Lys Aiden
Feat
24 ANS 13 JANVIERUNYS | VIT À SUNYRA F | GENDERFLUID VÉTÉRINAIRE / REFUGE NOVA
PessimisteInstableImpatienteRenfermée
SensibleAppliquéeEmpathiqueAttentionnéeCréative
PessimisteInstableImpatienteRenfermée
Description
Morceaux de cœur acérés, espoirs envolés, illusions brisées
Tu es ce sourire faux ; ce phare au milieu de la tempête pour ceux qui t’entourent – alors même que tu te noies. Tu es ce sourire et cette main qui s’étire et se tend pour attraper une autre main et l’aider à se relever – toujours prête à aider à diriger les âmes perdues, pour les recueillir dans tes bras ; pour leur offrir une pause, une possibilité de se reposer sur quelqu’un.
Tu es cette âme un peu trop généreuse – un peu trop disponible pour les autres ; tu es cette âme égarée qui se perd, qui s’épuise – tu es cette personne brisée qui fait tout pour donner le sentiment que le bonheur emplit ton être.
Tu es ce silence ; cette instabilité. Tu es cette souffrance qui étreint ton cœur et qui te pousse à te refermer et éloigner toutes les autres personnes ; celles qui tiennent à toi – prétendre que tout va toujours bien ; tu es ce puit d’angoisse et de cauchemars. Fragmentée, fissurée, tu tiens à peine debout.
Fragile, glacée ; tu n’es qu’une ombre – un fantôme ; esprit incapable de voir le positif et la beauté du monde qui l’entoure ; enfoncé dans la noirceur et les ténèbres. Tu es épuisée – tu es vidée.
Mais tu es toujours cette patience inépuisable pour ceux qui ont besoin d’apprendre – ce souffle de connaissance pour ceux qui viennent te voir ; tu es toujours cette patience et ce refuge pour ceux qui comptent. Tu es toujours cette douceur ; tu es toujours cette amie qui efface ses propres problèmes pour prendre ceux des autres.
Mais t’es aussi brisée – et dans le silence de ta chambre, quand la nuit s’étreint de Lumiris – et que tu retires ton œil de verre pour le nettoyer ; tu n’es plus qu’une ombre, et que catastrophe.
Toujours aussi consciente de ton image – de ce que tu dégages ; toujours aussi consciente de ton apparence ; de tes mots ; toujours aussi anxieuse et ton esprit qui ne sait pas s’arrêter – tout a changé et quelque part, tout est resté pareil.
Tu es ce puit d’insécurités ; convaincue que personne ne pourra jamais t’aimer sur le long terme, alors pourquoi les garder près de toi ? Autant tout faire pour qu’ils partent. Au moins, tu sauras pourquoi tu souffres – et tu souffriras moins longtemps, plus rapidement. Incapable de croire qu’on puisse véritablement s’attacher à toi ; monstre comme reflet dans le miroir. Tout ce que tu touches brûler – c’est ce que tu te dis. Tu ne peux rien tenir de parfait sans le briser, sans le détruire, le rendre en cendres.
Et tu donnes – tu donnes au lieu de recevoir ; parce que tu as toujours préféré donner. Donner sans compter, donner sans réfléchir, donner sans y penser. Tu ne réfléchis jamais avant de donner.
Morceaux acérés d’un cœur toujours vivant
Tu regardes le monde avec un regard épuisé ; tu regardes le monde avec la douleur qui serre ton coeur qui bat encore. Et parfois, c'est douloureux.
Tu n'y arrives pas, parfois, à marcher dans la lumière. À avancer. Tu n'y arrives pas, parfois.
Mais tu ne sais pas abandonner.
Pixel
EeveeMâleQuand tu es arrivée à Lumiris, Pixel était un beau Eevee. Aujourd'hui, c'est un Umbreon protecteur qui ne quitte pas tes côtés - bien plus assuré qu'il ne l'était auparavant et clairement moins craintif. Protecteur envers toi et les autres pokémons qui t'entourent.
Histoire
Lumiris a perdu sa lumière et toi; tu as perdu ton phare – ta ligne directrice.
Lumiris a perdu sa lumière ; et tu as perdu ton souffle – tu as perdu ton espoir; les étoiles qui pouvaient parfois briller dans tes yeux; tu as perdu tout ce que tu avais travaillé à gagner ; tu as perdu l’énergie qui crépitait parfois au bout de tes doigts – tu n’as pas su comment réagir. Tu n’as pas su comment agir, comment rebondir – tu n’as pas su ce que tu devais faire.
Lumiris a perdu sa lumière et a plongé ton univers dans le noir ; et quand Lumiris a retrouvé la couleur qui l’a toujours caractérisé, tu n’as pas su composer avec la vie qui reprenait son cours.
Les mots se sont perdus, accumulés, dans une boîte mail qui finissait par les effacer de sa banque de donnée avec le temps – les mots se sont étiolés, épuisés, alors que les larmes se tarissaient et que la fleur se fanait. Le soleil a disparu de l’horizon, la nuit est demeurée froide, la chaleur a refusé de revenir.
On n’efface jamais vraiment les démons du passé – ils sont tapis dans le placard attendant la nuit la plus sombre pour surgir des tréfonds de la mémoire ; pour envahir, pour engloutir, pour te rappeler à eux. Ils attendent le moment de faiblesse le plus prononcé. Ils t’ont prit à la gorge, longues griffes acérées laissant des marques éternelles – volés ton souffle et ton repos ; plongés dans un enfer solitaire.
Tu avais cru pouvoir t’échapper, mais on ne peut échapper à son soi intérieur. Piégée ; condamnée, tu n’avais pas su composer.
Les cauchemars se mélangeaient – l’avant, l’après, tout se confondait. Tu n’avais pas su comment réagir ; tu n’avais pas su comment agir – t’avais essayé, t’avais tenté. Tu t’étais noyée au passage.
Trop de pertes, et les souvenirs qui étouffent – comment remonter la pente quand tout te tire vers le bas ? Quand tout s’effondre, comment rester debout ? Les mots se sont emmêlés, les larmes ont cessé de couler et quand le vide a pris le dessus, les ténèbres se sont refermées sur toi.
Comment remonter la pente quand les comportements les plus sombres, les plus innés, les plus instinctifs, ont reprit leur prise, t’ont enchaîné de nouveau ? Tu as sombré, et tu as laissé l’eau t’amener loin – trop loin.
Menaçantes nuits laissant ton souffle court au petit matin – quand le soleil ne s’est toujours pas levé sur la région ; tu n’y arrivais plus. Et les souvenirs diffus, et les promesses murmurées les larmes sur les joues. Je te promets – c’est entre toi et moi. - et l’innocence qui n’est jamais revenue ; le cœur qui se débat dans la poitrine des années plus tard – la douleur qui explose de nouveau comme si elle n’était jamais partie.
Dis-moi ce qu’il se passe avec toi, Lys ? ; Un jour, tu as arrêté de briller. Un jour, ton corps était devenu une œuvre d’art, mais on t’a dit que ce n’était pas bien – on t’a dit que ce n’était pas normal. Un jour, ta mère s’est inquiétée et son regard s’est éteint – un jour, tu as arrêté d’exister véritablement – mais jamais ça n’avait été une vraie lueur. Seulement les fragments d’une lampe que tu gardais entre tes mains pour prétendre que tout allait bien ; que t’étais la petite fille parfaite qu’on espérait avoir.
L’amie parfaite, l’enfant parfaite, l’étudiante parfaite ; et la perfection est devenue le poids de ta vie. Lentement, doucement, prendre moins d’espace – lentement, doucement, s’émanciper de son propre corps ; toujours se dépasser, aller au-delà du possible, aller au-delà de l’imaginable ; être plus que les autres ; se hisser au-delà de leur propre perfection ; mais n’être que l’ombre de soi-même.
Fantôme au sourire infaillible, donnant sa vie à redonner une vie aux autres.
« Lilith et moi pensons que tu devrais prendre des vacances, Lys. On t’offre le voyage. »
Mais tu n’as jamais été mieux que les autres, tu n’as jamais réussi – tu as toujours été moins bien, moins douée, moins douce, moins gentille et trop toi jusqu’à ne pas pouvoir comprendre comment on pouvait simplement t’aimer.
Aimer l’instable, aimer la folie, aimer les démons qui nagent dans tes yeux, comment est-ce seulement possible ? Aimer le silence qui règne quand tout est trop compliqué – parce que t’es partie. T’es partie sans prévenir ; ou en prévenant le strict minimum de personne – t’es partie en laissant ton téléphone là-bas, t’es partie sans rien dire.
Tu pouvais pas – tu pouvais pas leur dire, tu pouvais pas partir en prévenant. T’as prévenu Ethan, t’as prévenu Lilith et Ellende ; mais c’est tout.
Tu es partie – bagages légers- sans savoir où t’allais. Tu es partie sans beaucoup de pokémons – Wisp, Maple, Nox et Pixel. Les autres sont restés au refuge. Enfin.. pas tous, non. Pas tous. Certains ont été adoptés.
Larméléon a été adopté et Sparkle a trouvé refuge auprès d’Ethan. Pour Casper, ton adorable Mimikyu, elle s’était perdue un jour – et quand tu l’as retrouvé, prise en charge par un artiste, tu as vu tellement de potentiel pour la spectre-fée, une chance qu’elle grandisse, qu’elle combatte ses propres démons ; que tu ne pourrais jamais effacer, éclipser. Alors tu as décidé que le mieux pour Casper était d’y rester – tu as seulement fait promettre à ce dresseur de t’envoyer des photos. Parce que tu tenais tout de même beaucoup à Casper, après tout.
Maple, Nox et Pixel dormaient souvent empilés ensemble, recroquevillés sous les sièges – tu te demandais comment ils faisaient pour trouver la place – et Wisp sur le siège à côté de toi.
Tu es partie – bagages légers – sans savoir où tu allais et le voyage a fait preuve d’un temps auquel tu n’avais pas pensé.
Tu es partie – bagages légers – en espérant pouvoir respirer. Mais la bouffée d’air frais recherchée n’est pas venue – et la nuit s’est éternisée. Le soleil a refusé de se lever sur ton univers alors que tu explorais les terrains de Galar et découvrais les pokémons de cet endroit. Tu avais fait la rencontre d’une frissonnille adorable – et d’autres êtres merveilleux. Mais ton cœur n’avait pas trouvé refuge dans ce voyage qui aurait dû lui apporter quelques touches de douceur.
Les mots ont continué à s’empiler, et les nuits à s’écourter – et la faiblesse à refermer son emprise autour de ton être. Vertiges puissants et que trop familiers ; œuvre d’art que tu continuais de décorer ; la destruction demeurait si ancrée en toi.
« Celui-ci est à prendre trois fois par jour, et lui au coucher. Tu as aussi celui-ci pour les attaques de panique, c’est à prendre qu’en cas de besoin - » et la liste qui ne s’arrêtait pas, et les comprimés qui se perdaient sous ton regard perdu – et la souffrance qui se répercutait, écho dans le vide qui se creusait.
Izaiah, je me suis perdue je crois – je ne sais pas si je me suis déjà vraiment trouvée ; mais je pense que je me suis davantage perdue. Je ne sais pas quoi faire – le silence est mortel et j’essaie de le combler avec la musique ; mais tout se répercute et c’est tellement douloureux et j’étouffe.
Tu es arrivée à Lumiris le cœur en lambeaux ; le vide vibrant profondément en toi – et la vie a semblé prendre un nouveau tournant ; tes démons se sont assagis et tu as cru pouvoir exister comme tous les autres ; mais tu es brisée. Tu es un jouet dysfonctionnel à retourner à l’usine – tu es fragmentée depuis le début et on ne peut chasser le naturel.
Tu es arrivée à Lumiris l’espoir dans les yeux pour un nouveau départ ; et les illusions ont volé en éclats en apportant quelques morceaux de ton cœur déjà émiettés – que te reste-t-il alors que tu poses les pieds à Lumiris qui t’a vu remonter, et retomber encore plus bas ?
Les hauts sont toujours plus hauts – mais la descente est toujours plus profonde à chaque fois ; tu crains le point de non-retour.
Tu es destinée à toujours perdre - Eloïse en est la preuve
Lys 18 ans N-binaireQuébec Étudiante
Comment a-tu découvert le forum ? Par Ellende Ton pokémon préféré :Mon avatar le dit 8)As-tu un parrain ? Ellende xDUn dernier mot ?Mwahahah ?