Après une longue pause, nous nous étions motivés à repartir en mer. La vie avait été particulièrement prenante ces derniers temps, et je commençais tout juste à voir le bout de cette période très intense, alors je n'avais pas hésité pour ressortir un scaphandre et partir en exploration sous-marine !
Cette fois ci, je n'avais pas de Pokémon accompagnateur. Le but était alors très simple : Simplement se balader, rencontrer des Pokémons ou d'autres plongeurs et profiter des décors marins.
Il faisait beau, des températures un peu plus chaudes étaient revenues, il faillait vraiment que je sorte la tête du guidon et profiter. En plus, j'étais sûr que ça allait faire plaisir à Skoon, mon Milobellus, et Galan, mon Pingoléon. Haha, si avant il était camouflé dans l'eau, mon chevalier ne l'était plus désormais que le temps l'avait changé : Sa peau était devenue rouge sombre et les parties extérieures de son corps étaient devenues violettes, afin de bien contraster jusqu'au bout !


Et pour profiter, nous avions décidé de choisir la Plage Mystique pour ce sentiment de liberté qu'offrait l'océan qu'elle bordait et ainsi se donner l'impression d'une exploration sans limite. Skoon s'étendait de toute sa longueur, s'amusant à faire des spirales et parfois piéger des Lovediscs ou d'Axolotos dans son Siphon que je lui disais immédiatement de relâcher ou alors Galan se donnait le devoir de les libérer et... le serpent de mer s'amusait à coeur joie d'avoir un chevalier protecteur à ses côtés pour rattraper ses bêtises de Pokémon prétentieux et jaloux. J'espérais parvenir à le rendre moins mesquin à l'avenir car il pouvait être fatiguant et parfois être dangereux pour le groupe, même s'il n'en avait jamais l'attention puisqu'il voulait briller et non pas être décrier.
Toutefois, il finit par rester plus tranquille en privilégiant s'entraîner aux ballets aquatiques pour augmenter ses performances aux concours de coordination dès qu'il aura la chance d'y participer puisque Kyora avait d'autres projets, ce sous-entendait que l'on lui laissait le plancher de la scène.

Quand tout à coup, Skoon s'arrêta subitement, Galan lui fonçant même dedans malgré sa grande prudence, comme si un événement particulier était intervenu pour les perturber tous les deux. Je leur demandais alors ce qui se passait quand je vis Skoon chanter de sa Voix Enjôleuse pour répondre à... à quoi ? Il répondait à quoi ? Il chantait juste pour se rendre intéressant jusqu'à en devenir insistant et chanter par intermittence ? Galan semblait m'expliquer ce qui se passait.

—  Ah. Mais Skoon, tu échanges avec qui ? Ah... tu sais pas ? On est bien avancés, poto... haha.

Ce fut ainsi que nous étions partis à la recherche de ce fameux signal que je n'entendis que bien plus tard. C'était une belle mélodie marine. Je me demandais quels Pokémons pouvaient avoir une voix aussi merveilleuse.

A force d'avancer, je vis qu'une plongeuse suivait le même chemin que nous avec sa Oratoria. Celle-ci chantait au même moment que mon Milobellus. Soyons franc, l'Oratoria chantait mieux que mon serpent des mers, tant bien même qu'il soit la beauté incarné. Il y avait la voix incarnée à ses côtés.
Je fus alors venu à sa rencontre. Nous remarquions rapidement que nous étions en quête de la même chose : comprendre d'où venait ce mystérieux chant marin des plus sublimes aux oreilles. Nous nous présentions et elle m'expliqua alors ce que c'était avec davantage de détails.

—  Je m'appelle Azura et elle, c'est Oona. Ton Milobellus est magnifique. Lui aussi il est sensible au chant des sirènes ? C'est la Symphonie des Ondines !

Azura était une jeune femme métisse aux yeux d'ambre. Elle me faisait beaucoup pensé à la Championne Eau de Galar, même si ses cheveux n'étaient pas sombres mais plutôt caramel. Sa Oratoria était chromatique, qui plus était mais nous étions à un partout avec mon Pingoléon !

—  Moi c'est Khoren, et lui c'est Galan et lui, oui c'est Skoon et il est sensible à ce chant... des sirènes ? Il y a des sirènes ici ? C'est ouf !

Une fois les explications données, nous nous accrochions à nos Pokémons et filions sur ces courants marins qui transportaient ces chants de sirènes. Sur notre chemin, un banc de Wailmers nous avait suivi et plus nous nous rapprochions de l'endroit, ce banc s'était relativement agrandi. Quelques Oratorias s'étaient ajoutés à celui-ci ainsi qu'un Milobellus shiny vers la fin... rendant jaloux le nôtre.

Notre périple nous emmena jusqu'à une grotte sous-marine de la Plage Mystique, où sûrement des cavités devaient s'y trouver. Je compris alors ce par quoi Skoon et Oona avaient été attirés. La Symphonie des Ondines... Un rassemblement de Pokémons chanteurs, en particulier une certaine espèce qui semblait se retrouver au sein de cette grotte, cette cavité. Puisqu'en effet, lorsque nous longions cette petite colline marine, une ouverture se déclinait en dessous, sûrement pour découvrir une caverne. J'avais hâte d'y entrer, cela serait sûrement un magnifique spectacle.

—  Tu vas sans aucun doute découvrir l'un des plus beaux spectacles de ta vie. Alors, profite ! Mais gars à Skoon, faudrait pas qu'il les fasse fuir haha !

Oui, je l'avais bien briefé. C'était un lieu de reproduction pour les Pokémons marins, en particulier des Oratorias. Nous ne devrions peut-être même pas les déranger mais c'était si beau comme moment.

— Oui, j'ai hâte de monter voir ça haha ! Et oui, Skoon va bien se tenir, hein.

J'imaginais déjà une caverne avec le petit lac au centre où nous arriverons, de la lumière du Soleil brillant par l'eau de la mer, des roches de différentes couleurs avec peut-être des reflets dorés, des Oratorias disposés de différentes manières en train d'exploiter aux maximums leurs performances vocales avec une gestuelle grâcieuse qui leur était propre pour attirer leurs partenaires.
Skoon n'allait sûrement pas se laisser prier pour se trouver une belle sirène, d'ailleurs. Mais entre le serpent des mers prétentieux et jaloux et le Pingouin chevaleresque... Lequel arriverait le mieux à impressionner la compagnie sans causer de troubles dans ce lieu mélodique et sublime ?

Nous étions arrivés devant l'entrée de ce lieu que l'on pourrait dire sacré, un lieu préservé dans l'intimité de ces sirènes, se regroupant pour retrouver leur âme soeur et concrétiser leur union avec la venue d'une petite otarie féérique et taquine. Leur chant résonnait dans la caverne et de plus en plus fortement au fur et à mesure que nous nous y approchions. Je retenais difficilement l'impatience de mon serpent des mers, prêt à se joindre à la symphonie musicale se tenant à quelques battements au-dessus d'eux. Nous devions nous dépêcher, si d'autres Oratorias rappliquaient, nous serions repérés et notre observation s'avérerait compliquer.


— Khoren, on y va ? C'est pour ça qu'on est venus, après tout haha !

La Oratoria d'Azura tapa dans ses mains, euphorique, laissant échappé un cri mélodieux et cristallin. Elle n'eut pas le moindre mal à avoir un écho. Les Oratorias  l'intérieur étaient prévenus qu'une de leur paire arriverait bientôt donc ils - surtout les mâles  - étaient plus attentifs à ce qu'il pouvait arrivé de l'embouchure.

—  Oui... oui ! on y va. Ca va être chouette. Skoon et Galan, vous y allez en premier pour attirer l'attention sur vous comme ça, ils tarderont à nous repérer puisqu'ils savent que des Pokémons sont à l'entrée de leur merveilleux foyer.

Je n'étais pas très serein mais l'excitation prit le dessus, mon âme d'explorateur ne pouvait se résoudre à rebrousser chemin. Un geste de main pour annoncer le départ et, sans attendre, Skoon et Galan fusèrent jusqu'à la caverne autour d'Oona.
Avec Azura, nous étions arrivés nettement moins vite et nettement plus discrètement, frôlant les  murs rocheux, jusqu'à parvenir à la bulle d'air. Waouh ! La caverne était presque comme je l'imaginais, brillant de mille feux avec le soleil traversant les eaux autour de nous, se reflétant sur les roches de granits ou de calcaire brillants de milles couleurs, majoritairement dorés ou blancs. Au sein de cette caverne circulaire, il y avait plusieurs "étages" ou plusieurs niveaux en fonction des roches ou les Oratorias pouvaient se poser et ainsi lâcher leurs cordes vocales pour un spectacle auditif sensationnel. Des Otaquins se collaient à leurs parents ou alors jouaient entre eux, ils avaient l'air si jeune.
Durant ce temps, Oona tournoyait en plein centre du lac en chantant, entouré par Skoon qui l'accompagnait, et Galan faisait comme il pouvait pour s'attacher à cette performance artistique improvisée... où il n'était pas du tout sensibilisé. Toutefois, le Pingouin majestueux attirait les curiosités par sa couleur particulière, rouge et violet ainsi que sa couronne bien plus jaune qu'à l'origine.

Les mâles s'approchaient alors d'Oona, l'Oratoria d'Azura, de plus en plus nombreux, en comptant également ceux qui arrivaient par en-dessous. Les femelles commencèrent ensuite à s'intéresser au Milobellus et même quelques Otaquins s'approchèrent du Pingoléon chromatique. Plus à l'aise hors de l'eau, ce dernier préféra entrer dans la caverne et il s'amusa avec les petits enfants, démontrant ses capacités de chevalier !

Cependant, ce monde aussi près de l'eau n'arrangea pas vraiment notre observation. Nous nous fîmes repérer, principalement par les nouveaux arrivants, et l'ambiance changea du tout au tout. Les Oratorias crièrent, mais leur voix n'avait plus rien de mélodieux mais plutôt un caractère affreux. Les sirènes n'arboraient plus leur apparence chatoyante, devenant des prédatrices, protectrices de leur progéniture présente ou future. Une partie des Oratorias, Otarlettes, et Otaquins quittèrent la caverne sous-marine, d'autres plus grands tentèrent de nous faire partir, protégeant les sirènes enceintes qui ne pouvaient se déplacer. Un grand remue-ménage traversa les eaux, le lac à la surface tranquille était dorénavant torrentueux, les chants guerriers avaient remplacés les lyrics mélodieux, ce lieu sacré n'était plus qu'épouvante.

Je regardais Azura, mais que devions-nous faire ? Nous n'étions pas méchants et pourtant la situation nous rendaient dérangeants. Si les Otaquins avec Galan avaient fui avec leurs parents, ce dernier tourna sur lui-même et une fraîche brume apparut dans l'atmosphère afin de brouiller les pistes pour ne pas se faire toucher par les Oratorias désireux de préserver leurs petits.
Oona continuait de chanter, essayant d'apaiser les tensions avec ses pairs sauvages, en revenant près de sa dresseuse, Skoon faisant de même sans que je ne lui demande - une vraie surprise ! -.

—  Khoren, essayons de les calmer. On est pas méchants. Je suis juste là avec Oona, on fait rien de mal !

Elle ne voulait pas partir, ne comprenant pas la réaction des Pokémons sauvages. Peu d'Oratorias et Otarlettes préservaient leur territoire, la majorité préférant la fuite car elle était là, la triste vérité : nous étions le plus grand des prédateurs, nous étions davantage craints que tolérés.

—  Je sais. Mais on est dans un endroit où on devrait pas y être... Essayons, mais sinon, partons.

Oui, nous dérangions. Inutile d'insister si nous gênions. Nous tentions d'apaiser les tensions nous aussi en démontrant notre bonté du cœur, le fait que nous n'avions rien sur nous pour les nuire. Nous n'étions pas ces braconniers qui tuaient des Oratorias pour récupérer leurs bijoux précieux, leurs coraux et autres richesses océaniques.

En compagnie de la Brume, un Champ Brumeux se mêla, comme si l'objectif était de vraiment limiter notre champ de perception. Je demandais à Azura de se charger de la menace aquatique, quelque chose ayant attiré mon attention au sein de la grotte. Oona venait de lancer une Berceuse accompagnée de la Voix de Skoon pour amplifier les choses, tandis que mon serpent des mers cherchait en même temps de ramener les Oratorias vers lui avec Enroulement. Le but n'était pas de les endormir mais au moins de les calmer.

Je sortais de l'eau, un petit Pokémon nous fixait, tout tremblant. Un Otaquin était là, tout seul, ne désirant pas bouger. Ou alors, ne pouvait-il tout simplement pas, comme paralysé par la peur ? C'était tout à fait probable. Mais avec la tension actuelle que nous avions provoqué, il était imprudent de laisser un petit sans présence parental. Alors, j'approchais de lui, tentant un premier contact. Il rapprocha ses pattes avant pour se cacher les yeux, mais pas trop, comme s'il tenait quelque chose entre ses pattes.


—  Oh t'en fais pas, je suis pas là pour te faire du mal. Je t'assure. Tu sais où sont tes parents ? Faudrait pas que tu restes tout seul...

Il sembla me faire non de la tête mais dès que je m'approchais toujours un peu plus, il avait un mouvement de recul. Il ne voulait pas que j'approche, ce que je comprenais très bien mais je continuais mon processus pour voir si j'arriverais à le rassurer. Cependant, l'un de ses mouvements de recul le fit glisser à la renverse dans le petit renfoncement juste derrière lui, le faisant tomber dans une minuscule flaque. Je me précipitais vers lui et le remettais sur pied avant qu'il ne tape contre le rebord. Il me remercia mais il reprit directement la chose qu'il protégeait entre ses pattes, que je n'arrivais pas à définir d'ailleurs.

— Ca va ? T'es sûr ? Pas de bobo ? Et tiens ton objet, c'est à toi. Je ne vais pas te le prendre, haha.

Quelque chose dans son regard avait changé. Un sourire commença à se dessiner et... au moment où il allait sauter dans ses bras, une forme svelte jaillit hors de l'ombre et une main blanche le stoppa dans son élan. Une autre forme arriva et me percuta, me déplaçant sur quelques mètres et me faisant trébucher sur le dos. Les parents du Otaquin étaient de retour pour le protéger et à leurs yeux, j'étais une menace. Une menace en très mauvaise posture puisque le deuxième parent s'apprêtait à me sauter dessus et je n'aurais aucun moyen de me défendre si ce n'était mes bras pour le repousser.
Elle s'entoura d'eau et sauta sur moi.
Alors que je m'attendais à entendre et sentir l'eau claquer contre moi, une autre forme jaillit de la brume bicolore, également entourée d'eau. Cette forme rouge et violette exprima son mécontentement de s'attaquer à un être qui lui était cher. Mon Pingoléon me défendait et l'Oratoria défendait son âme sœur et son petit.
Je tentais de temporiser, ce qui était parfaitement vain, les Oratorias ne m'écoutaient pas, ni n'entendaient Galan, qui retenait évidemment ses coups en tant que chevalier digne de ce nom, préférant les recevoir plutôt que les donner - quand il n'y avait pas besoin de le faire.
Mais à force de persuasion orale et gestuelle, l'Orataquin se délivra de la protection de son parent et encourut vers moi. Il se plaça devant Galan, face à son deuxième parent. Tout en souriant et tapotant entre ses bras avant, il expliqua que je lui avais évité une chute qui aurait pu lui être grave. L'expression des deux Oratorias changèrent et ils firent un geste circulaire de la patte et une Fontaine revitalisante jaillit pour se soigner de nos blessures et revigorer notre énergie.

Nous nous tournions vers Azura, Oona et Skoon et ils semblaient également parvenus à arranger la situation. La brume s'était dissipée, ne conservant que cette vapeur rosée qui était déjà là à l'origine. La petite poignée d'Oratorias et d'Otarlettes s'était calmée. De même qu'Oona semblait en bonne compagnie entre deux membres de son espèce et Skoon utilisa Enroulement pour attirer une Oratoria vers lui et lui offrir son meilleur numéro de charme. Un trio d'Otarlettes admiraient à leur tour le majestueux Guerrier des Eaux et l'Otaquin s'était glissé entre mes bras pour que je puisse l'enlacer.
Si la caverne avait été grandement désertée à cause de notre arrivée, les derniers êtres vivants s'y trouvant se réappropriaient les lieux en tentant de reprendre leurs activités et redynamiser l'endroit. Autrement dit, les Oratorias mâles retrouvaient leurs femelles et leurs petits, les Pokémons continuaient à jouer et chanter.

Azura admirait le spectacle. Elle se tourna vers moi en agitant la main et plissant les yeux.

—  Tu es parvenu à calmer l'Otaquin ! C'est super ! Regarde ! Nous l'avons, notre spectacle !

Il était vrai, il était désormais dans mes bras, parfaitement apaisé, un regard vers l'un de ses parents, avec un sourire faisait trois fois le tour de son visage.

—  Oui, c'est si beau. Profitons-en, c'est pas tous les jours qu'on a le droit de vivre ce genre de choses !

Oui, nous étions dans un lieu sacré, un lieu secret, où les Pokémons se retrouvaient en toute intimité. Cette intimité, nous l'avions violée à cause de notre familiarité, à cause de ce péché où l'être humain disposerait de toutes choses sur cette planète. Mais ce n'était pas le cas, et un jour la Nature nous le revaudra  d'agir aussi impunément.
Malgré tout, nous profitions quelque peu de ce spectacle. Nos Pokémons avaient aussi bien besoin de ces interactions, en l'occurrence Skoon et Oona qui étaient en de très bonnes compagnies...
Toutefois, nous ne pouvions abuser et perturber ce lieu indéfiniment. Des Oratorias revenaient pour faire perdurer le schéma cyclique de ce lieu paradisiaque, au même moment, l'Otaquin quitta mes bras pour retrouver ses parents à mes côtés, et il revint en me tendant l'objet qu'il tenait précieusement.
Il était recouvert d'algue, de toutes sortes de terres, de coquillage, qu'il était impossible de découvrir ce que c'était. Je le pris en le remerciant grandement, lui promettant de prendre grand soin de son présent et nous nous décidions à partir avant de créer une seconde émeute.

Tandis que nous étions remonter à la surface, au carrefour des destins, il était temps de se dire adieux ou au revoir :

—  C'était une superbe journée avec des découvertes inattendues. Je suis content de t'avoir trouver ! Hâte de te retrouver sur les flots !

—  De même, cher Khoren. J'ai trouvé ce que je cherchais, Oona est heureuse. Je suis satisfaite aussi. A bientôt et au plaisir !

Nous nous quittions, nos Pokémons nous portant sur les flots, débordant de dopamine, munies de multiples promesses d'avenir.
En partant explorer en ce jour, je ne m'attendais pas partir en une exploration aussi magnifique. Cette journée simple de prime abord était devenu sublime.
Mais, une interrogation s'imposait dans mon esprit :

Etions-nous vraiment obligés de perturber l'ordre naturel des choses, causer de l'hostilité pour voir de si belles merveilles ? Etions nous obligés de perturber des espaces naturels et sauvages pour assouvir nos curiosités ?