C’était un soir comme les autres à Fort-des-Songes où la jeune coordinatrice surfait tranquillement sur le net par le biais de son ordinateur portable. Assise confortablement sur son canapé, Aki lisait les nouvelles à propos d’apparition et de fait étrange dans cette ville qu’elle aime tant. Disons que l’actualité sur le paranormal rendait toujours toute chose l’amoureuse de ces apparitions étranges. Ce n’est pas pour rien que Kyoko s’entend assez bien avec les Pokémons de type Spectre. Par exemple, Akiza possède un lien très fort avec Rubia, sa Ténéfix. Si cette dernière est hautement dangereuse pour soi-disant voler des âmes dans le noir lorsque ses cristaux en forme de yeux se mettent à briller, la Rose n’a reçu aucun problème à son encontre. Il est vrai qu’élever des Pokémons de l’attribut Spectre, Ténèbres et même Psy n’est pas chose aisée. Tant que son amour de Mercurio Palazzo n’ait pas l’idée d’observer Rubia dans le noir, il n’y aura aucun problème…

Faisant rouler la molette de sa souris, Akiza Kyoko tombe nez à nez en face d’un article mentionnant le Cimetière de l’Âme. Plusieurs citoyens stipuleraient ne pas avoir été les bienvenues dans ces lieux alors qu’ils désiraient rendre visite à des membres de leurs familles décédés. Soudainement, des étoiles se mettent à briller dans les billes maritimes de la sorcière. Voilà enfin une petite activité à réaliser dans cette soirée. Fermant son ordinateur, le rangeant correctement dans sa housse, la chanteuse enfile ses new-rocks, son manteau gothique et s’apprête à partir quand soudainement une présence l’interpelle. Sa douce et resplendissante Flora qui ne trouvait pas le sommeil contrairement au petit ami de la musicienne qui dort actuellement dans la chambre, semble déjà avoir découvert ce que souhaitait entreprendre la Kyoko. Il faut dire que sa Gardevoir est capable de lire l’avenir et qu’elle est surtout très protectrice.

La main de la chanteuse attrape celle de son starter et un sourire angélique, doux et apaisant apparaît sur le visage de la gothique. « Bien sûr que tu peux venir Flora. Inutile de te dire où nous allons. »

Plus tard, à l’entrée du cimetière, en plein milieu de la nuit où minuit est déjà passé, Akiza et Flora se sont arrêtées devant les grandes grilles du cimetière. Un cadenas rend l’accès impossible. « Flora ? Peux-tu nous téléporter à l’intérieur s’il te plaît ? » demande sa voix enjôleuse la rockeuse à sa majestueuse fée. Sans attendre, toutes deux se retrouve de l’autre côté de la grille, dans un cimetière silencieux, où seul le vent chantonne parfois pour donner une mélodie lugubre en ces lieux.