Son départ du Kanto n'avait pas été de tout repos. Un trajet mouvementé, un temps pourris, et pour ne pas rendre la chose encore plus agréable, il avait sous-estimé le nombre de provision nécessaire pour le trajet. Ce qui faisait qu'il mourrait de faim, et de soif. Enfin, pas non plus au point de s'écrouler dans la première ruelle venue, mais bon. Son regard se pose sur le caninos fièrement assit sur son épaule droite, ce qui lui redonne un peu le moral. Il faut dire que pour lui il n'est pas un pokemon comme les autres, il est un peu comme un frère, en quelque sorte.
- On va manger un morceau ?
Le caninos hoche alors la tête calmement, sans pour autant bouger de son perchoir, enfin, pas étonnant quand on sait la vue qu'il doit avoir. Et puis c’est à charge de revanche, on verras qui porteras qui une fois évolué en Arcanin. Calmement, le jeune homme cherche donc un endroit où se remplir l'estomac, à plus d'un titre. Son regard se pose alors sur une enseigne plutôt flash, du genre à vraiment attiré le regard. Le Cynner's ? C'est un déviation du mot « Sin » ? Les pécheurs donc ? Un bar quoi, non ? Bah... Bar ou non, il y trouverais sûrement quelque chose à manger, et puis Fenrir semble comme absorbé par l'écriteau lumineux, sans compter qu'il n'avait pour sa part jamais mis les pieds dans un bar. Il faut bien un début à tout, non ? D'autant plus qu'il accepte les pokémons donc autant en profiter un minimum. Il pousse alors la porte et pénètre dans les lieux calmement, prenant son pokémon dans les bras, comme une peluche en un sens, ce qui ne semble pas vraiment déplaire à l'animal. Il va donc s’asseoir à une petite table isolée, attendant calmement quelqu'un pour prendre sa commande, posant Fenrir sur ses genoux. Quelques personnes tentent bien de lui adresser la parole, mais pour le coup, il les ignores royalement, trop focalisé sur son futur repas.. Des lasagnes. Rien que d'y penser, il en avait l'eau à la bouche. D'un autre côté, les personnes ignorés ne semblent pas vraiment contente de cela, l'un d'eux viens même attraper l'épaule du jeune homme, sous les grognement de son caninos. Il lui attrape alors la main et commence à la tordre sans un mot, soupirant légèrement. L'homme semble vouloir en découdre, alors Velkias lui brise simplement le poignet d'un mouvement de la main, avant de reporter son attention sur le menu. Il faut dire qu'avec tout ça, il n'as pas encore choisit sa boisson. Il se fiche bien des hurlements de l'homme, qui se met à genoux en tenant son poignet maintenant violet. Enfin, au moins il avait la paix maintenant.
C’était une petite journée tranquille au travail. À part pour quelques badauds éparpillés dans la salle principale et deux trois habitués, mon Cynner’s se voulait beaucoup trop calme, à mon avis. Oh, certes, nous n’étions qu’en après-midi, et je savais que les festivités ne commenceraient pas avant ce soir. Du moins, pas avant l’heure du souper. Mais je ne m’en plaindrais pas, non plus. Ça me donnait un peu de temps pour relaxer, pour prendre un peu de repos pendant que je le pouvais encore. Et ça économisait mes tympans, la musique n’ayant pas à enterrer mille et une conversations
Assise au bar, je fis signe au M. Mime de me servir de quoi étancher ma soif d’un rapide mouvement de la main. Une minute plus tard, le clown rose faisait glisser un verre de scotch sur le comptoir, et je lui levai un pouce en l’air, sourire aux lèvres. Pas besoin de parler, il comprenait avec seulement quelques signes. Bien pratique, ce Pokémon. D’ailleurs, en parlant de ces bêtes fantastiques, je sentis le pincement typique de petites pattes familières grimper sur ma robe, faisant exprès de s’accrocher à ma jambe alors que la salamandre adorée venait me rejoindre, son rire typique se faisant entendre alors qu’elle se posait sur mes cuisses, comme si c’était son droit et privilège à elle seule.
- Qu’y a-t-il, Vénus, hmm? Personne avec qui t’amuser?
Le reptile siffla un coup et pointa une table plus loin de son nez, montrant un jeune homme et son Caninos, tous deux comme captivés par le menu devant leurs yeux. Tellement, en fait, qu’ils en ignoraient l’autre homme titubant qui voulait lui adresser la parole.
- Vas-y, chérie! Depuis quand est-ce que tu te reti- Hmm?
Le cri de douleur de l’enivré m’interrompit, et je dardai mon regard en direction de cette commotion. Déjà, je voyais mon videur, un Mackogneur, se diriger vers la scène en faisant craquer ses jointures, prêt à en découdre. Je poussai donc un soupir, puis je me levai de mon siège, fouillant dans mes manches pour en sortir briquet, pipe et tabac. Ma Tritox prit de l’avance, allant courir jusque sur les épaules du combattant à quatre bras. souhaitant être aux premières loges de ce qui pourrait être une raclée monumentale. Moi? Je choisis d’arriver en sens opposé, histoire que la brute puisse me voir et ne pas de suite passer à l’action.
- Alors, qu’avons-nous-là, hmm?
Le clic du briquet se fit entendre, puis je soufflai un nuage de fumée blanche en direction de l’abruti se tenant encore le bras.
- Allez, files, avant que Doudou ne s’occupe de toi.
Je le regardai ramper un moment, puis je finis par perdre mon intérêt, lâchant un nouveau soupir avant de focaliser, cette fois, sur le jeune et son toutou.
- Et toi, hmm? Qu’as-tu à dire pour ta défense? C’est qu’il savait bien s’en servir, de sa main…
Je tâchais de ne pas montrer mon énervement, préférant rester indifférente pour le moment. Franchement, à vouloir faire du grabuge dans mon établissement, si je n’avais pas vu qu’il n’était pas l’instigateur, je n’aurais eu qu’à claquer des doigts pour que le dénommé Doudou ne le fasse planer jusqu’à la sortie. Après tout, il fallait montrer l’exemple, sinon tout le monde se diraient qu’ils pouvaient faire tout ce qu’ils veulent en mes murs. Pas question. Mais je savais également être clémente quand il le fallait.
- As-tu tes cartes sur toi, dis-moi? Tu m’as l’air un peu jeune, pour être ici?
Le Mackogneur tendit une main ouverte vers l’inconnu, et la salamandre en profita pour glisser sur la table, fixant le Caninos avec un air espiègle. Qu’avait-elle derrière la tête, cette fois, hmm?
Des hurlement incessant, qui commence à faire un peu monter la température visiblement, mais surtout à énerver Velkias. Il commença à serrer le point en grognant silencieusement. Ce n'était qu'un poignet nom de dieu, il aurait pût faire bien pire. Mais avant qu'il n’est le temps de dire quoi que ce soit, un pokemon de type combat à quatre bras arrive, et une femme, ordonnant à l'homme de déguerpir. Elle lui demande ensuite ce qu'il avait à dire pour sa défense pour priver l'homme de sa main. Il arque alors un sourcil en posant son regard sur elle, soupirant légèrement en devinant qu'il s’agit là de la patronne des lieux.
- Il n'auras pas de séquelles. Et s'il tiens tant à sa main, il n'as qu'à pas déranger quelqu'un qui ne veut vraisemblablement pas l'être. Donc qu'il s'estime heureux de n'avoir perdu l'usage que d'une main, et temporairement par dessus le marché. J'aurais pût lui faire perdre bien plus.
Il jette alors sa carte au pokemon en replongeant son regard dans le menu, n'ayant pas encore choisit pour Fenrir. C'est alors qu'il soupire légèrement. Ce n’est pas vraiment facile mais bon. Un peu de viande ne lui ferait pas de mal, probablement. Il désigne donc par la suite le morceau de viande en photo sur le menu à son pokemon qui hoche la tête.
- Bref... Je prendrais bien une lasagne, et Fenrir un pavé de viande.
Il regarde le lézard en penchant la tête calmement, soupirant ensuite en fixant Fenrir, secouant la tête calmement.
- Tu sais très bien que tu ne les digères pas.
Je repose alors mon regard sur la femme, visiblement en aucun cas impressionné par le fameux Doudou, en fait, il se lève même tranquillement, son Caninos restant sur son épaule droite, s'approchant de celui-ci en se tapotant le menton.
- Tu crois qu'il maîtrise les arts martiaux celui-là ? Le dernier que j'ai affronter ne le savait pas, c'était assez ennuyeux.. Même s'ils ont la peau dur, j'avais l'impression de frapper du bois.
Il ferme alors les yeux en lâchant un petit soupire, reportant son attention sur la femme en s'approchant d'elle calmement, croisant les bras contre son torse.
- Au passage... Où sont les toilettes ?
Il désigne du sang sur son épaule droite, visiblement, en lui cassant le poignet, un os avait dût ressortir, enfin rien de bien grave, il prendrait juste un peu plus de temps pour guérir.
Ah, là, là, mais qu’est-ce que j’avais sous les yeux, moi, là? C’était quoi, ce jeunot qui croyait pouvoir malmener les gens comme bon lui semblait? Non, mais, les jeunes, de nos jours, je vous jure… D’accord, je pouvais comprendre qu’il s’était défendu, cette fois, mais c’était un peu excessif, quand même, que d’aller jusqu’à casser l’articulation du pauvre badaud. Je gardai le silence alors qu’il se justifiait, préférant fumer en jouant de regards vers mon videur pour m’assurer qu’il était prêt, au cas où. Je n’appréciais guère le grabuge, mais s’il fallait qu’il y ait une exception pour que l’on puisse rester tranquille, soit. J’avais confiance en Doudou, et c’est vraiment là tout ce dont j’avais besoin.
Parlant du grand Pokémon, d’ailleurs, il poussa un grondement quand l’inconnu lui montra sa carte. Pardon, quand il la lui jeta. Déjà, je le voyais secouer la tête de gauche à droite, puis il montra le sol de deux pouces vers le bas. Franchement, et après on me reprochait à moi d’être arrogante. Il avait un sacré culot, celui-là, quand même!
Mais je choisis de ne rien en faire, pour l’instant. Je me contentai de les étudier, son Caninos et lui, alors qu’il me passait sa commande comme si je ne fus qu’une serveuse. Allons, m’avait-il seulement bien regardée? Avais-je l’air de porter l’uniforme? Bien sur que non. Et c’est qu’il jouait sur mes nerfs, après, en vantant ses prouesses martiales. Vraiment, était-il si bête qu’il croyait qu’il pouvait absolument battre n’importe qui et n’importe quoi sans même se forcer? En toute honnêteté, une part de moi avait envie de demander à voir, mais mon bon sens sut me retenir d’ordonner à mon Mackogneur de passer à l’attaque. Après tout, il me fallait garder la face, si je voulais que mon établissement continue de bien fonctionner.
- Au fond, tourne à droite, puis c’est la porte sur ta droite. Il y a un Gallame peint dessus.
Que je dis en pointant dans la direction indiquée, mon ton restant neutre alors que je tirais à nouveau un peu de chaleur de ma pipe. Doudou lui rendit sa carte en la faisant tournoyer jusque sur la table, puis je tendis la main vers Vénus, l’invitant à revenir vers moi, puisque le spectacle était fini. J’attendis alors que l’insolent fut hors de vue pour pousser un soupir las.
- Franchement, quel insecte l’apiqué, celui-là, hmm?
La petite salamandre ricana de nouveau, puis profita de son perchoir pour descendre sur la table, préférant se tenir là, à fixer là où le jeune avait disparu.
- Que va-t-on faire d’eux, hmm? Oh?
J’entendis la porte s’ouvrir avec fracas, puis je vis un officier de police entrer, se dirigeant de suite vers nous. En écho derrière lui, je crus même entendre la voix du malheureux estropié avant que la porte du bar ne se referme. Il me demanda si j’avais vu ce qui s’était passé, pourquoi un homme se retrouvait avec le poignet cassé et pleurait en hurlant de douleur sur mon porche. Je lui racontai donc ce que je savais, que c’était le gamin qui l’avait fait (parce que je sentais que le policier avait Doudou sur son radar), et que, malgré le fait qu’il n’était pas l’instigateur, je trouvais quand même ça un peu extrême, alors qu’ils auraient pu simplement régler tout ça avec un dialogue.
- Il m’a demandé pour utiliser les toilettes, au fond là-bas, la porte du Gallame. Je comptais le faire sortir, puisque c’est un mineur, mais si vous voulez le cueillir vous-même...
Oui, s’il voulait m’épargner que d’avoir recours à Doudou pour qu’il puisse retourner à son poste, je ne l’en empêcherais pas. Pour ma part, je retournai à mon siège, et vidai mon verre d’un seul trait après avoir vidé les cendres de ma pipe dans le cendrier.
- Il y a vraiment des gens de toutes sortes, dans le monde, n’est-ce pas?
Ma Tritox ricana en montant sur le comptoir devant moi, réclamant des caresses, et le M. Mime haussa simplement les épaules, continuant de frotter un verre avec son chiffon.
Il va donc aux toilettes, s'inclinant légèrement devant la jeune femme pour la remercier de ses informations. Calmement, il se dirige donc vers les lieux, faisant donc son affaire, posant une main sur son épaule en exerçant une forte pression sur celle-ci pour y laisser des traces, avant de revenir, pestant un peu en sortant, remarquant la présence d'un agent de police. Il avait profiter de sa pause toilettes en se doutant bien qu'un policier arriverait sous peu, le problème, c'est qu'il ne pensait pas que ce serait si rapide...C'était bien son jour.. La paix, c'est pourtant tout ce qu'il demandait. Calmement, il ferme les yeux et retourne donc s’asseoir, prêt à sortir le grand jeu. Le policier viens donc vers lui et commence à lui poser des questions, à ce moment, le jeune homme baisse les yeux, versant une petite larme, fausse bien sûr, mais il est très doué pour jouer la comédie.
Eh bien.. C'est qu'il 'mas fait peur monsieur l'agent vous savez ? Il m'as même menacer alors quand il m'as attraper, j'ai simplement chercher à me défendre. Je suis conscient d'y être aller un peu fort mais ce n'était qu'un simple réflexe, je suis vraiment désolé monsieur l'agent..
C'est à ce moment que le policier lance un regard mauvais vers l'homme en train de se lamenter sur sa main brisée.
- Je suis simplement venu manger quelque chose avec mon pokemon, et cet homme à commencer à m'agripper par l'épaule. Regardez.
Il baisse alors sa manche et montre une trace de main, signe d'une pression assez forte sur son épaule. Il faut dire que le jeune dresseur avait profiter de sa pause toilette... Enfin, le regard du policier en dit long. La parole d'un enfant apeuré, contre celle d'un loubard. Velkias essuie sa fausse larme, pendant que le policier embarque l'homme, soupirant ensuite une fois celui-ci parti en faisant craquer ses articulations.
- Ahlala... Toujours la même merde.
Il regarde par la suite la femme qui était toujours non loin, son ventre gargouille alors, le jeune artiste martial pestant ensuite.
- Ahem.. Je dois m'adresser à qui pour passer commande du coup ? Ça m'as donner encore plus faim tout ça...
Il se fiche bien de passer pour un véritable psychopathe, en fait peut-être même qu'il 'lest un peu dans le fond. Il sort alors une liasse de billet, la déposant sur la table, n'ayant visiblement aucune notion de l'argent. Il faut dire que son senseï ne lui avait pas vraiment apprit autre chose que les arts martiaux.