Si Callum n’avait jamais été capable du moindre sentiment amoureux, ce n’était pas par froideur ou par crainte d’ouvrir son coeur… Mais par irrespect. Irrespect pour les gens l’entourant, pour chaque fourmi parsemant la surface de ce monde; irrespect pour lui-même. Du haut de ses vingt-quatre ans, le Freyligner n’avait pas peur d’aimer : il en était tout simplement incapable. Bien décidé à être un trou de cul en puissance, il traitait l’ensemble de l’humanité avec le même dégoût d’abord dirigé vers soi-même puis vers les autres…
Alors que faisait-il ici? Inutile de connaître Callum pour piger qu’il n’était pas un friand des ambiances à l’eau de rose. Au travers la foule, le trafiquant est étranger. Il fend le bonheur des couples admiratifs d’un pas rapide, évite les regards d’un sifflement énervé. Les poings enfoncés dans les poches de sa parka, il se demande ce qu’il fout ici. Ou plutôt, pourquoi on lui a donné rendez-vous ici. L’endroit est peuplé de paires de yeux indiscrets qui risqueraient de les voir, de cramer leur couverture… Alors pourquoi? La nébuleuse n’avait jamais été le plus brillant des hommes, mais son désintérêt envers les barreaux de cellule suffisait à lui offrir une conscience. Il n’aurait jamais dû accepter cet endroit comme point de rencontre.
Instinctivement, ses doigts se crispent sur le tissu hors de prix de son manteau alors qu’il se remet à pester en chuchotant. Par cœur, presque religieusement, il récite tout son recueil de jurons et d’insultes à l’égard de l’inconscience de certains clients… Et parvient quasi à oublier que celui qui fait normalement preuve de la plus grande cécité, c’est lui. Callum est la source des idées idiotes de l’humanité. Il est l’archétype du mec pas trop brillant à qui l’on doit plus de plans foireux que de grandes réussites… Et ça lui convient. Parce que c’est la vie qu’il a choisie, parce qu’être un abruti lui semble plus facile qu’un faux génie. Ses bons coups, il les laisse à Cayden dont les épaules sont plus solides et pour qui « la déception » n’a jamais été une option. Certains s’en sortent tout simplement mieux que d’autres.
Soufflant, Callum jette un œil par-dessus son épaule avant de tourner le coin d’un bâtiment. L’excitation qui parcourt les artères de l’animation le soustrait à toute indiscrétion : les gens se moquent de lui. Il n’est qu’un pauvre célibataire que l’on soupçonne sans doute d’être venu éponger sa malchance en amour… Et c’est mieux ainsi. Callum avait toujours préféré les coups d’un soir, les trucs qui ne perduraient pas dans le temps et qui ne franchissaient jamais la barrière des sentiments. Il traitait les gens comme des objets et se laissait manipuler en retour… Car une vie privée du malheur de devoir la conduire était une vie de complaisance heureuse.
Était-ce vraiment aussi si triste que l’entendaient les grands penseurs?
Lorsque, quelques minutes plus tard, il ressort de l’ombre, c’est en finissant de compter la pile de billets que les pokéballs lui ont rapporté. Discret, il glisse la liasse dans la poche de sa parka dont il ouvre nonchalamment la fermeture éclaire avant de faire compétition aux températures plus clémentes de Février. Lui et son client ne se reverront jamais, mais la confiance est là. Ils sont liés par le secret, par les chaînes indestructibles du délit. C’est l’ombre d’un cassier judiciaire qui plaine au-dessus d’eux, mais Callum n’y pense déjà plus. Il n’entend plus qu’à trouver la sortie, s’arracher à cette mièvrerie commerciale.
Sur le chemin du retour, ses pas sont moins saccadés, moins rapides : il est moins pressé. L’anxiété d’être surpris avec son paquet dans la poche de son manteau a laissé place à l’ennui. Pour la première fois, il laisse ses yeux balayer les installations dégoulinantes de conneries. Les décorations, les stands, la grande roue… Il ne comprend pas ce que les gens peuvent trouver de charmant à ce genre d’endroit. De son point de vue, le cadet n’a jamais été spécialement désillusionné comme être humain… Alors pourquoi n’arrive-t-il pas à comprendre pourquoi tous ces gens s’extasient sur trois bricoles en papier mâchés et un quai abandonné à l’observation maintes fois décevante des lovdics?
« Pitoyable… »
C’est lui qui parle. Lui dont l’essence même est d’être minable, d’être un bon à rien. Lui dont l’existence n’a pas le moindre sens et pour qui personne n’éprouve la moindre affection; pas même son propre frère dont le lien n’est désormais qu’intéressé. Callum gagne bien sa vie, mais Cayden encore plus… Malheureusement pour l’aîné, son frangin a des goûts de luxe pour lequel il est prêt à mendier… Et c’est essentiellement sur cette avarice désobligeante que repose les restes de leur fratrie.
« Carrément pitoyable… »
Répète-t-il d’un voix basse avant de s’arrêter devant un stand de dégustation dont il saisit un échantillon sans même regarder l’employée. Son air outré, la nébuleuse ne le voit pas.
Au lieu de quoi, il se remet à tracer sa route… Non sans une grimace de dégoût exacerbé par la mauvaise foi :
« Mais quelle horreur putain. »
Se dit-il à lui-même. La beauté du moment, elle lui échappe complètement… Et il ne voit vraiment pas comment ça pourrait s'améliorer.
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Amaryllis Levya
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Love is MysticalAma & CallumL'amour est parfois une chose frivole et délicate. Une idée, un sentiment que beaucoup cherchent quand il est seul. À la fois dure et tendre, elle permet à des âmes de se sentir bien et accepté....de se mettre sur pied avec rigidité. Cette chose qui est violente et douce.... elle crée une sorte de nuage où la joie berce notre confort, notre sens d'être aimé...
Je l'ai souvent vu, lu, entendu... sans jamais l'avoir vécu. Et c'est ça qui me ronge l'esprit depuis longtemps. J'ai le coeur d'une jeune fille en manque d'amour, en manque d'acceptance. Une jeune femme rêveuse d'une histoire où elle pouvait espérer un prince la sauvant de sa tour....
Peut-être est-ce une raison pourquoi je suis ici, dans la contrée de l'amour. Cherchant à comprendre, à vivre, à espérer qu'une chose pourrait m'arriver aussi. Vivre une relation amoureuse et être heureuse. M'occuper d'une personne qui s'occupera de moi en retour, de donner une partie de toi pour ensuite te sentir importante....il y a des choses que j'aimerais vivre. La solitude m'étouffe comme une corde au cou. Moi qui n'a vécu que trop longtemps sans jamais connaître beaucoup de chose, même en vivre, je....
Je voulais me sentir vivante, me sentir comme tout le monde.
Mes prunelles voyaient ses couples qui passaient proche de moi avec envie, presque avec mépris. Je jalousais ce qu'il avait sans trop me rendre compte à quel point je voulais vivre ce qu'ils ont. Si je pouvais m'arracher la peau, je le ferrais. Je me dis même parfois en pensant à moi... Est-ce que je mérite ça ?
Est-ce que quelqu'un peut me comprendre et m'aimer ?
Est-ce que je vais finir seule ?
Juste à y penser, j'aimerais m'arracher les cheveux et crier. Pleurer une tristesse qui a trop longtemps perdurer.
Je sais que je ne devrais pas pousser les choses. Je sais que je devrais laisser le temps se faire tout seul, mais...si je laisse trop aller, peut-être que l'opportunité glissera entre mes mains ...?
Je soupire en effaçant ma tristesse. Je gardais difficilement ce sourire avec la tête haute. Je me disais, parfois, aussi, que si je voulais quelque chose, il fallait que je fonce. Je ne pouvais pas attendre que la vie décide que finalement, peut-être que je méritais quelque chose après autant de temps d'attente à me déchirer l'esprit.
Je marche doucement en regardant les alentours jusqu'à ce que je tombe sur un homme. Je m'arrête, surprise, pour l'observer. Il était seul. Et...magnifique.
Son aura, ses yeux, son visage....il était si ...joli.
Comme un prince charmant.
Mes yeux s'agrandient et ne dévient pas de sa silhouette. Une de mes mains se pose sur mes lèvres, délicatement.
Vraiment, il était magnifique.
Je pris une bonne respiration pour ne pas que mon souffle arrête devant cette merveille. Il ressemblait tellement à un dessin que j'avais fait quand j'étais jeune d'un homme qui était dans mes rêves...
Devrais-je lui parler ? Il commençait à s'éloigner....
Non, il ne faut pas que je le laisse aller ! J'étais trop curieuse de le voir de près !
Je marche un peu plus vite pour le rattraper. Dès que je suis arrivé très près de lui, je lui prends doucement une manche.
+ E..excusez moi !
Dis-je avec un sourire timide.
+ Mon nom est Amaryllis ! Et vous ?
Vraiment, ses yeux....quelque chose m'attirait.
+ Vous ne semblez pas du coin...
Je glousse un petit rire.
+ J'avoue que mon non plus. Je me sens un peu hors contexte avec tous ses coeurs haha !
J'essayais de lui faire la conversation. Je me demandais si cette action était idiote ou brillante. Je sais que les talents sociaux n'étaient pas une chose que j'étais parfaitement capable, mais parfois, il fallait avoir du courage pour créer des relations. De nos jours, trop de gens se cassent la tête pour rien et moi, j'aime agir en toute innocence ....naturel. Peut-être, aussi, qu'il verra en moi une folle et je m'en fous. Au moins, j'aurais essayé de lui parler. :copyright: 2981 12289 0
Même s’il ne pressait pas le pas, Callum avait hâte de sortir de cet endroit. Les dégustations gratuites et les stands de bouffe exotique, c’était amusant quelque temps… Mais quand on était fondamentalement désabusé comme lui, le charme était de bien courte durée. À chaque fois que son regard croisait celui d’une employée au regard pétillant, il s’empressait de détourner le sien en dépréciant le produit qu’il tenait entre ses doigts. Comme s’il craignait que quelqu’un le trouve sympathique, que son air bête soit oublié au profit d’une seule parole encourageante. Même ses « merci » étaient on ne peut plus rarissimes. Mais ce n’était pas nouveau ni récent. Callum avait toujours agit comme si tout lui était dû, comme s’il n’avait qu’à cueillir tous les droits de l’humanité. C’était sa manière à lui de survivre, de faire sa place… Car les gens comme lui n’avaient pas d’autre choix. Tant qu’à être en bas de l’échelle, autant être une marche au-dessus des abrutis pires que lui. Il ne se comporterait pas en victime, ne deviendrait jamais le martyr des plus enfoirés que lui. Il se défendrait. Il agirait comme un lion tout en oubliant qu’il ne règnerait jamais plus loin que la cage dans laquelle il était enfermé.
Rassuré par ses belles promesses, le jeune homme prend une grande inspiration en avalant de travers son dernier échantillon gratuit du jour. Dans quelques secondes, toute cette mascarade serait loin derrière. Il n’aurait plus à faire semblant, à masquer son agacement le temps d’une bouchée ni à feindre l’ignorance lorsque les regards amoureux se posaient sur lui avec curiosité. Quelques minutes plus tôt, il avait tiré Cassildey de sa pokéball en croyant pouvoir briser l’isolement. Peut-être qu’à deux, ce serait moins pénible… Sauf que, même armé de sa fierté, l’oiseau restait plus mignon que lui et des enfants étaient même venu vers lui pour pouvoir le caresser. Il les avait chassés, ignorant dès lors le poitrail gorgé d’arrogance de son protégé qui n’entendait qu’à être aimé.
« Ne te fait pas trop d’illusions… », avait-il simplement murmuré.
Puis il avait repris son chemin, le moineau perché sur son épaule. Après ça, il n’avait pas compris ce qui lui était arrivé. Les mains toujours enfoncées dans les poches de sa parka, toujours soucieux de ne pas attirer l’attention, il malgré tout senti que l’on tirait les pans de son vêtement. Énervé avant même d’avoir écouté le plaidoyer de l’étranger, il avait fait volteface fronçant les sourcils, convaincu qu’il ferait de nouveau face à un gamin…. La surprise avait été totale. Il avait failli s’en décrocher la mâchoire.
« E…Excusez-moi ! »
Qu’est-ce qu’elle voulait celle-là ? Aussi intrigué que saisi par l’étonnement, il l’avait dévisagé en silence quelques secondes jusqu’à ce que ses yeux abandonnent la contemplation indifférente de son visage pour parcourir avec indiscrétion les courbes de son corps. Il n’avait pas à eu à partir longtemps à la découverte de son anatomie pour que son regard s’adoucisse légèrement et qu’un sourire intéressé s’installe sur son visage d’ange – ou d’enfoiré, va savoir. Putain : elle était bien foutue. Quelles étaient les chances pour que ça arrive ? Pour que la seule meuf bonne de cet événement s’intéresse à lui ? Callum avait du charisme, il en avait toujours été. Mais il ne pensait pas que l’explication venait de là.
« … Callum. », répond-t-il simplement, en abandonnant difficile sa contemplation pour se reconcentrer sur son regard.
Les yeux Callum, les yeux. Le reste viendrait plus tard.
« Pourtant, je trouve, au contraire, que vous vous fondez à merveille dans le cadre… »
Sourire. Sourire qui, à défaut d’être honnête, était au moins intéressé. Ce n’était pas un mensonge, juste pas le genre de paroles que le Freylinger prononçait sans idée derrière la tête. Lui qui n’avait pas l’habitude de complimenter les gens sans redevance à la clé venait simplement de retomber dans un vieux rôle qu’il n’avait jamais oublié. Sur son épaule, toutefois, Cassildey n’est pas dupe. Sifflant bruyamment, il s’agite alors juste assez pour agacer son dresseur qui, d’un regard énervé, lui intime de se taire. Il n’avait pas besoin que quelqu’un vienne gâcher ses nouveaux plans de la journée. Surtout pas un Pokémon sans cervelle.
« Alors, dites-moi Amaryllis, qu’est-ce qui amène quelqu’un tel que vous si loin de chez elle… Seule de surcroît ? »
Il ne savait pas d’où elle venait, mais elle avait précisé qu’elle n’était pas du coin et il comptait beaucoup sur cet aveu pour ne pas se tourner au ridicule lorsqu’elle lui annoncerait habiter la ville voisine. Quand Callum désirait ardemment quelque chose, il était capable d’y mettre les formes. Il s’exprimait, respirait différemment et même la lueur dans ses yeux était radicalement différente. Callum était un manipulateur né. C’était comme ça qu’il parvenait à gagner les faveurs monétaires de son frère mois après mois même s’il ne faisait rien pour les mériter.
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Love is MysticalAma & CallumDès que ses yeux se posent sur moi, j'ai senti mon être vibrer. Un frisson si fort dans mon échine que ma poitrine avance légèrement vers le haut, sentant les muscles de mon corps se tendre. Et sa voix...
- … Callum.
Suis-je devant une illusion ? J'ai voulu lui prendre les visages, entre mes deux mains délicates, pour bien contempler ses prunelles de près. J'ai voulu m'approcher, naïvement, pour entendre mieux sa voix et être certaine que je n'étais pas devant une chimère créée par un désir profond de rencontrer l'être aimé.
Ce qui ne m'aide pas c'est qu'il semble différent. Je ne sais pas comment le dire, il avait l'air à part...hors de moi ? Cette personne avait une aura très particulière.
- Pourtant, je trouve, au contraire, que vous vous fondez à merveille dans le cadre…
Je ne devrais pas faiblir. Je devais agir et rester sur mes deux pieds.
Je glousse un petit rire suite à ses propos, timidement.
+ Mais non ! Ne dites pas ça pour me faire plaisir.
Mes yeux dérivent sur le sol et un grand sourire s'étire encore plus sur mes lèvres. Je n'étais pas habitué à ce genre de compliment, surtout venant d'un homme inconnu...
J'ai voulu ajouter d'autres paroles, mais son oiseau siffle bruyamment, me coupant dans mon élan. Je le trouvais mignon. Vraiment ! Et il ne me dérange pas. Les pokémons étaient une partie de nous et je me dis qu'il voulait sûrement que je le remarque. Freyja, elle, était toujours silencieuse, près de moi, comme toujours.
- Alors, dites-moi Amaryllis, qu’est-ce qui amène quelqu’un tel que vous si loin de chez elle… Seule de surcroît ?
Bonne question.
+ Oh et bien...
Mes yeux regardent maintenant de côté, sans réellement porter focus sur une chose en particulier.
+ J'ai toujours voulu voir ce genre d'endroit. Vivre des événements en face. Je viens d'Alola et...j'ai malheureusement passé ma vie entre 4 murs. Je ne connais personne à part ma famille qui réside là-bas.
Je dépose une main sur son bras. Je sentais le tissu toucher ma peau signe qu'il était réellement.....réelle.
+ Et vous ? Je sais que c'est une question redondante, mais...elle est légitime ? Pas obligé de répondre si elle est indiscrète de ma part.
Je ris un peu avant de porter une main vers son oiseau. Il était vraiment mignon sur son épaule ! Et je ne pouvais pas l'ignorer comme ça ! Il fallait que je fasse connaissance.
+ C'est quoi son nom ? La mienne se nomme Freyja.
Un nom que je trouvais très significatif pour ma vie. Un nom beau, féminin, délicat ...en même temps d'être mystérieux et fort. Un nom féroce.
Je sais que je devrais dire plus, que je devrais être bien plus entreprenante. Je me suis dis qu'être naturel et simple était bien mieux que d'être trop bavarde et collante. Je ne veux pas le faire fuir et regretter mes actions qui pourraient devenir très maladroites.
+ Si vous voulez une compagne pour visiter l'endroit, je suis disponible.
Dis-je finalement, confiante et surtout, en lui regardant les yeux. Même si je voudrais fuir et le regarder de loin...rien ne se fais si on n'ose pas dans la vie. Et puis, cet homme...j'ai le sentiment que quelque chose m'attire chez lui de bien plus précis...
Au contraire de « manipulation », « considération » ne faisait pas partie du vocabulaire courant de Callum. Il ne savait pas à partir de quand tout avait volé en éclats, à quel moment – très exactement – il s’était mis à penser qu’il était plus simple de mépriser que d’aimer… Mais le résultat était là. Le Freylinger n’avait pas grand-chose du prince charmant. Même s’il avait une apparence potable, ses manières et sa manière de traiter autrui niquaient le tableau avec splendeur : ce n’était pas le chic type que l’on rêvait de présenter à son père. Il avait du mal à s’imaginer quel genre de mari il pourrait devenir… Mais il n’avait pas besoin d’être un devin pour reconnaître que le tableau, ou plutôt l’esquisse qu’il en existait, n’avait rien de charmant. Après tout, qui rêvait d’une union basée sur l’infidélité et l’abus? Vraiment, Callum n’avait pas grand-chose du grand amour… Peut-être parce que, d’une part, lui-même n’était pas fichu de s’apprécier à sa juste valeur... Après tout, ne disait-on pas qu’il était nécessaire d’apprendre à s’aimer soi-même avant d’aimer les autres?
Veillant à ne pas essuyer d’autres remontrances bruyantes de la part de Cassildey, la nébuleuse fixe la charmante créature qui lui fait face. Un jour, il deviendrait peut-être un mec bien… Mais plus le temps passait et moins il y croyait. Qu’est-ce qui n’allait pas chez lui putain? Il était là, con comme pas possible, mais avide de mettre la main sur ce que la terre avait de plus beau et de plus pur à lui offrir. Callum gagnait bien plus que ce qu’il méritait. Monétairement, mais aussi socialement. Peut-être aurait-il pu apprendre de ses erreurs s’il ne vivait pas aussi aisément, s’il n’était pas aussi séduisant… Mais dans l’état actuelle des choses, rien n’y faisait. Malgré sa connerie, il avait tiré les bons numéros au loto de la vie.
« J'ai toujours voulu voir ce genre d'endroit. Vivre des événements en face. Je viens d'Alola et...j'ai malheureusement passé ma vie entre 4 murs. Je ne connais personne à part ma famille qui réside là-bas. » Intrigué, le jeune homme penche légèrement sa tête en la dévisageant silencieusement. Il ne se questionnait que trop rarement sur le passé des gens, mais entendre que quelqu’un avait passé sa vie entre quatre murs suffisait à titiller la curiosité de n’importe qui. Même s’il se fiche un peu des réponses et des circonstances, Callum enregistre malgré tout l’information dans un coin de sa mémoire. Après tout, ça peut toujours servir. Si elle avait été si longtemps isolée, alors il y avait fort à parier que sa naïveté n’était pas qu’une façade ou qu’un numéro… Et ça, c’était toujours bon à savoir.
Lorsqu’elle lui renvoie la question, non sans déposer une main sur la manche de sa parka, le bellâtre ne peut s’empêcher de grimacer légèrement. Il ne pouvait définitivement pas lui dire la vérité… Heureusement, les mensonges, c’était sa spécialité. « J’avais planifié de venir ici avec ma petite amie... », commence-t-il, le regard fuyant « … Mais j’ai découvert hier qu’elle entretenait une liaison avec un autre homme depuis plusieurs mois. » Et puis quoi encore? Si Cayden avait été là pour entendre son charabia, il aurait sans doute lourdement soupiré. Il suffisait de connaître le personnage pour savoir que son récit ne faisait aucun sens. D’aussi loin qu’il se souvenait, Callum n’avait jamais eu de réelle petite amie… et à chaque fois qu’il entretenait un semblant de fréquentation, c’était lui qui finissait par trahir la pseudo promesse de monogamie entre eux. Pas le contraire. « Du coup, j’ai décidé de venir ici malgré tout pour me changer les idées… Mais voir tous ces couples, c’est plutôt déprimant lorsqu’on est seul. » Irritant aurait été le terme le plus approprié, mais il se garde bien de le préciser. La mine un peu triste, Callum admire Amaryllis avec un regard faussement désemparé. Il ne savait pas si sa petite histoire suffirait à lui inspirer de la pitié, s’il gagnerait un peu d’affection en jouant les faux mecs cocus ni s’il parviendrait à gratter quelques points… Mais ça valait le coup d’essayer.
« Cassildey. » Pour la première fois, il pose ses yeux sur la Alolan Vulpix qui tient compagnie à la jeune femme. Il n’était pas un grand adorateur de pokémons… Cassildey, c’était un peu son exception, sa rédemption. « Ça vient d’un bouquin que j’adorais quand j’étais jeune… C’était le nom de l’écuyer d’un brave chevalier. » Et c’était bien le premier truc qu’il disait qui était vrai. Il ne savait pas pourquoi il lui offrait cette bribe de son passé, cet extrait de ses souvenirs d’enfance… Mais ses paroles avaient été aussi spontanées qu’amèrement regrettées. Callum n’était pas du genre à s’ouvrir, à jouer les nostalgiques. Surtout pas quand il n’entendait qu’à tirer son coup.
« Eh bien… Il faudrait être idiot pour refuser une si charmante compagnie. » Il n’avait pas vraiment envie de passer la journée avec une fille et encore moins de s’attarder ici, mais il se disait que le résultat en vaudrait la chandelle. Avait-il laver ses draps dernièrement? Au pire, il y avait toujours le sofa. « Y a-t-il quelque chose de particulier que tu souhaitais faire? » Il ignorait fichtrement les activités organisées pour la journée… Donc autant jouer les gentlemens. Ça pourrait toujours dissimuler son manque de renseignements sur l’événement.
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Love is MysticalAma & CallumJe me sentais nerveuse, mais bien. Il ne voyait que moi, il me parlait uniquement à moi sans qu'une autre personne nous dérange....ce qui me plaisait. Je pouvais entretenir une discutions avec quelqu'un sans même ressentir la peur d'être trouvée par ma mère. J'ai rarement eu le temps de me mêler avec des personnes ainsi depuis que j'ai atteint mon âge adulte et sa mort . À mon adolescence, j'avais eu la chance, mais tout avait été détruit par sa paranoïa et ses règles stupides. Elle détestait tellement les hommes que ...quand elle a découvert que mon coeur avait peut-être trouvé une personne, elle n'avait aucunement hésité de le percer avec un couteau.
Et...de me faire peur avec les conséquences que cela pouvait engendrer.
- J’avais planifié de venir ici avec ma petite amie...
Ah....
- … Mais j’ai découvert hier qu’elle entretenait une liaison avec un autre homme depuis plusieurs mois.
Mes deux mains se sont déposées sur mes lèvres, en mode choc. Le pauvre....cela aurait dû être très pénible pour lui. J'essaie d'imaginer la scène et moi-même, les émotions, je ne pouvais pas rester de marbre. L'amour et les relations amoureuses étaient des sujets très importants pour moi. Et là, ça....pourquoi avait-elle fait ça ? Sûrement qu'elle n'était pas sérieuse ou elle voulait jouer avec lui. Je sais que certaines personnes aiment changer de copain comme des culottes...
Ce manque de respect, je...! Inconcevable !
Par contre, point positif....il pourrait être à moi.
Ama, que tu es égoïste....
- Du coup, j’ai décidé de venir ici malgré tout pour me changer les idées… Mais voir tous ces couples, c’est plutôt déprimant lorsqu’on est seul.
Je ferme les yeux un petit moment. Je ne pouvais que comprendre cette douleur.
+ Je compatis....n'ayant jamais eu personne de sérieux dans ma vie à cause de ma famille, à voir ses couple...me donne un mal de coeur.
Je me concentre ensuite sur son petit oiseau. Et me dit même son nom !
- Cassildey. Ça vient d’un bouquin que j’adorais quand j’étais jeune… C’était le nom de l’écuyer d’un brave chevalier.
J'affiche un sourire.
+ Nice ! Moi, de mon côté, cela vient d'une guerrière d'un roman quand j'étais jeune, aussi.
J'étais sincère. Ce nom qui inspirait force, délicatesse et élégance...je voulais le garder pour nommer mon première pokémon, ce que j'ai fait. Elle le portait, fièrement.
- Eh bien… Il faudrait être idiot pour refuser une si charmante compagnie.
Je rougis un peu. Encore un compliment....il était si gentil, si parfait. Mon coeur en avait pris un coup, dans le bon sens. Il battait la chamade...
+ Merci...vous êtes si gentil. Je dirais que je ne pouvais pas vous laisser seul, surtout après ce que votre petite amie à fait...
Je ne sais pas si je pouvais dire que j'étais complètement sincère. Oui, je ne voulais pas le laisser seul, mais je voulais aussi être avec lui. J'usais d'une excuse plausible pour profiter de mon temps avec cet être si ...charmant.
- Y a-t-il quelque chose de particulier que tu souhaitais faire?
Je regarde les alentours un moment, pensive.
+ J'aime découvrir la nourriture et ....voir s'il y a un labyrinthe dans un jardin comme dans les magasines. Je ne sais pas ce qu'on peut faire de plus ici. J'avoue que...je ne suis pas habitué à participer à ce genre d'évent.
Je me retourne vers lui pour enlacer son bras contre ma poitrine. J'affiche un sourire plus lumineux et heureux.
+ On pourrait manger un peu avant d'aller plus loin ! Avoir un estomac rempli avant une aventure, c'est bien ! À moins que tu as une idée en tête ?
Je glousse un petit rire avant de serrer délicatement ma prise autour de son bras avec joie. J'avais l'impression d'être sur un nuage et ça....ça me faisait du bien. Cette sensation de ressentir une telle joie était rare pour moi et là, je pouvais dire que j'étais sincèrement ...happy.