Pour pouvoir vaincre les champions d’arènes, il va falloir travailler dur. Depuis le début de l’aventure, mes compagnons et moi ne faisons que découvrir le monde, des gens et des créatures. Or, on stagne au lvl noob et on avance pas. Aujourd’hui, fini les grasses mats et les après-midis spliffs : on va à la montagne !
Il faut dire que je me suis bien préparée. Une doudoune pour contrer le froid, des bottes pour marcher longtemps, une bouteille d’eau pour me rafraîchir les idées et des cigarettes pour surmonter les frustrations. J’évite de m’équiper lourdement car cela risque de devenir pénible. Mes pokémons dorment sagement dans leurs pokéballs : comme par hasard y’en a pas un pour m’accompagner durant mon ascension. Allez y, dormez tant que vous pouvez parce que je vais vous solliciter comme mes esclaves.
Tout mon petit programme est fait dans ma tête : du sport en montagne, exp les pokémons et manger avec vue sur la région. Je pense que ça va être une agréable journée.
Ma pensée a été tout autre lorsque j'ai débuté mon escalade. Je sens les muscles de mes jambes chauffer et ma gorge s’assécher. Les environs sont si calmes que vous pouvez aisément entendre une ado insulter le vide parce qu’elle a mal aux mollets. Malgré tout, j’arrive à mi-chemin du point culminant et décide de m’arrêter.
« Bon les feignasses il est temps de bouger vot’ gros cul là. »
À ce moment même je sors PP et Ophélia. Mon chien couine parce qu’il ne supporte pas le froid. J’ai de la chance qu’Ophélia n’ait pas à se plaindre, elle craint peu le froid.
« T’as froid PP ? Cours, ça te fera du bien ! »
Je ne vais pas le laisser carapater seul, non : tout le monde s’y met. J’oblige mon Tiplouf à s’exécuter avant d'entamer le footing. Entendre PP cracher ses poumons me fait rire. Après une quinzaine de minutes, nous nous stoppons.
« Allez c’est bien. Vous avez soif ? »
Je brandis ma bouteille d’eau en l’air. À ce même moment, un oiseau sauvage fonce en piqué sur moi et chope sans vergogne ma gourde. Un long silence s’en suit le temps de comprendre ce qu’il s’est passé.
« ENC☆LÉÉÉÉÉÉÉ » hurle-je en direction du piaf.
Aucune chance qu’il m’ait ouï. Je commence à paniquer en m’imaginant boire de la glace en pleurant et mourir au fin fond d’une grotte. Mince, j’ai fais exprès de ne pas boire durant l’ascension pour économiser le maximum d'eau. J'ai soif maintenant ! J’enfouis ma tête dans les genoux en ruminant. Ophélia me patpatte l’épaule en guise de réconfort.
« Allez Manon, tu peux pas te dégonfler ... »
Je dois vite trouver une solution. Je me lève avant d'annoncer à mes pokémons la situation : nous n’avons plus de flotte et le but c’est de trouver quelqu’un ou une source. Pour une fois, je sens mes compagnons compatissants et investis.
Nous parcourons vainement les environs. Alors que le désespoir m’envahit, j’aperçois une silhouette humanoïde à l’horizon. Plus je m’y approche et plus je suis convaincue qu’il y a quelqu’un. Insouciante, je me mets à faire un grand signe de main en appelant la personne.
« EEEEEEEEEEH ! »
Un soulagement m’envahit. J'espère tomber sur le bon samaritain qui saura me guider à un point d'eau.
Alois Muller
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Il y a des jours ou on as pas les meilleurs idées du monde et aujourd’hui était un de ses jours. J’avais décidé de faire une ballade dans un lieux un peu pittoresque pour changer un peu l’air de mes pokémons et je sais pas pourquoi mais je me suis dit que la mâchoire de fer avait l’air d’être un coin sympa et original à visiter. Heureusement, j’avais tout de même prévue que c’était une montagne et je m’étais habillé pas trop froidement et je n’avais pas mis de talon aiguille contrairement à la fois ou j’étais aller péché au lac et ou j’avais été au parc safari avec ce genre de chaussures… Ca avait été terrible avec mes talons qui s’enfonce dans la terre.. J’avais failli finir cette ballade pied nu ! Cette fois-ci j’avais pris des chaussures plate et plus confortable ! J’avais donc pris une sorte de blouson un peu militaire.. je parle pas des soldat et de la tenue treillis mais de tenue plus lointaine avec des gros bouton d’un cotés, sauf que c’était rose !
Le plus dur ce fut de persuader Lady la mimiqui de venir avec moi, elle semblait pas très motivé et on savais tous que c’est pas notre relation qui allait aidé. J’étais encore sous le choc de la dernière fois, Lady m’avais attaquer alors que j’avais juste tenter de savoir ce qui n’allait pas, j’avais d’ailleurs encore les traces de la griffures mais, je tentais de passé au dessus de ça. Je trouvais d’ailleurs que depuis, elle était très légèrement plus douce mais.. ça se voyais à peine.
Je me rendis compte de mon erreur, la machoire de fer n’étais pas du tout un promenade de santé… C’était une espèce de teste de la mort. Il y en a deux aux moins qui semblaient adoré l’endroit, Hoob le brindibou qui pouvais voler et donc n’était pas déranger et Tuuwa semblait très à l’aise sur ce genre de terrain. Cela faisais je sais pas combien d’heure que je marcher et m’assois sur ce tronc d’arbre tomber par terre me fis un bien fou. J’étais à peine posé que voila qu’un voix retenti
Ha. voila que j’entends des voix…
Je devais vraiment être fatigué ! J’aperçus finalement une silhouette humaine, brindibou sur mon épaule et mimiqui dans les bras ( même si elle n’étais pas très contente) ainsi que l’embrylex à mes pieds, je me dirigea vers l’inconnue. Il s’agissait d’une demoiselle aux long cheveux noir et un air un peu en colère, peut être qu’elle s’était disputé avec son pokémon ? En tout cas, ma 1ére impression fut qu’il ne fallait pas trop embêter la jeune dame. Il y avait aussi un air soulager sur son visage, elle avait l’air contente de trouver quelqu’un. Je m’approcha donc avec ma petite équipe.
Mon visage s’illumine à la vue de cette jolie femme. Sur son épaule se dresse un oiseau tout rondouillard -je suis pas fan des oiseaux mais lui est trop choupi- et un Cosplay de Pikachu foiré contre son buste. Cette demoiselle doit être dresseuse ou chercheuse mais ce qui est sûre, c’est que c'est ma sauveuse ! Je m’arrête et je reprends mon souffle avant de lui répondre.
« Bonjour, oui oui, c'est ... »
Je me redresse en contemplant ses saphirs.
« J-je … Il y a eu un p’tit soucis, je n’ai plus de bouteilles d’eau, est-ce que vous avez … vous connaissez un endroit où on pourrait boire ? On est assoiffé ! »
Malgré le froid, le soleil tape sur mon front. Avec ma bouche pâteuse, je sens que je suis déshydratée. PP commence à manger la neige pendant qu’Ophélia salue l’Embrylex — il lui a tapé dans l’œil. Je regarde la jeune femme en rougissant, embarrassée par ma situation. Je ricane pour décompresser.
« Ah j’vous jure, c’est pas de tout repos d’être ici ! »
Je me gratte la tête et je demande timidement.
« Je peux vous tutoyer hein ? »
Alois Muller
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La demoiselle inconnue m’expliqua qu’elle avait eu un soucis avec son eau et qu’elle s’était retrouver à court, qu’elle avait visiblement très soif, d’ailleurs, elle me demandait si je connaissais pas un endroit ou elle pourrait se désaltéré. Je pris le temps de réfléchir, parce que j’étais pas le genre de personne à juste ignoré les gens dans le besoin.
j’ai aperçu un petit lac pas très loin ! Hoob.. tu va voir si c’est exact et tu nous guide vers l’endroit s’il te plait !
Le petit hibou d’herbe poussa un petit hululement avant de s’envoler dans la direction d’ou on venais. Je remarqua que l’un ses pokémon de la jeune fille semblait s’intéresser à embrylex, il était vraie que le pokémon roche était plutôt mignon ! Tuuwa regardais l’autre pokémon avec méfiance, ce qui me rassurer c’est que c’était pas le genre de pokémon a suivre n’importe qui ou à faire des choses inconsidéré, il était un pokémon des plus sérieux et surtout des plus prudent.
Par chance, voila qu’Hoob revenais déjà et nous mena donc vers le petit lac que nous avions croisé il y a peu. J’en profita pour m’assoir de nouveau sur un caillou . Je frémis en sentant le froid de la pierre contre mes cuisses. Le petit pokémon volant viens doucement se posé sur mes genoux, je souris et le caressa doucement.
Au faite je m’appelle Alois ! Et oui tu peux me tutoyer !
Je souris joyeusement laissant la demoiselle boire autant qu’elle le souhaiter. Je lui tendis même un verre, j’en avait pris un au cas ou, je ne voulais pas boire à la bouteille mais du coup, je préférais tout de même lui prêté, je n’allais pas la laisser boire à quatre pattes tout de même. J’avais laissé lady descendre de mes bras, elle se mis dans un coin, je soupira, il allait bien falloir qu’elle change à un moment donné.. Ca commencer à devenir pénible cette histoire. Je décida d'ignorer la petite mimiqui, continuant de m'occupé du brindibou, le massant légèrement.
La mâchoire de fer est un lieu connu pour ses courants trompeurs, son air qui se fait parfois rare, ses pokemons sauvages un peu agressifs & surtout, ces nombreuses falaises. Il ne faut pas oublier que ça reste une chaîne de montagne et il est facile de perdre pied et d’être en danger. Le destin vous a mené vers une rencontre atypique, au milieu d’un décor peu accueillant (mais paraît que le coucher de soleil y est sympathique.).
Alors que vous discutez tranquillement, un cri puissant vient interrompre votre conversation ! Vous vous dirigez immédiatement vers ce qui ressemble à un appel à l’aide et vous tombez nez à nez avec une situation des plus saugrenues ; un Judokrak blessé, au dessus du vide, maintenant par une branche qui sort de la falaise. Il doit être à bien 5 mètres en dessous du rebord, et on distingue à peine le sol... bonjour la chute si ça arrive. Pour ne rien arranger, un Karaclee est au bord de la falaise, en colère. C’est sûrement leur bagarre qui a provoqué la situation et le deuxieme ne semble pas en avoir fini avec le combat. C’est un pokemon sauvage énervé, je doute d’avance qu’un thé suffise à le calmer.
"Oh, voilà un cri peu commun. Je devrais aller voir ce qui se passe."
Une jeune femme l’a entendu aussi, mais elle est bien plus loin que vous, elle va mettre un peu de temps à arriver ! Courage les filles !!
Manon Dubell
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La nature humaine est incroyable. Les gens peuvent être de sacrés enflures lorsqu’ils ont leurs repères et leurs habitudes en ville mais quand il s'agit d'aider dans un coin reculé dans la montagne une personne dans le besoin, les gens s'investissent pour apporter leur soutien. C'est le cas de cette jeune fille avec les cheveux barbapapas : je ne sais pas si habituellement elle est désagréable mais son soutien me conditionne à la trouver extrêmement sympathique. La demoiselle nous guide jusqu'à un point d'eau : un lac qui brille grâce aux reflets du soleil, il apparaît devant moi comme le messie. Poussant un râle de soulagement, nous fonçons comme des bourrins nous abreuver. La soif nous a poussé à boire rapidement cette eau sans penser à quel point elle est glacée. Je me remercie moi-même pour cette migraine causée.
Ma bienfaiteuse se présente en esquissant un sourire chaleureux. Elle me tend un verre ce qui me fait amèrement regretter d'avoir bu avec la main parce que maintenant elle est gelée. C'est avec beaucoup de reconnaissance que je la remercie avant d'ingurgiter la flotte.
« Aaah ... Sérieux si j't'avais pas trouvé, on aurait retrouvé mon fossile sous la neige. »
Je rigole de la situation qui aurait vraiment pu être dramatique. Je tends la main vers la dresseuse, le visage ranimé par le monoxyde de dihydrogène.
« Moi c'est Manon ! Mais tu peux m'appeler ... Bah euh, Manon. Enchantée ! »
J'ignore pourquoi j'ai cru pendant quelques secondes avoir un surnom. Mes frères en ont qui surpassent la médiocrité de leur prénom alors qu'il est difficile de trouver un pseudonyme avec le mien. J'appelle souvent Anna par son nom complet mais il est aisé de trouver des dérivés alors qu'avec Manon, le moindre surnom peut être ridicule.
Je plis mon dos pour me mettre à peu près au niveau des pokémons. Avec une certaine curiosité, j'observe les associés d'Alois avant de les saluer. L’Embrylex est un peu méfiant, l’espèce de hibou donne envie de lui pincer les joues et la fausse copie de Pikachu est en retrait. Les pokémons s’expriment beaucoup dans leur comportement, leurs gestes et leurs postures : plus je les observe et mieux j’apprécie leurs personnalités aussi diverses soient elles.
Alors que j’aimerais faire ami-ami avec la jolie fille, un cri résonne entre les monts. Je me redresse en tendant l’oreille, m’interrogeant sur ce que j’ai entendu. PP a été lui aussi averti mais semble plus réactif : sans mon accord, le chien renifle la neige dans l’espoir de trouver la source du vacarme.
« EH PP TU M’ATTENDS »
Il n’en a que faire. Je jette un regard sur mon pingouin qui s’apprête lui aussi à se faire la malle : elle sait que lorsque je la matte comme ça c’est que je suis sérieuse. Après une minute de silence, j’interroge Alois :
« T’as entendu ? »
Difficile que ce soit mon imagination. Je lui propose de carapater pour voir ce qu’il s’y passe et choper le vilain chien au passage. Suite au top départ de ma nouvelle connaissance, nous nous égarons dans cette immensité blanche jusqu’à découvrir un Karaclee rouge de colère au bord du précipice. Il semble toiser le rebord ce qui attire mon attention. Nous nous approchons délicatement, évitant tout faux mouvement qui pourrait être tragique.
Heureusement pour nous, le karatéka ne montre aucune hostilité à notre égard. Il semble contrarié par autre chose et sa détermination mêlée à la rage s’exprime suffisamment dans son regard. En jetant un œil dans le vide, j’aperçois un Judokrak pendu à une branche au-dessus du gouffre. J’ai des picotements dans les pieds rien qu’en me penchant de quelques centimètres. Si il tombe, il va finir en morceau. Il faut l’aider !
Je me relève pour retrouver Alois. Je pense qu’elle a pu examiner les circonstances par elle-même donc je fais le point avec elle.
« Faudrait pas l’aider le pauvre ? En même temps si il le remonte et qu’le Karaclée le r’fout dans c'pétrin ... »
Mon cœur me dit d’aller secourir le pokémon en détresse mais ma raison pose un doute. Devrait-on interférer leur combat afin d'éviter d’exploiter nos efforts vainement ? Je fais par de cette inquiétude à la demoiselle.
PP, qui a aboyé suite à ce décèlement, est bien décidé à marquer le pokémon suspendu avec son odeur. En voyant sa patte se lever de façon menaçante, je le saisis dare-dare.
« AH NON C’EST FINI LES CONNERIES »
Ophélia glousse le regard moqueur. J’attrape mon clebs par la peau du cou avant de m’écarter de la bordure. L’humanoïde-karaté louche sur nous d’un drôle d’air. Il serait sage de ne causer aucune embrouille, encore moins dans ce cadre-là. Après une petite réflexion sur le problème, j’ai une solution.
« Ah ! P’têt’ qu’on pourrait les ramener dans un endroit plus sûr pour qu’ils se chamaillent sans mourir. Ça peut être pas mal. » dis-je d’un ton léger.
Je m’avance de nouveau vers le rebord, veillant à ce que le molosse reste en retrait. Je pince mon menton, contrariée.
« Par contre, ch’ais pas comment on va le sortir de là. C’est un sacré machin quand même, faut les porter les 55 kilos ! »
Je connais bien ces bêtes-là, mon prof de judo en a eu un. Lors de l’évaluation du semestre, on a du défier son Judokrak et je peux vous dire que c’est pas facile de le mettre à terre. Je fais mine de songer, attendant implicitement les résolutions d’Alois.
Alois Muller
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La demoiselle semblait plus que ravie de trouver un point d’eau pour se désaltérer, il faut dire qu’elle avait l’air d’avoir sacrément soif. Je rigola doucement quand elle me dit que sans moi, elle serait sûrement devenu un fossile.
Enchanté !
Elle s’appelait donc Manon ? Elle avait l’air sympathique. Je la laissais regarder mes pokémon, souriant toujours. Tout été tranquille, la situation semblait s’arranger, jusqu’à ce qu’un cri retentisse dans les montagnes. Je me statufia, c’était fort probablement un cri de détresse, surtout dans ces montagnes. La demoiselle semblait tout aussi inquiète que moi, elle demanda a son pokémon, un étrange snubull de trouver la source du problème. Pour ma part, je pris lady dans mes bras, même si elle se mis à raler et demanda à mon brindibou de faire comme le pokémon de manon. Le petit pokémon s’envola, tendis que Tuuwa restais sagement à mes cotés. Sans plus réfléchir, je me met à courir dans la direction qu’on pris les pokémons, je lui lance au passage.
Oui !
Et il était claire que je n’allais pas ignoré ce cri. C’est ainsi qu’on tomba sur une étrange scène. Un karaclée complément furax qui regardais vers le bas. Je suivis le regard du pokémon et aperçu un autre pokémon. C’était cette fois-ci un Judokrak et ce dernier était pendu à une branche au dessus du vide. Je poussa un cri d’horreur, un rien pouvait faire tomber ce pokémon de la falaise.
Oui, on ne peux pas le laisser tomber Mon visage avait changer, devenant tout d’un coup très sérieux. Je prenais visiblement ça très à cœur. J’aprécia assez peu le comportement du snubbul face à la situation mais je n’en dis rien, j’étais trop concentré sur la situation. En 1er lieux, il fallait éloigné le pokémon qui empêché l’autre de remonté. Il fallait agir vite, la branche n’allait peut être pas tenir longtemps surtout si le pokémon faisait effectivement 55 kilo.
Il faut déjà éloigné le pokémon furax ! Pas le temps de réfléchir plus, la situation était urgente, je fonça vers les pokémons en danger. Hééé gros plein de soupe ! Viens t’en prendre à quelqu’un de ta taille au lieux de t’en prendre à un ennemi déjà vaincu !
C’était clairement pas la meilleurs des idées, j’avais aucune expérience dans les combats pokémons et attiré la colère d’un puissant pokémon combat qui pouvais me tuer en un coup de poing était clairement la pire idée que je puisse avoir ! Comment j’allais faire si mon beau visage était abîmé ? Il était malheureusement trop tard pour faire machine arrière, le cailloux que j’avais ramasser voler déjà dans la direction du pokémon sauvage. J’étais pas la personne la plus douée au monde et il y avait des chance pour que je rate ma cible mais, il y avait par contre de forte chance que j’ai attiré l’attention de ce pokémon furieu, j’allais devoir courir vite pour l’éloigné de là. Je dégluti.
Au galop dans les plaines, le majestueux Arcanin s'élance – il file, comme porté par le vent qui balaie les plateaux de la mâchoire de fer. Il bondit sur les rocs les plus solides, esquive ceux qui, sous son poids, pourraient céder. Sur son dos, les mains enfouies dans la crinière de l'animal, la jeune femme au regard vif observe comme le paysage défile autour d'elle. Formes et couleurs incertaines – seul l'horizon le plus lointain est inébranlable et majestueux. Tout le reste se confond et s'emmêle – l'heure n'est de toute façon pas à la contemplation.
Elle s'approche de vous – elle entend vos voix qui résonnent contre les parois des monts, et vous pouvez sentir dans vos jambes le tremblement léger de la course de l'Arcanin qui s'achève à quelques mètres de là. Arrêt soudain et nuage de poussières – quand il se dissipe, l'inconnue a déjà mis le pied à terre, et s'avance dans votre direction, main à la hanche et prête à se saisir de ses Pokéballs.
Togekiss ! Va l'aider, fais fuir ce Karaclée !
Le Pokémon apparaît, dans un cri puissant aussi grave qu'enjoué – il s'élance sans attendre à tes côtés, Alois, s'assurant de te mettre en sécurité. Tu peux affronter le Karaclée, Togekiss assure tes arrières et rendra coup pour coup !
La dresseuse, elle, s'approche du bord – et de toi, Manon. Parce qu'elle comprend bien que quelque chose d'autre se joue que ce simple affrontement – pour que tu te tiennes de la sorte au bord du précipice. Lorsqu'elle baisse les yeux, la situation lui apparaît soudain plus claire. De minuscules cailloux s'en vont rouler en contrebas, et la rousse fronce les sourcils, en pleine réflexion. Lorsqu'elle relève la tête, c'est pour braquer son regard sur toi, Manon.
Toi ! Tu ne dois pas peser très lourd, je me trompe ? On va t'attacher à mon Rexilius, et tu vas descendre en rappel avec une deuxième corde pour assurer le Judokrak. Ensuite, tu remonteras, et on pourra le tirer de là.
Son ton est sans appel – elle a pris les commandes, par habitude et par tempérament. Elle libère le fossile ranimé de sa Pokéball – le dinosaure est imposant, gueule ouverte et l'œil prédateur. Paisible, pourtant.
Une objection ?
Sinon ? Exécution.
Manon Dubell
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Tandis qu'Alois s'occupe du Karaclee, je pousse des grognements d'efforts en maintenant comme possible le Judokrak. Ce n'est qu'une question de temps avant que le pokémon lâche car même si il est aidé par ma main et la branche, son poids devient de plus en plus insupportable.
Pendant ce temps, Ophélia ingurgite une boisson fraîche sous le soleil tapant. Cela fait bien longtemps qu'elle ne s'est pas autant détendue ! Quant à PP, celui ci n'ayant toujours pas compris la gravité de la situation, vient me bombarder de léchouilles baveuses alors que je suis misérablement allongée dans la neige.
« J-je vais ... »
Les crampes dans les doigts et le froid meurtrier affaiblissent considérablement ma prise en main. Le pauvre Judokrak fait comme il peut pour tenir bon jusqu'à ce qu'une mystérieuse chevalière arrive le secourir.
« Toi ! Tu ne dois pas peser très lourd, je me trompe ? »
Une présence à côté de moi attire mon attention. En observant en contre-plongée la personne qui se trouve à mes côtes, je remarque principalement deux obus me faisant de l'œil.
« Eu-euh disons que si on enlève le poids que pèse mon boule, j'suis assez légère ouais. » je lui réponds quelque peu déroutée.
J'aperçois une longue crinière rouge et un visage qui fait chavirer mon cœur derrière les deux monts. Trop focalisée à la reluquer, je ne fais guère attention à ses ordres que j'approuve sans problème.
« Une objection ? - N-non. »
Sans attendre d'avantage, la belle inconnue met son plan à l'oeuvre. Elle attache autour de ma taille une corde reliée indirectement à son pokémon antique avant de m'inviter à descendre dans le précipice.
« Qu-quoi ? J'dois descendre ? »
Mon manque d'attention me le fait payer : j'ai accepté quelque chose que je n'aurai jamais dû faire. Cependant, je ne suis pas du genre à revenir sur ma parole même si j'ai été distraite. Devant assumer mes bêtises et ne pas perdre la face devant une bombasse pareille, je prends mon courage à deux mains avant d'affronter l'abîme.
Vertige. Un vertige à vous donner des picotements aux jambes et à vous faire tourner la tête. Une chance que je contrôle mon périnée pour ne pas me pisser dessus. C'est compliqué de devoir descendre tout en étant contraint de faire face au vide infini mais l'urgence de la situation me permet de me dépasser comme jamais. Collée à la paroi, je demande au pokémon de la jeune femme aux cheveux de feu de donner du moue. Petit à petit, j'atteins le Judokrak en détresse avant de l'attraper de justesse : une seconde de plus et il dégringole ! Fière de mon sauvetage, je communique avec les jeunes femmes en clamant haut et fort :
« J'ai le Judokrak ! Vous pouvez remonter ! »
Surtout : ne pas regarder en bas. Serrant le pokémon dans mes bras, je m'appuie autant que faire se peut contre la paroi jusqu'à malencontreusement sur une roche glacée.
« Ah ! »
Déstabilisée par cette pierre glissante, je perds l'équilibre. En conséquent, je me décroche de la falaise avant d'être suspendu au dessus du gouffre.
« WOAAAAAH AT-ATTENDEZ Y'A UN PROBLÈME LÀÀÀ »
Hurler me permet de retrouver mon sang froid. Surtout, ne pas regarder en bas. Mon regard fixe intensément l'escarpement rocheux tandis que mon corps se balance autant qu'il peut pour l'atteindre.
« TENEZ BON FAUT JUSTE QUE J'ME RACCROCHE ... »
Avec de la volonté et du courage, je parviens à reprendre appui contre la paroi. Le pauvre Rexilius va pouvoir reposer son dos et nous sortir de ce pétrin aisément.
Alois Muller
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Une voix retenti, me rassurant, car , il fallait l’avouer, je ne me sentais pas vraiment de faire un combat avec lady qui avait du mal à écouter et Hobb qui était encore très jeune. C’était une jeune demoiselle avec une impressionnante chevelure rouge. Elle semblait plutôt s’y connaître en tout cas son pokémon mis en déroute l’autre à une vitesse incroyable !!! Il y avait maintenant une mission encore plus importante.. sauver le pokémon qui était en train de tomber !!! La dessus, la demoiselle avait aussi une solution: elle sorti un énorme et adorable pokémon, que je n’avais jamais encore vue !!! C'était un pokémon avec une bouille très charmante et je trouvais très amusant qu'il ait des pattes avant aussi courte ! Le pire c'est que visiblement ce serait visiblement au pokémon de retentir la demoiselle pour qu’elle puisse aller remonté la pauvre victime qui se retrouver à moitié dans le vide. C’était une chance que ce ne soit pas moi qui ai était choisi pour ça !! J’aurais forcément perdu quelque chose au passage et je sais vraiment pas comment j’aurais fait.. a part avoir la honte de ma vie bien entendu.
Mon coeur, fis un bond d’au moins deux mètres quand la demoiselle après être descendu se mis à crier… Et j’étais là à ne pas savoir que faire, moitié paniquer. Je ne pouvais quand même pas laisser cette demoiselle tomber sans rien faire .. même si elle disait qu’elle n’avait qu’a se rapprocher. Je me mis a genoux pour tenter de l’aider, il y eu un coup de vent qui dût très certainement secouer la pauvre demoiselle en bas et qui eu pour effet de décaler ma coiffure, me donnant très certainement un air étrange. Je ne m'en rendis pas trop compte, concentré sur la demoiselle à la langue bien acéré.
Prenez ma main !! Hoob qui visiblement avais entendu tout ce qui se passais, tenta lui aussi d’aider la demoiselle, il saisit un de ses vêtements pour tenter de soulever la jeune fillles… J'étais pas certains que ce soit très efficace, à moins de vouloir regarder les sous-vêtement de la demoiselle, ce qui risquait d’arriver d’ailleurs. C’était au moins un geste des plus adorable ! Il voulait bien faire … même si le pauvre pour le moment, il pouvait pas grand chose et moi non plus visiblement.
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