Beeeuaaaaabeuuuuuuh.

Blergh.

Aaaargh.

Qu’est-ce qu’il s’passe… ?

Je suis là, en PLS dans le labo de chimie, avec l’aération poussée au max qui explose l’échelle des décibels et une odeur affreuse de chaussette moisie croisée avec du durian qui a traîné dans les poubelles un jour de canicule.

En perspective : salut Dominique. Y a une couille dans le pâté là.

Je me relève difficilement avant d’analyser plus sérieusement la situation. Un peu devant moi, une bouteille à l’apparence pas rassurante du tout est grande ouverte. Je la referme immédiatement avant de lire l’étiquette : "Thioacétone dilué".

Putain de bordel de merde.

Je me retiens de gerber mes entrailles avant de ranger le truc, mais alors, loin, tout au fond du placard en métal.

Alors, pour être un peu plus explicite Dominique, le thioacétone, ça dégage une odeur méga pestilentielle qui peut envahir un rayon de plus de 500 mètres et qui provoque plein de joyeux effets indésirables comme des nausées, des étourdissements, et même des pertes de conscience. On est vraiment chanceux qu'il ait été fortement dilué.

Nom d'un p'tit Arceus.

Je m'en remets toujours pas.

C’est moi qui ai merdé comme ça ?

Bordel, heureusement qu’il y a un système d’aération automatique ici, c’était chaud sa maman sinon.
J’essaie de reprendre mon calme, et fort heureusement, Pastèque semble être dans sa Pokéball. Mais la vue d’un cadavre au sol plus loin me fait perdre tous mes moyens.

« Oh putain. OH PUTAIN ! UN CORPS ! »

Je m’agenouille auprès de la personne décédée, qui a tout l’air d’être une étudiante de l’Académie. Je la poke légèrement du bout de l'index pour voir si elle bouge un peu.

Rien.

Mais à mon plus grand soulagement, elle respire encore.

Comme j’ai jamais suivi de formation poussée en premiers secours (honte à moi), je savais pas trop les gestes le plus adéquat à adopter pour lui faire reprendre conscience. Des petites tapes sur les joues ? On plonge un doigt dans un verre d’eau ? Ou on prend le verre d’eau pour le splasher sur le visage ?

Je secoue légèrement la meuf par les épaules.

« Eh oh, ça va ? »

Ma plus grosse interrogation dans tout ça : qu'est-ce qui a pu mener à cet évènement aussi édifiant ?

C'étais une journée ensoleillée il faisait bon voir chaud bizarre portant il me semblait qu'il devait faire frais aujourd'hui ? Non j'ai du rêver mais rêver sec et puis ce qui était étrange c'est qu'une odeur nauséabonde envahissait l'espace et une odeur qui ne partais pas malgré le fait d'être en extérieur …

Eh oh, ça va ?

Gné ? Ho bordel ça allait pas commencer de dieu c'pas le moment on est bien ic … je me reveillez d'un coup dans une classe ? Et y'avait un type qui me secouais les épaules  . la bave au coin de la bouche … Déjà trop proche .. Il était trop proche je poussais ses mains de mes épaules d'un geste net et sec .

Hum merci ? Je suppose, on fou quoi ici ? Et qui tu es ?

Je savais absolument pas ce qu'on foutais là ?

Ho bordel pis cette odeur on dirais … attends pour de rai c'est tellement pourris que c'en est indescriptible …

Y'a pas une fenêtre ici ?  J'vais claquer pour de vrai sinon et c'pas une blague j'préfère littéralement qu'un rocabot me pète au nez tout les jours que de supporter ça plus longtemps. À part évidement si tu veux que je repeigne la pièce c'possible aussi.

j'avais envie de rire si fort mais à la fois j'étais hyper  sérieuse si on ne faisait pas quelque chose pour cette odeur j'allais vriller sec.

La meuf se réveille dans un petit sursaut et se débarrasse assez rapidement de mon emprise. Ce qui est une réaction totalement normale dans une situation pareille.

Bon, visiblement, la fille aux cheveux châtains a pas non plus la foutue idée de ce qu’on foutait là.

« Y'a pas une fenêtre ici ?  J'vais claquer pour de vrai sinon et c'pas une blague j'préfère littéralement qu'un rocabot me pète au nez tout les jours que de supporter ça plus longtemps. À part évidement si tu veux que je repeigne la pièce c'possible aussi. »

Sa remarque m’arrache un léger rictus, rapidement gommé par un haut-le-cœur dû à l’odeur nauséabonde qui s’est visiblement incrusté dans mes narines.

« Une meilleure idée, c’est de se casser d’ici. Ça va prendre un peu de temps avant que l’aération fasse son taff. »

Je me dirige avec entrain vers la sortie providentielle, avant de prendre un bon grand bol d’air frais, et surtout, pas avarié.

Putain, la dernière fois que j’ai été dans une situation similaire, c’était au collège. Un petit con avait fait péter une boule puante en pleine salle de permanence, et pendant toute l’heure, TOUT LE MONDE ÉTAIT OBLIGÉ DE CHOPPER UN CANCER DU POUMON A CAUSE DE L’ODEUR DES ENFERS. Le pire, c’est que le coupable a jamais été retrouvé. Je pense que c’était Pauline. La prochaine fois que je la revois, je lui éructe en pleine face. Non mais oh.

Trêve de plaisanteries, mon cher Dominique. L’heure est grave. Ni moi, ni ma compagnonne de mésaventure a le moindre souvenir de notre épopée catastrophique.

Alors même que je compte l’assaillir de davantage de questions, un gars que je ne connais ni d’Adam, ni d’Eve, engage la conversation avec nous :

« Hey, alors, vous avez tenu votre pari ou pas ? »

Je prends un air un tantinet ébahi devant son interrogation, avant de lui répondre :

« … Un pari ? Tu parles de quoi, en fait ?
- Bah, provoquer un accident quelque part dans l’Académie en échange des clés. »

Avant que je n’aie le temps de lui faire part de mon incompréhension la plus totale, le type entre dans le labo, se pince le nez, et partage son choc mêlé à de l’admiration :

« Oh putain vous avez fait fort ! Allez, hop, la clé, comme promis. Je vous laisse, j’ai pas envie de me faire chopper par un prof s’il rapplique ici ! »

A ces mots, il me laisse une clé dans le creux de la main, tandis qu’il prend celle des champs à toute allure.

Eh beh bordel, je savais pas qu’on pouvait détaler aussi vite.

Je me retourne vers ce qui serait apparemment ma partenaire de crime, puis je lui tends l’objet en métal :

« Bon eh bien visiblement, on a décidé de foutre le bordel pour une foutue clé. Une idée de ce que ça pourrait être, euh… Tu t’appelles comment au fait ? Je suis Milo. Enchanté de faire ta connaissance. »

Alors que je fais preuve de courtoisie, mon expression se décompose à la vue d’un membre du corps enseignant à l’autre bout du couloir, vraisemblablement alerté par le système d’alarmes du bâtiment. Faut qu’on se barre, et vite.

De l'air de l'air c'est juste une question de survie un peu d'air..

Oui un ref que l'es moins de 20 piges n'auront pas . Et encore 20 j'suis gentil tapez plus loin quand même faut être vieux pour connaître . J'ai rien contre vous attention bref retournons au sujet principal de cette aventure rocambolesque . Donc nous avions en notre possession de l'air frais et une clé mhhhh je plissais les yeux .

Moi c'est Amarelys appelle moi Ama c'plus court enchanté Milo .

Je relevais ma tête et le regardais avec des yeux ronds et d'un air débile et plein d'incompréhension .

Booooon alors qu'est-ce que du pourquoi du comment .

Absolument pas français je sais mais honnêtement rien ne faisait sens dans ce qui venais de nous arriver.

Okay le regard de Milo venait de changer du tout au tout deux choix jouer la surprise et faire genre on venait de trouver le pourquoi du comment soit on fuyais et si on fuyais … HEY j'suis pas une lâche je fuis pas moi … heu mais attends j'suis pas élève moi j'risque rien , a part ne plus avoir le droit de faire des recherches et utiliser les archives …

Ecoute moi Milo tout vas être simple . Le gars qui vient de se barre en courant tu ne le connais pas ? Car en vrai on peut lui faire porter le chapeau easy alors t'as juste à rester calme t'inquiète on vas jouer à un p'tit jeu que j'aime bien hehe !

J'lui sortais un petit clin d'œil ça fait longtemps que je n'avais pas été dans une situation comme celle là et ça me faisait bien rire en tout cas ni une ni deux jeu de dramaturge du dimanche , okay non en vrai mentir ça allait et la j'avais assez de points important pour que ça passe .

Et pis si ça casse bha el casos au pays des crises comme on dit chez moi qui veut dire grosso modo barrons nous je pris juste le soins de faire sortir absol avant que ce ne soit plus faisable smart la gamine si ça dérapait elle pouvait nous faire gagner du temps .

Bonjour monsieur on venais des archives avec Milo il m'aide un peu pour mes recherches ,on à vu en passant un mec courir vitesse Mach 5. Xion tu vois un truc dans la salle ? Ça pue quand même je me demande ce qu'il s'est passé un idée monsieur ?

je mettais la clé dans la poche arrière de mon pantalon priant pour que ce mensonge passe .

« Moi c'est Amarelys appelle moi Ama c'plus court enchanté Milo . »

Amarelys ? C’est un prénom ça ?

Tu sais Dominique, des fois, j’ai l’impression que y a des parents qui se disent en voyant la gueule de leur bébé : "Oulala, j’ai vraiment pas envie qu’il ait une bonne enfance, on va lui donner un prénom dégueu pour le traumatiser, on a bien fait de faire un gosse rien que pour ça tiens."

Je blague hein. Amarelys, c’est pas dégueu comme prénom.

Pas trop.

Bref, notre chère amie "Ama" décide de prendre les devants et me rassure avec un stratagème éhonté mais diablement efficace : en fait c’est pas nous M’sieur, c’est le gars louche qui vient de se barrer, ça semble logique non ?

Y a pas à dire, ma complice est la parfaite criminelle avec qui m’associer dans cette histoire riche en rebondissements. Elle sort un joli petit Absol à la couleur bien edgy de sa Pokéball histoire de renforcer la crédibilité de son témoignage, et se met à mentir ouvertement au prof dans une interprétation dont même Molière serait fier.

« Ça pue quand même je me demande ce qu'il s'est passé une idée monsieur ? »

J’ai dû me retenir, mais alors bien fort, pour ne pas pouffer de rire devant cette farce incroyable. L’enseignant gobe le mensonge immédiatement lorsqu’il voit l’air innocent de la jeune fille, et redresse ses lunettes d’un geste précis de l’index avant de déclarer :

« Sûrement une mauvaise blague d’un des étudiants. Comment on dit ça dans le langage des djeun’s déjà ? Un "pranque", c’est ça ? Dans tous les cas, ne vous inquiétez pas, je gère la situation. Éloignez-vous juste de la pièce afin que moi et les autres professeurs puissions constater l’étendue des dégâts. »

Je ne fais qu’acquiescer de la tête, puis je m’éloigne prudemment du type en tirant du bras ma partenaire tellement j’avais les chocottes de me faire accuser s’il changeait d’avis sur un coup de tête. En tournant dans un des couloirs, je la lâche et je soupire un bon coup.

« Ooooh bordel. C’est pas passé loin. On peut respirer – au sens propre comme au sens figuré. »

Je souris bêtement suite à ma blagounette vaseuse, puis je fais remarquer :

« La clé, je crois que c’est une clé des casiers des vestiaires non ? Y a un numéro dessus même ? »

Mmmh, qu’en penses-tu Dominique ? On m’a toujours dit de jamais fouiller dans des casiers de vestiaires. Déjà de un, parce que ça pue la sueur. Remarque, après la destruction nasale que je viens de subir, je pense que je suis immunisé à toutes les invasions odorantes possibles et imaginables. Et de deux, parce qu’on y trouve toujours des trucs compromettants dedans. Encore plus si c’est un casier de mec.

Berk. J’ose pas imaginer sur quel artefact on va devoir mettre les mains.

Ça à marché ? SERIEUSEMENT ?!!!! Ho bordel jamais de ma vie je n'aurais cru que ça passerai . Surtout un mytho aussi gros , ce genre de chose arrivent que dans les rêves c'pas croyable .

La clé qu'il avait portait un numéro il m'exposa l'idée d'aller au vestiaires ce qui était plutôt logique en soit n'est-ce pas ? Ça pouvait paraître totalement anodin mais c'était du génie .

Par contre quand bien même pourquoi un casier que 'est-ce que l'on devait y trouver de si important ? Genre , j'me dis qu'on à pas fait ça pour une Horlopatatte.

Alors oui une horlopatatte une patate qui donne l'heure avec des piles toussa toussa , le genre d'expérience qu'on fait en début d'année quoi .

Un si gros coup comme ça que pouvait t'il y avoir à la clé ?

Je faisais une tape sur l'épaule de Milo

J'pense vaut mieux qu'on bouge faudrait pas traîner non plus.

J'étais bien perdue dans mes pensées à m'interroger sur le peu d'éléments que l'on avait et pourquoi avions nous fais ça ? Rien n'a de sens pour le moment peut – être que le contenu du casier pouvais m'aider à retrouver les éléments de l'intrigue …

Dis moi … j'espère au moins que c'est pas la clé de ton casier ? Enfin je dis ça je dis rien hehe.

J'avais un petit rictus en même temps imagine on fait tout ça pour qu'il aille récupérer ses cahier de chimie ? Bon okay sur le coup j'foutrais le feu à l'académie mais bordel , qu'est-ce que ça serait drôle deux schlag font un attentat olfactif pour un bouquin qui t'apprends que l'huile et l'eau sont non miscible .

Ho bordel mais c'est génial on devrait en faire un film ! J'vais pitcher l'idée à Zhu .

Hum d'ailleurs petite question toute bête …

Je regardais Milo dans les yeux un bref instant.

Tu te souviens d'ou sont les vestiaires au moins non ? J'ai … Je sais pas ou ils sont héhé

Je passais ma main dans mes cheveux le sourire gêné , bha ouais je fonce vers l'inconnu je sais même pas ou on vas mais quelle idée aussi de faire ça ! Comment tu veux que j'arrive à m'en sortir aussi là. Pis j'dois pas avoir l'air conne non plus du coup , aussi idiote qu'un ramoloss . Ahhh ça allait m'apprendre à vouloir leader un groupe .

« Dis moi … j'espère au moins que c'est pas la clé de ton casier ? Enfin je dis ça je dis rien hehe. »

Je fais un "non" de la tête.

Pfeuh, elle me prend pour qui ? Quelqu’un qui donnerait sa clé à n’importe qui dans un délire d’escape game ?

Bon, ok, j’en suis totalement capable si mon taux d’alcoolémie est un peu plus élevé que la normale.

Mais en vrai de vrai, mon casier a absolument rien de suspect, non madame, je suis un enfant bien élevé, moi. Juste des barres chocolatées qui ont peut-être un peu trop fondu à cause de la chaleur.

Berk. Je les donnerai à Pastèque je pense, au moins, lui, il s’en fout de la gueule de la bouffe.

Notre chère amie Amarelys, qui ne s’est visiblement pas encore remise de ses émotions, prend un air ingénu avant de me demander :

« Tu te souviens d'ou sont les vestiaires au moins non ? J'ai … Je sais pas ou ils sont héhé »

Ah. On en est donc là. Très bien.

Je l’ai immédiatement étiquetée comme "personne qui sèche h24 les cours d’EPS et qui du coup connaît pas l’emplacement des vestiaires", mais c’est un peu trop long comme étiquette avec le recul. T’imagines en vrai elle a le cheatcode du certificat médical ? J’ai toujours rêvé d’en avoir un dès le collège, pour éviter le harcèlement. Ou, euh, d’autres trucs qui pourraient se passer dans des vestiaires masculins. Ahem.

« Pas d’souci l’amie, on doit juste descendre et aller dans l’autre bâtiment. »

Sur le chemin, j’en profite pour vérifier si y a pas une info importante que j’aurais pu écrire dans mes notes ou mon agenda, mais que pouic. Presque désespéré, je soupire, puis je m’efforce de faire un bout de conversation pour pas être trop gênant :

« Tu savais qu’un des casiers des vestiaires était maudit ? Un type a laissé traîner une banane sur l’étagère du haut, et l’a laissée pourrir jusqu’à décomposition. C’est un peu devenu comme un héritage du gars et tout le monde le sait. Enfin, sauf les profs. C’est pas plus mal. »

Y a vraiment des barges dans ce bahut, c’est moi que te le dis, Dominique. Enfin, vu ce que je viens de faire pour arriver à mes fins, je crois que j’ai pas trop mon mot à dire.

On finit enfin par arriver dans les vestiaires. Je parcours rapidement du regard chacun des casiers, et plus je m’approche du numéro concerné, plus mes entrailles se resserrent. Je reconnais ce casier.

Je prends Amarelys par les épaules et je la secoue comme quand un distributeur bug et veut pas te donner la cannette pour laquelle tu viens de payer :

« Oh no. Oooooh no. C’EST LE CASIER MAUDIT ! AAAAAAH !! »

Je me calme assez rapidement, haletant, mais mis à part l’odeur de sueur de mâle alpha, des effluves encore moins agréables me chatouillent les narines. Le doux arôme de la pourriture.

Je jette un regard désemparé à ma nouvelle pote, avant de prendre mon courage à deux mains et la clé par la même occasion. Je déverrouille, tremblant. Puis j’ouvre.

Je fais bien attention à esquiver du regard l’immondice tout en haut du casier, et je fouille un peu le contenu en retenant mon souffle. Arceus, Dieu, Bouddha, Allah, Yahvé, pitié, faites que la prochaine étape ce soit pas la banane. Tout mais pas ça. Aaaaargh.

Tel une maman qui cherche les plus sombres secrets de ses gosses dans leur chambre, je jette par terre le contenu du casier qui a pas l’air très intéressant dans notre enquête : un dossard plein de sueur, des chaussettes sales, une serviette humide, une gourde vide… Puis un bout de papier au fond du casier retient mon attention.

Une photo a été imprimée sur la feuille A4. Et sur l’image, on peut voir un type quasi à poil, avec juste le nécessaire pour cacher ses attributs, dans une pose plus que suggestive.

Wait a minute.

C’EST PAS MONSIEUR DUPONT ÇA ?!

« KWAAAAAAAH ??!!! »

Je sais pas si je rougis d’embarras ou si je deviens pâle de stupéfaction, mais je tends la photo à ma partenaire de crime pour qu’elle se rende bien compte que le prof à lunettes qu’on a vu tout à l’heure, bah il a décidé de se lancer dans une carrière un peu trop discutable dans un endroit qui accueille accessoirement des mineurs.

Au dos de la feuille, une consigne :

"A négocier contre l’objet confisqué de Kévin"

…

Mais dans quelle merde on s’est fourré.

(D'ailleurs what ze phoque, d'où Monsieur Dupont il a un six pack ???)