Lumiris, une merveilleuse région. Une région que le jeune homme devait à tout prix découvrir de fond en comble. En outre, les paysages citadins de Nemerya le lassaient, il devait voir autre chose, et vite. Son insatiable quête de renouveau le tenaillait activement.
Alors, il a allumé son ordinateur, ses doigts se livrant à quelques clicks rapides et assurés, afin de chercher ce qui pourrait assouvir cette envie de découverte. Vivement, le jeune érudit a déniché un stage de photographie d'une petite semaine à un prix nettement abordable au sein de Sunyra, une petite ville aussi chatoyante que verdoyante. Une ville où il faisait bon vivre, aux températures agréables et aux couleurs vives. En bref, Khoren s'y sentait bien et la ville lui offrait de magnifiques panoramas pour enrichir son blog personnel. De surcroît, oui, son blog était laissé un peu en abandon depuis son arrivée à Lumiris - vous savez, l'administratif, l'installation, tout ça, tout ça... -, n'ayant peu de temps ou d'inspiration. Nous pouvons alors dire que ce fut Sunyra qui a ravivé sa flamme pour la photographie.
Sous une douce brise et un agréable soleil, Khoren profita d'une journée de repos pour s'offrir du bon temps. Habillé d'un bermuda foncé et d'une veste vert foncé, il flânait dans les rues de la ville du soleil. Des géolisses voletaient dans le ciel, des oiseaux se nichaient et chantaient au sein d'un verdoyant et reposant parc, des machocs aidaient leurs maîtres à installer les produits au marché, des enfants jouaient avec leurs bébés Pokémons, des couples et des familles marchaient dans les rues... l'atmosphère entière dégageait une aura de liesse palpable. Posé sur le pont de Caeli, Khoren admirait le paysage urbain jusqu'à ce que ses yeux tombent sur les boutiques. Et sur Kyora, qui dansait sur une musique inexistante. Il rit, lui offrant une douce caresse.
Sa fidèle cape volant au vent, il la ramena d'un geste bref et soigné, Kyora sauta sur ses épaules, et il descendit vers les boutiques.
La plupart ne semblaient être que de grandes enseignes qui se trouvaient partout à Lumiris, guère différentes des boutiques que Nemerya pouvait proposer. Malgré tout, désireux de se trouver de nouvelles tenues - et adorateur de première de lèche-vitrine sur les enseignes de luxe - , il passa dans quelques unes d'entre elles.
Peu convaincu, il se dirigea alors vers une petite boutique indépendante du nom de "Lux'Sukie", avec une devanture récente et attrayante. Il poussa la porte et entra avec la plus grande minutie, non-désireux de se faire remarquer.
Heureux de découvrir les conceptions de cette styliste dont il avait déjà un peu entendu parler, il passait de rayon en rayon, que ça soit homme ou femme, puisqu'il était principalement là pour admirer les œuvres de l'artiste. Par ailleurs, il s'était toujours fichu des étiquettes de genre, surtout en terme vestimentaire.
Rapidement, Kyora en eut vite marre de rester sur son épaule et sauta. Khoren n'avait point vérifié si les Pokémons étaient admis ou non dans l'enceinte du magasin, alors il priait pour qu'elle se tienne tranquille. Il ne supportait pas de devoir l'enfermer dans sa PokéBall. Par chance, le magasin n'était pas bondé, mais loin d'être vide non plus. Disons qu'un fluide continu de trafic humain animait le magasin de vêtements de la styliste. Les affaires devaient bien tournées, se disait le jeune explorateur.
Ce moment shopping l'emmena jusqu'au bout du magasin, peut-être près des réserves, son œil était très attiré par une chemise bleutée et brillante. La petite Tarsal s'activait de plus en plus, comme si elle peinait à rester en fermer ou... qu'elle avait envie de castagner du roucoul. Par miracle, il y avait peu de monde dans cette partie du magasin, juste une dame avec des cheveux violets coiffés de manière plutôt extravagante, dos à eux.
Alors plongé dans la contemplation de cette chemise, la tenant dans le mains, se demandant sérieusement s'il comptait l'acheter en vue du prix assez conséquent, Kyora s'amusait à toucher aux vêtements puis à les faire léviter. Grâce à sa faible onde de choc, elle arrivait à faire bouger les vêtements pour les envoyer de manière aléatoire. Au début, ce petit jeu était tranquille, même mignon, puisque cela avait pour but de taquiner son maître. Affectueusement mais surtout doucement, il entrait dans son jeu. Doucement, car il se rappelait où il était.
Mais, comme vous vous en doutez, Kyora n'était pas une petite joueuse. Pire encore, on dirait même qu'elle était une vraie tête brûlée. L'intensité du jeu a augmenté et au lieu de toucher Khoren avec les quelques habits qu'elle déplaçait, la dernière prise atterrit... près de la jeune femme.
Au fur et à mesure, le visage du jeune homme devenait blême, comprenant que le jeu n'allait plus être un jeu sans importance. Durant l'action, il activait ses mains, chuchotant des "Arrête, arrête" ou des "Noooon pas par là..." pour finir sur un "Stoooop fini de jouer...!".
Malheureusement, le mal était fait: la jeune femme avait senti le grabuge discret et commençait à se retourner. Instinctivement, Khoren reposait la chemise et commençait déjà à ranger les vêtements que Kyora avait éparpillés sans la moindre gêne.
Ensuite, il commença à s'excuser, presque paniqué, les mains en l'air, comme si elles étaient prises de spasmes :
- Ooooh excusez-moi, vraiment, elle a pas fait exprès, madame...
Ses yeux s'agrandirent immédiatement en reconnaissant ce visage, ressemblant en tout point aux posters se trouvant dans l'entrée ou sur quelques murs du magasin - à moins qu'il ai déjà vu sur les réseaux ? -, et il veillait à tenir Kyora bien fermement autour d'elle.
- Madame Itsuki ! Vraiment désolé, vraiment... (La panique céda alors à son cœur d'artiste, comme si son subconscient désirait lui sauver la mise en changeant de sujet :) Mais vous savez, j'adore véritablement ce que vous faites. C'est si beau, si original ! Je sais même plus où en donner de la tête à force de regarder partout ! Ça donne envie de tout acheter, mais le porte-monnaie suit pas, vous savez !
Un sourire apparaissait alors au fur et à mesure, faisant disparaître peu à peu son visage crispé par la panique, comme s'il reprenait confiance grâce au fait qu'il rétablissait un avantage dans la conversation. Ceci étant, il lui était impossible de déchiffrer la moindre de ses émotions pour le moment.
Alors, il a allumé son ordinateur, ses doigts se livrant à quelques clicks rapides et assurés, afin de chercher ce qui pourrait assouvir cette envie de découverte. Vivement, le jeune érudit a déniché un stage de photographie d'une petite semaine à un prix nettement abordable au sein de Sunyra, une petite ville aussi chatoyante que verdoyante. Une ville où il faisait bon vivre, aux températures agréables et aux couleurs vives. En bref, Khoren s'y sentait bien et la ville lui offrait de magnifiques panoramas pour enrichir son blog personnel. De surcroît, oui, son blog était laissé un peu en abandon depuis son arrivée à Lumiris - vous savez, l'administratif, l'installation, tout ça, tout ça... -, n'ayant peu de temps ou d'inspiration. Nous pouvons alors dire que ce fut Sunyra qui a ravivé sa flamme pour la photographie.
Sous une douce brise et un agréable soleil, Khoren profita d'une journée de repos pour s'offrir du bon temps. Habillé d'un bermuda foncé et d'une veste vert foncé, il flânait dans les rues de la ville du soleil. Des géolisses voletaient dans le ciel, des oiseaux se nichaient et chantaient au sein d'un verdoyant et reposant parc, des machocs aidaient leurs maîtres à installer les produits au marché, des enfants jouaient avec leurs bébés Pokémons, des couples et des familles marchaient dans les rues... l'atmosphère entière dégageait une aura de liesse palpable. Posé sur le pont de Caeli, Khoren admirait le paysage urbain jusqu'à ce que ses yeux tombent sur les boutiques. Et sur Kyora, qui dansait sur une musique inexistante. Il rit, lui offrant une douce caresse.
Sa fidèle cape volant au vent, il la ramena d'un geste bref et soigné, Kyora sauta sur ses épaules, et il descendit vers les boutiques.
La plupart ne semblaient être que de grandes enseignes qui se trouvaient partout à Lumiris, guère différentes des boutiques que Nemerya pouvait proposer. Malgré tout, désireux de se trouver de nouvelles tenues - et adorateur de première de lèche-vitrine sur les enseignes de luxe - , il passa dans quelques unes d'entre elles.
Peu convaincu, il se dirigea alors vers une petite boutique indépendante du nom de "Lux'Sukie", avec une devanture récente et attrayante. Il poussa la porte et entra avec la plus grande minutie, non-désireux de se faire remarquer.
Heureux de découvrir les conceptions de cette styliste dont il avait déjà un peu entendu parler, il passait de rayon en rayon, que ça soit homme ou femme, puisqu'il était principalement là pour admirer les œuvres de l'artiste. Par ailleurs, il s'était toujours fichu des étiquettes de genre, surtout en terme vestimentaire.
Rapidement, Kyora en eut vite marre de rester sur son épaule et sauta. Khoren n'avait point vérifié si les Pokémons étaient admis ou non dans l'enceinte du magasin, alors il priait pour qu'elle se tienne tranquille. Il ne supportait pas de devoir l'enfermer dans sa PokéBall. Par chance, le magasin n'était pas bondé, mais loin d'être vide non plus. Disons qu'un fluide continu de trafic humain animait le magasin de vêtements de la styliste. Les affaires devaient bien tournées, se disait le jeune explorateur.
Ce moment shopping l'emmena jusqu'au bout du magasin, peut-être près des réserves, son œil était très attiré par une chemise bleutée et brillante. La petite Tarsal s'activait de plus en plus, comme si elle peinait à rester en fermer ou... qu'elle avait envie de castagner du roucoul. Par miracle, il y avait peu de monde dans cette partie du magasin, juste une dame avec des cheveux violets coiffés de manière plutôt extravagante, dos à eux.
Alors plongé dans la contemplation de cette chemise, la tenant dans le mains, se demandant sérieusement s'il comptait l'acheter en vue du prix assez conséquent, Kyora s'amusait à toucher aux vêtements puis à les faire léviter. Grâce à sa faible onde de choc, elle arrivait à faire bouger les vêtements pour les envoyer de manière aléatoire. Au début, ce petit jeu était tranquille, même mignon, puisque cela avait pour but de taquiner son maître. Affectueusement mais surtout doucement, il entrait dans son jeu. Doucement, car il se rappelait où il était.
Mais, comme vous vous en doutez, Kyora n'était pas une petite joueuse. Pire encore, on dirait même qu'elle était une vraie tête brûlée. L'intensité du jeu a augmenté et au lieu de toucher Khoren avec les quelques habits qu'elle déplaçait, la dernière prise atterrit... près de la jeune femme.
Au fur et à mesure, le visage du jeune homme devenait blême, comprenant que le jeu n'allait plus être un jeu sans importance. Durant l'action, il activait ses mains, chuchotant des "Arrête, arrête" ou des "Noooon pas par là..." pour finir sur un "Stoooop fini de jouer...!".
Malheureusement, le mal était fait: la jeune femme avait senti le grabuge discret et commençait à se retourner. Instinctivement, Khoren reposait la chemise et commençait déjà à ranger les vêtements que Kyora avait éparpillés sans la moindre gêne.
Ensuite, il commença à s'excuser, presque paniqué, les mains en l'air, comme si elles étaient prises de spasmes :
- Ooooh excusez-moi, vraiment, elle a pas fait exprès, madame...
Ses yeux s'agrandirent immédiatement en reconnaissant ce visage, ressemblant en tout point aux posters se trouvant dans l'entrée ou sur quelques murs du magasin - à moins qu'il ai déjà vu sur les réseaux ? -, et il veillait à tenir Kyora bien fermement autour d'elle.
- Madame Itsuki ! Vraiment désolé, vraiment... (La panique céda alors à son cœur d'artiste, comme si son subconscient désirait lui sauver la mise en changeant de sujet :) Mais vous savez, j'adore véritablement ce que vous faites. C'est si beau, si original ! Je sais même plus où en donner de la tête à force de regarder partout ! Ça donne envie de tout acheter, mais le porte-monnaie suit pas, vous savez !
Un sourire apparaissait alors au fur et à mesure, faisant disparaître peu à peu son visage crispé par la panique, comme s'il reprenait confiance grâce au fait qu'il rétablissait un avantage dans la conversation. Ceci étant, il lui était impossible de déchiffrer la moindre de ses émotions pour le moment.