le destin a fait l'école du rire
j'crois que les histoires d'amour c'est comme les voyages en train, et quand je vois tous ces voyageurs parfois j'aimerais en être un. pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare ? pourquoi tu crois qu'on flippe autant d'arriver en retard ?
regarder les trains, se demander où ils vont, imaginer une histoire, rêver d'être quelqu'un d'autre, faire des bruits stupides... c'était devenu la nouvelle passion, le nouveau hobby de marie depuis qu'elle réside à nemerya, la belle capitale de lumiris.
"DITES À MES NANMÉOUIES QUE JE M'EN VAIIIS ! JE PARS À JOTHO LES AMIIIS "
oui, après les épuisants cours à l'académie, marie venait ici pour décompresser. parce que chanter des chansons de ses dessins animés favoris sur le quai comme une cinglée, ça l'aidait.
ça l'aidait à tenir le coup, à supporter la pression. marie, elle n'a jamais été à l'aise à l'école à cause des évènements de son passé. alors dans une immense académie avec des gens affreux pour lui sauter dessus dès qu'elle écrit des boulettes au tableau, c'est pas ça.
pourtant elle est habituée aux critiques; elles lui font plus rien. c'est comme du vent, c'est comme de la terre, c'est comme de l'eau. ça lui fait naturellement aucun effet.
mais, face à un travail coté ou à un professeur, c'est pas le même monde. c'est pas le même délire. marie, elle a juste envie de s'enfuir en courant pour pleurer. elle a juste envie d'abandonner.
mais elle ne pleure pas marie. non, elle ne pleure pas car il faut être fort. il ne faut pas pleurer. car comme les gens de la commu de JVC disent: "pleurer, c'est sooo gay."
alors marie, elle squatte ici même si elle préfère largement les avions (mais l'aéoroport est trop loin so...).
au début, la blonde était venue car elle avait été tenté de prendre un train pour son village natal, de s'excuser auprès de son père et de reprendre la pension, suivant le plan d'une vie ennuyeuse bien comme il faut. puis elle s'est rendu compte que c'était con. c'était bête. c'était pas net.
renoncer, c'est pas un mot pour marie. elle ne sait même pas l'épeler.
"aaaah ~"
sinon, marie, dans cette grande et nouvelle ville, elle se sentait bien. bien mais seule. même si elle sait qu'au fond, elle n'est jamais vraiment seule. y'a toujours ses pokémons, y'a toujours sa communauté mais...
c'est pas pareil.
puis y'a ce gars et son bébé qui hantent secrètement ses pensées, aussi.
enfin elle pense plus au garçon qu'à l'enfant même si, marie elle adore le petit loro.
"zyx..."
trois lettres dans un ordre faussement alphabétique qui faisait chavirer et tambouriner le coeur de la blonde comme ça. sans acune raison.
oui AUCUNE raison. ça pouvait pas être de l'attirance ou même de l'amour vu les circonstances de leur rencontre et son manque indécent de classe. ça pouvait pas être ça. nan, marie, elle serait pas du genre à succomber à un regard perçant et à un splendide visage créer par arceus lui même.
beurk hell no...
la blonde s'auto-giffla -histoire de se mettre les idées en place vous voyez - quand tout à coup, un portefeuille sauvage apparut aux pieds de la belle.
"HEY VOUS ! VOUS AVEZ OUBLIÉ VOTRE ARGENT ET LES NUDES DE VOTRE PETITE SOEUR!"
cria marie en essayant d'interpeller la personne qui avait perdu son porte feuille.
elle le dit d'une de manière simplement efficace. osée, peut-être, mais efficace.