Alice de Fiercastel
Feat. Corrin - FE Birthright
31 ans
Anthropologue judiciaire
19.09
Aucune Faction
Nemerya
Habite Fort-des-Songes
Elle
Éclipse
Curieuse
Patiente
Polie
Sans empathie
Froide
Désagréable
Alice se dessine dans les facilités qui composent son existence;
Elle évolue dans les tissus cousus par les plus grands couturiers, par les diplômes d'excellences accrochés sur les murs du manoir de ses parents - elle se dessine dans les attentes apposées sur ses frêles épaules d'enfant.
Dans les remises à l'ordre et les petites tapes sur les doigts lorsqu'un mot acerbe sortait de ses lèvres et que la politesse était oubliée - Alice s'inscrit dans cette politesse sur-exploitée qui peut aisément mettre mal-à-l'aise dans les vies de tous les jours.
D'un monde qui semble souvent bien inaccessible, c'est de cet univers qu'elle vient. Sourire absent de ses lèvres en dehors des soirées mondaines, malgré ses origines nobles, Alice n'a toujours pas été en mesure d'apprendre ce qui ne se dit pas. Habilement masqué pourtant sous la politesse, sous les « Monsieur » et « Je vous en prie ». Elle a scellé ses lèvres pour ne pas être maladroite; troqué les remontrances contre le silence. Enfant, c'était plus facile de ne simplement pas s'exprimer.
Coeur en panne - elle a appris à survivre sans. Depuis toujours, l'empathie lui semble complexe et lorsque les autres enfants pleuraient devant elle; elle avait beaucoup de difficulté à comprendre comment les aider, comment les apaiser - comment réagir à leurs côtés. Sans oublier que leurs pleurs avaient tendance à l'agacer plus que de raison; et que cet irritement devait être enfermé, ignoré - alors, elle s'isolait.
Parce qu'il ne fallait jamais faire de vague, jamais de scandale - il fallait toujours laisser le calme résonner. Les apparences ont toujours eu une importance primordiale dans l'environnement où elle a grandi, lui inculquant ce besoin de toujours être bien vêtue et apprêtée. Même au travail.
Complimentée, élevée au rang de surdouée dès son plus jeune âge, toujours placée devant les autres, comparée par rapport aux autres - Alice a dû subir les attentes inconcevables de parents ayant trop d'espoir en des facilités démontrées trop tôt. Pourtant, il est vrai qu'elle apprend vite, que dès qu'elle se plonge dans un sujet qui la passionne, rapidement, les informations s'inscrivent dans son cerveau et elle est capable de retenir tellement. Tellement trop que ça peut en être effrayant, jusqu'à pouvoir reconnaître en un coup d'oeil bien trop d'informations sur un squelette avant les premières analyses. Pourtant, Alice, dès que le sujet n'a pas allumé l'étincelle dans son regard, elle n'arrive pas à retenir même les informations les plus basiques - et ce n'est pas faute d'avoir essayé.
Les combats pokémons, ce n'est pas pour elle, elle n'est même pas en mesure de retenir les attaques que les pokémons possèdent.
Facile de la qualifier de désagréable et pourtant - jamais ce n'était son but, toujours plongée dans la franchise sans comprendre ce qui ne se dit pas, ou ce qui se dit d'ailleurs. On ne peut pas la qualifier de douce, bien au contraire - les relations humaines ne sont pas du tout son domaine de prédilection.
D'un esprit vif qui essaie de toujours en savoir plus dans son domaine, armée d'une curiosité impossible à assouvir, considérant que le monde a toujours quelque chose de plus à offrir, Alice aime voyager.
Et sans aucune notion du temps, elle ne voit ni les secondes ni les heures ni les jours passer, s'armant d'une patience à toute épreuve.
Toujours, elle s'en tient aux faits - tenant plus que tout à la rationnalité, incapable de croire au destin, et à Arceus créateur de tout. Ce qui ne l'empêche pas de s'intéresser aux légendes, simplement de les considérer davantage comptes pour enfants que réalité dans lesquels ils évoluent. Alice va toujours énumérer les faits, sans conjectures, sans hypothèses - il faut toujours attendre les analyses pour s'avancer un peu plus loin.
Alice est excellente dans sa profession, elle est celle à qui on fait appel rapidement - et pourtant, tous s'entendraient pour dire qu'elle ne sait pas comment traiter avec les êtres humains. Dans sa froideur qui se distingue, on croirait un pokémon glace.
Pas de tares précises - pas de drogues, d'activités illégales, pas d'addictions mauvaises pouvoir encrasser ses poumons ou autres parties de son corps, simplement son travail qui est hissé en haut de tout. Simplement son travail qui représente sa vie entière et qui, souvent, lui fait passer le temps des fêtes dans la chambre froide à reclasser ou recomposer des crânes qui ont été réduits en morceaux. Alice apprécie toutefois remplir les rapports et compiler les données, faire n'importe quelles recherches dans les bibliothèques ou autres cafés offrant du thé à leur menu. C'est souvent là qu'elle fait la majorité de ses rencontres; en dehors du travail.
manque d'empathie - toujours vêtue de robes et de talons - curieuse - intelligente - mais ses centres d'intérêt sont limités - désagréable (dans sa franchise) - aucune notion des codes sociaux - noble - polie à l'excès - patiente - se sait intelligente et connaît ses capacités (n'est pas modeste) - mais connait aussi ses faiblesses - calme - ne fait jamais de vague - n'explose jamais - modérée - ne supporte pas les gens qui pleurent, encore moins les enfants - ne porte jamais de noir (seulement du marin foncé) - à son cou, elle porte un pendentif dont la pierre est de couleur bleu-gris métallique (couleur de la famille) - les apparences comptent - elle ne comprend pas pourquoi les inégalités sont aussi importantes - a toujours ployée sous le poids des attentes et les facilités possédées - jamais de marque ou logo apparents sur ses vêtements - ne boit pas de café ni d'alcool - ne fume pas - accroc aux thés et aux diverses saveurs - aucun tatouage - ses épaules ne sont jamais découvertes - elle vit de routines - possède une épée possédée par la ligne paternelle sertie de pierres de la couleur des Fiercastel - ambidextre
Elle évolue dans les tissus cousus par les plus grands couturiers, par les diplômes d'excellences accrochés sur les murs du manoir de ses parents - elle se dessine dans les attentes apposées sur ses frêles épaules d'enfant.
Dans les remises à l'ordre et les petites tapes sur les doigts lorsqu'un mot acerbe sortait de ses lèvres et que la politesse était oubliée - Alice s'inscrit dans cette politesse sur-exploitée qui peut aisément mettre mal-à-l'aise dans les vies de tous les jours.
D'un monde qui semble souvent bien inaccessible, c'est de cet univers qu'elle vient. Sourire absent de ses lèvres en dehors des soirées mondaines, malgré ses origines nobles, Alice n'a toujours pas été en mesure d'apprendre ce qui ne se dit pas. Habilement masqué pourtant sous la politesse, sous les « Monsieur » et « Je vous en prie ». Elle a scellé ses lèvres pour ne pas être maladroite; troqué les remontrances contre le silence. Enfant, c'était plus facile de ne simplement pas s'exprimer.
Coeur en panne - elle a appris à survivre sans. Depuis toujours, l'empathie lui semble complexe et lorsque les autres enfants pleuraient devant elle; elle avait beaucoup de difficulté à comprendre comment les aider, comment les apaiser - comment réagir à leurs côtés. Sans oublier que leurs pleurs avaient tendance à l'agacer plus que de raison; et que cet irritement devait être enfermé, ignoré - alors, elle s'isolait.
Parce qu'il ne fallait jamais faire de vague, jamais de scandale - il fallait toujours laisser le calme résonner. Les apparences ont toujours eu une importance primordiale dans l'environnement où elle a grandi, lui inculquant ce besoin de toujours être bien vêtue et apprêtée. Même au travail.
Complimentée, élevée au rang de surdouée dès son plus jeune âge, toujours placée devant les autres, comparée par rapport aux autres - Alice a dû subir les attentes inconcevables de parents ayant trop d'espoir en des facilités démontrées trop tôt. Pourtant, il est vrai qu'elle apprend vite, que dès qu'elle se plonge dans un sujet qui la passionne, rapidement, les informations s'inscrivent dans son cerveau et elle est capable de retenir tellement. Tellement trop que ça peut en être effrayant, jusqu'à pouvoir reconnaître en un coup d'oeil bien trop d'informations sur un squelette avant les premières analyses. Pourtant, Alice, dès que le sujet n'a pas allumé l'étincelle dans son regard, elle n'arrive pas à retenir même les informations les plus basiques - et ce n'est pas faute d'avoir essayé.
Les combats pokémons, ce n'est pas pour elle, elle n'est même pas en mesure de retenir les attaques que les pokémons possèdent.
Facile de la qualifier de désagréable et pourtant - jamais ce n'était son but, toujours plongée dans la franchise sans comprendre ce qui ne se dit pas, ou ce qui se dit d'ailleurs. On ne peut pas la qualifier de douce, bien au contraire - les relations humaines ne sont pas du tout son domaine de prédilection.
D'un esprit vif qui essaie de toujours en savoir plus dans son domaine, armée d'une curiosité impossible à assouvir, considérant que le monde a toujours quelque chose de plus à offrir, Alice aime voyager.
Et sans aucune notion du temps, elle ne voit ni les secondes ni les heures ni les jours passer, s'armant d'une patience à toute épreuve.
Toujours, elle s'en tient aux faits - tenant plus que tout à la rationnalité, incapable de croire au destin, et à Arceus créateur de tout. Ce qui ne l'empêche pas de s'intéresser aux légendes, simplement de les considérer davantage comptes pour enfants que réalité dans lesquels ils évoluent. Alice va toujours énumérer les faits, sans conjectures, sans hypothèses - il faut toujours attendre les analyses pour s'avancer un peu plus loin.
Alice est excellente dans sa profession, elle est celle à qui on fait appel rapidement - et pourtant, tous s'entendraient pour dire qu'elle ne sait pas comment traiter avec les êtres humains. Dans sa froideur qui se distingue, on croirait un pokémon glace.
Pas de tares précises - pas de drogues, d'activités illégales, pas d'addictions mauvaises pouvoir encrasser ses poumons ou autres parties de son corps, simplement son travail qui est hissé en haut de tout. Simplement son travail qui représente sa vie entière et qui, souvent, lui fait passer le temps des fêtes dans la chambre froide à reclasser ou recomposer des crânes qui ont été réduits en morceaux. Alice apprécie toutefois remplir les rapports et compiler les données, faire n'importe quelles recherches dans les bibliothèques ou autres cafés offrant du thé à leur menu. C'est souvent là qu'elle fait la majorité de ses rencontres; en dehors du travail.
manque d'empathie - toujours vêtue de robes et de talons - curieuse - intelligente - mais ses centres d'intérêt sont limités - désagréable (dans sa franchise) - aucune notion des codes sociaux - noble - polie à l'excès - patiente - se sait intelligente et connaît ses capacités (n'est pas modeste) - mais connait aussi ses faiblesses - calme - ne fait jamais de vague - n'explose jamais - modérée - ne supporte pas les gens qui pleurent, encore moins les enfants - ne porte jamais de noir (seulement du marin foncé) - à son cou, elle porte un pendentif dont la pierre est de couleur bleu-gris métallique (couleur de la famille) - les apparences comptent - elle ne comprend pas pourquoi les inégalités sont aussi importantes - a toujours ployée sous le poids des attentes et les facilités possédées - jamais de marque ou logo apparents sur ses vêtements - ne boit pas de café ni d'alcool - ne fume pas - accroc aux thés et aux diverses saveurs - aucun tatouage - ses épaules ne sont jamais découvertes - elle vit de routines - possède une épée possédée par la ligne paternelle sertie de pierres de la couleur des Fiercastel - ambidextre
Ilium et Alice n'ont pas de liens établis encore. Ilium provient d'une recherche dans les abysses pour ramener des spécimens, Alice n'en avait encore jamais entendu parler de Relicanth même si ce n'était pas une nouvelle découverte et elle a alors demandé à avoir le pokémon pour l'observer. Ainsi, Relicanth est souvent dans un aquarium construit spécifiquement pour elle, ou dans une pokéball. Ilium est calme et pacifique.
Ils commencent doucement à s'apprivoiser. Après six ans de vie auprès d'Alice, Ilium commence à se montrer curieux quand elle entre dans les bureaux et chercher le contact. De son côté, elle s'intéresse hautement à ce pokémon. Leur relation n'est pas claire et définie, mais elle n'est pas inexistante - basée sur une curiosité mutuelle de l'autre.
Ils commencent doucement à s'apprivoiser. Après six ans de vie auprès d'Alice, Ilium commence à se montrer curieux quand elle entre dans les bureaux et chercher le contact. De son côté, elle s'intéresse hautement à ce pokémon. Leur relation n'est pas claire et définie, mais elle n'est pas inexistante - basée sur une curiosité mutuelle de l'autre.
Ilium
Relicanth
Femelle
Tête de Roc
Il y a 206 os constant dans le corps humain adulte.
Le bassin, le crâne et les os longs permettent de déterminer le sexe du squelette adulte.
Les papiers se remplissaient de notes illisibles. Des multitudes de cahiers et de livres sur le bureau, l'ordinateur portable allumé également sur des vidéos de documentaires.
Elle avait alors huit ans;
Alice avait eu le malheur de trouver un livre parlant des os humains lorsqu'elle avait sept ans. Les informations étaient passionnantes, importantes - rapidement, elle avait demandé (exigé) d'obtenir le plus de livres à ce sujet auprès des domestiques.
« Bonjour Madame Lee.
- Bonjour Alice, vous avez bien grandi, vous avez quel âge ?
- J'ai huit ans aujourd'hui. »
Madame Lee félicita Alice puis se mit à discuter avec la mère de la fêtée. Elle écoutait, Alice. On lui avait appris rapidement à ne pas parler quand les adultes étaient en pleine discussion. Les enfants n'avaient pas le droit à la parole. Et puis, il ne fallait surtout pas couper la parole - ce qui était compliqué pour elle. Elle ne savait jamais quand les interlocuteurs avaient terminé de s'exprimer.
Aujourd'hui, trois amis étaient venus. Ils avaient tous les trois apportés des cadeaux, bien entendu. Demain, Alice allait devoir leur rédiger une carte postale pour les remercier encore une fois.
Elle avait eu sa part de gâteau en dernier. Elle serait le maître de maison plus tard et devait déjà être accoutumée à l'idée d'être servie la dernière. Alice comprenait. Un peu. Pas beaucoup, mais elle se disait que ça devait être comme ça. Comme lorsqu'elle se tenait aux côtés de sa mère sans jamais rien demander. Les enfants ne devaient pas quémander.
« Votre livre va tomber Mademoiselle. »
Se redresser. Elle eut légèrement mal au dos, Alice, quand elle redressa celui-ci. C'était un peu compliqué, se tenir droit à un si jeune âge. Mais c'était ainsi tous les soirs et tous les matins. Une trentaine de minutes à chaque fois. Ça lui faisait penser aux repas, quand le livre devait être tenu entre les coudes.
Et pas un seul instant Alice n'avait songé que ça puisse être différent ailleurs. Elle avait grandi dans cet environnement, en lui expliquant comment elle devait s'habiller et se tenir, sans la moindre couleur vive - mais pas de noir non plus en dehors des enterrements. Heureusement pour elle, les tissus n'étaient pas trop règlementés et ses parents avaient fait faire sur mesure des pièces pour elle. La vie aurait été un enfer autrement - Alice avait de la difficulté à supporter une quantité phénoménale de tissus, lui donnant envie de s'arracher la peau.
Soupir qui se meurt sur ses lèvres. Sa vie avait été toujours bien entourée, les règles lui dictant presque tout ce qu'elle devait faire - mais jamais Alice n'avait pu penser que ce serait autrement. Pour l'enfant, c'était ça l'existence. Tout le monde avait autant de règles, autant de facilités, autant d'argent; alors même que dans son monde, dans son univers, ces facilités lui étaient propres, la démarquaient. Alice avait rapidement appris à lire - et quand elle se plongeait sincèrement dans un domaine, les secrets étaient vite percés.
Elle avait dix ans quand elle avait été frappé par les inégalités qui résidaient. Elle était de sortie, vêtue d'une robe comme il se le devait, dans des couleurs pastelles, avec une domestique qui la surveillait. Toujours surveillée. Sur l'épaule de la noble se trouvait la petite Sonistrelle de la famille - leur famille se tenait sous le type dragon. C'était un type majestueux et à ses dix-huit ans, on lui offrirait un pokémon de ce type pour célébrer l'occasion.
Son regard s'était posé alors sur un homme couché sur un banc, dans un parc, et alors qu'elle avait voulu s'en approcher, la domestique avait attrapé son bras en secouant la tête. Alice avait froncé les sourcils. Pourquoi l'homme dormait sur un banc ? Pourquoi il ne dormait pas dans un lit comme celui qu'elle possédait ?
Elle voulait lui demander, on ne lui laissa jamais l'occasion.
Le monde n'était pas aussi bon qu'il semblait l'être.
Le monde semblait être mauvais, quelque part et les couleurs pastelles dans lesquelles elle évoluait permettaient simplement de masquer les couleurs sombres de d'autres. De malchanceux.
« Monsieur Macia, Mademoiselle, il est l'heure de rentrer pour manger. »
Toujours dix ans quand elle avait fait connaissance avec Nohan, le fils d'une autre famille noble. Ils passaient beaucoup de temps ensemble. En tant qu'enfant unique, Alice appréciait la compagnie d'un autre enfant de son âge. Elle n'avait plus à se taire, à laisser le silence remplacer sa voix - à faire preuve de politesse mielleuse pour éviter les remontrances en privé. Jamais en public. Parfois, c'était le repas qui était privé - ou quelques autres comportements pour qu'elle apprenne qu'elle devait se tenir droite, polie - ne jamais laisser un mot dépasser sa pensée. Les émotions étaient prohibées. Elle avait, au fil des années, appris à ne plus réellement ressentir.
Elle attrapa inocemment la main de Nohan en l'entraînant à l'intérieur pour qu'ils s'installent à la table. Là aussi, elle avait appris comment manger. Ça semblait si facile et pourtant, chaque ustensil a une utilité, un rôle précis.
Soupir.
Parfois, la liberté semblait lui murmurer quelques paroles à l'oreille. Mais c'était la vie qui lui avait été choisi.
« Monsieur Macia, je vous assure, vous avez votre place dans mes quartiers. Je n'en ai pas grand chose à faire de l'avis de mes parents. Vous êtes mon ami depuis toujours, vous n'allez pas soudainement cesser de l'être parce que votre famille a vu sa noblesse être déchue. »
Alice observait Nohan avec le visage de marbre et pourtant, ses yeux s'étaient assombris alors qu'elle voyait très bien que son ami d'enfance était tourmenté par différents sentiments qui lui échappaient. Alice lui avait offert un refuge permanent - ou temporaire - dans ses appartements du manoir parce qu'elle préférait qu'il dorme chez lui que dans la rue. Ici, il pouvait prendre une douche et elle lui ramenait toujorus de la nourriture pour ne pas qu'il s'affame. Mais ses parents l'avaient découvert et s'y étaient violemment opposés.
Il serait une mauvaise influence, qu'ils disaient.
Elle échouerait les cours par sa faute, qu'ils disaient.
Elle n'en pensait rien. Elle était la première de classe parce que c'était son domaine; son excellence, parce que c'était sa passion et ce qu'elle souhaitait faire depuis toujours. Enfin, pour le moment, elle étudiait pour entrer en formation de médecine, mais elle était parvenue à obtenir un cours d'anthropologie en externe. C'était ce qui lui convenait. Elle s'investissait à fond dans ces cours.
Un soir, elle était rentrée et il n'était plus là.
Ses vêtements s'étaient volatilisés et elle était rendue seule.
Un soir, elle est rentrée en se disant qu'il allait revenir. Il revenait toujours, pas vrai ? Il ne serait pas juste... parti. Comme ça. Comme un voleur. Mais jamais Nohan n'est revenu. Alors Alice avait décidé de s'investir encore davantage dans ses cours, et elle s'était intéressée aux échanges inter-régions pour observer le monde, s'évader de ses parents un peu également. Elle voulait découvrir les fossiles, connaître les légendes - ses cours dans son cursus avaient effleurés les légendes, les légendaires, les fabuleux - et son champs d'intérêt et d'expertise s'étaient élargis. L'anthropologie et les légendes.
Mais elle n'oubliait pas qu'un soir,
L'absence avait résonné. Et que le silence avait pris le dessus. Son appartement s'était refroidi et sa propreté avait été écoeurante.
Heureusement qu'Alice n'avait jamais souhaité poursuivre en médecine, parce que son contact social n'était pas du tout développé. Elle énonçait les faits sans égard aux émotions, elle ne parvenait pas à considérer de ménager ceux qui étaient en face d'elle.
Heureusement, c'était avec les os qu'elle souhaitait travailler.
Rapidement, à ses vingt-deux ans plus exactement, elle était sortie, brillante et fière, avec son diplôme. Elle pouvait entreprendre des spécialisations en anthropologie judiciaire qui nécessitèrent alors des voyages dans les autres régions. Elle visita Kanto et les îles oranges, elle visita Unys et Alola. De musées en musées, de squelettes préservés en squelettes préservés, elle s'était démarquée.
C'est lors d'une expédition à ses vint-cinq ans, qu'on ramena des fonds abyssaux une espèce entièrement préservée et vivante ; une espèce préhistorique qui n'avait jamais été modifiée pendant les années. Alice avait rempli les formulaires nécessaires pour la posséder légalement. À l'aide d'autres membres du laboratoire de Nemerya, ils avaient construit un aquarium aux vitres épaisses qui reproduisaient les conditions de pression des profondeurs dans lequel le Relicanth pouvait demeurer lorsqu'il ne reposait pas dans une pokéball.
Il porta alors le nom d'Ilium.
« Bon retour à la maison Mademoiselle. »
Alice salua la domestique qui avait suivi la noble lorsqu'elle avait déménagé du manoir familiale pour rejoindre une maison assez grande et majestueuse dans Fort-des-Songes. Dichotomie, la Sonistrelle de la famille, vola pour s'agripper à l'épaule de l'anthropologue judiciaire. Dichotomie lui avait été légué lorsqu'elle avait décidé de s'en aller. Un peu plus tard qu'à ses dix-huit ans, comme ça avait été prévu, mais elle avait tout de même fini par avoir un pokémon dragon comme la tradition l'obligeait.
Elle s'installa à la table en posant des questions sur la journée de la domestique. C'était une routine. Les routines étaient importantes, pour Alice.
Le bassin, le crâne et les os longs permettent de déterminer le sexe du squelette adulte.
Les papiers se remplissaient de notes illisibles. Des multitudes de cahiers et de livres sur le bureau, l'ordinateur portable allumé également sur des vidéos de documentaires.
Elle avait alors huit ans;
Alice avait eu le malheur de trouver un livre parlant des os humains lorsqu'elle avait sept ans. Les informations étaient passionnantes, importantes - rapidement, elle avait demandé (exigé) d'obtenir le plus de livres à ce sujet auprès des domestiques.
⁂ ⁂ ⁂
« Bonjour Madame Lee.
- Bonjour Alice, vous avez bien grandi, vous avez quel âge ?
- J'ai huit ans aujourd'hui. »
Madame Lee félicita Alice puis se mit à discuter avec la mère de la fêtée. Elle écoutait, Alice. On lui avait appris rapidement à ne pas parler quand les adultes étaient en pleine discussion. Les enfants n'avaient pas le droit à la parole. Et puis, il ne fallait surtout pas couper la parole - ce qui était compliqué pour elle. Elle ne savait jamais quand les interlocuteurs avaient terminé de s'exprimer.
Aujourd'hui, trois amis étaient venus. Ils avaient tous les trois apportés des cadeaux, bien entendu. Demain, Alice allait devoir leur rédiger une carte postale pour les remercier encore une fois.
Elle avait eu sa part de gâteau en dernier. Elle serait le maître de maison plus tard et devait déjà être accoutumée à l'idée d'être servie la dernière. Alice comprenait. Un peu. Pas beaucoup, mais elle se disait que ça devait être comme ça. Comme lorsqu'elle se tenait aux côtés de sa mère sans jamais rien demander. Les enfants ne devaient pas quémander.
⁂ ⁂ ⁂
« Votre livre va tomber Mademoiselle. »
Se redresser. Elle eut légèrement mal au dos, Alice, quand elle redressa celui-ci. C'était un peu compliqué, se tenir droit à un si jeune âge. Mais c'était ainsi tous les soirs et tous les matins. Une trentaine de minutes à chaque fois. Ça lui faisait penser aux repas, quand le livre devait être tenu entre les coudes.
Et pas un seul instant Alice n'avait songé que ça puisse être différent ailleurs. Elle avait grandi dans cet environnement, en lui expliquant comment elle devait s'habiller et se tenir, sans la moindre couleur vive - mais pas de noir non plus en dehors des enterrements. Heureusement pour elle, les tissus n'étaient pas trop règlementés et ses parents avaient fait faire sur mesure des pièces pour elle. La vie aurait été un enfer autrement - Alice avait de la difficulté à supporter une quantité phénoménale de tissus, lui donnant envie de s'arracher la peau.
Soupir qui se meurt sur ses lèvres. Sa vie avait été toujours bien entourée, les règles lui dictant presque tout ce qu'elle devait faire - mais jamais Alice n'avait pu penser que ce serait autrement. Pour l'enfant, c'était ça l'existence. Tout le monde avait autant de règles, autant de facilités, autant d'argent; alors même que dans son monde, dans son univers, ces facilités lui étaient propres, la démarquaient. Alice avait rapidement appris à lire - et quand elle se plongeait sincèrement dans un domaine, les secrets étaient vite percés.
⁂ ⁂ ⁂
Elle avait dix ans quand elle avait été frappé par les inégalités qui résidaient. Elle était de sortie, vêtue d'une robe comme il se le devait, dans des couleurs pastelles, avec une domestique qui la surveillait. Toujours surveillée. Sur l'épaule de la noble se trouvait la petite Sonistrelle de la famille - leur famille se tenait sous le type dragon. C'était un type majestueux et à ses dix-huit ans, on lui offrirait un pokémon de ce type pour célébrer l'occasion.
Son regard s'était posé alors sur un homme couché sur un banc, dans un parc, et alors qu'elle avait voulu s'en approcher, la domestique avait attrapé son bras en secouant la tête. Alice avait froncé les sourcils. Pourquoi l'homme dormait sur un banc ? Pourquoi il ne dormait pas dans un lit comme celui qu'elle possédait ?
Elle voulait lui demander, on ne lui laissa jamais l'occasion.
Le monde n'était pas aussi bon qu'il semblait l'être.
Le monde semblait être mauvais, quelque part et les couleurs pastelles dans lesquelles elle évoluait permettaient simplement de masquer les couleurs sombres de d'autres. De malchanceux.
⁂ ⁂ ⁂
« Monsieur Macia, Mademoiselle, il est l'heure de rentrer pour manger. »
Toujours dix ans quand elle avait fait connaissance avec Nohan, le fils d'une autre famille noble. Ils passaient beaucoup de temps ensemble. En tant qu'enfant unique, Alice appréciait la compagnie d'un autre enfant de son âge. Elle n'avait plus à se taire, à laisser le silence remplacer sa voix - à faire preuve de politesse mielleuse pour éviter les remontrances en privé. Jamais en public. Parfois, c'était le repas qui était privé - ou quelques autres comportements pour qu'elle apprenne qu'elle devait se tenir droite, polie - ne jamais laisser un mot dépasser sa pensée. Les émotions étaient prohibées. Elle avait, au fil des années, appris à ne plus réellement ressentir.
Elle attrapa inocemment la main de Nohan en l'entraînant à l'intérieur pour qu'ils s'installent à la table. Là aussi, elle avait appris comment manger. Ça semblait si facile et pourtant, chaque ustensil a une utilité, un rôle précis.
Soupir.
Parfois, la liberté semblait lui murmurer quelques paroles à l'oreille. Mais c'était la vie qui lui avait été choisi.
⁂ ⁂ ⁂
« Monsieur Macia, je vous assure, vous avez votre place dans mes quartiers. Je n'en ai pas grand chose à faire de l'avis de mes parents. Vous êtes mon ami depuis toujours, vous n'allez pas soudainement cesser de l'être parce que votre famille a vu sa noblesse être déchue. »
Alice observait Nohan avec le visage de marbre et pourtant, ses yeux s'étaient assombris alors qu'elle voyait très bien que son ami d'enfance était tourmenté par différents sentiments qui lui échappaient. Alice lui avait offert un refuge permanent - ou temporaire - dans ses appartements du manoir parce qu'elle préférait qu'il dorme chez lui que dans la rue. Ici, il pouvait prendre une douche et elle lui ramenait toujorus de la nourriture pour ne pas qu'il s'affame. Mais ses parents l'avaient découvert et s'y étaient violemment opposés.
Il serait une mauvaise influence, qu'ils disaient.
Elle échouerait les cours par sa faute, qu'ils disaient.
Elle n'en pensait rien. Elle était la première de classe parce que c'était son domaine; son excellence, parce que c'était sa passion et ce qu'elle souhaitait faire depuis toujours. Enfin, pour le moment, elle étudiait pour entrer en formation de médecine, mais elle était parvenue à obtenir un cours d'anthropologie en externe. C'était ce qui lui convenait. Elle s'investissait à fond dans ces cours.
⁂ ⁂ ⁂
Un soir, elle était rentrée et il n'était plus là.
Ses vêtements s'étaient volatilisés et elle était rendue seule.
Un soir, elle est rentrée en se disant qu'il allait revenir. Il revenait toujours, pas vrai ? Il ne serait pas juste... parti. Comme ça. Comme un voleur. Mais jamais Nohan n'est revenu. Alors Alice avait décidé de s'investir encore davantage dans ses cours, et elle s'était intéressée aux échanges inter-régions pour observer le monde, s'évader de ses parents un peu également. Elle voulait découvrir les fossiles, connaître les légendes - ses cours dans son cursus avaient effleurés les légendes, les légendaires, les fabuleux - et son champs d'intérêt et d'expertise s'étaient élargis. L'anthropologie et les légendes.
Mais elle n'oubliait pas qu'un soir,
L'absence avait résonné. Et que le silence avait pris le dessus. Son appartement s'était refroidi et sa propreté avait été écoeurante.
⁂ ⁂ ⁂
La façon dont l'épiphyse est soudée sur la clavicule permet d'estimer une tranche d'âge. En effet, lorsqu'elle est partielle, on peut alors estimer que le sujet n'avait pas moins de 18 ans et pas plus de 25 ans. Heureusement qu'Alice n'avait jamais souhaité poursuivre en médecine, parce que son contact social n'était pas du tout développé. Elle énonçait les faits sans égard aux émotions, elle ne parvenait pas à considérer de ménager ceux qui étaient en face d'elle.
Heureusement, c'était avec les os qu'elle souhaitait travailler.
Rapidement, à ses vingt-deux ans plus exactement, elle était sortie, brillante et fière, avec son diplôme. Elle pouvait entreprendre des spécialisations en anthropologie judiciaire qui nécessitèrent alors des voyages dans les autres régions. Elle visita Kanto et les îles oranges, elle visita Unys et Alola. De musées en musées, de squelettes préservés en squelettes préservés, elle s'était démarquée.
C'est lors d'une expédition à ses vint-cinq ans, qu'on ramena des fonds abyssaux une espèce entièrement préservée et vivante ; une espèce préhistorique qui n'avait jamais été modifiée pendant les années. Alice avait rempli les formulaires nécessaires pour la posséder légalement. À l'aide d'autres membres du laboratoire de Nemerya, ils avaient construit un aquarium aux vitres épaisses qui reproduisaient les conditions de pression des profondeurs dans lequel le Relicanth pouvait demeurer lorsqu'il ne reposait pas dans une pokéball.
Il porta alors le nom d'Ilium.
⁂ ⁂ ⁂
« Bon retour à la maison Mademoiselle. »
Alice salua la domestique qui avait suivi la noble lorsqu'elle avait déménagé du manoir familiale pour rejoindre une maison assez grande et majestueuse dans Fort-des-Songes. Dichotomie, la Sonistrelle de la famille, vola pour s'agripper à l'épaule de l'anthropologue judiciaire. Dichotomie lui avait été légué lorsqu'elle avait décidé de s'en aller. Un peu plus tard qu'à ses dix-huit ans, comme ça avait été prévu, mais elle avait tout de même fini par avoir un pokémon dragon comme la tradition l'obligeait.
Elle s'installa à la table en posant des questions sur la journée de la domestique. C'était une routine. Les routines étaient importantes, pour Alice.
Pourquoi les Éclipses ?
Alice veut connaître, savoir, quand un squelette se trouve devant elle, elle a besoin de trouver la vérité. Peu importe le temps qu'elle met
à trouver la réponse, elle la trouve. Elle a ce besoin de comprendre le monde qui l'entoure - et savoir ce qu'elle fait, pourquoi elle le fait. Animée d'une curiosité, Alice mène son travail dans ce besoin de connaissance éternel.
à trouver la réponse, elle la trouve. Elle a ce besoin de comprendre le monde qui l'entoure - et savoir ce qu'elle fait, pourquoi elle le fait. Animée d'une curiosité, Alice mène son travail dans ce besoin de connaissance éternel.
Pseudo(s): Lys
Âge: 20 ans
Localisation: Quebec
Pronom(s): Iel
Âge: 20 ans
Localisation: Quebec
Pronom(s): Iel
Comment nous as-tu trouvé ? // Someone qui est plus là
Ton Pokémon préféré ? // Umbreon
As-tu un parrain ? // Non
Qu'attends-tu de Dusk Lumiris ? // Le voir grandir encore plus
Un dernier mot ? // Love
Ton Pokémon préféré ? // Umbreon
As-tu un parrain ? // Non
Qu'attends-tu de Dusk Lumiris ? // Le voir grandir encore plus
Un dernier mot ? // Love