Hoani Teraki
Feat Nadia Satrivana de The ArcanaDescription de votre personnage
Une chose est sûre, c’est que Hoani en impose. Que ce soit à l’écran, sur scène ou dans la vrai vie, difficile de louper ce personnage au charisme puissant et qui passe rarement inaperçus. Les plus timides auront peut-être peur de l’approcher, puisqu’elle peut sembler plutôt dure et froide et qu’on devine aisément qu’elle peut briser la confiance des plus fragiles en un regard et quelques mots biens trouvés. Cependant, passée les premières impressions, on peut se rendre compte qu’elle est plutôt sympathique, voir même d’une compagnie très agréable pour peu qu’on ne l’ennuie pas avec des banalités qu’elle juge superficiels. Qu’est-ce ? A vous de le découvrir.
Hoani est franche. Prendre le mauvais rôle pour dire les quatre vérités à quelqu’un, elle sait faire. Cependant, c’est également une femme plutôt douce envers les autres et elle aime prendre le rôle de mentor dans des domaines qu’elle connaît : notamment la confiance en soi. Ah ça, l’actrice est un exemple édifiant d’estime de soit sans passer dans l’égocentrisme. Elle semble sûr d’elle, même devant les choses nouvelles. Elle se trompe ? D’accord. Elle recommence. Elle loupe encore une fois ? Il faut être butée parfois, jusqu’à réussir. Vous l’auriez compris, c’est une alliée sur qui elle peut compter, autant qu’elle compte sur les autres, même si elle ne se vante pas sur ce point. Cependant, contrairement à ce que l’on pourrait penser, elle aime quand les autres lui apprennent des choses. D’ailleurs, c’est quelqu’un qui apprend vite.
L’actrice est plutôt du genre calme, parce qu’elle sait que, lorsqu’elle est sous le coup de vive émotion négative, elle est redoutable. On pense à la colère : une tempête tropicale dévastatrice. A éviter. La tristesse ? Cela m’étonnerait qu’elle le montre, elle est plutôt pudique sur ce point. La joie ? Si vous arrivez à la faire rire, c’est que vous êtes en excellent relation avec elle. Le dégoût ? Heureusement qu’elle a fait du théâtre, elle cache très bien les traits qui trahissent cette émotion. La peur ? Vous imaginez bien que devant un film d’horreur, elle reste de marbre, mais devant des combats et leurs conséquences, elle est tétanisée.
Néanmoins, s’il y a quelque chose qu’elle ne cache absolument pas, c’est sa nature joueuse. Quand elle prends son petit sourire taquin, il faut se méfier. Elle adore jouer à des jeux de hasard, sans forcément parier d’argent. Elle apprécie également les jeux de sociétés ou les énigmes. Les fameux escape game ? Mais c’est une fan inconditionnelle ! Toujours dans le répertoire du jeu : c’est une bourreau des coeurs. Son physique plutôt convenable et son statut de célébrité à Sinnoh ai le terrain idéal pour se jouer des autres dans la fameuse zone grise qu’elle maîtrise avec une élégance agaçante. Vu la nature franche, si quelqu’un lui plait, elle ne passe pas par quatre chemin. Si vous pédalez pendant des heures, c’est peine perdue et il ne faut pas espérer un contact physique, même un simple baiser.
Si l’on devient un peu plus intime au niveau relationnel, vous découvrirez vite ses passions. Le cinéma et le théâtre, évidemment, puisque ce sont deux choses qu’elle a exercée. La lecture, la danse et la musique comme hobbit. Son goûts vestimentaires très prononcées, même si elle respecte ceux des autres, avec plus ou moins de facilité. Son adoration pour la cuisine plutôt épicée et les breuvages raffinée. Et probablement d’autres choses qu’elle aime et qu’elle déteste, mais la liste serait trop longue à décrire ici.
Anecdotes sur le physique
Taille : 1m78
Teint : Mate
Cheveux : Chevelure longue descendant jusqu’au bas des reines. Couleur violet. Attaché en tresse ou en queue de cheval selon ses humeurs.
Yeux : Rouge
Particularité : Elle a des cicatrices dans le creux du dos, causée par une ceinture.
Heimanu, qui peut se traduire par “Oiseau couronné” dans la langue d’Alola est un pokémon sauvage retrouvé blessé par Hoani, à la sortie d’un salon de tatouage. Tout naturellement, elle emmena le petit pokémon au centre. La bestiole était un peu nerveuse, la jeune femme tenta de le calmer en chantant des chansons et celui-ci se détendit aussitôt, chantonant de petit “Pi Pi Pi”, comme pour lui répondre. Un coup de foudre.
Discret et timide, Heimanu est le plus souvent poser sur l’épaule d’Hoani. Il aime les caresses, chanter et danser, mais seulement dans un cercle privé. S’il est le centre de l’attention devant trop de monde, il panique et peut se cacher pendant des heures.
Il déteste les Pijakos. Il devient fou et les attaque sans prévenir, même s’ils sont plus fort que lui.
histoire
Bonjour. Je suis le narrateur. Ce personnage vous a peut-être plus, tant par son design peu banal mais néanmoins attrayant que par son caractère haut en couleur et émotif. Et si vous avez vu un petit rp où elle intervient en tant qu’invité par sa propre créatrice, vous vous dîtes que passer un peu de temps avec elle ne serait pas des plus désagréable en terme d’enrichissement personnel.
Vous pouvez partir sur cette idée et ne pas lire la suite. Parce que son histoire n’est pas des plus heureuses. Elle est même rageusement tragique et arrosée d’une malchance insolente et vous allez me détester. Je suis dans l’obligation de vous compter cette sombre narration, mais vous, vous pouvez partir exercer une activité beaucoup plus utile et plus joyeuse, comme trier ses chaussettes ou juste passer un bon moment avec vos proches.
Je vous laisse un petit instant pour y réfléchir.
…
Toujours là ? Très bien. Je vous avais prévenu.
Hoani est originaire d’Alola. Petite, elle appréciait chanter pour le plaisir et ses parents l’inscrirent à un concours de chant amateur. Sa voix, son dynamisme et sa passion se faisait ressentir dans chaque note qu’elle prononçait. Un producteur ambitieux lui proposa d’aller dans une contrée plus propice à l’éclosion de ce genre de talent : Unys.
Vous l’aurez compris, c’est une enfant-star trop vite propulsé sur le devant de la scène. Ce qui était hobbit se transforma petit à petit en cauchemars. Et lorsqu’elle décida d’arrêter ou de faire une pause, son entourage lui mettait une pression monstrueuse pour qu’elle continue. Trop jeune, elle ne menait absolument pas sa vie. On choisissait ses amis et ses partenaires. On décidait quand est-ce qu’elle était sujette à un scandale ou non. Il fallait bien satisfaire le côté voyeuriste des milliers de personnes qui la suivaient.
Vers sa majorité, alors qu’elle était résignée à mener cette vie, le hasard voulut qu’elle rencontre un groupe de personne un peu à part. Des gens qui voyaient le monde différemment, avec une philosophie un peu naïve sur certains côté, mais qui promulguait l’acceptation de soi à travers une divinité non répertorié dans le pokédex. Dirigé par un chef spirituel, la jeune femme se laissa embrigader dans cette secte, mais heureusement, s’en sorti très rapidement grâce à une aide intérieur. Trois jeunes novices. C’est en discutant entre eux, hors des réunions officielles qu’ils se rendirent compte qu’on leur avait pris leurs liberté de penser et de mouvement, que leurs environnement était toxique et que le seul moyen de retrouver un semblant de vie, c’était de s’enfuir.
S’enfuir, mais où ? Ils prennent le premier bâteau. Ils disparurent sans laisser de trace d’Unys, délaissant la vie facile et la secte, et arrivèrent à Sinnoh. Ils mendient et dorment dehors, le ventre parfois creuser par la faim, mais par Arceus, le quatuor se sentait vivant.
Le hasard voulut qu’un producteur de disque passent à côté d’eux alors que ces quatre voix d’or chantaient pour le plaisir et une passion difficile à mesurer. Sentant un certain potentiel dans ce groupe mélangeant différentes origines, il leur proposa un contrat afin de les faire sortir de la rue. Très bien, mais c’était un contrat à durée déterminé, hors de question de retourner dans un cercle vicieux dont ils ne pouvaient pas en sortir. De contrat en contrat, le groupe se fit connaître à Sinnoh, gardant leur liberté et composant des chansons que lorsqu’ils le souhaitaient. Ils ne souhaitaient pas vivre dans le grand luxe, seulement vivre de façon décente dans une colocation atypique. Il y avait même des Rattatas qui venaient casser la croûte de temps en temps.
Qu’est-ce que ce groupe est devenu ? Il n’existe plus. Un incendie accidentelle a ravagé l’immeuble où ils logeaient. Hoani était chez une conquête consentante après une soirée en boite festive et échappa aux drames, mais ce ne fut guère le cas de des trois autres. Leur mort dévasta la jeune chanteuse et il lui fallut plusieurs mois pour s’en remettre.
Pour ne jamais les oublier, Hoani utilisa ses économies pour faire un film commémoratif à petit budget, y jouant son propre rôle. Pour plus de réalisme, elle tourna des scènes dans les différentes régions où le quatuor était né, retraçant chacune leurs histoires pour ne jamais les oublier. Les moments de joie, de peine, était inscrit dans ce long-métrage. Il n’avait pas pour but d’être diffusée en salle, les copies ont été envoyés aux familles et aux proches. Et cela avait un rôle de Catharsis pour la jeune femme qui tenta le cinéma. Tourner un film en amateur était une expérience intéressante et elle se laissa tenter. Juste pour voir. Sinon elle ferait autre chose.
Et ben, juste pour voir, elle ne se révélait absolument pas mauvaise, voir même excellente après quelques cours de théâtre supplémentaire. Avec sa notoriété dans la musique, on la faisait souvent dans des genre musical, tantôt comique, tantôt dramatique. Peu importe le rôle qu’elle endossait, Hoani crevait l’écran et les planches, allant jusqu’à devenir ses fameux acteurs qui te sauvent un film rien que par leur performance.
Hoani connait Miranda, une rencontre d’abord brève en boîte suivi d’une amitié sincère, quoi que parfois loufoque selon l’humeur de la demoiselle à la chevelure noire de jais. Et si ce nom ne vous dit rien, c’est la femme qui a sauvé l’ancienne championne de type Acier lors de l’attaque Mistrale. Ayant vécu des traumatismes, elle fut au chevet de la demoiselle pour l’aider à se remettre, en expliquant son propre ressenti et en lui montrant le fameux film. C’est celle qui comprends le mieux son angoisse, même si l’ex championne est une véritable survivante comparée à elle.
Lorsque cette dernière décida de revenir à Lumiris, Hoani pris la décision de l’accompagner pour être un soutien psychologique en cas de besoin. Puis, pourquoi pas essayer quelque chose de nouveau, dans cette nouvelle région.
Est-ce que la suite plus heureuse que le début ? Ne serait-ce pas le moment pour ce personnage de tomber de haut dans cette nouvelle région ? Je ne suis qu'un narrateur. Je n'agis pas. Tout dépends de vous.