test me dit. Je pense que tu aurais eu le 2. Tu étais toujours si prompt à aider les autres, ta vie tournait autour de ça, non ? J'aurais voulu t'aider. Je t'assure que j'aurais voulu t'aider. Mais j'ai échoué.
J'ai tout fait, tout fait. Tout fait. Mais j'ai échoué. Mais ce n'est pas grave. Je t'assure, ce ne l'est pas. Tout ce qui est important désormais, c'est là où tu es. C'est comment tu es. J'espère que tu es apaisé, que ton esprit ne te tourmente plus - que les secrets de ces derniers temps se sont évaporés en route vers Hoenn et qu'aujourd'hui, tu peux respirer sans poids sur la poitrine.
Tu me manques, Izaiah.



Le temps passe, à Lumiris. Le temps s’écoule, depuis l’attentat. Dans une lenteur désagréable, dans une impression de temps figé, de grains bloqués dans le sablier – mais le temps passe et les secondes s’écoulent doucement, lentement. Halloween est là, y’a même eu des festivités. Mais tu n’y as pas participé. Tu n’y avais pas le cœur, tu n’y avais pas l’envie, tu avais seulement besoin de respirer de ton côté en apprenant à vivre une vie un peu différente de la précédente. Tu étais restée enfermée à Sunyra depuis – enfermée dans ton refuge ou l’étage qui t’était réservé dans la maison d’Ellende, à apprendre à ne plus voir comme autrefois, apprendre que ton champs de vision ne serait plus jamais le même, apprendre à fonctionner de nouveau correctement. Ce n’était pas la chose la plus aisée que tu aies eu à faire de ta vie, pas du tout même.

Soupir qui s’éteint sur tes lèvres asséchées – que tu humectes en y passant distraitement ta langue – alors que tu appuies sur « envoyer » tout en sachant que ce message allait demeurer dans ta boite de message pour l’éternité. De lettres, tu étais passée à email. C’était plus évident à gérer puisque tu étais très souvent sur un ordinateur avec le refuge. Pour les demandes d’achat de nourriture, de laits, de mélange, pour les réservations quand des pokémons étaient finalement à adopter, pour répondre et envoyer des emails à des compagnies, tu restais très souvent devant ton ordinateur et de toute façon… ton poignet gérait bien mieux l’écriture numérique que celle papier.
Dans tes bras maintenant se trouvait Casper, que tu serrais doucement, respirant tranquillement, lentement – tentant d’oublier la vague d’émotions qui te prenait à la gorge, si violente qu’elle en était physiquement douloureuse ; mais fallait tout gérer, ne pas laisser dépasser, ne pas laisser déborder (contrôler). Ne jamais faire de remous, de jamais provoquer d’émois, toujours faire profil bas.

C’était ainsi que tu la vivais ta vie.
Te dresser comme un phare dans l’existence des gens, leur tendre la main, ne jamais la lâcher – quand soudainement, brusquement, ils venaient à compter. Toujours tout faire pour les aider, toujours tout faire pour leur sourire, pour leur rire, leur bien-être ; en oubliant de fleurir, en oubliant de briller. En oubliant d’être toi-même ; sans jamais savoir qui est ce « soi-même ». Tu ne savais pas – constante recherche de ta propre personne, tout en passant tes journées à te battre pour gagner la tête hors de l’eau, pour braver la tempête – mais est-ce qu’un jour, l’œil du cyclone allait bouger ?
Est-ce qu’un jour, est-ce qu’un doux jour, tout allait être suffisant ? Est-ce qu’un jour, un doux jour, l’éclaircie viendra ? Sur ton lit sauta alors Maple qui poussa ta tête contre ton bras, réclamant quelques caresses, et c’était ton signe pour te dire que tu devais te lever, mettre des vêtements dignes de ce nom, brosser tes cheveux. Donner à manger aux pokémons.
Un pied sur le sol froid et puis un autre, alors que ta main s’enfouit dans le pelage de l’Eevee chromatique et que Casper s’accroche à toi pour ne pas être éloignée, grimpant rapidement pour se caler sur ton épaule, comme toujours. En sortant de ta chambre, tu tombes rapidement sur Ignis et Ifrit et ton cœur manque un battement – de nouveau. Tout te rappelle en permanence ce que tu perds jusqu’à oublier ce que tu gagnes.

Tu t’approches de tes placards et ton regard se pose sur toute la nourriture qui y traine – provoquant une sorte de haut le cœur, et de désir conflictuel avant que ta main ne se pose sur la nourriture, à côté, pour les pokémons pour leur donner dans leurs bols. Ce fut l’étape café après coup parce que tu ne vivais pas sans café.
Puis, accroupie devant les funécires, un sourire triste éclaira ton visage. « Bonjour vous deux, on va vous faire une sortie aujourd’hui. J’ai un petit sac dans lequel vous mettre, vous sortirez que si vous voulez. » Tu pris le sac à ta disposition et les laissas y entrer. Tu faisais tout ton possible pour en prendre soin, pour ne pas décevoir Izaiah. Ne pas lui donner de mauvaises nouvelles, après tout.

Tu attrapas ton thermos de café et en avalas une grande gorgée puis, respiras profondément. Tu ne savais pas quoi faire, aujourd’hui. Tu ne travaillais pas. Et rapidement, tu fis le tour du refuge après être sortie de chez toi. Les bénévoles géraient très bien – Ethan également. Tu passas prendre ton œuf que tu enveloppas dans des couvertures et le mis dans ton sac en demandant aux Funécires de ne pas le brûler, donc de gérer leur flamme et de rester au-dessus de l’œuf. Ils n’étaient pas lourds, ils ne risquaient pas de briser l’œuf.
Quelques pas. Plusieurs pas. Tu ne savais pas où tu comptais aller – tu ne savais même pas où tu voulais aller. Tu voulais juste prendre de l’air et pour une fois, pour une fois, ne pas rester s’enfermer. Pour une fois, ne pas demeurer devant ton ordinateur.
Tu finis par te décider à prendre le bus. Pas un en particulier, non. Seulement un bus. Celui qui passait, le premier qui s’était arrêté pas trop loin de toi, le tout premier bus et tu sautas dedans, sans jamais te demander quelle était la destination de celui-ci, l’arrêt final. Tu décidas seulement de sauter dedans pour voir où il allait te mener. Et celui-ci te mena à Fort-des-Songes.

Tu t’étais posée sur un banc, laissant Ignis et Ifrit sortit du sac et se poser à tes côtés, Casper toujours sur ton épaule et Aranela sur l’autre. Bien entendu, Pixel t’accompagnait – Pixel t’accompagnait toujours. Tu ne pouvais pas dire combien de temps tu étais restée là, mais tu finis par voir quelqu’un qui semblait perturbée. « Hey ! » Tu t’étais levée de ton banc, manquant de faire tomber ton Statitik de ton épaule, ce qui t’arracha un rire. Tu fis signe à Pixel de surveiller les funécires et tu t’approchas de la personne. « Tout va bien ? »

(c) TakeItEzy (Ezekiel Fitzgerald)
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Kromwell
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「 Abnormal disappearance 」
Il faut que je réfléchisse vite. Très vite. Je dois me creuser les méninges, encore et encore, jusqu'à ce que je trouve une solution. Solution sous la forme d'une idée, d'un lieu, d'une raison, n'importe quoi qui puisse me permettre de retrouver la trace d'Ayshee sans me laisser penser qu'elle a disparu tel un Pokémon de type Spectre. C'est la première fois que je suis confrontée à cette situation inédite. Un Pokémon qui disparaît. Mon Pokémon qui disparaît. Je rembobine mes souvenirs de ces dernières heures plus rapidement que la course d'un Elecsprint, et je cherche. Quand. Où. Comment. A quel moment j'aurai pu blesser Ayshee, à quel moment on aurait pu s'embrouiller une énième fois pour un sujet totalement dérisoire, à quel moment elle aurait pu vouloir sortir et où je l'en aurai machinalement autorisée, trop absorbée par une tâche annexe. Mais rien. Le vide, le néant total. L'effrayante constatation qu'il n'y avait rien d'anormal jusqu'à ce que je remarque sa disparition. Un autre détail me frappe d'ailleurs de plein fouet. A moins d'être malade ou blessée, Ayshee n'a jamais raté un seul de nos entraînements quotidiens, qu'elle affectionne autant que moi car ils lui permettent de se renforcer et de se dépenser.

Qu'est-ce que j'ai loupé, bon sang ?!

Une voix m'interpelle, comme venue de nulle part. Je quitte mes réflexions avec lenteur, comme si j'émergeais avec une torpeur nonchalante d'un mauvais songe. C'est une dresseuse qui me fait face, à en juger le Statitik logé sur son épaule gauche, le Mimiqui perché sur la droite, les deux Funécire qui glissaient doucement sur les vieux pavés et le Noctali à la posture calme et respectueuse, une posture qu'Ayshee a l'habitude de prendre, elle aussi. Cette troupe que mène la dresseuse aux cheveux d'un opale clair me rappelant les yeux du toiletteur de mon Absol ne doit pas être facile à gérer tous les jours. Mon cerveau doit prendre une bonne minute supplémentaire pour comprendre qu'elle m'a posé une question, à laquelle je n'ai toujours pas répondu. J'essaie de m'éclaircir la voix et de ne pas paraître aussi affolée que je le suis intérieurement, mais l'enrouement palpable de ma gorge trahit le mélange d'émotions qui me traverse et m'ébranle.

Oui... Enfin non, tout ne va pas bien. Les mots se bousculent dans ma tête, je tente tant bien que mal d'en faire le tri pour ressortir quelque chose d'intelligible. Mon Pokémon, un Absol... Elle a disparu. C'est la première fois que cette situation se produit. D'ordinaire, elle ne disparaît jamais bien loin, mais là...

Cette phrase ne connaît pas de fin, puisque la suite se meurt avant d'avoir traversé mes lèvres, et manque cruellement de clarté, mais la fin est évidente. Une disparition. Une disparition anormale, qui plus est. Pas de piste, pas d'indice. Rien du tout. La seule chose dont je peux être à peu près certaine, c'est qu'Ayshee ne peut pas avoir quitté Fort-des-Songes. Elle ne fera pas ça d'elle-même, c'est impossible. A moins qu'on ne l'ait emmenée de force. Je positionne mes mains contre mes tempes et expulse d'un seul coup l'air contenu dans mes poumons. Je répète ce geste plusieurs fois. Je dois arrêter de penser aux pires scenarii, ça ne va m'avancer à rien, ça ne va pas me permettre de retrouver Ayshee plus vite. Je me compresse alors les joues du bout de l'index, jusqu'à ce que la majorité des tensions soit évacuée.

Bon.

J'ai besoin de vous, dis-je à la dresseuse, mais également les Pokémon qui l'accompagnent. Je ne pense pas réussir à retrouver ma partenaire seule. Est-ce que vous voulez bien m'aider ?

Intérieurement, je prie pour une réponse favorable. Cela ne serait pas le premier refus que j’essuierai depuis que je recherche Ayshee si jamais elle n'accepte pas. Je pourrais toujours essayer de me débrouiller, mais... J'ai besoin d'aide. Vraiment. Plusieurs paires d'yeux seront toujours plus efficaces que la mienne seule. Et j'ai peut-être omis un détails qui à eux, ne leur échapperait pas.
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