Abigaëlle Bellamy
Feat. Emily Stock (OC de Ririko)
22 ans
Décoratrice florale
29.06.98
Aucune faction
Kalos (Romant-SB)
Habite à Mirawen
Elle
Nébuleuse (Pléiade désormais)
Créative
Attentionnée
Rayonnante
Autodestructrice
Tête de mule
Dramaqueen
Parfois, tu rêves d'être une fleur. Une jolie fleur rose se laissant bercer par le vent. Sans la moindre inquiétude, sans véritable conscience - juste une fleur, juste une jolie plante au doux parfum de printemps. Juste un miracle de la nature qui revient à la vie année après année. Mais tu n'es pas vraiment une fleur, Abigaëlle - ou Abbie, parce que tu préfères que l'on t'appelle ainsi - tu es une humaine. Une humaine avec des problèmes, avec des histoires, avec des émotions. Trop d'émotions.
Derrière tes iris aux allures d'un rubis, tu es insécure. Tu as cette fâcheuse manie à toujours tout prendre personnel, à appréhender l'avenir et à t'inquiéter. Alors tu frappes avant d'être frappée, et ta vie devient dramatique. Tu es une bombe sur le point d'exploser à tout moment, tu as peur de t'attacher. Tu t'es crée, avec le temps, une barrière émotionnelle et la simple idée de ressentir de l'attachement t'effraie. On t'a souvent brisé en tant que personne et aujourd'hui, tu répares les pots cassés comme tu peux, mais pas toujours de la bonne façon. Tu es une dramaqueen mais tu n'es pas une mauvaise personne. Tu es, au contraire, gentille et attentionnée - tu es dotée d'un sourire contagieux qui ne se manifeste que lorsqu'il est réellement sincère. Parce que tu n'arrives pas à camoufler tes véritables émotions ; tu es triste et tout le monde le voit, tu es en colère et personne ne peut dire le contraire. Tu es heureuse et on l'est avec toi. Tu es un livre ouvert - tu es ton propre conte de fées.
Et tu es têtue. Vraiment têtue. Une simple idée dans ton esprit deviendra une obsession ; tu n'arrives pas à décrocher. Et parfois tu prends de mauvaises décisions, mais tu le regrettes. Tu es belle, mature et intelligente mais tu réfléchis souvent trop tard. Tu es spontanée, tu vies avec tes émotions. Celles-ci te guident souvent - pourtant tu aimerais être l'auteure de ton propre récit. Tu es sensible et ça te nuit souvent ; mais au moins, ta sensibilité fait de toi quelqu'un de bien. Quelqu'un de véritablement humain. En as-tu conscience, Abbie ?
Tu as la fâcheuse manie à collectionner tout ce qui est qualifié de mignon - et rose. Surtout rose. C'est ta couleur préférée et ça se ressent sur toute ton existence ; partant de ta chevelure à ton habillement, et tu ponctues cette évidence par tes objets de collection, ta décoration et aussi la majorité de tes arrangements floraux. Parce que oui c'est ton métier, décoratrice florale. S'il n'y a pas la moindre fleur rose dans un bouquet, c'est sûrement parce qu'on te l'a demandé. Tu es un magnifique cliché féminin.
Tu as de l'énergie à revendre. Et tu parles beaucoup, tu aimes beaucoup faire des blagues, parfois drôles, parfois drôles (dans ta tête). Tu es une personne agréable à cotoyer malgré ton caractère de merde, mais ce caractère là, il n'est présent qu'avec ceux qui le méritent. Si on te fait chier, tu feras chier. Si on est sympa avec toi, tu seras un amour, mais tu auras peur. Tu vas certainement montrer beaucoup d'enthousiasme avant de te refermer subitement ; tes émotions, ce sont des montagnes russes.
Tu es rayonnante et pleine de vie. Une princesse qui voyage et qui vole au gré du vent. Tu ne tiens pas en place, tu aimes découvrir de nouvelles choses ; faire des expériences parfois bonnes parfois mauvaises
Mais au moins tu apprends. Et au niveau de ta santé, tu as encore du chemin à faire. Tu manges peu, tu te soucies du jugement de tes pairs, tu veux tout faire pour être à ton meilleur - tout le temps. Tu essayes d'apprendre à t'aimer à ta façon, à oublier le passé pour mieux avancer, mais parfois tu fais des conneries. Tu es humaine après tout ; une humaine qui fait de son mieux et pour ça, on ne peut pas t'en vouloir. Tu t'exprimes parfois maladroitement ; mais en ce qui concerne ton art, tu sais faire preuve d'expression artistique. Tu sais exprimer tes émotions dans ce que tu crées. Peut-être que ta nouvelle vocation saura t'aider plus que tu ne le penses.
Derrière tes iris aux allures d'un rubis, tu es insécure. Tu as cette fâcheuse manie à toujours tout prendre personnel, à appréhender l'avenir et à t'inquiéter. Alors tu frappes avant d'être frappée, et ta vie devient dramatique. Tu es une bombe sur le point d'exploser à tout moment, tu as peur de t'attacher. Tu t'es crée, avec le temps, une barrière émotionnelle et la simple idée de ressentir de l'attachement t'effraie. On t'a souvent brisé en tant que personne et aujourd'hui, tu répares les pots cassés comme tu peux, mais pas toujours de la bonne façon. Tu es une dramaqueen mais tu n'es pas une mauvaise personne. Tu es, au contraire, gentille et attentionnée - tu es dotée d'un sourire contagieux qui ne se manifeste que lorsqu'il est réellement sincère. Parce que tu n'arrives pas à camoufler tes véritables émotions ; tu es triste et tout le monde le voit, tu es en colère et personne ne peut dire le contraire. Tu es heureuse et on l'est avec toi. Tu es un livre ouvert - tu es ton propre conte de fées.
Et tu es têtue. Vraiment têtue. Une simple idée dans ton esprit deviendra une obsession ; tu n'arrives pas à décrocher. Et parfois tu prends de mauvaises décisions, mais tu le regrettes. Tu es belle, mature et intelligente mais tu réfléchis souvent trop tard. Tu es spontanée, tu vies avec tes émotions. Celles-ci te guident souvent - pourtant tu aimerais être l'auteure de ton propre récit. Tu es sensible et ça te nuit souvent ; mais au moins, ta sensibilité fait de toi quelqu'un de bien. Quelqu'un de véritablement humain. En as-tu conscience, Abbie ?
Tu as la fâcheuse manie à collectionner tout ce qui est qualifié de mignon - et rose. Surtout rose. C'est ta couleur préférée et ça se ressent sur toute ton existence ; partant de ta chevelure à ton habillement, et tu ponctues cette évidence par tes objets de collection, ta décoration et aussi la majorité de tes arrangements floraux. Parce que oui c'est ton métier, décoratrice florale. S'il n'y a pas la moindre fleur rose dans un bouquet, c'est sûrement parce qu'on te l'a demandé. Tu es un magnifique cliché féminin.
Tu as de l'énergie à revendre. Et tu parles beaucoup, tu aimes beaucoup faire des blagues, parfois drôles, parfois drôles (dans ta tête). Tu es une personne agréable à cotoyer malgré ton caractère de merde, mais ce caractère là, il n'est présent qu'avec ceux qui le méritent. Si on te fait chier, tu feras chier. Si on est sympa avec toi, tu seras un amour, mais tu auras peur. Tu vas certainement montrer beaucoup d'enthousiasme avant de te refermer subitement ; tes émotions, ce sont des montagnes russes.
Tu es rayonnante et pleine de vie. Une princesse qui voyage et qui vole au gré du vent. Tu ne tiens pas en place, tu aimes découvrir de nouvelles choses ; faire des expériences parfois bonnes parfois mauvaises
Mais au moins tu apprends. Et au niveau de ta santé, tu as encore du chemin à faire. Tu manges peu, tu te soucies du jugement de tes pairs, tu veux tout faire pour être à ton meilleur - tout le temps. Tu essayes d'apprendre à t'aimer à ta façon, à oublier le passé pour mieux avancer, mais parfois tu fais des conneries. Tu es humaine après tout ; une humaine qui fait de son mieux et pour ça, on ne peut pas t'en vouloir. Tu t'exprimes parfois maladroitement ; mais en ce qui concerne ton art, tu sais faire preuve d'expression artistique. Tu sais exprimer tes émotions dans ce que tu crées. Peut-être que ta nouvelle vocation saura t'aider plus que tu ne le penses.
Calluna c'est un Pokémon qui t'a suivi alors que tu faisais tes courses quotidiennes chez le fleuriste du coin. Elle était là, cachée parmi les fleurs - sans doute solitaire et sans famille, sans amis. Elle t'attendait. Elle attendait son destin, une maison ou un quelconque foyer, tu n'en sais rien. Tu sais juste qu'elle a croisé ton chemin par hasard - et tu as décidé de la garder avec toi. Elle est devenue ton starter officiellement et depuis, elle ne te lâche pas. Mais genre vraiment pas. La majorité du temps, elle squatte ton cou comme un collier. Elle se prend pour un accessoire de mode - et elle fait la sieste là, comme si de rien n'était. Dire que vous n'avez pas développé un lien de confiance extrêmement rapidement et de façon inattendue serait un mensonge. Elle t'apaise et parvient à te redonner le sourire. Et puis elle t'aide à guérir - Guérilande... elle porte bien son nom, celle-là.
Calluna
Guérilande
Femelle
Flora-Voile
can we speak in flowers ?
it will be easier for me to understand. ✿
« Lequel de mes tableaux préfères-tu, Abbie ? » Tes prunelles d'enfant s'illuminaient. Tu observait cet art - d'un regard plein d'admiration, un regard d'innocence cherchant la beauté un peu partout. Tu avais pointé la toile qui représentait un cerisier en fleurs. « Celui-ci ? Je savais que tu allais le choisir. » Ta mère te connaissait comme si elle t'avait crée - et justement, c'était le cas. Tu vivais des moments de bonheur aux côtés de tes parents ; tu étais une princesse dans son château. Unique enfant de deux artistes, tout ce que tu observais te semblais magnifique. Tu vivais dans un conte de fées - tu étais la protagoniste de ton histoire - une belle histoire - une histoire qui semblait te mener vers un véritable happy end.
Éclairée par les lumières de la capitale, tu entamais l'école. Romant-sous-Bois semblait bien petite face à la ville lumière - là où tout semblait possible, là où s'ouvrait de nouveaux horizons.
Dans tous les contes de fées, il y a des obstacles.
Ton obstacle a été de te prendre une claque en pleine gueule. Toi qui n'a jamais eu à te soucier de quoi que ce soit, toi qui a toujours été protégée du monde. L'école - et ses étudiants - t'ont fait voir la réalité ; malgré ce que tes yeux pouvaient voir, la vie n'était pas toujours rose. Jeunes, les gens sont méchants. Ils font en sorte de trouver ton point faible et d'appuyer dessus - bien bien fort. Toi, c'était la pauvreté. Tes parents étaient artistes ; ta mère peintre et ton père photographe. Bien qu'ils parvenaient à vivre de leurs métiers, les salaires étaient irréguliers, il y avait des périodes creuses ; des fin de mois où la nourriture semblait se faire plus rare. Tu ne l'as jamais vraiment remarqué avant, mais tu en avais pris conscience en grandissant.
Et ce, surtout, grâce à l'intimidation que tu as vécu dans tes années scolaires. Les pires années de ta vie. Ton cerveau d'enfant, de jeune adolescente avait l'air de vouloir oublier - effacer ces souvenirs de ta mémoire. Et tu es tombée malade - trop de stress, que les médecins disaient. Et tu avais cessé de te nourrir convenablement, perdant au fil du temps un peu trop de poids, tu n'étais plus en santé. Mais au moins tes parents eux, ils pouvaient bien manger.
Chaque matin était une épreuve.
Chaque soir une libération.
Chaque weekend ton seul moment où tu pouvais t'échapper de ton cauchemar. Tu ne savais pas te défendre ; on l'avait toujours fait à ta place.
Et pour bouleverser ton esprit d'ores et déjà perturbé ; tu es tombée amoureuse d'une fille. Son nom, c'était Chloé. Ce sentiment, tu l'as caché pendant bien longtemps. Tu ne voulais pas assumer ta sexualité ; ils auraient de nouvelles armes pour te tourmenter. De nouveaux points faibles à exploiter. De nouvelles raisons de se moquer.
Le seul qui te permettait d'endurer le quotidien, à part tes parents, c'était Cael. Ton ami, celui qui t'a suivi pendant ton parcours scolaire, qui ne te pointait pas du doigt à cause de ta situation financière. C'était le seul en qui tu avais confiance, et ça t'a sans doute permis de traverser cette période. De ne pas flancher.
Puis un jour ; suite à une montée de courage incompréhensible, tu as décidé de te déclarer à Chloé, parce que cet amour, tu voulais le ressentir à mille pour cent. Tu lui as dit quelque chose qui ressemblait à « Je t'aime, et je ne saurais l'expliquer. Laisse-moi plutôt te le montrer. » Et elle t'a rendu tes sentiments. Et tu as été heureuse.
Jusqu'à ce qu'elle disparaisse de ta vie.
Et à nouveau, ton conte de fées s'est brisé. Une nouvelle page a été déchirée - ton coeur aussi. Tu aurais aimé comprendre, accepter la réalité, tourner la page et continuer à écrire ton histoire pour qu'elle soit belle, agréable à lire. La vérité, c'est que...
Quelque chose en toi s'est brisé. Là où seul ton domicile avec tes parents semblait t'apaiser, tu ne parvenais pas à sourire dehors. Tu souriais sur les clichés que ton père prenait de toi. Il disait de toi que tu étais photogénique - mais que ton sourire était faux, que tu ne devais pas te forcer devant l'objectif. Mais ce n'était pas à cause de l'objectif ; tu étais simplement malheureuse. Mais tu ne savais pas comment l'exprimer.
Tes parents, tu ne voulais pas les inquiéter.
Mais tu as commencé à devenir quelqu'un qui ne te ressemblait pas. Tu n'étais plus Abigaëlle. Tu étais l'ombre de toi-même ; une ombre qui ne souhaitait plus s'attacher. Une ombre qui accumulait les conquêtes pour se sentir vivante, pour se donner l'impression qu'elle avait le contrôle sur les autres humains ; plus personne n'allait te tourmenter, car tu allais devenir le maître du jeu, l'auteure derrière le livre de ta vie. Tu allais te désensibiliser à tes propres sentiments, et te créer une barrière émotionnelle incassable.
C'était ce que tu pensais.
Mais même ça, ça ne te rendait pas heureuse. Ça te rendait misérable.
Tu t'accrochais intensément à ton amitié avec Cael ; c'était sans doute l'une des seules choses qui te permettait de garder un tant soit peu de ta personne. Mais lui aussi, il t'a abandonné. Tu n'as jamais compris pourquoi les deux personnes que tu aimais le plus au monde t'avaient quitté. Tu devais être maudite ; dès que l'on s'approchait de toi, tu les faisais fuir. Il n'y avait pas d'autres explications - rien de tout cela n'était rationnel. Et ton récit devenait de plus en plus sombre, jusqu'à ne plus avoir la prétention d'oser se présenter comme un conte de fées.
Et lorsque ta mère est tombée malade à son tour, tu ne pouvais plus t'observer dans une glace. Tu ne pouvais plus te trouver belle. Tu n'étais pas en santé, et désormais, tu étais souillée. Mais il y avait un mince espoir ; ton âme elle, elle était toujours la même. Elle rayonnait de son rose éclatant, suppliant pour que tu retrouves celle que tu étais ; celle que tu es.
« Maman, je t'ai apporté un bouquet de fleurs. Il ressemble à l'un de tes tableaux. Tu sais, j'ai toujours aimé les fleurs. Je pense que c'est grâce à tes pinceaux. »
Elle avait souri.
Mais tu savais, au fond de toi, qu'elle était triste.
Triste de voir comment tu étais, comment tu te sentais. Tu avais beau sourire à tes parents, ils n'étaient pas aveugle. L'oeil d'un artiste voit tout ; surtout la mélancolie de leur propre enfant. Ta mère a succombé peu de temps après, la maladie avait été fatale pour elle. Et tu te détestais. Parce que ta mère avait vu une fausse image de toi avant de partir.
Ton père était inconsolable. Il a même quasiment cessé la photographie pendant quelques mois - plus rien ne l'inspirait... sauf toi. Tu étais le seul et unique modèle qu'il partageait au monde. Et tu ne te forçais pas à être heureuse. Les photos capturent l'âme des sujets ; ils doivent révéler les véritables émotions. Et étrangement, tous ceux qui suivaient ton père sur les réseaux sociaux avaient des réactions positives.
« Les photos sont magnifiques. »
« C'est ta fille ? Elle est jolie. »
« J'aime ce que tes photos dégagent, continue de nous les partager. »
Et à chaque jour, tu semblais te faire connaître via la passion de ton paternel. Tu savais qu'ensemble, vous alliez pouvoir remonter la pente - le temps était votre meilleur ami comme votre pire ennemi. Mais vous aviez besoin de changer d'air, rester à Kalos ne ferait qu'alimenter votre nostalgie. Vous aviez besoin de changements. Et toi Abbie, tu devais te reprendre en mains. Retrouver une bonne santé, arrêter de te soucier du regard des autres - vivre ta vie, oublier Chloé, ne plus penser à Cael, et faire honneur à ta mère. Vous avez décidé de vous rendre à Lumiris, une région qui semblait vous ouvrir ses bras.
« Papa, je vais créer une page sur le réseau Dusk pour y poster mes arrangements floraux. Tu penses que ça les intéressera ? »
Tu avais la chance d'avoir été aperçu à plusieurs reprises grâce aux clichés de papa. Désormais, tu tentais de te créer ta propre petite communauté autour de la décoration florale ; un sujet qui te passionnait. Tu allais t'inspirer des tableaux de ta mère pour lui rendre hommage, mais tu allais pouvoir exprimer ta créativité. Tu étais destinée à l'art. Au coeur de Lumiris, tu allais peut-être pouvoir reprendre ton histoire, et en faire un véritable conte de fées ; un conte de fées avec des passages joyeux - avec, pour une fois, un potentiel happy end.
Publiée par Abbie Bellamy - aujourd'hui.
it will be easier for me to understand. ✿
« Lequel de mes tableaux préfères-tu, Abbie ? » Tes prunelles d'enfant s'illuminaient. Tu observait cet art - d'un regard plein d'admiration, un regard d'innocence cherchant la beauté un peu partout. Tu avais pointé la toile qui représentait un cerisier en fleurs. « Celui-ci ? Je savais que tu allais le choisir. » Ta mère te connaissait comme si elle t'avait crée - et justement, c'était le cas. Tu vivais des moments de bonheur aux côtés de tes parents ; tu étais une princesse dans son château. Unique enfant de deux artistes, tout ce que tu observais te semblais magnifique. Tu vivais dans un conte de fées - tu étais la protagoniste de ton histoire - une belle histoire - une histoire qui semblait te mener vers un véritable happy end.
some day you will be
old enough
to start reading fairy tales again
old enough
to start reading fairy tales again
Éclairée par les lumières de la capitale, tu entamais l'école. Romant-sous-Bois semblait bien petite face à la ville lumière - là où tout semblait possible, là où s'ouvrait de nouveaux horizons.
Dans tous les contes de fées, il y a des obstacles.
Ton obstacle a été de te prendre une claque en pleine gueule. Toi qui n'a jamais eu à te soucier de quoi que ce soit, toi qui a toujours été protégée du monde. L'école - et ses étudiants - t'ont fait voir la réalité ; malgré ce que tes yeux pouvaient voir, la vie n'était pas toujours rose. Jeunes, les gens sont méchants. Ils font en sorte de trouver ton point faible et d'appuyer dessus - bien bien fort. Toi, c'était la pauvreté. Tes parents étaient artistes ; ta mère peintre et ton père photographe. Bien qu'ils parvenaient à vivre de leurs métiers, les salaires étaient irréguliers, il y avait des périodes creuses ; des fin de mois où la nourriture semblait se faire plus rare. Tu ne l'as jamais vraiment remarqué avant, mais tu en avais pris conscience en grandissant.
Et ce, surtout, grâce à l'intimidation que tu as vécu dans tes années scolaires. Les pires années de ta vie. Ton cerveau d'enfant, de jeune adolescente avait l'air de vouloir oublier - effacer ces souvenirs de ta mémoire. Et tu es tombée malade - trop de stress, que les médecins disaient. Et tu avais cessé de te nourrir convenablement, perdant au fil du temps un peu trop de poids, tu n'étais plus en santé. Mais au moins tes parents eux, ils pouvaient bien manger.
Chaque matin était une épreuve.
Chaque soir une libération.
Chaque weekend ton seul moment où tu pouvais t'échapper de ton cauchemar. Tu ne savais pas te défendre ; on l'avait toujours fait à ta place.
Et pour bouleverser ton esprit d'ores et déjà perturbé ; tu es tombée amoureuse d'une fille. Son nom, c'était Chloé. Ce sentiment, tu l'as caché pendant bien longtemps. Tu ne voulais pas assumer ta sexualité ; ils auraient de nouvelles armes pour te tourmenter. De nouveaux points faibles à exploiter. De nouvelles raisons de se moquer.
Le seul qui te permettait d'endurer le quotidien, à part tes parents, c'était Cael. Ton ami, celui qui t'a suivi pendant ton parcours scolaire, qui ne te pointait pas du doigt à cause de ta situation financière. C'était le seul en qui tu avais confiance, et ça t'a sans doute permis de traverser cette période. De ne pas flancher.
Puis un jour ; suite à une montée de courage incompréhensible, tu as décidé de te déclarer à Chloé, parce que cet amour, tu voulais le ressentir à mille pour cent. Tu lui as dit quelque chose qui ressemblait à « Je t'aime, et je ne saurais l'expliquer. Laisse-moi plutôt te le montrer. » Et elle t'a rendu tes sentiments. Et tu as été heureuse.
Jusqu'à ce qu'elle disparaisse de ta vie.
Et à nouveau, ton conte de fées s'est brisé. Une nouvelle page a été déchirée - ton coeur aussi. Tu aurais aimé comprendre, accepter la réalité, tourner la page et continuer à écrire ton histoire pour qu'elle soit belle, agréable à lire. La vérité, c'est que...
she dreamed improbable dreams
followed her heart
and created her own little fairytale
followed her heart
and created her own little fairytale
Quelque chose en toi s'est brisé. Là où seul ton domicile avec tes parents semblait t'apaiser, tu ne parvenais pas à sourire dehors. Tu souriais sur les clichés que ton père prenait de toi. Il disait de toi que tu étais photogénique - mais que ton sourire était faux, que tu ne devais pas te forcer devant l'objectif. Mais ce n'était pas à cause de l'objectif ; tu étais simplement malheureuse. Mais tu ne savais pas comment l'exprimer.
Tes parents, tu ne voulais pas les inquiéter.
Mais tu as commencé à devenir quelqu'un qui ne te ressemblait pas. Tu n'étais plus Abigaëlle. Tu étais l'ombre de toi-même ; une ombre qui ne souhaitait plus s'attacher. Une ombre qui accumulait les conquêtes pour se sentir vivante, pour se donner l'impression qu'elle avait le contrôle sur les autres humains ; plus personne n'allait te tourmenter, car tu allais devenir le maître du jeu, l'auteure derrière le livre de ta vie. Tu allais te désensibiliser à tes propres sentiments, et te créer une barrière émotionnelle incassable.
C'était ce que tu pensais.
Mais même ça, ça ne te rendait pas heureuse. Ça te rendait misérable.
Tu t'accrochais intensément à ton amitié avec Cael ; c'était sans doute l'une des seules choses qui te permettait de garder un tant soit peu de ta personne. Mais lui aussi, il t'a abandonné. Tu n'as jamais compris pourquoi les deux personnes que tu aimais le plus au monde t'avaient quitté. Tu devais être maudite ; dès que l'on s'approchait de toi, tu les faisais fuir. Il n'y avait pas d'autres explications - rien de tout cela n'était rationnel. Et ton récit devenait de plus en plus sombre, jusqu'à ne plus avoir la prétention d'oser se présenter comme un conte de fées.
Et lorsque ta mère est tombée malade à son tour, tu ne pouvais plus t'observer dans une glace. Tu ne pouvais plus te trouver belle. Tu n'étais pas en santé, et désormais, tu étais souillée. Mais il y avait un mince espoir ; ton âme elle, elle était toujours la même. Elle rayonnait de son rose éclatant, suppliant pour que tu retrouves celle que tu étais ; celle que tu es.
« Maman, je t'ai apporté un bouquet de fleurs. Il ressemble à l'un de tes tableaux. Tu sais, j'ai toujours aimé les fleurs. Je pense que c'est grâce à tes pinceaux. »
Elle avait souri.
Mais tu savais, au fond de toi, qu'elle était triste.
Triste de voir comment tu étais, comment tu te sentais. Tu avais beau sourire à tes parents, ils n'étaient pas aveugle. L'oeil d'un artiste voit tout ; surtout la mélancolie de leur propre enfant. Ta mère a succombé peu de temps après, la maladie avait été fatale pour elle. Et tu te détestais. Parce que ta mère avait vu une fausse image de toi avant de partir.
Ton père était inconsolable. Il a même quasiment cessé la photographie pendant quelques mois - plus rien ne l'inspirait... sauf toi. Tu étais le seul et unique modèle qu'il partageait au monde. Et tu ne te forçais pas à être heureuse. Les photos capturent l'âme des sujets ; ils doivent révéler les véritables émotions. Et étrangement, tous ceux qui suivaient ton père sur les réseaux sociaux avaient des réactions positives.
« Les photos sont magnifiques. »
« C'est ta fille ? Elle est jolie. »
« J'aime ce que tes photos dégagent, continue de nous les partager. »
Et à chaque jour, tu semblais te faire connaître via la passion de ton paternel. Tu savais qu'ensemble, vous alliez pouvoir remonter la pente - le temps était votre meilleur ami comme votre pire ennemi. Mais vous aviez besoin de changer d'air, rester à Kalos ne ferait qu'alimenter votre nostalgie. Vous aviez besoin de changements. Et toi Abbie, tu devais te reprendre en mains. Retrouver une bonne santé, arrêter de te soucier du regard des autres - vivre ta vie, oublier Chloé, ne plus penser à Cael, et faire honneur à ta mère. Vous avez décidé de vous rendre à Lumiris, une région qui semblait vous ouvrir ses bras.
« Papa, je vais créer une page sur le réseau Dusk pour y poster mes arrangements floraux. Tu penses que ça les intéressera ? »
Tu avais la chance d'avoir été aperçu à plusieurs reprises grâce aux clichés de papa. Désormais, tu tentais de te créer ta propre petite communauté autour de la décoration florale ; un sujet qui te passionnait. Tu allais t'inspirer des tableaux de ta mère pour lui rendre hommage, mais tu allais pouvoir exprimer ta créativité. Tu étais destinée à l'art. Au coeur de Lumiris, tu allais peut-être pouvoir reprendre ton histoire, et en faire un véritable conte de fées ; un conte de fées avec des passages joyeux - avec, pour une fois, un potentiel happy end.
Publiée par Abbie Bellamy - aujourd'hui.
Pourquoi les Nébuleuses ?
Abbie tu as besoin d'un nouveau départ. D'un nouveau livre dans lequel écrire ton conte de fées - et pour ça, tu dois te remettre en question, travailler sur toi-même, te chercher. Tu as besoin de réfléchir à ce que tu veux vraiment faire, ce que tu souhaites devenir et comment tu as envie d'évoluer dans ton nouveau monde. Ta santé s'améliorer mais tu n'es pas au meilleur de ta forme et tu veux prendre ton temps. Prendre le temps de tracer ta voie pour mieux voir la couleur de ton âme (malheureusement, il n'y a aucun groupe rose sur le réseau Dusk) alors tu vas devoir réfléchir à ta couleur - la couleur qui te définira à Lumiris.
Pseudo(s): Ellumya
Âge: 24 ans
Localisation: Rive-Sud du Québec
Pronom(s): She/Her
Âge: 24 ans
Localisation: Rive-Sud du Québec
Pronom(s): She/Her
Comment nous as-tu trouvé ? Coucou, c'est Kisara.
Ton Pokémon préféré ? Mimikyuuuu (suivi de près par Vaporeon & Flapple).
Un dernier mot ? J'espère que Abbie me permettra de revenir en force, plus motivée que jamais ; et j'espère qu'elle vous plaira.
Ton Pokémon préféré ? Mimikyuuuu (suivi de près par Vaporeon & Flapple).
Un dernier mot ? J'espère que Abbie me permettra de revenir en force, plus motivée que jamais ; et j'espère qu'elle vous plaira.