Voilà maintenant quelques semaines que tu es arrivée au sein de Lumiris. Tu prenais tes études très à cœur, surtout en compagnie de Glitch, ton fidèle coéquipier. Mais les autres, ceux laissés au professeur Platane, te manquaient aussi terriblement. C'est pourquoi tu essayais de noyer ton manque dans la recherche des autres pokémons. C'est ainsi que tu avais fait la rencontre d'un petit Otaquin. Tu avais ainsi pu apprendre que ce pokémon venait de la région Alola et était même offert aux débutants comme Grenousse, Marisson et Feunnec.

Ta fiche se remplissait peu à peu mais manquait encore cruellement d'informations. Tu voulais même en connaître plus sur ses évolutions. Mais pour l'instant, il fallait étudier une autre zone. La piste cyclable. Etait-ce un peu étrange de trouver des pokémons dans un lieu aussi dangereux ? Peut-être. Pour l'instant, tu profites juste du paysage, rollers aux pieds.
   

Tu n'avanças pas plus, tombant nez à nez avec un étrange pokémon recouvert de lames. Si tes connaissances sont juste, tu te retrouves face à un magnifique et dangereux scalpion. Dangereux était le mot car celui-ci ne semblait guère amical avec toi et tu compris vite que prendre du temps afin de l'étudier était une mauvaise idée. Tu fis une légère moue alors que celui-ci était des plus menaçants. Quel dommage. Quel déception.

Tu sortis aussitôt Sushi hors de sa pokéball afin de te débarrasser du dangereux scalpion avant qu'il ne t'arrive malheur. Ce fût sous l'ordre d'un "Pistolet à O" que l'otaquin envoya valser son adversaire dans les bosquets. Il fallait faire attention sur cette route, avec une telle espèce en ces lieux, tu ne donnerais pas cher de ta peau.
   

Tu continues à avancer sur la piste cyclable. Lentement. Tu prenais ton temps, suivi par la petite Otaquin. Ce fût elle qui remarqua la première l'étrange pokémon qui ressemblait à une chenille géante. Sûrement amusée et heureuse de rencontrer un nouveau pokémon, celle-ci sautilla jusqu'à le rejoindre, créant une immense bulle avec son nez comme pour le saluer.

Tu regardes la scène, souriante. Sushi est un adorable pokémon au caractère joyeux. Plus tu l'observais, plus cela te donnait des informations sur cette espèce. Alors que le pokémon eau faisait la fête avec le sauvage, tu pris ton appareil photo afin d'immortaliser ceux-ci.

Finalement, l'étrange pokémon décida de partir, laissant seul Sushi et sa maîtresse sur la route.
   

Tu pouvais voir qu'il y avait des pokémons ici, nullement dérangés par la vie humaine qui traversait cette route tout les jours, par des jeunes s'amusant sur leurs rollers ou par des adultes, roulant sur leur vélo pour se rendre au travail... Il y avait de tout. C'était pourtant un endroit dangereux où les créatures pouvaient facilement se blesser, pourtant, ils restaient là, à participer à cette vie commune qu'il y avait sur la piste cyclable.

Non loin, tu pus observer un solaroc. Tu avais eu la chance d'en observer à l'époque, durant des voyages que tu avais fait auprès de ta famille. C'était d'étranges pokémons, sûrement tombé du ciel et qui s’agglutinaient principalement dans les grottes. Mais cette fois-ci, il y en avait un sur la route et semblait ne pas être déranger par les passants.
   

Non loin de toi, tu entendis des gens se plaindre sur leur vélo. En y prétend attention, tu remarquas que les pneus de ceux-ci étaient troué, ce qui embêtaient les cyclistes. C'est clair que ce n'est vraiment pas marrant d'avoir un pneu crevé sur la piste cyclable, surtout si on habitait loin.

Le coupable ? Un keunotor un peu trop gourmand. Tu soupiras, soulagée d'avoir pris des rollers au lieu d'un vélo, mais de l'autre, fortement ennuyée d'y découvrir une telle créature en ces lieux. Ces bêtes là, c'était de la vermine, des petits monstres qui pullulent à Sinnoh, pire que des rattata. Apparemment, y'a que les gosses qui les apprécient, tout simplement parce qu'ils arrivent pas à attraper autre chose que ça.

Toi qui est plutôt sympathique avec les pokémons, c'était vraiment une espèce que tu n'appréciais guère. Tout simplement parce qu'ils sont de vrais plaies.
   

T'entendis de nouveau ce bruit grinçant, ce bruit que tu n'aimais pas du tout. Et tu avais bien raison car au loin, tu trouvas un scalpion. Pas le même que la dernière fois en tout cas, celui-ci semblait plus préoccuper par des carcasses de vélo que venir t'embrocher vivante. Tu soupiras, soulagée de savoir que tu n'allais pas être la victime de cet étrange pokémon. Dans tout les cas, c'était une bonne occasion d'en prendre quelques photos ainsi que des notes puisque celui-ci ne te donnait aucune attention.

Quant à Sushi, celle-ci n'osait guère s'avancer devant une telle créature. Après tout, avec toutes ces lames, il était clair que l'otaquin ne pourrait pas lui faire de câlin. Alors, la petite restait éloignée, se cachant derrière tes jambes alors qu'elle fixait d'un air interrogatoire ce que faisait le scalpion.
   

Alors que tu photographiais le scalpion, tu ne remarquas pas l'arrivée d'un autre pokémon, fonçant droit dans la décharge de vélo. C'était une créature frêle que tu reconnus aussitôt : Un vivaldaim. Tu en avais vu dans certains parcs et aussi étrange que cela puisse paraître, cette espèce était capable de modifier son apparence selon les saisons.

Malheureusement, tu n'eus pas le temps de t'extasier très longtemps puisque le pokémon à lames commença à s'en prendre au malheureux petit pokémon. Tu n'étais pas du genre à rentrer dans le vie privée des animaux sauvages mais là... Tu fis signe à Sushi d'interrompre avant qu'un crime se commette.

- Pistolet à O, vite !

L'otaquin obéit sur le champ, comprenant le danger qui planait sur la tête du vivaldaim et envoya alors le scalpion quelques mètres plus loin.
   

Vivaldaim sauvé, tu t'en approchas, doucement afin de vérifier s'il n'était pas blessé. Et tes doutes étaient bien fondés car tu remarquas une petite coupure sur l'arcade du petit pokémon, saignant légèrement. Ce n'était rien de grave mais il fallait à tout prix désinfecter. Alors, tu te baissas à la hauteur du petit qui semblait tenter de se remettre du choc.

- Hey, toi. Est-ce que ça va ?

Mais le vivaldaim répondit un peu violemment, comme s'il te prenait responsable de ce qui venait de se passer. Après tout, c'était bien normal, les pokémons sauvages étaient la plupart méfiant de l'être humain.

- Je suis désolée si tu es blessé. Mais je peux te soigner avec ce produit.

Tu sors de ton sac un petit kit médical, toujours important quand tu étudies les pokémons.
   

Tu tentes de t'approcher du vivaldaim mais celui-ci ne semble pas coopératif. Il refuse même ton désinfectant, envoyant un coup de sabot pour faire valser le produit par terre. Pourtant, il fallait le soigner, ne comprenait-il pas l'importance ? Mais tu honorais son courage et sa ténacité, c'était un sacré petit pokémon qui était là. Même, tu te demandas si ça pouvait être un bon partenaire pour tes études ?

- Ecoute, je ne te veux pas de mal. Je veux juste être ton amie. Est-ce que tu veux être mon ami ?

Dis-tu d'une façon à montrer aucune agressivité, ni tromperie. Ce serait quand même dommage de partir sur de mauvaises bases.