En dehors des cours à l’université, je me devais de bouger un peu. Depuis que j’avais plus ou moins raconté un des aspects de mon passé à un ‘’ami’’ et fait rejeter par lui. Je m’étais réfugier dans les études et essayer de faire disparaitre les tensions en allant dans les bars, sans succès. Le stresse des événements cette journée là, revenait aussitôt que je me réveillais le lendemain matin, avec peu d’heure de sommeil. Changement de stratégie, il fallait que je fasse de l’exercice tout en prenant l’air.

Pour ça, j’étais partie dans une nouvelle exploration, j’avais choisis les mâchoires de fer. Ces montagne abrupte et escarper m’obligerais à garder ma concentration et à ne pas penser à autre chose. J’avais sorti Hélios, il me suivait en lévitant comme à son habitude, sans aucune difficulté. Je lui fais confiance pour me rattrapé si je venais à faire un faux mouvement. En vrai, je comptais aussi sur lui pour aider les autres qui m’accompagnais, cela leurs feraient un bon entrainement au vue d’affronté les larbins que vont m’envoyer mes parents.

Après plusieurs longues minutes à escalader, j’arrive enfin à corniche pour prendre une légère pause avant de continuer. J’en profite pour demander à Rei de me regeler le bras. J’ai également laissé sortir Alizia, je n’arrive toujours pas à la toucher, mais elle ne se laisse pas faire non plus. J’ai beaucoup de chemin à faire avant que l’on arrive à s’apprivoiser, chacun de notre coté. J’aimerai que cette petite expédition nous rapproche ne serai-ce qu’un peu.

La pause arrive à sa fin et je m’apprête à reprendre mon ascension vers le sommet. Je remarque que bon bras légèrement givré à déjà commencer à fondre, j’ai déjà fait un calcul rapide sans présence de pokémon feu la glace reste près de trente minutes, mais en présence de Alizia, vingt minutes. Sauf que cela ne fait qu’une dizaine de minute que j’avais redemandez à Rei de le geler à nouveau.

Il faut dire que je commence anormalement à avoir chaud. Un autre pokémon feu, il doit être proche vue la chaleur qu’il fait. Je commence par regarder vers le bas, mais je ne vois rien. Le grognement soudain de Rei, me fait lever les yeux. Un Limagma à commencer à descendre en rampant de la montagne en notre direction. Au passage de la limace de feu on peut remarquer les rochers fondre…

Il dégage une telle chaleur, pas étonnant que la glace de mon bras est déjà fondue. J’ai mal, sa brule, il faut que je m’éloigne. Je voulais continuer à gravir la montage, mais finalement le pokémon ne me laisse pas le choix de faire demi-tour. Je redescends de la corniche où je m’étais posé pour une légère pause. Dans la précipitation, je manque malheureusement une prise… Ah, merde, je chute.

-Hélios!

J’ai appelé mon pokémon, il ne perd pas de temps que je me retrouve en lévitation dans le vide. Mes autres pokémons c’était arrêter de peur, impuissant face à la situation. Je lâche un soupir de soulagement. Je suis vraiment heureuse de l’avoir avec moi. Il me replace doucement là ou je peux reprendre pied et bien agrippé les rochers.

Il n’y a qu’Alizia qui semblait mécontente que je ne me sois pas écraser au sol. Gagner sa confiance et son amitié risque d’être long, surtout que j’ai moi-même peur d’elle, ça n’aide pas vraiment. Elle doit la ressentir cette peur et elle se retourne contre moi, encore. D’ailleurs à cause de ça, elle et les autres ne s’entende pas du tout. Il faudrait vraiment que je trouve un moyen.

Une fois que je suis bien stabiliser contre la paroi rocheuse, grâce à Hélios, je peux reprendre ma descente. C’est assez pour aujourd’hui, je ne suis pas une escaladeuse chevronnée, alors inutile d’ambitionner. Je descends lentement et j’arrive à la hauteur d’un Nodulithe. Il semble m’observer, mais c’est difficile à dire avec ce trou qui lui sert d’œil, pas très expressif. Je reçois alors des images télépathiques de la part d’Hélios, traduisant ce que pense le pokémon roche.

-C’est gentil Hélios, mais je n’avais pas réellement envi de le savoir, c’est surtout inutile.

J’avais été condescendante, mais il ne réagit pas vraiment à mon attitude déplaisante. Au fond de lui, il le sait bien que ces derniers jours on été difficile. Les autres aussi ne disent rien, j’avoue être dur envers eux. Je ne suis pas d’excellente humeur ces temps-ci. Finalement cette sortie n’aura pas vraiment eux l’effet escompté… J’arrive finalement sur la terre ferme et mes pokémons arrivent tranquillement un à un suivant leurs rythmes.

-Venez par ici, tous! Même toi Alizia.

Ils s’approchent tous légèrement craintif, de devoir subir mon humeur. Je fini par les serrez dans mes bras, un gros câlin collectif. La seule avec qui je n’ai pas un contact direct c’est avec ma Malosse, sauf à cinq pokémon, difficile de tous avoir un contact direct. Et c’est quand même bien comme ça.

-Je vous aime tous et je sais que mon humeur n’est pas facile s’est temps ci. Ne m’abandonnez pas vous aussi! Une petite larme s’échappe et coule lentement sur ma joue.

Perdre un ami après une révélation choc à été dur. Surtout que j’espérais qu’il saurait m’accepter malgré mon passé trouble.

Après cet énorme câlin collectif, je me sens mieux et mes pokémons sont plus rassurés. Nous continuons notre route pour retourner à la maison. En chemin, j’aperçois un Gible, il saute du haut d’un rocher, s’écrase au sol, puis recommence. Je ne sais pas trop ce qu’il essaye de faire, mais c’est une drôle façon de s’entrainer, la chute dois faire mal. Pourtant, il recommence aussitôt, sans s’en lasser.

Un autre saut dans le vide, mais cette fois Hélios l’attrape au vol avec ses pouvoir psy. Il le fait léviter d’un bord puis de l’autre, comme s’il volait dans les airs. On dirait que Gible, sourit, mais dur à dire, il a toujours une énorme mâchoire qui donne l’impression qu’il sourit toujours. Ça n’a pas l’air de lui déplaire, surtout qu’il n’essai pas de ce défaire de l’emprise de mon Solaroc.

Après plusieurs minutes à le faire ‘’voler’’, Hélios le repose tout doucement au sol. Le pokémon requin terrestre sautille tout gaiement avant de partir, pour ce que j’imagine le chemin vers chez lui. Hélios à fait un heureux. Il est l’heure pour nous aussi de rentré à la maison.