Une odeur délicieuse
On est en vacances, avec Ellende. Et nos pokémons, bien sûr. On est parties dans le sud de Lumiris, pas très loin, mais il y a tout de même un peu plus de soleil. On a décidé de bouger un peu, pas passer tout le séjour au même endroit, et comme ça on visite un peu. Là, en ce moment, on loge dans le petit village de Kishika. C’est sympathique, vraiment. C’est plus calme que Sunyra, tranquille, et ensoleillé. Bon, je ne suis pas une super grande fan de l’été et du soleil, avec ma peau et mes yeux très clairs, mais je ne suis pas contre un peu de lumière de temps en temps. Oui, il fait plutôt bon, ici.
Je suis sortie, juste avec Farfalla et Loki. Je me sens bien, là, il fait plutôt bon. Un léger souffle de vent aère l’atmosphère, qui n’est pas trop étouffante. Cependant, je marche le plus à l’ombre possible. Oui, je fuis un peu le soleil, mais bon, je suis comme ça. Il est plutôt tôt, donc il ne fait pas trop chaud, et le soleil n’est pas trop haut, encore. Le temps parfait pour sortir en été, quoi ! D’ailleurs, une bourrasque de vent vient me rafraîchir de façon agréable, tout en apportant une odeur délicieuse. Je ne saurais pas vraiment mettre de nom dessus, mais ça sent vraiment bon, alors je me laisse guider, tout en rappelant ce farceur de Loki vers moi. Il s’en allait déjà n’importe où ! Il fait vraiment la paire avec Alios…
Rapidement, mes pas me mènent devant l’enseigne d’une boulangerie-pâtisserie. L’odeur vient de là. Ça sent tellement bon ! Par conséquent, je ne peux pas résister à l’envie d’entrer. Je m’approche du comptoir, jetant des regards affamés sur toutes les pâtisseries, qui ont toutes l’air absolument délicieuses ! Je n’en mange pas souvent, mais là, c’est l’occasion. Maintenant, le plus gros problème va être de choisir. Pfouh, mais quelle idée d’être moi ! Une jeune fille s’approche, de l’autre côté du comptoir, et je souris timidement tout en lui souhaitant le bonjour.
« Bonjour ! Je n’ai pas encore choisi, je suis désolée, mais tout a l’air si bon ! »
Mes yeux sont toujours baissés vers la vitre, à la fois pour pouvoir continuer d’observer les pâtisseries et me décider, et à la fois pour ne pas avoir à croiser le regard de la pâtissière. Ça me stresse, les contacts avec les gens. Je ne sais pas vraiment pourquoi, ni comment l’expliquer, mais c’est comme ça, j’ai du mal. Enfin, mon vrai problème maintenant, ça va être de choisir quoi acheter. En même temps, si tout n’était pas aussi tentant… Non, c’est pas vrai, c’est juste moi qui suis beaucoup trop indécise. C’est pas possible ça ! Il y a des jours, j’en ai vraiment marre d’être moi. Je me demande comment elle fait, Ellende, pour me supporter.
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