J’avais une idée en tête depuis quelque temps et je n’arrivais pas à m’en défaire. Je voulais passer outre ma peur des pokémon feu causé par la blessure d’un Démolosse lorsque j’avais 12 ans. J’avais cherché sur le réseau de Dusk où trouver un Malosse.  Je pense que si je tente d’en capturer un et de l’élever par moi-même, j’arriverais à apprivoisé ma peur d’eux et de tout les types feu. Dépasser cette peur mentalement me permettrait peut-être aussi de mieux supporté cette douleur en continue.  Ce n’était qu’une idée, j’ignore même si j’arriverais réellement au moment où j’en croiserais un, mais qui ne tente rien n’a rien.

C’est pourquoi je m’étais rendu sur les routes du nord, accompagné de Rei et Noëla qui pourrait me geler le bras pour enrayer la douleur grâce à leur attaque glaces.  Malosse étant de type ténèbre je m’y rendis de nuit, peut-être aurai-je plus de chance d’en croisé. Je n’avais parlé à personne de ce projet, je tenais à le faire moi-même et seule. Cette peur, cette douleur et ce fardeau ne concernait que moi. Si je parvenais à en capturer un, j’allais également l’élever dans le plus grand des secrets. Je n’ai aucune envi que quelqu’un assiste à mes crises ou malaise répéter qui pourrait ce produire.
C’est donc dans le noir total de la nuit, seule la neige semblait y mettre un peu de clarté, que je cherchais légèrement craintive, totalement apeuré, un Malosse.

La nuit est vraiment calme, je la trouve même un peut trop calme. La possibilité de tomber sur la pré-évolution du pokémon que je craignais le plus était élever alors mon imagination me jouait des tours. Normalement, je ne devrais pas me faire prendre par surprise puisque la brulure sur mon bras devient plus intense à l’approche de pokémon feu. Je reste alerte au moindre hurlement canin que je pourrais entendre. Ce qui m’enchante le moins surtout, c’est qu’ils se tiennent en meute, du coup il y a vraiment de quoi me terrifier d’avantage.

Sauf pour l’instant rien. Mes pokémons sont attirés par un tas de feuille au sol. Je suis surtout concentré sur la possible rencontre avec mes démons, mais je reste curieuse. Je m’approche du tas de feuille qui attire tant l’attention de mes pokémons. Au premier coup d’œil, je ne vois rien, mais il y a quand même un truc qui me chicote. Je regarde de plus près et plus longtemps. Un Balignon finit par en sortir. Rei fait le saut et fait en bon en arrière en grognant après le pokémon plante et Noëla fidèle à elle-même, le salut avec des petits coups de tête pleine d’affection.

Ils sont complètement à l’opposé ses deux là, ce qui me fait bien rire et à pour effet de réussir à me détendre un peu. Je caresse tendrement Rei entre les deux oreilles pour le rassurer et le détendre à son tour. Je laisse ma Goupix s’amuser un peu avec le Balignon qui nous regarde l’air un peu de se demander ce qu’on fou là!

Le grattage entre les deux oreilles de Rei fait son effet, il se détend. Pas assez pour aller jouer avec Noëla et le Balignon, mais suffisamment pour ne plus grogner et observer la scène de jeu. Un jour sera-t-il peut-être plus confiant pour aller jouer lui aussi avec des inconnues, mais je ne le presse pas. S’il pouvait juste accepter la présence de mes autres pokémons, sa serai déjà ça.

Ce moment de détente ne dure pas longtemps, puisque qu’un autre pokémon sauvage fait son apparition. Il bondit un peu partout autour de nous. Je comprends rapidement qu’il veut jouer, je dois à nouveau tenter de calmer Rei qui grogne sur le nouveau venu. Noëla par contre est bien heureuse de ce nouveau compagnons de jeu, elle l’accueille, comme avec toute les personnes et pokémon qu’elle rencontre, avec ses multiple coup de tête amical. Le lapin en est bien heureux, facile a devinez, il rend l’accolade à sa nouvelle amie.

La simplicité de mon pokémon glace continue de me détendre et avec mon petit félin méfiant, je suis certaine d’être avertie a chaque nouvelles apparitions de pokémons dans les environ. Je peux donc continuer de profitez de la nuit calme et de forger des liens avec mes deux plus jeune pokémons.

En cette nuit calme et froide, étrangement l’heure est à l’amusement. Ma Goupix des glaces s’amuse avec un Sapereau et mon Lixy les observes s’amuser. Par contre, le calme est de courte duré, on peut entendre une multitude de cris perçant venant au loin. Tout le monde lève la tête vers le ciel pour voir ce qui brise le silence de la nuit. Au même moment je sens quelque chose contre mon pied, je rebaisse la tête pour remarquer qu’un Pichu m’a foncé dedans.

Cette petite souris électrique a l’air terrifié, de l’électricité entour son corps, elle va envoyer une décharge! Heureusement, Rei qui se méfit de tout le monde était déjà prêt à attaquer en cas de besoins. Il encaisse d’abord le léger choc électrique avant de charger le bébé pokémon, qui revole un peu plus loin. On peut maintenant voir de qui provienne ses multiples cris, des Piafabec et plusieurs! Le Pichu s’est retourné vers la horde de faucon qui arrive, plus terrorisé que jamais.
Je comprends mieux ce qui ce passe. Le Pichu a du faire quelque chose contre un des Piafabec, ils ont mauvais caractère et se fâche facilement, en plus d’avoir la rancœur tenace. Même si cette querelle ne me regarde pas, je suis maintenant dans leur ligne de mire, tout ça juste parce que ce Pichu m’a foncé dedans.

-Rei éclair, Noëla Éclats glace! Enchainez!

La renardeau à arrêter de jouer et se place devant le Pichu pour le protéger en même temps, Rei fait la même chose. Tout les deux, ils lancent leurs attaques élémentaires respectives contre les faucons furax, ils enchainent au fur et à mesure que ces oiseaux colériques s’approchent. C’est super efficace, mais ces oiseaux de malheurs sont tenaces et ils semblent encore plus en colère.

Ceux tomber au sol se relève et retourne dans le ciel, la horde vole tout autour de nous, ils nous observent. Mes pokémons reprennent leur souffle, ils ne sont pas habitués à combattre. Le Pichu lui tremble au sol en petite boule, il doit regretter de s’en être pris a eux.

L’observation est terminé, ces volatiles charge prêts à nous déchiqueté la peau avec leur bec et leurs griffes acérer.

-Météores!

Mes pokémons font de leur mieux, quelques Piafabec tombent, mais pas tous. Je n’ai pas le choix de me couvrir du mieux que je peux avec mes bras, une chance que j’ai un mentaux assez épais. Par contre Rei et Noëla sont bien amoché, le Pichu également. Je me dirige vers eux trois et tente de les protéger en me mettant au dessus d’eux, je continue de manger des coups de griffe et de bec à leur place. Je me contente d’endurer, je me dis qu’ils s’en iront quand ils seront satisfait et qu’ils ce seront assez défouler.

À force de recevoir des coups par-ci par-là, l’un d’eux fini par faire tomber une de mes pokéballs de mes poches. Je la regarde rouler et constate qu’il s’agit de celle de Ryuki. Ça va barder! Je saisi les trois petit pokémon dans mes bras et je me dépêche de m’éloigner, le plus vite possible. Sortir Ryuki de son sommeil en pleine nuit, c’est du suicide, c’est le genre de truc qui le met en colère, très en colère.

Il sort de sa pokéball, il rugit, il gronde, il donne de violent coup de queue au sol. Les volatiles lui tournent autour, le prenant pour nouvelle cible. Déchainer, il attrape un des faucons au vol dans sa grande gueule avant de lui broyer la colonne et de le recracher au sol. Il en attrape plusieurs de cette façon, soit en les écrasant ou en les gelant. Il en frappe d’autre aussi avec sa queue, les assomment sur le coup. Le nombre de Piafabec diminue, mais le restant continue leur assaut, mais on dirait que les coups n’ont aucun effet sur les écailles dur de mon Léviator enragé.

C’est un vrai carnage, surtout pour ces volatiles, aucun des deux ne veux abandonner. Je suis là à regarder, impuissante, mon pokémon ne se calmera qu’une fois tout ses ennemis KO ou s’il s’enfuit. Au bout de quelque minute, plus un seule pokémon ne volent dans le ciel nocturne. Ces cervelles d’oiseaux ont mit du temps à comprendre qu’ils ne pourraient pas gagner, ils ont tous fuient, salement amochés. Mon Léviator reste immobile, il s’est déchainer, il doit être épuisé. Je tente de l’appeler.

-Ryuki?

À l’appelle de son nom, il se retourne vers moi. J’avoue que j’ai un peu peur, je peux sentir mes pokémons et le Pichu trembler dans mes bras. Je savais qu’il ne fallait pas que je trouble son sommeil, mais c’est la première fois que ça arrive depuis qu’il est devenu un Léviator, je ne m’attendais pas à ça. Je le connais depuis si longtemps, je sais qu’il ne me fera pas de mal, mais le doute m’a quand même saisi. Que vas t’il faire?

Il s’approche lentement vers moi, est-ce qu’il sent ma crainte? Celle des bébés pokémons? A-t-il prit conscience de ses actions? Il y a deux, trois cadavres de Piafabec qui n’ont pas survécue à ses attaques… La loi du plus fort… La tension est intenable, si jamais il décidait de rediriger sa colère contre moi, j’étais fichu. Contre toute attente, il fini par s’étaler de tout son long au sol, juste devant moi. Il émet un râle plaintif, comme un enfant qui vient de finir sa crise et qui tombe épuiser par l’énorme énergie dépenser.

Comme pour évacuer le stresse qui venait de s’accumuler, je me mets à rire, fort, un gros fou rire. Mes pokémons me regarde ahuri, j’aurai du savoir que jamais Ryuki ne me ferait du mal, c’est comme un gros bébé, je me sens stupide d’avoir douté pendant un instant. Je m’arrête et essuie les larmes qui commençaient à couler.

-Tu pourras retourner te coucher, mais seulement une fois qu’on se sera occupé de ses pauvres pokémons.

Dans le nord, il fait froid, alors le sol est trop geler pour les enterrer, j’opte donc pour l’incinération. C’est avec une certain remord et une boule au creux du ventre que je les regarde bruler.

Je regarde les cadavres de Piafabec brûlés. Ce n’est pas la première fois que j’assiste à ce genre de scène. Combien de fois ais-je vue nombre de pokémons mort ou bien même des êtres humains? Je déteste mes parents pour m’avoir envoyé en mission avec leurs collègues. Je n’ai jamais tuées moi-même, mais les gestes que j’ai posés y ont sans doute contribué. Je me déteste aussi. Je ne ressens rien en voyant la mort juste sous mes yeux et pourtant j’adore les pokémons. Je n’aime pas lorsque du mal leurs sont faites. Une des raisons pour laquelle je suis partie de chez moi, je ne voulais pas continuer le braconnage et autre truc illégal, pour lequel on m’avait formé dès mon plus jeune âge.

Je recommence ma vie a zéro, loin de tout ça, mais est-ce que j’en ai vraiment le droit? J’ai le cœur lourd et je me sens comme un monstre. Une autre question me vient à l’esprit. Est-ce que j’ai le droit d’aimer? D’être aimé? Est-ce pour ça que je ne suis jamais tombé amoureuse? Et encore aujourd’hui? Quel est ce drôle de sentiment? L’image d’un jeune homme me vient en tête, je ressens une forte attirance envers lui, pourquoi? M’acceptera t’il si je lui raconte, j’ai la peur au ventre rien que d’y penser. Pourquoi ais-je si peur de le perdre? D’ailleurs, c’est a cause ou grâce à lui? Que je suis ici, à la recherche d’un Malosse à capturer, pour combattre cette peur.

La douleur me prend au bras et un aboiement me fait sursauter. Je tourne la tête vers le pokemon orangé, il alimente le feu avec flammèche, tout en remuant la queue. C’est un canidé de feu, certes, mais pas celui que je cherche. Étrangement, j’arrive à rester calme en sa présence, peut-être que la peur que je ressens habituellement commence à s’estomper? La douleur elle, elle reste par contre, mais c’est peut-être ce que je mérite!

Mes pokémons eux, sont sous le choc, Ryuki c’est la première fois qu’il tue ou même qu’il voit des pokémons mort. Il se sent coupable et c’est normal, même si il s’agit d’un accident.

-Ne t’inquiète pas, je t’aime toujours autant et sa restera entre nous. Il faudra juste apprendre à gérer tes excès de colères pour que ça ne se reproduise plus.

Je suis sincère et je sais qu’il le ressent, il commence à se détendre. Il faudra seulement qu’il se laisse du temps avant d’être capable d’accepter ce qu’il a fait. Rei et Noëla sont restés blottis contre moi, ils regardent d’un drôle d’air leur ami, eux aussi, ils leurs faudra du temps. Je reste là, assis regardant les cadavres qui brûlent, mes pokémons dans mes bras, Ryuki plein de remords à mes côtés, moi de retours dans mes sombres pensées. Le Caninos alimente toujours le feu et Pichu s’est sauvé depuis longtemps déjà, encore plus terrorisé qu’au début.

Je continue de fixer ce feu de... de… j’aurai dis joie, mais le contexte ne s’y prêtant pas, on va dire ce feu de mort… Des pensés sombres continue à défiler dans mon esprit. Encore un aboiement me sort de là. Ce n’est plus le Caninos et le feu est éteint, je n’avais même pas remarqué, il ne reste qu’un tas de cendre avec des restant d’os. Non, ces jappements et ces grognements proviennent d’un Rocabot. Rei et Noëla saute au sol et se mette à répondre au chiot sauvage. Ils sont sur la défensive et moi aussi, il n’a rien d’amical dans sa façon de me fixer.

Peut-être a-t-il conscience que ce sont des pokémons mort qui on bruler? En ce moment, il doit sentir mon aura qui dégage le mal. A part des grognements et aboiement agressif chacun un envers l’autre, personne de bouge. Ryuki qui s’était aussi allonger au sol, tout à l’heure, se redresse, il regarde le Rocabot et se met aussi à grogner. On dirait que son intimidation fait effet, le chien de pierre plaque ses oreilles sur sa tête et sa queue est devenue bien basse. Il recule en couinant avant de finalement prendre la fuite. Il savait qu’il n’avait aucune chance si le Léviator passait à l’attaque. Ce qui aboie ne mord pas! Satisfait du résultat, il retourne s’allonger au sol, ruminant toujours ce qu’il c’était passer.

Toute cette agitation et ces aboiement, m’on fatigue et mes pokémons aussi. Je songe a rentré et remettre mon projet à une autre fois. Sauf encore une fois, mon bras me fait mal, ca aussi c’es épuisant, les vas et viens des pics de douleur. Par contre, la douleur ressentie est différente, je ne peux m’empêcher de saisir mon bras et de faire une grimace de douleur. Normalement, j’arrive à ne pas le faire paraitre que j’ai mal.

Finalement, je n’aurai pas à remettre mon projet à plus tard, il est là, le voilà, le pokémon que je cherchais. Un Malosse, c’est encore un chiot, mais il ne faut pas se laisser avoir par ça. J’ai de la chance, il est seul, normalement ils se tiennent en meute, à moins que les autres ne soient pas trop loin.

Ryuki se redresse malgré la fatigue, les deux autres se tiennent juste à coté de moi, respire, ca va bien aller, je suis bien entouré. Le chien des enfers ne bouge pas, il est là à nous observer. Je prends le temps de l’observer aussi. Je suis hésitante. Est-ce vraiment ce que je veux? Avoir un pokémon feu en ma compagnie? Je risque de souvent devenir fiévreuse, c’est vraiment la solution? Pour ça, il faut que j’essaie. Et puis merdre, depuis quand je suis du genre à hésité? Avant de changer d’avis je lance une pokéball vers lui. Hop, à l’intérieur, reste s’y.

Mon équipe et moi-même ne bougeons plus, je retiens ma respiration, j’espère ne pas le regretter!