Une bien belle journée qui s'annonce ! Nan en vrai j'ai totalement la flemme de me lever mais il le faut, j'ai des rendez-vous de prévu aujourd'hui pour l'inauguration d'une marque de cosmétique qui se développe à Lumiris et ils veulent que je sois l’égérie, il va falloir que je pose mes conditions. Secundo, j'ai une arène à entretenir et je vais commencer par ça, un challenger a souhaité passer à six heures trente, il se sent plus en harmonie avec ses pokémons dans cette tranche horaire, qu'est-ce que je ne ferais pas pour mes challengers.
Laporeille me maintient éveillée en me donnant quelques coups d'oreilles lorsque je commence à fermer les yeux. Je ne suis tellement pas prudente à prendre la voiture alors que je n'ai même pas encore eut le temps de boire mon café du matin. Lana veille bien sur moi, elle commence à prendre ses responsabilités, elle grandit, ça me fait plaisir de la voir comme ça. Je me gare sur le parking en face du parc d'attraction de la ville en m'étirant lorsque je me lève. Laporeille saute sur le sol humide, en sautillant pour se booster.
Tiens, on dirait qu'il y a quelqu'un là bas.
Je m'approche du banc où une personne est en train de dormir, il s'agit d'une femme qui a l'air de passer un très bon moment. Je ne vous parle pas des problèmes de dos qu'elle doit avoir à s'endormir sur une surface aussi dure et inconfortable. Je donne un violent coup de talon sur le rebord du banc, tiens d'ailleurs ma tenue du jour ! Cuissardes noires talons hauts avec une mini-jupe noire, un crop-top blanc et mon Perfecto en cuir, j'ai attaché mes cheveux en queue de cheval. Laporeille est à mes côtés, au sol.
Excuse moi d'être si brutale mais ce n'est pas un endroit pour dormir. J'attends quelqu'un, tu ne serais pas Jady Allen ? Une jeune femme qui souhaite m'affronter dans mon arène ce matin, comme je ne l'ai jamais vu je préfère être sûre de ne pas la rater.
Roupillons sur le banc. En attendant que la demoiselle nous trouve.
Tu avais régler. Une autre affaire. Comme d'habitude. Tu profitais. Du bon temps. Tu étais parti boire. Tenant. Très bien l'alcool. Et sans t'en rendre compte. Tu étais parti. Du bar. Pour te retrouver. A errer. Seule. En compagnie. D'Espoir, de Jugement et de Fierté.Solitude. Tu rigolais. Seule. Dans le noir. Les étoiles riant. De ton état. La lune jugeant. Vilaine Lune. Très vilaine. Lune.
Et tu ne te rappelles. Plus. Tu as dû t'endormir. Sur un banc. Tu avais l'habitude. De dormir. Sur des surfaces aussi ... Dures. Tu faisais un rêve agréable. Tu arrêtais une certaine Team. Tu avais de la gloire. De la puissance. De l'argent. Et enfin. Enfin. Une liberté. Mais rien n'était vrai. Rien du tout. Le banc tremblais. Tu ouvris un œil. Le descendant. Pour regarder. La femme. Qui t'avait. Réveiller.
" Excuse moi d'être si brutale mais ce n'est pas un endroit pour dormir. J'attends quelqu'un, tu ne serais pas Jady Allen ? Une jeune femme qui souhaite m'affronter dans mon arène ce matin, comme je ne l'ai jamais vu je préfère être sûre de ne pas la rater. "
Depuis quand les gens décident. D'où on peut dormir. Ou non ? Agacée. Tu étais. Tu repris vite ta contenance. Avec souplesse, tu t'assieds. Remettant droit ton couvre-chef. Ainsi que ta cape. Croisant les jambes. Le jean se moulant parfaitement à ton corps. Un simple débardeur blanc. Ta cape. Tes pistolets. Rien n'avait quitter ton corps. Donc, personne n'était venu te voler. Une bonne chose. Très. Bonne chose. Tes bottes cranaient. Mettant au défi les cuissardes.
Drôle de tenue.
_ Ai-je une tête à m'appeler Jady Allen ?
Tu souris. Un ton sarcastique. Comme d'habitude. Tu fouillas dans ton sac. Et dénichas. Le graal. Une sucette. Tu l'as mis en bouche. Goût myrtille. Couleur violette. La jeune femme était sure d'elle. Cela se voyait.
Un peu de défi. Enfin.
Découverte d'autrui. Femmes qui s'affrontent. Qui plieras la première ?
La jeune femme se redresse sur le banc, enfournant une sucette violette dans sa bouche. Sa tenue est assez particulière, je peux remarquer qu'elle a des pistolets à la ceinture, ce n'est pas quelque chose que l'on porte normalement en pleine ville. Et puis ce genre d'objets sont interdits à la vue de tous il me semble, je croise les bras en la jugeant sans me cacher, mon regard défilant de ses cheveux jusqu'à ses bottes. Je hausse un sourcil lorsqu'elle me répond.
Comment voulez-vous que je sache qui vous êtes, votre réponse est idiote. Je veux juste m'assurer que vous n'êtes pas quelqu'un de dangereuse, pourquoi avoir ces armes à la ceinture. Artiesta est une ville joyeuse, et qui n'a pas besoin de gens dangereux dans votre genre, mais là encore je ne vous connais pas, je dis juste ce que je vois. Et là vous ne m'inspirez pas confiance.
Laporeille plisse les yeux, elle fixe la jeune femme sur le banc, elle ne lui inspire pas confiance non plus et c'est bien pour ça qu'elle va lever ses petites pattes pour me demander de la porter. Je la prend donc dans mes bras en la caressant tout en gardant ce regard froid et sûre de moi. Ce n'est pas une jeune femme un peu trop extravagante qui va me faire ployer.
Je suis Lise Gray, championne de l'arène d'Artiesta. Vous êtes ici chez moi, je ne laisserais donc personne faire ce qu'il désire dans les rues de la ville.
Roupillons sur le banc. En attendant que la demoiselle nous trouve.
Ta réponse était. Particulière. Avait-on vraiment une tête à s'appeler ainsi ou autre ? Non. Bien sur que non. C'était juste. Pour voir. La réaction des gens. Certains se braquent. Certains rigolent. D'autres sourient. D'autres sortent les armes. Une façon. De juger. La dangerosité d'un individu. Une façon. De voir. S'ils ont quelque chose. A se reprocher.
Elle prend la parole. Froide.
" Comment voulez-vous que je sache qui vous êtes, votre réponse est idiote. Je veux juste m'assurer que vous n'êtes pas quelqu'un de dangereuse, pourquoi avoir ces armes à la ceinture. Artiesta est une ville joyeuse, et qui n'a pas besoin de gens dangereux dans votre genre, mais là encore je ne vous connais pas, je dis juste ce que je vois. Et là vous ne m'inspirez pas confiance. "
La réponse n'était pas idiote. Ton sourire collé. Au visage. Tu posais. Un bras. Sur le dossier. Du banc. Avais-tu vraiment besoin de répondre ? Bien sur que non. Le ferais-tu ? Pas maintenant. Pas encore. Après. Peut-être. Quand elle auras. Décliner son identité. Demande-t-on à quelqu'un son identité avant de dire la sienne ? Oui.Non. Laporeille lève ses pattes. Elle la prend. Dans ses bras. Charmant. La demoiselle as l'air d'aimer les pokémons.
" Je suis Lise Gray, championne de l'arène d'Artiesta. Vous êtes ici chez moi, je ne laisserais donc personne faire ce qu'il désire dans les rues de la ville. "
Ah. Le voila. Le détail. Que tu avais zapper. En même temps. Quand tu te réveilles. Tu n'écoutes pas tout. Tu savais qu'elle attendait. Une Jady Allen, bidule. Pourquoi ? Tu n'avais pas écouter. Donc elle est championne. D'arène. Tu penchas la tête. A droite. A gauche.
Tu te redressais. Faisant craquer tes articulations. Étirant tes jambes. Tes bras. Allais-tu lui répondre ? Elle jugeait. Tu le savais. Tu le sentais. Tu le goûtais. Sur le bout de la langue. Tu étais forte. Pour cela. Pour décrypter. Le langage humain. Étais-tu comme eux ? Surement. Non.
_ Hélas, ma belle, je me promène avec ceci, - pointant du doigt tes pistolets - , pour me protéger. Néanmoins, comme vous avez décliner votre identité, je vais faire de même. Je m'appelle Nashetanya Axthérize.
Faux. Un faux nom. Un faux prénom. Tu avais changer. Quand tu avais quitter le domaine familial. Quand tu as été. Déshéritée. Au final, est-ce ton vrai prénom et nom ? Oui. Non.
_ Même si vous êtes championne d'arène, les seuls ordres que je reçois sont d'en haut.
Tu pointais du doigt. Le ciel. Souriant toujours. C'était vrai. Dans une certaine mesure. Tu avais champ libre quand il s'agissait. D'appréhender les criminels.
_ Si vous préférez, si vous n'avez point compris, je suis dans les forces de l'ordre. Dur à croire, non ? Oui. Je le vois. A votre regard.
Et pourtant. Aussi dur à croire. C'était vrai. Tu n'étais pas totalement dedans. Tu n'étais pas policer. Gendarme. Autre. Tu étais chef de prison. Mais elle n'avait pas à le savoir. Non. Peu de personnes le savaient. Toujours mentir. Toujours.
La championne et la Chef. Aussi puissante. Dans différents domaines.
Je hausse un sourcil lorsque la jeune femme en face de moi reprend la parole, elle se prend pas pour de la merde c'est le moins que je puisse dire. Laporeille se retient de rigoler en voyant son pistolet, elle comprend cela comme un jeu et ce n'est pas vraiment ce qu'elle apprécie les gens qui jouent de cette manière, elle se moque donc avant de les juger. Sa seconde phrase me fait bien sourire, le fait que je sois championne d'Artiesta lui importe peu, elle reçoit ses ordres de plus haut. Je crois qu'elle n'a pas compris la nuance de la chose.
Je me fiche que vous soyez dans les forces de l'ordre ou quoi que ce soit d'autre. Que vous receviez des ordres de plus haut m'est bien égal aussi, si je vous dis de ne pas dormir sur un banc à l'entrée d'un parc d'attraction, accompagnée de vos "pistolets" c'est bien parce que c'est un ... parc ... d'attraction !
Laporeille hoche la tête, elle semble d'accord avec moi.
Des enfants passent ici, avec leurs parents, vous donnez une très mauvaise image de la ville, votre tenue n'est pas professionnelle pour quelqu'un qui travaille dans les forces de l'ordre. Vous n'avez pas l'air d'être quelqu'un allant sur le terrain, votre place n'est donc pas à dormir ici non plus. Est-ce que cette fois vous avez compris ce que je viens de dire ?
Je fixe la demoiselle en haussant les sourcils. Une personne assez intelligente et faisant réellement partie des forces de l'ordre n'irait pas jusqu'à dormir sur un banc devant un parc d'attraction avec des pistolets, non mais sérieusement ! Des enfants passent par là, quelle belle image pour les autorités de Lumiris, après les forces de l'ordre s'étonnent que les Ranger soient mieux côtés qu'eux, ils ne recrutent pas n'importe qui dans leur rang. Quel genre de phrases philosophiques la dénommée Nashetanya va t-elle me sortir cette fois, Laporeille se blottit dans mes bras en soufflant, d'ennui sûrement.
Roupillons sur le banc. En attendant que la demoiselle nous trouve.
Elle hausse. Un sourcil. Son Laporeille sourit. Tout du moins. Tu as l'impression. Tu réfléchis. A ce que tu pouvais dire. Ensuite. Elle prit la parole. Sure d'elle.
"Je me fiche que vous soyez dans les forces de l'ordre ou quoi que ce soit d'autre. Que vous receviez des ordres de plus haut m'est bien égal aussi, si je vous dis de ne pas dormir sur un banc à l'entrée d'un parc d'attraction, accompagnée de vos "pistolets" c'est bien parce que c'est un ... parc ... d'attraction !"
Ah. Un parc. Voilà. A quoi cela ressemble. Tu n'y es jamais. Jamais. Aller. Tu en avais entendu parler. Bien sur. Mais bon. Disons que tu n'as pas eu le temps. Ni l'envie. D'y aller. Il faut croire que tes chers parents. Enfin. Les inconnus. Prénommé parents. Ne voulaient pas que tu rêves. L'éclat dans tes yeux disparut.
"Des enfants passent ici, avec leurs parents, vous donnez une très mauvaise image de la ville, votre tenue n'est pas professionnelle pour quelqu'un qui travaille dans les forces de l'ordre. Vous n'avez pas l'air d'être quelqu'un allant sur le terrain, votre place n'est donc pas à dormir ici non plus. Est-ce que cette fois vous avez compris ce que je viens de dire ?"
Elle te juge. Et tu n'aimes pas qu'on le fasse. Alors, tu souris. Découvrant tes crocs. Pour lui répondre.
_ Je m'en fiche de l'image de la ville, comme je m'en fiche de l'image des forces de l'ordre. Je m'habille comme je le souhaite, à dernière nouvelle. Mes pistolets sont là pour me protéger et pour protéger autrui. S'ils embêtent quelqu'un, j'en ai rien à faire. De plus, il faut bien apprendre à ces enfants que le monde n'est pas joli, comme vous voulez qu'il soit. La misère existe. Des gens qui doivent dormir sur des bancs. Des personnes qui les protègent. Eux et leurs petits mondes dorés. Des bandits aussi.
Tu repris ton souffle.
_ Ce n'est pas en idolâtrant le monde qu'ils le connaîtront. Ils deviendront comme vous. Pète-sec. Qui se croit permis de juger autrui car cela ne convient pas à Madame. Je vais donc vous apprendre quelque chose. Je fais ce que je veux et vous n'avez rien à me dire.
Point barre. Et si elle n'était pas contente, c'était la même chose. Tu avais perdu ton sourire. Tu t'en fichais bien des conséquences. Tu n'aimais pas les femmes comme elle. Se croyant tout permis. Se pensant mieux qu'autrui. Se la pétant car Madame est Championne. Donnant des ordres à autrui.
La panthère s'assoit. Regardant comment la pète-sec réagiras.
Je commence à vraiment en avoir marre des gens qui en ont totalement rien à foutre de ce que je leur dis. Je ne me crois pas seulement supérieure parce que je suis Championne, mais également parce que je gère cette ville. Il va falloir leur faire comprendre ça aux gens idiots qui se croient plus intelligents. Je souffle un long moment en caressant la tête de ma Laporeille qui me regarde avec un grand sourire.
Tu t'en fiches ? Il n'y a pas de soucis, en tout cas je ne veux plus te revoir ici. Sinon je te ferais dégager moi-même, je ne suis pas simplement Championne d'Artiesta, alors évite de croire que tu peux me dire tout ça comme si ça n'aurait aucun impact.
Je tapote la pokéball de Gardevoir qui est accrochée à ma ceinture, elle apparaît à mes côtés, tournoyant sur elle-même, dévoilant sa sublime robe chromatique noire à Nashetanya. Je m'avance vers l'entrée du parc en regardant la jeune femme du coin de l'oeil, elle ne m'intéresse absolument pas. Alors autant que je m'en aille avant que ça ne parte trop en vrille, j'espère qu'elle ne continuera pas à me chercher, elle va apprendre à me connaître sinon.
Lissa, on y va.
Peut-être va t-elle essayer de me retenir pour en rajouter une couche ? Rien que sa voix risque de m'énerver, autant que je n'écoute pas. Gardevoir reste derrière pour moi calmer les choses si jamais ça part beaucoup trop en vrille. Laporeille frétille contre moi, on dirait qu'elle a envie que les choses s'enveniment mais ce n'est malheureusement pas le but.
Roupillons sur le banc. En attendant que la demoiselle nous trouve.
Elle souffle. Tu la laisses faire. D'ailleurs, tu retournes t'affaler sur le banc. C'est crevant. De rester debout. Surtout quand tu mobilises toute ton énergie à te retenir. Respire. Expire. Inspire. Bref, calme-toi.
"Tu t'en fiches ? Il n'y a pas de soucis, en tout cas je ne veux plus te revoir ici. Sinon je te ferais dégager moi-même, je ne suis pas simplement Championne d'Artiesta, alors évite de croire que tu peux me dire tout ça comme si ça n'aurait aucun impact."
Ah. La demoiselle s'énerve. Cela pourrait être marrant. Cela l'est. Ton éternel sourire collé au visage. Donc elle n'est pas simplement championne. Tu aurais pu. Frissonner. De peur. Tu n'en fis rien. Elle tape sa pokéball. Son gardevoir sort. Robe noire. Joli. Mais bon. Bof. Elle tourne. Tourne. Et la demoiselle s'en vas. Tu bailles ouvertement. Sachant qu'elle te regarde encore. Bien sur. Tu ne l'as pas fait exprès. On ne peut contenir son bâillement.
"Lissa, on y va."
Tu fais un bref salut de la main. Te rallongeant sur le banc. Petite sieste. Après toute ces émotions. Tu partiras. Plus tard. Pas maintenant. Plus tard. Tu savais. Qu'elle ne reviendrais pas. Pas maintenant. Peut-être plus tard. Si tu dors encore. Sur ce même banc. Mais ce serait l'unique fois. Non pas que tu ai peur. Loin de là. Simplement, tu voulais te reposer tranquillement. Quoi de mieux qu'un parc ? Surtout à la nuit tombée.
Tu aurais peut-être dû lui dire. Qu'un méchant c'était enfuis dans la direction du parc. Bas. Tant pis. Si elle est championne, elle réussiras à le choper. On verras bien. Tu bailles. Et t'endors. Rêvant de mille et une choses.
La panthère se repose. Laissant le soin à la Pète-sec d'attraper le méchant. Si elle le trouve.