The f*cking pollen's gonna kill me.
feat Ari'amor !
My mood is ...Great. I feel like.. in Peace with myself. >>> www
Certaines journées nous proposent bien des plaisirs. Celle-ci était accompagnée d'un magnifique soleil et d'un vent des plus frais, venant caresser le coup du brun, qui apprécier ses petites intentions du matin. S'il n'était pas originaire de Kishika, il y travaillait maintenant depuis quelques semaines, et se plaisait chaque matin à se rendre sur son lieu de travail, à écouter le chants des oiseaux, et les symphoniques cigales grisonnants contre les arbres. Les lieux sont magnifiques, il n'en avait jamais vu de plus beaux dans sa vie. Il aurait pu songer à y habiter définitivement.
Si ce n'était à cause de ce foutu pollen de mes castagnettes, qui lui donne de violentes allergies. Vivre au milieu des fleurs, pour lui, c'est comme marcher sur des charbons enflammé à longueur de journée. Ca ne peux pas le faire. A son grand désarroi.
Mais aujourd'hui, les bonnes choses s'enchainaient. Pas de pollen, et une belle journée. Une journée de répétition calme au Dôme de Kishika, sans aucune prestation en vue. Ce genre de journée-là, il les aiment, elles sont douces, sans pression. Il peux agir de ses éclairages sans problèmes, sans risques de se faire jeter la pierre. Il peux observer les jeunes femmes et les jeunes hommes danser, se préparer pour la coordinations, pour les spectacles divers. La journée s'en retrouve plus longue, mais plus sereine.
Le temps ne passe pas à vive allure, mais rien ne lui plait plus que ses moments-là. A rigoler avec les potes, à admirer la beauté des gestes, à gonfler ses rêves pour les penser réalisable. Mais il n'est plus temps de songer à rêver, c'est l'heure de manger. 13 heures sonne. L'heure de grailler, comme il l'appelle.
"J'y vais les gars, on se voit tout à l'heure !". Triste, tout le monde s'en fout.
Param prend alors son sac et part en direction de Kishika la grande, de ses avenues et de ses boutiques, dans l'espoir de trouver quelque chose à se mettre sous la dent. Il apprécie beaucoup leurs spécialités, des boulettes de riz avec des...légumes. Bizarre. Mais étant végétarien par dépit, c'est l'idéal.
Il se pose là, et commence à manger. A observer les alentours. Il n'y a rien de mieux à faire. Kishika, c'est beau, mais il faut l'avouer, c'est chiant. Y'a que des vieux, du thé, et des herbes -que parfois, il aime se procurer pour... Snif snif.- Rarement, on aperçoit des jeunes, qui se balade, achète des souvenirs hors-de-prix, et repartent vers la Capitale. Des jeunes comme..
Ah bah. Comme celle-ci, justement.
Une jeune fille aux allures douces, très jolie. Avec des cheveux blancs, que Param pense être une teinture -et le souhaite, car avoir un syndrome de Marie-Antoinette si jeune, quelle tristesse-, habillé d'une manière estivale. Elle est surement pas de ton âge, calme ta joie !
Il la regarde. Ainsi. De longs instants, faire...Euh... Aucune idée, à vrai dire. Elle semble perdue, mais pas vraiment ? Peut-être alcoolisée, à en juger sa démarche, mais pas vraiment ?!
Le brun relève ses lunettes de soleil. Histoire de montrer qu'il est totalement accessible à venir aider, mais toujours assieds, en mode "attends, je finis de manger d'abord". Param, il est gentil, un vrai ange. Mais c'est un feignant. Au point qu'il espère un jour, capturer un pokémon psy pour qu'il le déplace constamment sans qu'il n'ai besoin de toucher le sol.
Le rêve.
Mais avant, observons la demoiselle. Et attendons qu'elle vienne. Ou que lui, ailles-la voir, car elle se retrouverai dans une situation désespérée. Pauvre poupette.