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Blame It on My Youth [Flashback PV Angelo]
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Blame It on My Youth
Kantô - Celadopol/Safrania, 24 Avril 2007...

Aaah dire que c'était l'un de ses jours de repos... Mais pourtant, son beeper c'était mit à sonner, et l'avait forcé à quitter la salle de sport pour rejoindre le véhicule qui venaient d'être préparé pour l'intervention qui se profilait. Bien que la nouvelle ne le réjouissait pas, le roux ne s'en plaignait pas, au contraire. Innocent affichait un large sourire ravis, alors que les autres arboraient des tronche un peu trop sérieuse, concentrée... Comme souvent, lorsqu'une mission leur était assigné.

- Allons ! Nous allons prendre l'air, soyez plutôt content !

L'un de ses coéquipiers leva les yeux au ciel avant de grimper dans le  véhicule. Quand au roux, il s'arrêta un instant, et jeta un regard en direction du bâtiment. Aleksey venait de s'en extirper, ayant troqué son éternel costard contre sa tenue de boulot. ça le changeait, Innocent pouvait pas dire le contraire... Par contre, ce n'était clairement pas fait pour lui, tant il continuait de se tenir aussi droit qu'un Bureaucrate, et qu'il gardait cette coupe de cheveux impeccable, couplé à cet air stricte qu'on lui connaissait...

- Qu'est-ce que vous attendez pour monter, Larchen ?
- Je ne voulais pas louper votre arriver ! héhé... La cravate vous va mieux.

Son supérieur ne répondit que par un regard qui voulait tout dire, et le roux ne traina pas plus longtemps, grimpant à son tour dans le véhicule....

Aujourd'hui, ils allaient sur le terrain. Mais un terrain qu'ils ne connaissaient pas beaucoup, pour ne pas l'avoir souvent pratiquer. néanmoins, la disposition, et le but restait le même que ce qu'ils avaient l'habitude de faire en tant normal. Alors même s'ils étaient plus nombreux que d'habitude en ce jour, et que leur chef les suivait, cela restait un travail de routine, en somme.
En tout cas, le chauffeur avait mit la musique à fond, quelque chose qui bouge bien, histoire de motiver les troupes. Et si chacun sentait l'adrénaline du moment commencer à monter, tous restaient silencieux. Tous sauf un. Aleksey, evidement. Le chef avait prit les devant, pour expliquer rapidement la situation, bien qu'ils auraient plus de détail encore une fois sur place. Il s'agissait donc d'un forcené, qui c'était barricadait dans un bâtiment, en plein milieu de Safrania. L'appel semblait avoir insinuer aussi, qu'il y avait la présence d'otage, ce qui rendrait la situation un peu plus critique. Aleksey fit d'ailleurs mention de la police locale, déjà sur place, et du fait qu'ils allaient devoir agir vite et bien. Agir vite, mais sans précipitation. Et surtout... Ils devaient agir de façon coordonné, et pas chacun de leur côté, comme ils en avaient l'habitude, en temps normal. En soit, pour eux, ce retrouver à six -Chef comprit- n'étaient pas bien habituel.

Le véhicule arriva à destination rapidement, les deux villes n'étant pas bien loin l'une de l'autre. Il c'était donc arrêté derrière la ligne de policier, et finirent par descendre, pour enfin pouvoir mieux voir la situation. Et pendant qu'Innocent observait le bâtiment qui s'élevait devant eux, Aleksey alla s'occuper des premiers protocole. Il n'était pas du genre à snobber les autres sections, prônant plutôt la bonne entente entre tous, afin d'être plus efficace...

- Brigadier Chegorsky, j'ai dépêché mes meilleurs hommes pour cette affaire. Quel est donc la situation ?

Ses hommes c'étaient regroupé près de lui, des types qui ne semblaient pas vraiment à leur place, d'ailleurs, au premier coup d'oeil. Mais le rouquin était resté à l'écart, semblant trainer, voir même, pas spécialement motivé. Les mains dans les poches, il était aussi le seul à ne pas porter d'arme à feu. Non. La seule chose qu'il avait sur lui était trois pokeball et une espèce de Kodashi, soigneusement glissé dans son fourreau, rangé à l'horizontal dans son dos à hauteur de rein.

- Agent Larchen...

Innocent répondit par un simple mouvement de main, avant de rejoindre le groupe, laissant glisser un sourire léger. Tandis qu'au même moment, la rumeur de l'arrivé de l'escouade de Chegorsky c'était répandu. Il faut dire que leur réputation les précédait... Et nous ne parlons pas ici d'efficacité, mais plutôt sur le fait qu'elle ne comptait dans ses rangs -a l'exception de leur chef- uniquement des agents n'ayant pas réussi à trouver leur place ailleurs...

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Blame It on My Youth

12 ans plus tôt...

Machinalement, Angelo alluma la cigarette soigneusement pincée entre ses fines lèvres, laissant échapper un nuage de fumée pâle, regardant d'un air pensif les volutes s'élever dans la ruelle ; réfléchissant, toujours, à la manière dont la situation avait dégénérée et ce qu'il pouvait faire pour arranger cela.

Tout partait d'un crime maquillé en suicide.
Jonathan Riesner, 37 ans, chauffeur de bus, père de deux enfants. Marié, se découvrant récemment en instance de divorce. Sa femme avait été retrouvée morte en début de semaine. C'est lui-même qui avait découvert le corps, les veines tranchées s'écoulant dans leur baignoire. Malgré les pleurs, Angelo avait rapidement abandonné l'hypothèse du suicide, bien trop conscient de la règle du conjoint, et les légistes avaient fini par trancher. C'était un meurtre. Aussi, quand Angelo s'était rendu au domicile des Riesner dans le but de placer Jonathan en garde à vue, c'était par des coups de feu tirés au travers de la porte qu'il avait été accueilli. Le veuf avait craqué, le meurtrier s'était révélé, et cela faisait maintenant 2 heures qu'il s'était retranché dans ce foyer brisé du nord de Safrania, menaçant de se flinguer et d'emmener les enfants dans la tombe.

La moindre seconde qui passait était une terrible épreuve pour les nerfs de l'inspecteur, sur qui l'enquête reposait et, désormais, l'arrestation également ; alors, complètement cané, il résistait pourtant. Le forcené avait tenté de tirer sur le moindre uniforme qu'il avait aperçu depuis les fenêtres du bâtiment, et personne ne s'étant approché depuis une heure, la tension qui planait sur la scène devenait de plus en plus intense. Il n'y avait plus qu'une chose à faire, attendre la brigade d'intervention ne devait plus tarder, maintenant.

Le jeune homme souleva son chapeau, passant la main dans ses cheveux noirs comme pour tenter, à petite échelle, de reprendre contrôle de la situation qui manquait de lui échapper à tout instant. Cette ville rongeait les hommes, transformait les esprits en bête, et aujourd'hui, c'était un père désespéré qu'elle manquait d'emporter dans l'horreur de ses profondeurs.

- Callaghan, ils viennent d'arriver.

Sans rien ajouter, le jeune inspecteur de police se redressa de la voiture banalisé où il était adossé et emboîta le pas à l'agent venu le chercher, allant à la rencontre de l'homme en treillis qui s'avançait. Ne perdant pas un instant, les deux gradés échangèrent une poignée de main, chair contre métal, passant les formalités pour plonger au cœur du drame.

- Brigadier Chegorsky, j'ai dépêché mes meilleurs hommes pour cette affaire. Quel est donc la situation ?

- Lieutenant Callaghan. On a un dingo retranché dans son appartement depuis 2 heures et avec deux otages, qui tente de dessouder le moindre uniforme qu'il voit passer. Aucune attaque de pokemon pour le moment, mais impossible de savoir ce qu'il en est de c'côté.

Angelo jeta un rapide regard circulaire aux hommes qui l'entouraient, ses prunelles d'or se posant un instant sur un des soldats resté au loin et qui venait de les rejoindre.

- Les deux otages sont ses mômes, 7 et 11 ans. Il compte se faire sauter la cervelle et les dessouder juste avant si la police tente une nouvelle fois de s'approcher, mais vu tous les coups qu'il nous a balancés, on pense qu'il n'lui reste que deux balles – en imaginant qu'il ai pas d'autre chargeur sous la main.

Et Angelo était incapable de définir où s'arrêtait l'homme et où commençait le monstre, bien qu'il eut encore de l'espoir concernant ce premier – une dernière lumière dans les ténèbres où le meurtrier avait volontairement plongé, par peur ou par lâcheté.

- L'arrière de la baraque est dégagé et on a bloqué la rue – on lui a aussi coupé le gaz. Le plus important est de sécuriser les gamins, mais j'pense que cela relèvera plus de votre domaine. Des questions ?

Le jeune homme marqua un arrêt, le sourcil arqué, questionnant du regard chacun des hommes d'action prêts à intervenir.
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Voila une personne relativement jeune, qui semblait s'occuper de la situation. Enfin jeune... Un peu plus vieux qu'Innocent en tout cas. Le roux gardait un sourire sur ses lèvres d'ailleurs, ne le perdant nullement lorsque l'inspecteur avait posé le regard sur lui, après avoir exposé les faits. Il semblait ce montrer tellement loin de toute cette histoire, tellement pas concerné... Pourtant, ça s'agitait plutôt bien sous sa caboche. Essayant de se souvenir s'il avait déjà mit les pieds dans ce quartier, s'il avait put déjà voir l'intérieur d'une des maisons, pour avoir une idée approximatif de ce que ça pouvait donner. Il essayer de trouver déjà des idées, de comment agir, comment s'y prendre. Même s'il savait que ce serait Aleksey qui aurait le dernier mot. C'était le deal après tout, entre eux. Pas de désobéissance directe, auquel cas il perdrait sa place. Et ce n'était pas son but.

Donc, nous avons un forcené, retranché chez lui avec deux jeunes otages et une arme à feu. Possibilité de pokemon, puisqu'aucune véritable information à ce sujet.

- Je vois...

Aleksey tourna le regard vers le bâtiment, alors que l'inspecteur continua sur sa lancé, annonçant donc ce qui avait été fait. Arrière dégagé, rue bloqué, gaz coupé. Ils ne pouvaient pas demander plus pour le coup. Alors lorsqu'il demanda s'il y avait des questions, la plupart firent non de la tête...

- Vous viendriez à la jument bleue, ce soir pour boire un coup avec nous ?
- Je suppose qu'il n'y a pas de question. - Aleksey posa un regard froid sur le roux, alors que celui-ci gardait toujours un certain sourire. Tentative de "rappel" à l'ordre, bien qu'il savait que ça ne servirait à rien. Le Brigadier l'avait bien vue de toute manière, malgré ses airs du "j'en ai rien à carré", cette détermination qui brillait dans ses yeux. A dire vrai, il n'avait même pas eut besoin de le voir pour ça. C'est que le rouquin prenait souvent, voir toujours, très à cœur les histoires d'Otage. C'était la raison pour laquelle il lui avait demandé de venir, pour cette fois. - Dans ce cas, nous allons procédé avec le moins d'homme possible. Baldwin et Lane, vous allez rester ici avec la police. Tenez vous prêt pour réceptionner les paquets. Lewis et Haug, vous allez vous poster sur le toit. Gardez vos moniteurs allumé, ce sera à vous de venir en renfort si ça dégénère. Quand à toi Larchen, tu viens avec moi. - Ils acquiescèrent tous pour le coup, le roux semblant plus attentif soudainement. Puis le Brigadier se tourna vers l'inspecteur - Si vous avez la possibilité de l'occuper pendant que l'on intervient, cela serait d'une grande aider, Lieutenant. En attendant nous allons nous placer. L'Agent Lewis vous tiendra au courant par signe, de notre évolution.

Puis, d'un simple mouvement de tête, il donna le feu vert pour se mettre en mouvement. Les deux premiers restèrent donc sur place, quelque peu déçu de ne pas pouvoir aller directement dans l'action, bien que conscient de l'importance de leur rôle. Ils attrapèrent tout les deux une pokeball pour en libérer leur contenu. Ainsi un Mentali et un ursaring firent place à leur côté. Les deux suivant appelèrent chacun un roucarnage, et par leur biais, quittèrent le planchet des ecreumeuh pour aller s'installer sur le toit de la maison voisine, histoire de rester discret pour l'heure, mais prêt à passer à l'action...

- Nous n'avons pas le droit à l'erreur...

Innocent acquiesça, et ils laissèrent sortir chacun un pokemon. Le Bragadier eut l'aide d'un Rapasdepic pour pouvoir quitter le sol et passer de l'autre côté, alors qu'Innocent obtenait l'aide d'un Guériaigle. Cependant, juste avant de partir, le roux n'avait pas loupé l'occasion de lâcher un "La proposition pour la jument bleue tiens toujours hein !" avant que l'oiseau de l'arrache du sol.

En tout cas, une chose était sûr. Ce type était sans aucun doute à l'étage. C'était le seul endroit ou les rideaux d'une fenêtre volait au vent. Soit parce qu'elle avait été cassé, soit parce qu'elle était ouverte, pour favoriser les tirs. C'était aussi l'endroit favoris des types du genre, se pensant plus à l'abris en étant en hauteur. Néanmoins... Le duo préféra la sécurité aux hypothèse. Lorsque les deux oiseaux les conduisirent vers l'arrière de la maison, ils furent ravis d'y découvrir une petite cours. Qui donnait sur une unique porte. Ainsi, ils avaient la possibilité de s'y poser sans attirer l'attention. Les deux volatiles déposèrent leur fardeau, chacun son tour, avant de reprendre leur envole et aller tournoyer au dessus de la maison, en attendant la suite...

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Quant à la mise en place de tout ce beau monde, Angelo acquiesça. Ce n'était pas pour rien qu'il avait demandé une intervention d'experts et cette partie là n'était désormais plus sous sa direction... Sans quoi il aurait peut-être eu quelques commentaires à y faire. Il y avait cet élément, Larchen, qui paraissait bien enjoué pour une pareille situation... Et pourtant, si Chegorsky avait demandé sa présence, il n'y avait qu'une raison à cela. Il lui faisait confiance, et Angelo allait faire de même. Il avait quelque chose de plus important à gérer à l'instant qu'une tête brûlée.

-  J'vais voir ce que j'peux faire.

L'inspecteur s'éloignait déjà quand il entendit la remarque du rouquin  ; mais il n'eut même pas le temps de se retourner et de lui répondre que celui-ci avait déjà décollé en direction du bout de la rue. L'homme au chapeau se tourna vers un des hommes restés avec lui, mais ne reçu qu'un haussement d'épaules et un sourire pour toute réponse. Très bien... Les deux individus lui emboîtant le pas en compagnie de leurs pokemons, Angelo retourna d'un pas rapide en direction des véhicules de police qui stationnaient en face du bâtiment.

Ce fut un grognement qui accueilli l'inspecteur au niveau de voitures de police. Assis aux côtés du véhicule, se tenant fier et droit se trouvait Gévaudan, le jeune medhyena d'Angelo, qui gardait les oreilles dressées et le regard tourné en direction du bâtiment. Il ne réagit même pas quand une main métallisée se glissa entre ses oreilles pour lui offrir une caresse, trop concentré sur la maison qui leur faisait face. Quelque chose était en train de se produire. Quelque chose de déplaisant.

Angelo entendit le battement d'ailes de gros oiseaux de l'autre côté de la rue... Bientôt suivi par le hurlement paniqué d'un homme qui n'avait plus rien à perdre que ce qu'il voulait bien laisser.

- BOUGEZ PAS ! J'VOUS AI ENTENDU ! N'APPROCHEZ PAS OU J-J- N'APPROCHEZ PAS !

Quelque chose se brisa à l'intérieur, et le policier su qu'il fallait agir. Gardant son sang froid et guidé par son instinct, Callaghan ouvrit brutalement la portière de la voiture de police, s'installant sur le siège conducteur alors qu'il... décrochait le combiné intégré au véhicule.

Dans la rue plongée dans le silence par les derniers événements sonna alors ce qui ressemblait à une... une sonnerie de téléphone. Elle émanait de l'appartement du meurtrier retranché, résonnant désespérément dans le vide en attendant que quelqu'un ne daigne décrocher. Les policiers sur place échangèrent un regard surpris, d'autres se tournant vers Angelo. Il y eu des bruits étouffés provenant de l'appartement, mais ce fut tout. La sonnerie laissa place à une messagerie, et l'inspecteur annula l'appel pour recommencer presque aussitôt. Une nouvelle fois, la sonnerie du téléphone fixe du forcené envahie la rue, entrecoupée par les sons de la ville, puis une autre, et une autre fois encore. Ce n'est qu'au bout de la quatrième sonnerie qu'une voix hargneuse retentit à l'autre bout du combiné. Angelo sentit son sang se figer dans ses veines. Lui qui avait agit à l'instinct allait maintenant devoir y aller doucement.

- QU'EST-CE QUE VOUS VOULEZ PUTAIN

Le policier ne se présenta pas autrement qu'en civil.

- Callaghan à l'appareil, vous vous souvenez de moi ?

Il eu un déclic de l'autre côté du téléphone : on avait raccroché. Encore une fois, la sonnerie résonna dans la rue, quelques instants à peine.

- JE ME RENDRAI PAS

- Molo, molo, J'sais bien, Jonathan. Je veux juste causer un peu.
r
Une respiration essoufflée fit écho à l'autre bout.

- J'vous préviens que-

- Je sais pourquoi vous avez fait ça, Jonathan. J'peux pas vous donner raison, mais je comprend pourquoi vous l'avez fait.

Sa voix se voulait aussi calme et posée qu'Angelo le pouvait.

- Si vous savez pourquoi vous me foutez pas la paix à la fin !

- Vous aviez peur de les perdre, pas vrai ?

Il y eu un marmonnement intelligible à l'autre bout du téléphone, puis quelque chose qui ressemblait à un sanglot qu'on ravale. L'inspecteur jeta un coup d'oeil aux hommes qui se tenaient en dehors du véhicule et le regardait entre l'étonnement et l'attente. Gévaudan grondait doucement.

On lui avait demandé de gagner du temps ; alors, sur un coup de poker, il gagnait du temps.
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Une fois dans la cours, ils dégainèrent chacun une pokeball. Innocent libéra son Farfuret, alors que son supérieur libérait un Xatu. Après un regard entendu entre les deux agents, Innocent montra la porte à son Farfuret, avant d'avoir tenté de l'ouvrir. L'animal c'était approché et d'un souffle avait gelé le mécanisme avant d'y mettre la griffe pour faire céder le tout, avec un minimum de bruit. De toute façon, au bruit des hurlements... ça passait donc bien crème. Même si le bruit de brisure n'était pas vraiment de leur gout. Mais soit. Ils ne pouvaient se permettre le luxe de paniquer, au risque de tout faire foirer. En tout cas, d'un simple geste, le roux montra une fenêtre ouverte plus haut, et le Farfuret quitta rapidement le planché des vaches pour s'y hisser...
Le roux ouvrit donc la voie après avoir vue son pokemon entrer dans la pièce, en passant la porte en premier. Ils se retrouvèrent ainsi dans une sorte de garage. Voila qui était encore mieux. Et qui donc, gardait la théorie que ce type était bel et bien à l'étage qu'il avait put voir, un peu avant. Puis une sonnerie de téléphone ce mit à retentir. Bien bien. Le duo resta un instant dans le garage de l'immeuble, tendant l'oreille sur ce qu'il se passait à l'extérieur, jusqu'à ce qu'ils soient à peu près sûr que la communication soit faites. A partir de là, le duo c'était mieux infiltré dans la résidence, quittant le garage pour grimper le premier étage, en essayant d'être le plus discret possible. Un peu compliqué quand on y pense, avec tout l'équipement qu'ils avaient, et ce silence de mort qui planait sur les lieux. Arrivé au premier étage donc, le duo avait posé le regard sur le Xatu. L'oiseau flottait silencieusement dans les airs, le regard semblant perdu dans le vide, avant que son bec ne finisse par se tourner vers l'étage suivant. Bien bien... Un son de voie léger ce faisait d'ailleurs entendre par là bas, alors que l'appartement positionné juste à côté était aussi silencieux qu'une tombe. Les habitants y étaient confiné d'ailleurs ? Où étaient-ils chanceux ?... Qu'importe au final. Il ne fallait pas qu'il soit abimé dans tout les cas.

D'un commun accord, comme pour chacun de leurs actes en faites, le duo reprit son ascension. C'est en arrivant sur la petite plateforme entre les deux paliers qu'ils se stoppèrent un instant, tendant l'oreille pour faire le point, avant de reprendre leur avancé, calquant leur mouvement en fonction des sons qu'ils entendaient.
Puis ils arrivèrent sur le pallier. Ils venaient donc de finir la partie la plus simple de leur intervention. Et la porte qui s'offrait à eux, n'était pas vraiment en leur faveur. Par contre... Au vue de la voie de ce type, il n'avait pas l'air bien loin de la dites porte. Mais... Et les enfants ?... Est-ce qu'ils allaient bien au moins ? En tout cas, si le pokemon glace n'avait pas refait son apparition, c'est qu'il devait avoir trouvé quelque chose. Le roux remonta une de ses manches, pour observer une montre qui scannait les environs, et un point bien visible se trouvait à quelques mètre sur sa gauche. Soit à l'intérieur de la maison, et sur le même étage. Et donc non, l'appareil ne fonctionnait pas par magie, mais pouvait repérer des puces électronique bien précise, sur lequel il était réglé. En soit, des puces qui avaient été posé sur les compagnons des agents de sa section. Un autre point, bien moins visible passait de temps à autre d'ailleurs, signalant la présence du Guériaigle dans les airs. L'appareil notait une puce introuvable, mais vue que le pokemon en question était toujours dans sa pokeball...

Les deux agents se regardèrent. Il était donc grand temps de se mettre en mouvement. Ils acquiescèrent, et le Brigadier donna le signal au Xatu. Le pokemon Psy resta immobile un instant, comme refusant de répondre à l'appel - Comme ils avaient put entendre les pas de l'homme, il n'était pas compliqué de comprendre que le pokemon Psy avait attendu le bon moment - puis il ramena les ailes contre son ventre avant de les ouvrir avec force, créant une lame d'air qui enfonça la porte. En tout cas suffisante pour l'ouvrir dans le mauvais sens, mais pas assez forte pour expédier la porte à l'autre bout de l'appartement... La suite ? Et bien tout s'enchaina.
Au son de l'attaque, le Farfuret avait jaillit de la salle de bain, pièce où il avait atterri en passant par la fenêtre, et c'était placé devant les enfants qui étaient situé dans le fond du salon, créant aussitôt une attaque Abri pour les protéger. Quand au deux humains, Aleksey entra le premier dans la pièce, son pistolet en main, qu'il braqua aussitôt sur leur cible. Cible qui se trouvait non loin de la porte d'ailleurs, ce qui facilitait amplement le déploiement. En tout cas, le Brigadier hurla au forcené de lâcher son arme, alors que le roux profita de la confusion pour filer vers leur cible. Peu de distance à parcourir. Il le tacla avant de lui attraper les bras pour le neutraliser et lui faire lâcher son arme... Un coup de feu retenti d'ailleurs, mais la balle partie se ficher dans le plafond.

Quand au Xatu ? Et bien, il n'avait pas attendu, pour faire un téléport rapide aux cotés des deux enfants maintenant qu'il les avait en visuel, et une bonne connaissance des lieux, puis il les avait emporté dans une nouvelle téléportation pour les faire réapparaitre à l'extérieur, non loin des deux agents du groupe resté en bas. Des agents qui avaient d'ailleurs put rapidement se préparer à la réception, alors que le Mentali avait signalé leur arrivé....

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- J... Je voulais pas c'qui est arrivé, j'ai cherché un autre moyen, j'vous le jure putain ! Elle allait partir et les emmener avec elle ! Vous savez comment ils sont !

Sortant tout droit d'un cœur déchiré, les sanglots de l'homme au téléphone résonnaient au milieu des policiers. Autour du véhicule, pareil à des statues plongées dans un profond mutisme, humains comme pokémons échangeaient des regards agités.

- Il y a un autre moyen, Jonathan. Posez votre arme. Les gosses ont déjà assez souffert comme ça vous n'croyez pas ?

Calme, la voix d'Angelo se voulait rassurante, et pourtant sa main se crispait sur le combiné, faisant doucement craquer le plastique. Les risques étaient trop grands, l'homme était trop instable ; c'est à peine si l'inspecteur trouvait les mots à aligner à chaque phrase qui suivait. D'une minute à l'autre, les deux gars de l'unité d'élite allaient débarquer dans cet appartement et récupérer les enfants... Ce n'était plus quelques secondes qu'il lui fallait gagner. Assis à ses côtés, le fixant de ses grands yeux rouges, Gévaudan lui-même s'était tût.

- C'est trop tard maintenant !

L'inspecteur tenta de reprendre la parole, mais son interlocuteur l'avançait devancé, entremêlant habilement colère, sanglots et rire désespérés.

- Vous foutez pas d'moi ! Vous savez très bien que c'est foutu !

L'homme eu l'impression que son cœur manquait un battement, comprenant ce qui se passait. Ses yeux s'écarquillèrent et sa main serra le combiné, qui grinça dans un claquement sinistre.

- Jonathan bon sang n'faites pa sç-

- Papa vous aime, les enfants, Papa vous ai-

Et c'est alors que tout s'accéléra.
A travers le son déformé du téléphone, il y eu un terrible grondement, rapidement suivi d'une explosion qui résonna dans le silence de la rue, émanant des fenêtres ouvertes comme du combiné. Des hurlements, celui d'un homme qu'on surprend, des enfants qui ont peur. Un nouveau craquement cette fois, et c'est dans la surprise qu'Angelo vit apparaître à quelques mètres de lui les deux enfants tremblants, le visage humide de larmes, le granivol blottit contre eux.

De l'autre côté de l'appareil retentit la voix de Chegorsky, qu'Angelo reconnaissait sans peine : ils étaient parvenu à entrer et sécuriser les gamins. Mais si ces deux là étaient déjà pris en charge par les ambulanciers qui les évacuaient sur le champ, il était d'autres vies dont le jeune inspecteur se souciait... Guettant le moindre son, le moindre signe qui aurait pu lui indiquer clairement la situation, Callaghan entendit clairement les bruits de pas frappant le sol – et le coup de feu qui suivit.

Certains des hommes et des pokemons sursautèrent.
Puis la rue fut à nouveau plongée dans le silence.

- Ils arrivent, les gars l'ont récupéré !

Un des gars des forces d'intervention lui fit signe, mais Angelo était déjà sortit du véhicule, leur jetant un regard inquiet alors qu'il désignait deux de ses hommes et l'entrée principale dans un ordre silencieux.

- Des blessés ?

Maintenant qu'il l'avait posée, la question lui semblait bien évidente; on lui aurait directement signalé s'il y avait eu de la casse... Quoique. Vu les têtes brûlées qui y avait été envoyées, le doute était permis et l'inquiétude, de mise.

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Tout avait été rapide. Et maintenant que le calme était de nouveau retombé, le roux laissa échapper un soupire alors qu'il maintenait ce type au sol, le genoux posé sur le bas de son dos, et tenant fermement ses mains dans son dos. La tentions retombait lentement, alors qu'il regardait le type sangloté. Comment avait-il finit par arriver dans une telle situation celui-là ? Que c'était-il passé dans sa vie, pour qu'il finisse là, en train de pleuré sur le sol de son propre appartement, sous son poids ?... Silencieux, il jeta un regard en direction de son supérieur, alors que la voie d'un de ses collègues raisonnait à l'extérieur.

- Pas assez rapide Larchen. Le coup de feu n'aurait pas dut partir.
- Y'avait trop de soleil dans mon champ d'vision.

Le Brigadier esquissa un sourire léger avant de remettre son arme dans son holster. Dehors le battement d'aile des Roucarnages de ses collègues trahissaient le fait qu'ils redescendaient. L'un d'eux avait d'ailleurs rapidement répondu à l'inspecteur, que s'il y avait des blessés, ça leur ferait une nouvelle cicatrice à exhiber. Le tout étant bien entendu, accompagné par un rire franc. Pas uns pour rattraper l'autre, en somme.
Innocent attrapa finalement sa paire de menotte, pour attacher les poignets de sa prise, avant de se redresser, prenant soin d'éloigner l'arme à feu du prisonnier, du bout de la botte. Il fit ensuite se lever sa prise, et accompagné par son supérieur, il entreprit de descendre. Ce fut dans la cage d'escalier qu'ils croisèrent les deux policiers. Et bien entendu, le rouquin prit bien soin de leur remettre en main propre, pressé de ce débarrasser de cet homme qui avait bien sombré dans l'obscurité humaine.

- Hé, oubliez pas de me rendre mes menottes hein !...

Les deux policiers acquiescèrent vaguement, laissant le roux sur son escalier pour apporter la prise à l'inspecteur en charge de l'enquête. Chaigorsky dépassa l'agent d'ailleurs, à son tour, pour rejoindre aussi tout ce monde, alors que le roux lui, resta un instant sur place. Il lui fallait une pause. Un instant. Pour laisser tout ça s'évacuer. Lorsque cela touchait des enfants, ça n'était jamais une ballade de santé pour lui. C'était peut-être les pires interventions qu'il avait à faire. Agir dans une QG de mafieux ou de braconnier, c'était bien plus plaisant... Enfin.

Innocent finit par descendre à son tour, arrivant enfant à l'extérieur, les mains dans les poches. Il prit soin de rappeler son Farfuret en le remerciant pour son aide, et laissa le rapace continuer de voler librement. Son regard parcouru la zone un instant, puis il se dépêcha de rejoindre le petit groupe qui se reformait.

- Et les gamins hein ? Ils vont comment ? Ils ont pas été blessé avant qu'on arrive quand même ?

Il avait un instant posé les yeux sur l'ambulance un peu plus, et les médecins présent qui s'occupait des gosses, mais prit le partie de directement demandé à l'inspecteur, au lieu d'aller déranger les soignants dans l'exercices de leur métier...

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C'était terminé.
Les gentils avaient gagnés, les enfants étaient en sécurité, le père forcené avait été arrêté. Aucun blessé n'était à signaler, pas un mort si ce n'était la pauvre mère de ces enfants. Alors pourquoi Angelo avait-il autant de mal à se réjouir comme les autres le faisaient ?

Le jeune inspecteur donnait des dernières instructions à certains des hommes sous ses ordres quand Chegorsky et, plus tard, Larchen, revinrent à leur tour rejoindre leur escouade, soulagés d'être de retour, la pression se relâchant enfin et détendant l'atmosphère pour tous et presque. Dans un peu plus d'une heure, l'opération serait terminée, les rues seraient rouvertes et les autres locataires, finalement autorisés à regagner leur foyer Les enfants, quant à eux... Délaissant du regard le groupe des forces d'assaut, Angelo reporta ses prunelles d'or sur l'ambulance un peu à l'écart, là même où les enfants et leur pokemon, toujours blottit les uns contre les autres, étaient auscultés. Peut-être avaient-ils gagné, oui. Mais pour ces deux gamins, là-bas, la partie était à jamais terminée. Ordonnant à Gévaudan de ne pas bouger, l'homme au chapeau se dirigea en direction des ambulances.

Le medhyena resta assit sagement, observant les pokemons de l'équipe d'intervention avec une certaine lueur de défi dans le regard. Il était loin d'avoir peur d'eux, oh que non. Peut-être était-il encore jeune, peut-être ne pouvait-il pas tout de suite devenir leur alpha. Mais dans son cœur et son esprit, Gévaudan était un géant.
Il fixait toujours les pokemons, reniflant avec curiosité le mentali qui s'approchait, quand Angelo revint à ses côtés et s'avança vers l'équipe d'intervention. Voyant son maître à nouveau à ses côtés, Gévaudan le suivi fièrement.

- Bien joué les gars. Ça aurait pu dégénérer, mais vous avez fait c'qui fallait.

Disant cela, Angelo entreprit de remettre son chapeau. L'équipe d'intervention avait été d'une efficacité redoutable, il ne pouvait le nier ; lui qui craignait pour la sécurité des enfants allait pouvoir dormir sur ses deux oreilles, maintenant – du moins, une fois tout cette affaire réglée, terminée, et définitivement bouclée.

- Et les gamins hein ? Ils vont comment ? Ils ont pas été blessé avant qu'on arrive quand même ?

La voix de Larchen surprit l'inspecteur qui tourna regard et attention dans sa direction. C'était peut-être la première fois qu'il lui entendait une voix sérieuse, et il sembla à Angelo que même lui n'avait pas le cœur à plaisanter sur ce genre d’événements.

- Comme deux gamins qui ont perdu leur père et qui savent qu'ils ne reverront jamais leur mère.

Une nouvelle victime s'ajoutait à la scène de crime ; l'ambiance légère qui venait d'y naître et trépassait à son tour.

- Ils sont sous l'choc mais aucun n'a été blessé, heureusement d'ailleurs. On va contacter la famille et voir si quelqu'un peut les récupérer et s'en occuper. Dans l'pire des cas, ils iront en foyer...

Mais à ses yeux, cette terrible idée n'était même pas envisageable.
Il ne finirait pas sa journée tant qu'un seul membre de la famille n'aurait pas répondu présent.

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Les pokemons de l'équipe d'intervention étaient en majorité calme et discipliné. Si ce n'était l'Ursaring qui se montrait un peu sauvage. Son dresseur n'avait d'ailleurs pas attendu pour le rappeler dans sa pokeball, alors que le Mentali observait ce petit Medhyena à l'allure bien fier. Il avait l'air de le trouver bien amusant d'ailleurs. Enfin...
Innocent c'était donc avancé, prenant le temps de rappeler son pokemon glace et ténèbres avant qu'il ne décide de faire quelques bêtises. Il n'écouta qu'à peine les félicitations de cet inspecteur. ça lui était bien égal en faites. Il avait fait son boulot, il avait fait ce qu'il croyait juste. Il avait fait tout ce qu'il pouvait, pour mettre ses enfants hors de danger, même si leur vie n'allait plus jamais être la même à présent... Fixant l'ambulance, il laissa les autres de son équipe se réjouir plus ou moins, d'une mission réussie. Encore. Puis il avait laissé sa voie se faire entendre. Posant la question. Brisant cette petite ambiance agréable qui c'était posé, aussi. Mais il n'en avait cure. Il savait ce que ça faisait de ne pas avoir de famille, il savait que c'était déjà lourd et difficile. Alors la perdre dans une histoire pareil... hmph...

Après avoir posé la question, il reporta son attention sur l'inspecteur... Alors que celui-ci lui répondait. Une réponse dont il se doutait, évidement. Mais dont il se serait passé d'avoir entendu. Des fois il se demandait, si ça valait vraiment le coup de préserver la vie... Et lorsque Angelo parla de les placer en foyer, dans le pire des cas, il s'assombrie un peu plus, un instant... Le foyer... Lui avait eut la chance de ne pas le connaitre, mais il savait que sa fratrie y avait eut droit, quelque temps après son départ du nid familial....

- Le foyer hein...

Il finit par glisser ses mains dans ses poches, posant de nouveau le regard vers l'ambulance, vers les médecins qui continuaient de s'occuper des petits. Et de ce pokemon qui ne voulait plus les quitter. Il espérait sincèrement qu'ils ne soient pas séparé. Que ce petit être pourra rester leur dernier rayon de soleil...

- Faudrait juste pas qu'ils les séparent de leur pokemon. Jsé que ça s'fait au foyer ça.

Il savait bien que l'homme à qui il s'adressait n'avait pas beaucoup de pouvoir là dessus, mais... Sait-on jamais n'est-ce pas ? Dans tout les cas, il espérait qu'au moins la famille de la victime puisse les prendre à charge. A l'heure actuelle, c'était tout ce qu'il leur souhaitait.
Puis il finit par laisser échapper un soupire, avant de lever les yeux vers le ciel, observant le Guériaigle qui passait au dessus d'eux, l'oeil vif. Puis il finit par tourner les talons, alors qu'Aleksey l'appelait. Il était grand temps de rentrer. Et ce soir, le petit groupe irait remplir le Ponyta Bleu, comme souvent après une intervention ensemble, pour décompresser, et penser à autre chose. Malgré les horreurs et les injustices qu'ils pouvaient voir, la vie continuait. Et pour eux, c'était la seule façon de pouvoir passer à autre chose. Ou du moins de tenter.

Innocent eut bien l'envie de réitérer son invitation, bien conscient qu'il n'avait pas eut de réponse. Néanmoins il se contenta que d'un signe de la main comme salut avant de rejoindre les autres. Au final, ce n'était peut-être plus vraiment le bon moment pour ça. Pas la bonne ambiance. Il grimpa donc dans le véhicule avec les autres, et alors que le véhicule s'en allait pour rejoindre leur base, le roux jeta un dernier regard vers cette immeuble...

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