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Sensei, notice me! [Gianni]
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Le grand jour était arrivé : sa première intervention lors d'un séminaire à Lumiris. En quelques mois, Agathe avait l'impression d'avoir avancé à pas de géant, que ce soit sur le plan personnel ou professionnel. Les deux étaient liés, en fait. Si elle ne s'était pas prise au jeu du dressage de Pokémon, elle n'aurait jamais réorienté le sujet de sa thèse vers les propriétés des pierres évolutives. Et si elle ne s'était pas passionnée pour cette nouvelle piste de recherche, elle n'aurait jamais été invitée à présenter son travail.

Bon, elle savait qu'elle ne devait pas s'emballer non plus. Elle devait surtout sa place à un concours destiné aux jeunes chercheurs comme elle, au réseau de l'université de Nemerya qui l'avait informée de l'opportunité, et à un soupçon de chance. Une telle conjecture risquait de ne pas se reproduire de sitôt et elle ne devait pas oublier qu'elle n'était encore qu'aux balbutiements de sa carrière. Mais être entourée de personnes bien plus expérimentées qu'elle ne l'effrayait pas, au contraire ! Quoi de mieux pour la pousser à donner le meilleur d'elle-même ? L'émulation était une grande source de motivation.

Les conférences avaient lieu dans un hôtel chic d'Artiesta, le genre d'endroit au luxe tapageur qui lui donnait presque l'impression de se trouver dans un film d'espionnage à gros budget. Heureusement, l'ensemble soigneusement choisi par Marek la veille lui permit de se fondre dans le décor plus facilement que d'habitude. Elle trouva rapidement sa place réservée à l'avant de l'amphithéâtre et se laissa happer par les discours des premiers intervenants. Son tour n'était prévu qu'à la fin du programme de toute façon, alors autant en profiter. Elle connaissait une bonne partie intervenants, ou du moins leurs noms, pour les avoir croisés au détour d'un article de sa bibliographie. Leur associer des visage étaient plutôt amusant, finalement, et elle essaya d'en retenir un maximum pour pouvoir les accoster lors du cocktail qui devait clore la soirée.

Elle était si concentrée qu'elle faillit ne pas se rendre compte que ton tour arrivait : heureusement, l'organisatrice avait réussi à se glisser dans son champ de vision pour lui faire signe qu'il était temps de se préparer. Rassemblant ses notes et son courage, Agathe passa discrètement en coulisse où elle tenta se de composer un visage serein et assuré. Même si parler en public ne la dérangeait pas, le stress commençait doucement à monter... Surtout qu'elle savait qu'en tant qu'avant dernière intervenante, elle devait « chauffer » la salle avant l'intervention du Docteur Cyprès, l'invité le plus prestigieux au programme.

Au moment où les applaudissements polis marquant la fin du discours de son prédécesseur, Agathe se rendit compte qu'elle avait oublié jusqu'au sujet qu'il avait abordé. Elle devait se ressaisir ! Elle prit une grande inspiration et se lança sur scène, un sourire un peu crispé aux lèvres.

« Bonsoir tout le monde, je suis Agathe Duroc et c'est un honneur pour moi d'être parmi vous ce soir... »

Au fur et à mesure qu'elle déroulait sa communication sur l'influences des pierres de Johto sur les Pokémons de Kanto et les possibilités d'étude que cela ouvrait, la pression s'envola et son sourire se fit plus sincère. Elle était vraiment enthousiasmée par ses dernières trouvailles et elle comptait bien partager cela avec son audience !
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Professeur, remarquez-moi.

Rien de tel qu’une bonne douche pour décontracter le corps et l’esprit. J’attrapai ma serviette, m’essuyai brièvement le corps et l’enroulai autour de mon bassin. En me frottant la joue, je réalisai qu’un bon rasage ne serait pas de trop. J’ai toujours eu une sainte horreur des poils faciaux. J’appliquai un peu de mousse puis commençai à passer lentement le rasoir par-dessus. Un fracas soudain me fit tressaillir, la lame m’écorcha un peu le menton. « Qu’est ce qu’il se passe là-bas ? Koko, c’est toi qui es à l’origine de ce vacarme ?! » Criai-je pour me faire entendre depuis la salle de bain. Je n’eus pas la moindre réponse. Dépité, je repris mon rasage, plus soigneusement cette fois, en veillant bien à ne pas m’abimer plus la peau. Un second fracas ne tarda pas à retentir ; mon poignet resta immobile. Tant pis pour mon petit rituel, je posai le rasoir et me dirigeai vers le salon.
 
En voyant ma table à manger retournée ainsi qu’un tiroir de la cuisine trainant par terre, les couverts dispersés aux quatre coins de la pièce, je n’eus guère de mal à comprendre le problème. En levant les yeux au plafond, j’aperçus Koko ma férosinge, recroquevillée sur le réfrigérateur. Elle paraissait instable, prête à bondir au moindre geste brusque. Lentement, je ramassai le jouet pour enfant avec lequel je l’avais laissé avant d’aller prendre ma douche et le posai sur le comptoir de la cuisine.
 
-« Tu sais Koko, ce n’est pas grave si tu n’arrives pas encore à résoudre ce genre de problème, cela va venir. Je vois que tu as réussis à faire rentrer le carré dans la boite, c’est déjà très bien. » Dis-je avec un air compréhensif. Elle n’avait pas encore réussit à introduire le losange, le cercle et le triangle, mais en même temps l’exercice n’était pas à la porté du premier pokémon venu. « Écoutes, faisons une pause tu as bien assez travaillé comme ça depuis ce matin ma belle. Descends de là et je t’en donnerais un peu. »
 
La clémentine que j’étais en train d’éplucher attira manifestement son regard, et c’est au bout de seulement quelques secondes qu’elle craqua. Je lui tendis, puis repartis me préparer pour l’événement, c’est-à-dire : terminer mon rasage, m’habiller, me parfumer et me coiffer. Je portais une magnifique tenue de soirée blanche, son seul défaut étant d’être un peu trop voyant. Une fois prêt, je rappelai Koko dans sa pokéball, prit celle de Schrödinger au passage et me dirigeai vers le parking. Sans oublier d’envoyer un message à la femme de ménage, lui demandant de passer nettoyer les dégâts de Férosinge en mon absence. Mon chauffeur m’attendait  – tant mieux, je digère très mal les retards. Je m’assis à l’arrière, et trouvai pour seul divertissement que de contempler la route qui séparait Sunyra d’Artiesta.
 
Nous nous rendions à un séminaire, l’idée m’avait semblé attrayante. Les avantages étaient nombreux : se renseigner un peu plus sur la communauté scientifique de la région, trouver des renseignements avec bien plus d’aisance que sur un ordinateur et surtout obtenir de nouvelles pistes pour mon ‘projet personnel’. Aussi ridicule que cela puisse paraitre, malgré un costume aussi voyant j’espérais bien ne pas attirer l’attention. Je craignais quelque peu de revoir des visages familiers, de Kanto tout particulièrement, disons que les ricanements écœurants de certains hantent encore mes nuits. Les informations étaient ma priorité, je devais me concentrer dessus. « On est arrivé monsieur. » Déclara soudain mon chauffeur en coupant le moteur, me tirant au passage de mes pensées. En quittant la voiture, je lui indiquais sobrement que je reviendrais certainement à la fin du séminaire.
 
Les conférences se passèrent sans accroc. Il n’y eut pas de problèmes techniques ou autres, des sujets plutôt intéressants – bien que dès que cela sortait du domaine de la première génération, j’avais plus de mal à me concentrer – et le mieux étant que personne ne semblait m’avoir reconnu. Les heures défilèrent assez vite, je réalisai avec surprise qu’une fois arrivé à la fin, il était déjà dix-huit heures. C’était désormais le moment du banquet offert, une occasion parfaite pour s’entretenir avec certains intervenants.
 
Je dois bien avouer que le buffet donnait envie : couvert de dizaines de centaines de toasts colorés, de coupe de champagne et d’amuse-gueules. J’attrapai discrètement un peu de nourriture, affamé que j’étais après ces heures d’attention, ainsi qu’un verre. En balayant brièvement la salle du regard, je fis le tri des personnalités scientifiques selon divers critères, tels que leur renommé, leur présentation, leur domaine d’études, etc. J’aperçus la jeune femme brune – comment s’appelait-elle déjà, il y avait tellement de noms – qui nous avait parlé principalement des pierres évolutives, pourquoi ne pas commencer par elle. Je m’approchai, attendis qu’elle termine de dialoguer avec quelqu’un d’autre puis l’interpellai.
 
-« Bonjour, c’est un peu brusque mais permettez-moi de vous dire que j’ai adoré votre petite présentation. Vous faites preuve d’un certain naturel assez touchant quand vous vous exprimez, on sent que le sujet vous intéresse. » Complimentai-je avant de m’interrompre pour boire une gorgée. J’étais peut-être un poil trop dithyrambique mais la sympathie était le meilleur moyen d’obtenir des informations. Je lui tendis ma main. « Je me présente, docteur Gianni Lucretius, spécialisé dans le domaine de la Biologie Évolutive, enchanté. J’espérais avoir l’occasion de discuter un peu des travaux et des théories dont vous nous avez parlé. »


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Les quelques dizaines de minutes qu'on avait allouées à Agathe pour présenter son travail passèrent en un éclair. Un peu trop vite à son goût d'ailleurs ! Elle savait qu'elle ne pourrait pas tout dire, elle avait préparé son discours, mais tout de même : au regard de toutes les recherches effectuées en amont, elle aurait voulu pouvoir profiter de ce moment plus longtemps. Les applaudissements polis de ses confrères (qui commençaient à s'impatienter au fur et à mesure de l'approche de l'heure d'ouverture du buffet) ne la consolèrent qu'à moitié. Un instant, l'idée de s'accrocher au pupitre lui traversa bien l'esprit, mais cela ne serait sans doute pas très positif pour la suite de sa carrière... Pour cette fois, elle devait s'avouer vaincue.

Elle passa précisément une minute et cinquante-sept secondes à se morfondre dans son fauteuil, en proie à un vague-à-l'âme bien inhabituel chez elle. Puis le Professeur Cyprès prit la parole, et elle se laissa hypnotiser par son discours, balayant toute sa mauvaise humeur aussi facilement qu'un souffle de vent emportait un Cotovol. Elle but ses paroles avec avidité, complètement étrangère à tout sentiment de jalousie, toujours aussi facilement fascinée par le charisme de ses confrères plus âgés, plus expérimentés et auréolés d'une reconnaissance à laquelle elle n'osait même pas rêver pour elle même.

Puis, après des applaudissements plus longs et plus nourris que pour les interventions précédentes et un petit discours de clôture que personne n'écouta, la foule quitta la salle et emporta la jeune femme dans son sillage en direction du réfectoire où le banquet avait lieu. En y entrant, Agathe se dit que le terme de «réfectoire » était sans doute inapproprié face à la richesse de la décoration et l'abondance quelque peu démesurée des petits-fours et des coupes de champagne. Même face à des scientifiques austères, Artiesta ne pouvait pas s'empêcher de faire preuve d’exubérance en matière de soirées.

Au grand étonnement de la jeune femme, un de ses collègues de Nemerya (ou plutôt, une vague connaissance : ils ne s'étaient jamais tant parlé que ça) vint la féliciter en lui fourrant d'autorité un verre d'alcool dans les mains. Il n'avait pas l'air d'avoir écouté grand chose à tous les discours de la soirée vus ses propos, mais il lui expliqua à demi-mot que l'important dans les séminaires, c'était de pouvoir boire gratuitement après toute une journée passée à roupiller dans son siège loin du labo. Agathe s'efforça de sourire poliment à ses blagues, mais elle était quand même un peu vexée. Elle ne fut pas mécontente qu'il finisse par s'éloigner en quête d'un public plus réceptif.

Elle pensait alors opérer un repli stratégique en direction du buffet (maintenant que le stress était retombé, son estomac criait famine) quand un nouveau venu l'aborda. Grand, blond, et très élégant, il lui disait vaguement quelque chose... Mais sans que son cerveau parvienne à associer un nom à ce visage. Au moins, lui, il l'abordait pour lui parler de son intervention, et pas de la qualité des cocktails servis en fin de soirée ! Elle lui serra donc la main avec enthousiasme avant de vouloir l'imiter en buvant une gorgée de champagne.

À cause de cela, elle faillit s'étouffer quand il lui dit son nom. Le docteur Lucretius ! Elle ne l'avait jamais rencontré, mais il était difficile d'ignorer ce nom en ayant fait ses études universitaires à Kanto. Ils ne travaillaient pas du tout dans les mêmes domaines, mais sa réputation n'était plus à faire. A vrai dire, il était loin de faire l'unanimité parmi ses pairs, mais Agathe n'avait jamais vraiment pris le temps de démêler le vrai du faux dans les rumeurs qui courraient à son sujet. Le seul point sur lequel tout le monde s'accordait, c'était son acharnement au travail et sa détermination inébranlable, et elle trouvait cela admirable. C'était bien plus facile de se laisser porter par les dernières idées à la mode et de travailler sa popularité à coup de petits fours, mais ce n'était pas l'idée qu'Agathe se faisait d'un scientifique respectable.

« Docteur Lucretius ! C'est un honneur de vous rencontrer, j'ignorais que vous seriez présent ! Vous êtes dans la région pour affiner vos propre théories ? »

Elle faillit oublier la question qu'il lui avait posé, trop abasourdie à l'idée qu'un homme de son statut puisse s'intéresser à ce qu'une simple doctorante comme elle pouvait lui apprendre. Elle était plus habituée à une subtile forme de mépris mêlée de paternalisme de la part de ses supérieurs...

« Je serais ravie de vous aider dans la mesure de mes capacités ! J'ai entendu parler de vos théories et j'en ai toujours admiré l'audace. Avez-vous une idée des points sur lesquels la géologie et l'étude des pierres évolutives pourrait vous être utile ? »

Elle ravala ses doutes sur ses capacités : s'il avait choisi de lui demander quelque chose, même si c'était peut-être par politesse, elle n'allait pas le mettre mal à l'aise en le forçant à insister. Elle ferait de son mieux, et ne manquerait pas cette occasion à cause d'un soudain manque de confiance en elle !
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Professeur, remarquez-moi.

Cette femme semblait extatique, nerveuse. On aurait dit que ma présence – ou plutôt mon statut professionnel pour être exact – l’intimidait tout en l’honorant par la même occasion. À dire vrai, elle avait l’air aussi concentrée et intéressée que lors de sa propre intervention sur scène. Je visualisais parfaitement ma position par rapport à la sienne et estimais ses réactions appropriées ; à une époque moi-même avais connu cette situation. À cet instant, le caractère de la doctorante m’évoquait deux traits : la curiosité scientifique – à laquelle je pouvais tout à fait m’identifier – et la crédulité.
 
 « Agathe. ». Ce nom me vint soudain à l’esprit alors que je m’apprêtai à lui répondre : je fus persuadé que c’était bien le sien. Je simulai un sentiment de gêne pour répondre à ses éloges.
 
«-Oh arrêtez je vous prie, vous allez me faire rougir ! Moult personnalités scientifiques actuellement dans cette salle mériteraient d’avantages vos flatteries que ma personne. D’ailleurs l’audace d’un travail n’est en rien une garantie de sa qualité chère Agathe.»
 
Je repris une légère gorgée et profitai de l’occasion pour détourner le regard ; simple précaution pour s’assurer qu’aucune personne m'étant familière ne s’approchait discrètement de nous. Je ne croyais pas un traitre de mot de mon affirmation sur ces autres scientifiques présents, mais l’humilité ouvrait d’avantages de portes que l’arrogance.
 
«-Mais effectivement, on pourrait dire que c’est ce qui m’a amené ici. » Répondis-je avec un sourire aimable et un hochement de tête comme pour féliciter son esprit déducteur. C’était faux mais elle n’avait nul besoin de le savoir. « Et bien pour être honnête, j’ai quelques idées en vrac mais rien de bien concret. Cela n’est pas de mon domaine après-tout, je suis guère plus qu’un novice dans les champs de la Minéralogie ou Géologie. »
 
Un détail attira mon attention, mon interlocutrice n’avait pas encore touché au buffet. Jouer les gentlemans ne pourrait que m’être bénéfique et voilà qu’en plus un groupe de vieilles connaissances de laboratoire s’approchait ; autant faire d’une pierre deux coups.
 
«-Pardonnez mon impolitesse, je remarque que vous n’avez toujours pas pu approcher de la nourriture, vous devez être affamée après cette journée. Tenez donc. »
 
Sur ces mots, je lui tendis une coupe de champagne encore fraiche tout en l’invitant à s’éloigner pour se rapprocher d’une table un peu plus déserte, recouverte elle-aussi de petits fours multicolores.
 
«-J’espère sincèrement ne pas vous importuner avec des questions qui pourraient vous apparaitre comme simpliste ou grossière, je ne souhaite pas que ma compagnie vous ennuie après-tout. »

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C'était incroyable, quand même, qu'un homme de son statut et de sa renommée se trouve être si modeste ! Agathe était tellement fascinée par son élégante modestie – typiquement le genre de situation dans laquelle, elle, elle se serait mise à bafouiller de façon ridicule – qu'elle ne remarqua même pas qu'il se contentait d'utiliser son prénom. Venant d'un autre, et dans une autre situation, cette attitude aurait pu lui paraître paternaliste et impolie, mais pas ce soir. Et puis, c'était dans l'ordre des choses...

Toujours un peu stressée par la situation, elle finit son verre de champagne sans même s'en rendre compte en écoutant le docteur Lucretius. C'était gentil à lui de se définir comme un débutant dans son domaine de spécialité à elle, mais cela ne la rassurait qu'à moitié. Elle avait vu plus d'un professeur, à force de ne fréquenter des esprits brillants, ne même plus se rendre compte de leur érudition.

Elle approuva tout de même d'un hochement de tête avec un sourire poli, et elle allait lui demander ce qu'il voulait savoir précisément. Mais avant qu'elle ait eu le temps de dire quoique ce soit, le docteur Lucretius l'emmena un peu plus à l'écart, vers une table bien garnie, tout en lui remettant une coupe de champagne dans les mains. Comme c'était aimable à lui ! Elle n'aurait pas osé l'interrompre pour ça, mais en effet, elle mourrait de faim !

La jeune femme prit donc le temps de manger un canapé à la mousse de Canarticho (qui était d'ailleurs excellent, elle n'avait jamais rien mangé d'aussi fondant!) avant de reprendre le fil de la conversation :

« Comment pouvez-vous penser que vous m'ennuyez ? Ce n'est absolument pas le cas ! Au contraire, c'est toujours un plaisir de parler de mes projets de recherche. Et en plus, avec vous je suis certaine d'avoir un auditeur de qualité. Je suis même certaine que vos questions vont me permettre de voir mes travaux sous un nouvel angle ! »

Ce n'était pas le champagne qui la poussait à dire tout cela, mais son honnêteté naturelle. Enfin, c'était quand même un peu embarrassant... Et pas aussi élégant qu'elle l'aurait voulu. Peut-être même manquait-elle de modestie ? Aurait-elle dû l'interroger sur ses projets à lui ? Mais elle ne voulait pas lui faire perdre son temps s'il avait seulement besoin d'une information... Elle tenta de se rattraper :

« L'interdisciplinarité est la clé de beaucoup de découvertes, après tout... Avez-vous une question précise ? Ou peut-être que si vous me disiez sur quoi vous travaillez en ce moment, je pourrais vous aider. Et cela doit être tellement passionnant ! »

… Mais peut-être qu'en faisant cela, il allait croire qu'elle le poussait à dévoiler les secrets de son labo avant leur publication ? Ah, tout était si compliqué quand il fallait parler à quelqu'un qu'elle admirait !e de confiance en elle !
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