with. oyaris.
Aujourd’hui, elle est sur le chemin du retour vers Mirawen. Elle s’est absenté plusieurs jours pour se diriger vers Lumiris centre, découvrir d’autres choses, faire des rencontres différentes, trouver de l’inspiration pour son livre. Si elle a trouvé quelques pistes très intéressantes, elle se trouve dans une impasse pour l’un de ses personnages !
Oui, son roman avance bien et petit à petit, cela prend forme, elle est contente. Elle a son protagoniste, sa protagoniste principale, mais elle a aussi les personnages l'influencent dans le mauvais sens et les personnes l'influencent dans le bon sens. Et c’est là, ça bloque. Elle n’a pas de personnage clé qui pourrait lui faire voir les choses autrement, elle n’a pas protagoniste secondaire, celui qu’on rencontre et qui peut changer toute sa vie ! Et c’est un problème pour Winnie !
Alors elle cherche, et sur le chemin du retour, elle s’arrête dans le parc du saule, dans la belle ville de Sunyra ! Un endroit très sympa, un grand parc vert, très respirant. Oui, elle a l’impression de pouvoir respirer en étant ici. Posé dans celui-ci, en tailleur dans l’herbe, son carnet d’écriture sur ses jambes, son crayon en papier entre les dents, réfléchissant.
On peut voir pleins de choses : des ratures, des esquisses de dessin (moche oui) et bref, pleins de choses, mais rien ne lui convient à la rose. Attrapant la page sous ses yeux, elle la déchire et la froisse dans un mouvement de colère.
Non non, ça ne va pas !
se plaint la jeune fille en rangeant le bout de papier dans sa poche. Puis, elle se lève, se rendant compte qu’elle a vraiment plusieurs bout de papiers déchirés dans sa poche.
Se dirigeant lentement vers une poubelle, elle relève légèrement les yeux, apercevant une ombre étonnante sur le sol, fronçant du regard ne comprenant pas bien. Une ombre d’une personne semblant en hauteur, une ligne légère tendue entre deux… arbres ?
Finalement, elle relève la tête, ayant un sursaut en remarquant une personne, un jeune homme se trouvant à plusieurs mètres du sol sur un fil bien trop fin ! Pourquoi fait-il ça ? Ce n’est pas dangereux ? Elle ne sait pas. Mais ce qu’elle ne sait pas non plus, c’est qu’elle a comme une certaine fascination pour son activité pour le moins originale.
Machinalement,ses pas la font avancer un peu sur le sol, se rapprochant de là où il se trouve, continuant de l’observer, silencieusement et presque admirative. Sentant aussi une pointe de stress à chacun de ses pas.