Tu étais calmement posé dans le canapé hors de prix. Le même canapé dans lequel tu avais fait rencontre avec les filles. Comme a ton habitude, tu étais à moitié nu. Depuis cet accident avec Murphy, tu faisais des efforts pour porter un pantalon en toute circonstance ou au moins un short ! (Ou une jupe piquée à Lily)
Glenn, lui, devait être en train de se reposer non loin de la fenêtre. Les quelques rayons de soleil qui arrivaient sur lui, lui rappelaient les faibles faisceaux de lumière filtrée par les feuillages de sa forêt natale. Tandis que toi, avachis sur ce sofa, tu te reposas en écoutant à fond de la musique avec tes écouteurs sur cet iPod que tu avais “emprunté”.
Les yeux fermés, tu dodelinais de la tête au rythme de the sugar song to bitter step. Lorsqu’un fracas vint te sortir de ton cocon. Tu entendis ton pokémon poussa un strident cri d’effroi strident que tu n’avais jamais entendu auparavant. À mis chemin être le couinement d’un Gruikui et le son que ferait un jouet pour Ponchien qu'on écraserait.
Tu te levas avec précipitation, arrachant les écouteurs de tes oreilles avant de constater que la fenêtre avait été brisé par un beau caillou, un plutôt un petit rocher que fixait Glenn avec frayeur depuis la commode à pied sous laquelle il s’était réfugié. À première vue, les éclats de verre ne l’avaient pas coupé.
Au moment où tu passas la tête par la fenêtre, tu entendis une voix familière, celle de Lou. Elle semblait être venue pour toi. Elle disait même avoir besoin de toi. Te cachant derrière le mur, certainement pas par pudeur, mais plus par surprise de la croiser ici. Tu étais un peu gêné de savoir qu’elle vivait dehors alors que tu te reposais tranquillement dans un tel manoir.
- Euh.. Ouais ! J’arrive tout de suite !
Crias-tu en courant de tout les sens pour regagner ta chambre et attrapé un veste afin d’être un peu plus couvert. Tu ne manquas pas de glisser sur les bouts de verre sous tes chaussures. Dans un magnifique dérapage prêt de la porte de ta chambre tu saisis la pokéball du Venipatte et le rappela à elle. Sans perdre ton allant, tu traverses de nouveau la pièce, franchissant ensuite la porte d’entrer.
Une fois, dehors, tu réajustas de ta veste et lorsque ton regard se posa sur elle, tu devins tout sourire.
- Hey ! Salut Lou, comment tu vas ?
Dans ton esprit, un habile mélange de malaise et de joie s'entremêle tandis que tu passais une main dans tes cheveux et que tu te demandais si tu devais la prendre dans tes bras.
Elle était aussi belle que dans tes souvenirs. À peine as-tu le temps de remarquer son Airmure. Pas même le temps de balancer un “Eh Salut Citrine” que Lou t’empoigna par la main et te tira vers elle.
Tes fesses étaient à peine posées sur le dos d’acier de l’Airmure. Que Citrine s’était déjà envolée. L’ascension fut si rapide que tu n’eu le temps d'apprécier le contacte de ta peau avec celle de Lou que tu étais finalement en train de t'accrocher à elle comme à une bouée de sauvetage te faisant souffrance pour ne pas lécher le plus viril des “Hiiiiiiiiiiiiii”. Lorsque la surprise du vol fut passée, tu restas accroché, les mains autour de la taille de Lou quelques instants, ton visage proche de sa nuque. Tu humas son odeur, empreignant tes narines de sa présence. Elle sentait… Aussi, bien qu’on sans abris pouvait sentir.. Mais c’était son odeur à elle, alors ça allait !
En cours de vol, ses mains se posèrent sur ton ventre, l'accusant d’avoir pris du poids depuis que tu menais la belle vie chez les filles.
- C’est …. Parce que… j’ai mangé des glaces…
Marmonnas-tu dans ta barbe comme un enfant de cinq ans qui aurait fait des bêtises. Tu ne savais pas vraiment si Lou faisait de l’humour ou si c’était un réel reproche. Dans tous les cas, tu le prends comme tel. Car même dans l’humour sa cache souvent un fond de vérité.
- Je suis désolé. Crois-moi, si je pouvais…
Bien entendu que si tu aurais pu l’aider, tu l’aurais fait. Bien sûr que les premiers sous que tu aurais gagnais filèrent directement dans ses poches. Elle était l’une de rare personne pour qui tu accepterais de donner te place au paradis. Mais bon, avec ton passif tu étais déjà condamné à l’enfer d’Yvelthal saupoudré à la sauce Groudon alors a quoi bon. La vie ne fait que soixante années, alors pour profiter, il faut pécher.
Tu avais perdu ton sourire. Et tu te retrouvais dans des réflexions à en perdre la tête. À te questionner sur des histoires de légitimité a en perdre la raison. Puis tu reviens finalement dans le monde des vivants.
- Où est-ce qu’on va ? Tu m’emmènes dans ton palace à toi ? Ton petit nid d’amour ?
Ah… Là. Tout de suite. Monsieur retrouvait le sourire.