Dusk Lumiris

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Épreuve 5 - Night of the dragon
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Vogue, vogue petit voilier
Épreuve 5 – Solo Champ Lexical– Night of the Dragon
Épreuve 5 – Énoncé: Vogue, vogue petit voilier
Les livres racontent une histoire. Celle d'une légende, de son origine jusqu'à ce qu'elle a accompli. On dit qu'un matin elle a pris la mer et s'en est allée. On dit que l'horizon l'a avalée et que son voyage a commencé. On dit que ce sont les oiseaux qui ont louangé son histoire en traversant les cieux. On dit que la vie l'a chérie. Et on dit que jamais elle ne s'est éteinte. Vous savez qu'elle est là. Dans votre esprit. On dit qu'une chose ne meurt vraiment que le jour où plus personne n'est là pour se souvenir d'elle. Mais vous, vous vous souvenez. Vous, vous voulez comprendre cette légende. Et voilà qu'à bord de votre vaisseau, vous partez à sa recherche.

Champ lexical : Militaire
Suggestions de mots : Armée, Soldat, Armoirie, Gâchette, Mission, Explosion, Vétéran, Souvenir, Traumatisme, Hiérarchie, Ration, Uniforme, Violence, Tranchée, Défense, Conquête, Escouade, Front, Libération, Séparation...


Rappel de la Champ lexical
À vous aussi vos enseignants au lycée ont dit que ce qu’ils vous apprenaient vous serviraient dans votre vie ? Oh ! N’allez pas croire. Je suis d’accord avec eux eh, je ne diminue pas leur travail, je le justifie même ! Et si vous étiez libre de composer ce que vous voulez dans un texte de 1 500 mots, mais que pour ce faire vous deviez utiliser un champ lexical défini au hasard ? Ce serait trop excitant, pas vrai ? Les possibles s’ouvriraient devant vous, non ? Toutes ces métaphores et ces figures de style que vous pourriez – ou ne pourriez pas – créer. C’est ce que ce petit défi permettra. Autant de champs lexicaux que de participants à cette épreuve ont été créés et ils ont été assignés au hasard. Ils se veulent plutôt génériques et permettent d’ouvrir sur la créativité.

Globalement, vous traitez le thème comme vous le souhaitez en utilisant le plus possible le champ lexical proposé. Il n’y a ni maximum ni minimum d’usage recommandé. Juste amusez-vous à créer autour de ce champ.

Et si, à pied joint, vous sautiez dans un champ de fleur, que les marguerites vous recouvrait de leur pollen aux effluves printaniers alors que les tournesols, géant végétal, s’évertuait à vous cacher de ses plus grands pétales. Et si dans ce champ, il y avait une myriade de parfum qui vous rappelait cette plantation de lavande que votre grand-mère avait. Oh. Vous aimez la lavande. Ces arbrisseaux violacés que vous continuez de cultiver, par nostalgie, avec l’espoir d’user de ses pistils pour en faire une huile essentiel de laquelle vous parfumez votre demeure, enfouie par mille-et-une plantes, si bien qu’on vous demande constamment quand vous trouvez le temps de vous occuper de tous ces empotements.

Voilà voilà ! L’idée se veut simple et l’activité est toujours enrichissante.Petit Rappel
- Vous avez la journée du 24 octobre (de 00h00 à 23h59) pour terminer votre solo.
- Chaque solo doit inclure 1 RP d’un maximum de 1 500 mots.
- Il n’est pas obligatoire de poster une présentation de votre personnage ou de votre forum en début de RP. C’est à votre bon jugement.
- N’oubliez pas que vous pouvez indiquer que vous ne souhaitez pas recevoir de commentaires pour votre texte.
- Pensez à tester votre code ici avant de poster pour vous assurer que tout fonctionne bien. Rappel que tu ne pourras plus éditer une fois que tu auras posté 😱

Valà ! Je vous laisse maintenant la place <3

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Odalie Maelström
Invité
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Odalie Maelström

Vogue, vogue petit voilier //
interforum XII - épreuve 5

Le volume, posé sur la table, vint dévisager la sirène comme un assaut à sa conscience. Assise droite sur son canapé, ses cheveux mouillés ruisselants sur son peignoir mauve et doré, Odalie regardait le livre. Son épaisseur, vu son contenu, ne présageait rien de brillant quant aux traumatismes enfermés que ses pages pourraient contenir.
Alix le lui avait laissé. Général de leur armistice après des conflits sans merci, chacun tranché dans ses avis et la violence de leur mutisme ; Alix le lui avait laissé. Pour faire la paix, paraîtrait-il. Y avait-il encore une paix qui fut possible dans cette famille, après que chacun ait conquis la colère légitime des autres ?
Parce qu’elle ne serait pas comme lui et qu’elle n’aspirait pas à l’être, parce qu’elle serait plus courageuse lorsqu’il faudrait partir au front et défendre un passé commun, la brune enfin ouvrit le livre.
Et manqua vite le refermer tant le souffle de l’explosion faillit lui briser la poitrine.

Il n’avait pas le droit de faire ça. Poser ces mots-là, cette photo, comme des mines prêtes à tout péter les blanches certitudes d’Odalie. Une représentation illusoire de la famille qu’ils pouvaient être, puisqu’ils l’avaient déjà été. Et simplement cette promesse, écrite d’un tracé chaotique comme une condamnation à mort : j’te pardonne.
La sirène ferma les yeux.
Elle n’était plus en Nouvelle-Orléans. Elle voguait sur un bâtiment, une goélette vive et légère, sur l’océan de ses pensées, le tourbillon de ses souvenirs. L’odeur de la poudre à canon, l’hostilité latente et brune, tandis qu’Odalie était prête à tirer sans conciliabule sur un bout de sa propre mémoire s’il venait à l’agresser. De ce bateau elle était capitaine, commandante en chef de son âme. Si elle ne donnait pas les ordres, Alix ne lui parviendrait pas. Elle était plus forte qu’elle-même, et que tous les autres également ; il n’y avait pas de bataille où elle se tolèrerait perdante.
J’te pardonne. Les deux mots, comme des éclaireurs, écorchèrent la surface des vagues, refrain désincarné d’une paix dont la sirène ne voulait pas. Elle voulait les crever, les planter, les faire exploser, les poignarder, tous ces morceaux d’elle qui souffraient, ressortir triomphante encore d’une bataille navale mémorielle qui sinon lui coûterait des pleurs. A l’avant-garde de sa défense, cet océan qui la berçait, une frontière entre elle et ces maux qu’ils devraient se battre pour prendre.
Depuis combien de temps luttait-elle, prisonnière d’une version des faits qu’elle ne voulait pas abîmer ?
Elle rouvrit les yeux.
La photo les montrait tous les cinq, du temps où ils étaient ensemble. Maxime, Aurèle, Alix, Maman. C’était une photo bien trop stricte ; ils étaient trop guindés, trop beaux, un bataillon de premiers de classe. Les sourires de ses trois grands frères, des lames fragiles qui se frayaient des chemins jusque dans ses côtes.
Une page, deux pages, toujours pareil. Alix et elle à la piscine. Alix et Maman à la plage. Elle, après son premier concert, sourire triomphal sur la face, son violoncelle entre les mains. L’enfance consignée sur papier glacé, offerte comme une prisonnière dans un conflit sans queue ni tête. Oh, son grand frère était doué, à rendre les souvenirs heureux entre les mains de sa jeune sœur, des grenades prêtes à exploser tandis qu’elle les dégoupillait. Dans le no man’s land émotif qu’elle avait pris soin d’arranger résonnait désormais le bruit de mille combats contre un souvenir.
Elle ne voulait pas se souvenir.

A nouveau Odalie flânait sur l’océan des souvenirs, à la barre du vaisseau fantôme qu’était sa sensibilité. Rien de cela n’était réel, rien de cela ne pouvait l’être. Elle se blinderait encore une fois, vétéran des parois de verre, s’isolerait de ces ciguës qui viennent vous empoisonner l’âme quand vous n’y faites pas attention. Elle serait bien plus forte qu’eux, coincerait une lame entre ses dents pour repousser l’envahisseur. Un envahisseur insoluble, inarrêtable comme la houle, qui voulait sans cesse ni répit venir lui harponner les côtes.
Jadis les flots de sa tristesse n’étaient qu’une surface gelée, dénuée d’escarmouches fébriles comme pour mieux lui laisser une trêve. Mais depuis qu’Alix était revenu dans sa vie, qu’elle tentait de faire des efforts, de ne pas tant le repousser par peur d’à nouveau l’accueillir, la patinoire se craquelait. Odalie était acculée, prisonnière d’un raz-de-marée qui viendrait lui faucher le ventre si elle ne le surveillait pas. Sur sa tempe, un fusil d’assaut braqué par l’enfant qu’elle était, lançant des regards de défis à l’adulte qu’elle était devenue. Son passé n’était qu’une légende, un mythe qu’elle voulait oublier, pourtant la gamine était là, prête à presser sur la détente et à faucher les pans d’armure qui seuls Odalie protégeaient. Tout en elle, furie vengeresse, criait à la jeune femme perdue des mots qui lui vrillaient le crâne.
Ne t’avise pas de m’oublier. Ne t’avise pas de croire encore que ça fait pas mal d’être aimée.
Parce que c’était ça, finalement, la guerre qui animait la brune. Un refus de se rattacher à des moments où, moins hostile, elle s’était laissée approcher. Le déni des opérations dans l’antichambre de sa torture, le refus d’obtempérer aux ordres, de se plier au commandement. Elle ne voulait pas ressentir, parce que ça lui faisait trop mal. Et Alix arrivait, superbe, comme franchissant le Rubicon, lançant un javelot de souvenirs qui transperçait sa cotte de mailles.
Le griffonnement maladroit, comme marqué du sang de la rage, lui remuait toujours les tripes.
J’te pardonne, j’voudrais oublier. Mais comment oublier, Alix ? Comment pouvait-elle oublier les nuits passées dans son miroir à attendre que son frère revienne, les détonations des milles bombes éparpillées par Dark Dragon ? Comment pouvait-elle oublier qu’il était partie sans la prendre, qu’il avait proposé vainement en sachant bien qu’elle resterait ?
J’me sens conne, j’aurais pas pensé. Oda se souvenait par cœur de leurs tempêtes dans la maison, la colère des confrontations. Alix qui montait au créneau pour défaire l’armée des reproches que lui adressait leur maman. Les soirées à entendre encore, à travers le sol de sa chambre, les combats qui continuaient. Boulets de canon avec des mots, baïonnettes-phrases crevant les côtes. Pourtant elle n’aurait jamais cru, jamais pu penser que son frère ainsi quitterait la maison, et leur vie, et leurs anicroches. Elle n’aurait jamais cru vouloir l’oublier alors qu’il partait.
J’abandonne, j’mets tout de côté. C’était ce qu’il lui demandait. Rendre les armes, baisser la garde, plonger dans le flot des souvenirs pour redevenir petite fille, la sirène qui croyait au monde. Mais des fois ça ne suffit pas, de vouloir réparer les choses, parfois les armures cabossées ont déformé le cœur dedans, et même en dorant le métal on ne peut pas tout rattraper.
Tu m’étonnes, que l’amour fait crever. Rien qu’une poignée de photos et Odalie sentit une larme qui dévala, comme au hasard, le brun velouté de sa joue. Tout ça pour un frère offensif qui tentait de l’amadouer, de conclure un traité de paix pour qu’ils cessent leurs confrontations. Alors, vraiment, est-ce-que ça valait la peine de remuer sur la mer folle des souvenirs à la pelletée, si c’était pour les fusiller au pilori d’une seconde fois ?
J’te pardonne.


Mais moi je te pardonne pas, Alix. Tu m’as poignardée dans le dos, tu m’as trahie, tu m’as fait mal. Je n’étais qu’une adolescente quand tu as déclaré forfait et que t’as battu en retraite. Tu crois que tu peux revenir, la fleur au bout de ton canon, et clamer haut et fort ainsi que notre enfance était heureuse ? Mais ça ne marche pas comme ça, la vie. Notre enfance, c’était pas que ça. Je veux pas m’attacher à toi si c’est pour de nouvelles batailles, de nouveaux assauts l’un à l’autre. Je veux pas que tu fasses couler ma caravelle dans les mémoires d’un temps qui a brisé mon cœur, au point que pour cicatriser j’ai du creuser plus large tranchée et m’y blottir sans ménagement. Moi, je te pardonnerai pas, pas comme ça, pas maintenant ; jamais.

Moi, Alix, je te laisserai pas me dompter, je ne baisserai pas ma garde parce que ce n’est pas suffisant. J’élèverai une armée froide qui noiera les souvenirs heureux et que nos huit milles incartades, elles ne me touchent plus réellement. Ce n’est pas une guerre, c’est une croisade. C’est un assaut, pas un fléau. Tant que je te touche mais pas toi, je serai encore la gagnante, et je sortirai sans vergogne l’artillerie lourde si il le faut.

Jusqu’à ce que je puisse à nouveau être capitaine de mon âme.



Odalie détourna les yeux, ferma le livre et le rangea. D’un geste sombre, elle essuya une larme venue la décentrer. Il avait échoué, le triton, à l’émouvoir suffisamment. Il lui faudrait bien plus que ça pour que recommence à les lier autre chose que les liens du sang.
Epuisée d’une guerre interne qu’elle mènerait encore longtemps, elle se tordit mollement les mains.

Car au milieu de ses victoires, ses larmes puaient la défaite.


(C) ETHEREAL


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