La rue dans laquelle Madame Turcotte habite est en rénovations.
Et quand je dis « rue », c’est une façon gentille et non décourageante de dire quartier, voire ville.
Bref, il n’y a pas un seul endroit (
#JoiesDuRP) où il est possible d’aller sans se frotter à des panneaux oranges (
#SunyraNewMontréal) et des trous un peu partout.
Mais des trous profonds et dangereux dans lesquels il ne faudrait surtout pas que Pompom perde pied. Vous c’est déjà moins grave – Enfin, selon Madame Turcotte, toujours.
Bref. Pas question pour elle de sortir de son domicile dans de telles conditions.
Des plans pour qu’elle se renverse une cheville et, à son âge, elle en aurait pour huit ans à se soigner. Même pas sur qu’il lui reste huit ans à vivre.
Re-Bref.
En arrivant chez Madame Turcotte, les yeux gorgés d’espoir d’une petite requête facile, celle-ci pose rapidement les bases : Pompom doit faire très exactement une heure vingt-trois minutes d’exercice – pas une plus – puis doit revenir directement chez soi.
Pas de détour, pas d’activité et, surtout, aucun arrêt n’est permis.
Et concernant les travaux? Débrouillez-vous, rien ne doit nuire à la la sortie quotidienne de pompom.
Pompom?
Il dort présentement derrière elle… Et lorsqu’il se réveille, c’est pour mieux vous permettre de réaliser que Pompom est si grand et si menaçant qu’il dépasse sa propriétaire d’une tête facilement. Elle vous tend alors une laisse… et une deuxième. Juste au cas où, vous comprenez.
Mais ne perdez pas Pompom.
Ou sinon c’est votre tête que l’on perdra.
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