Je me trouvais dans une grotte, j'entendais le clapotis des gouttes s'écoulant de la cascade et du fleuve tranquille, des tiges grimpantes et de la végétation abondantes s'échappaient de l'entrée de la caverne ou comblaient les trous, des rayons du soleil se reflétaient sur les surfaces pour embellir l'ensemble, sous le chant des Nirondelles. Je me trouvais là, au milieu de ce décor idyllique, assise en tailleur, les pieds sur les cuisses, les coudes sur celles-ci également. Je fermais les yeux, prenant de grande inspiration, et j'insufflais toute ma concentration pour retrouver une sérénité intérieur me permettant de rejoindre ces mondes enfouis dans mon subconscient, cet univers commun où tous les Pokémons pouvaient se réunir, sans dresseur, sans barrière : le Poképark.
Je visualisais une route pour descendre au plus profond de moi-même, les ténèbres l'entourant. Arrivée au niveau du cercle final, une lumière m'éblouit et ce cercle devint immense et j'apparus sur une gigantesque place d'un monde nouveau.

Je m'appelle Kyora, je viens d'évoluer en Kirlia par nécessité. J'ai besoin de puissance, mon partenaire humain ne doit plus jamais frôler d'aussi près le trépas. Les Astres, je vous implore. Je ne veux plus jamais subir la culpabilité d'être faible, mon but est de protéger, non pas de regarder le monde s'éteindre sans rien faire.


Je découvris alors cette gigantesque place où se tenait un immense arbre où des Pokémons séjournaient librement, comme une grande résidence, de petits tipis avec des marchands d'objets ou de nourritures tout autour. Autour de cette place, il y avait mille chemins vers des dimensions du Poképark, s'adaptant à ses occupants, s'adaptant à moi, pour certaines d'entre elles.
Je profitais de ce sentiment de liberté pour vagabonder entre les différents endroits que pouvaient m'offrir ce lieu de rencontres. Je ne savais pas vraiment ce que je cherchais, je savais ce que je voulais mais je ne savais pas comment y parvenir. Je voulais dépasser mes craintes, je voulais me prouver que j'étais capable de protéger. Mais... comment ? Avais-je besoin d'une discussion, d'un entraînement, d'une épreuve ?

Un Lixy et un Zorua jouaient à l'entrée du grand arbre, une famille de Mackogneurs et leurs petits marchandaient avec un vendeur Ekaïzer tandis qu'une famille de Sorcilences négociaient avec un Groudoudou derrière son échoppe. Autour d'un air de jeu, je remarquais des Capumains, Chinchidous, Pandespiègles qui s'amusaient comme des petits fous, une Capidextre et une Pashmilla qui discutaient entre elles en surveillant leurs enfants, pendant qu'un Pandarbare jouait avec ses petits.

Je me baladais et sans m'en rendre compte, perdue dans mes pensées, cherchant désespérément des solutions pour parvenir à mes objectifs dans l'immédiat. D'une marche dansante et gracieuse, je m'étais retrouvé dans une petite forêt. Elle ne dégageait rien pouvant influencer ma perception de l'endroit, l'atmosphère était ni tendue ni joyeux pour autant. La forêt était verdoyante, se déployant à perte de vue à l'horizon, le soleil traversait suffisamment. Cette forêt me mena jusqu'à une grande clarière où se trouvait les ruines d'un vieux château où tenaient encore un ou deux bâtiments, dont un accolé à une Tour. Ce n'était que des pierres empilées, rattachées avec un peu de ciment, que ce soit pour les bâtiments sans porte ou sans fenêtre ou les murs restants un peu partout dans l'ancien espace civilisé où la nature avait repris ses droits.

Dans le premier bâtiment, le plus petit, une grande fleur colorée, prenant presque tout l'espace, avec une immense tige, avait colonisé l'endroit. Elle était belle, je ne pouvais m'empêcher de la toucher. Une réaction de sa part me fit comprendre qu'elle ne voulait pas être déranger alors je fis demi-tour, marchant tranquillement dans les ruines jusqu'à la tour. Je me disais que prendre de la hauteur pourrait me permettre de réfléchir.

J'entrais doucement, avec un soudain respect. Même si je savais que ce lieu était inhabité, je ne pus me retirer l'impression d'indigner celui-ci par ma présence. Il restait encore du foin au sol, comme si des Pokémons avaient dormi ici. Je déplaçais quelques bribes en marchant quand soudain, arrivée pratiquement au seuil des escaliers menant au haut de la tour, une ombre se révéla dans le renfoncement que je ne pouvais voir à l'entrée. Un bras fut le lever, à moins que ce soit une jambe, et je faillis tomber à la renverse, me rattrapant grâce à une roulade.

La silhouette me sauta dessus et nous luttions au sol, reprenant rapidement l'avantage en me mettant sur lui.

—  Aaaaah ! mais c'est quoi ça ? Pourquoi on m'attaque ?!

Cependant, ayant plus de force que moi, il m'envoya balader par l'espace où devait se trouver une fenêtre. La lutte rapprochée continua. Ce petit Pokémon Eau était plus fort que je ne le croyais, même s'il m'arrivait presque aux genoux. OK, j'étais méchante sur ce coup-ci. Je tapais de plus en plus fort et nos impacts nous faisaient reculer, pour revenir toujours plus intensément se confronter l'un l'autre.

Toutefois, j'étais plutôt agacée, ne comprenant pas pourquoi est-ce que l'on s'en prenait à moi. Alors, je m'étais écartée, j'avais mis mes mains en forme de sphère au niveau de ma hanche puis les avaient ramener devant moi en les ouvrant et j'hurlais :

—  RAFALE PSY !


Il répliquera sûrement avec une attaque aquatique ou quoi que ce soit, à moins qu'il ne se prenne le rayon mais cela n'avait pas l'air d'être le genre à se laisser faire.
Puis, une fois le puissant rayon déchargé, nous nous toisions un moment, je respirais bruyamment, mon corps effectuant des soubresauts, avant que je ne déclare fortement :


—  POURQUOI est-ce que TU t'en prends à MOI ? Qu'est-ce que je t'ai fait ? Je me baladais juste ! Je voulais juste comprendre pourquoi est-ce que j'étais si faible !

Je me radoucis au fur et à mesure, comprenant alors qu'il y avait dû avoir un malentendu, nous avions dû avoir peur de l'un l'autre en se pensant attaqués, agressés.

—  J'suis désolée... je m'appelle Kyora. J'pensais pas qu'il y aurait quelqu'un ici... un endroit aussi inhabité alors que les parties les plus centraux du Poképark sont si vivantes, si animées, si... tellement mieux qu'ici en fait... Ce type d'endroits sont que pour les gens torturés par des problèmes moraux.

Je regardais le sol tout en déblatérant, les yeux brillants. Ce n'était pas de la honte ou de la gêne, je me retrouvais simplement juste encore une fois sous cette sinistre vérité.
Qu'est-ce que Käl, mon meilleur ami, ferait ? Quel serait le merveilleux conseil de ce mouton rose ?
Non, cette vérité, je devais la comprendre par moi-même.

Merci... merci de quoi ? D'avoir joué le jeu ?! Quel jeu ? Je fronçais sévèrement les sourcils. Je n'étais pas là pour me battre, j'étais là pour comprendre mes propres fragilités. Il disait s'appeler John, je m'étais alors présentée à mon tour.
Mais vous pouviez oublier le "Enchantée", j'avais beau être très bien éduquée, il ne méritait pas ces mots. Je n'étais pas véritablement enchantée de le croiser, je croyais vraiment pouvoir me retrouver ici avec ma propre solitude. Je répondis alors à ces brides d'explications.

—  Tu devais voir quelqu'un ? Qui ? Et pourquoi t'as fait ça ? Et j'espère bien que ça n'arrivera plus, car je sais me défendre, d'accord ?!

Je riais jaune intérieurement. J'étais faible, mon ton n'avait rien de menaçant, on dirait simplement une gamine qui tente de se faire entendre devant un groupe d'adultes, vainement.
Puis... il rétorqua face à la révélation de ma présence en ces lieux, me demandant quels étaient mes problèmes moraux. Sans trop savoir pourquoi, je restais sur la défensive. Qu'est-ce que j'étais fière encore...

—  Pourquoi je te le dirais alors ? En plus, je te l'avais déjà dit si t'avais écouté ! Je cherche ma propre vérité. dis-je, telle une pimbêche sur la dernière phrase, tandis que je croisais les bras et me tournais légèrement, l'air boudeuse.

Nous fûmes par la suite interrompus par une Gardevoir. Elle était grande, belle, majestueuse. Mon visage s'éclaircit soudainement. Mes yeux se mirent à pétiller, avant de s'éteindre brutalement, regardant le sol : Lissa était chromatique, ce n'était pas elle. Mais... je ressentais le même type d'aura. J'étais très contente car Khoren avait plein de projets avec Lise et j'avais tellement hâte qu'ils les réalisent. Je ne savais pas qui était cette Gardevoir, mais je ressentais du bon en elle et surtout... de l'assurance, un élément dont je manquais cruellement.

—  Ouais, on jouait. N'est-ce pas... John ? (dis-je d'un air malicieux, avant de reprendre, admirative) Sinon moi c'est Kyora et vous, grande Dame ? C'est pas vraiment un espace pour vous ici... ça craint un peu. On peut se faire agresser et tout hihi.

J'étais pimpante, et j'adorais ça. Même si tout ceci n'était qu'une façade à cette époque. Mais intimement, je savais qu'elle ne tiendrait pas longtemps. Je m'étais trop exposée avec John et il n'avait pas l'air d'être le type à garder sa langue dans sa poche. Et puis... je ne savais pas pourquoi mais cette Gardevoir me mettait en confiance alors je savais que ma carapace était sur le point de s'effondrer.

Mon interface mignonne disparut quand mes yeux devinrent des lasers en posant ma question, l'air diabolique.

—  Qui ? QUI ? Qui est-ce que tu attendais ? (Je repris mon air grâcieux de Kirlia, tout en lui faisant des yeux de biche, clignant frénétiquement les paupières, innocente :) Enfin, je veux savoir parce que je suis curieuse, c'est tout hihi.

Il ne voulait pas non plus me dire pourquoi est-ce qu'il m'était tombé dessus et m'avait combattu. Je redressais la tête, faisant voleter mes nattes verdoyantes, fière et condescendante dans ma réponse, pire encore en entendant son prochain propos.

—  Heureusement que tu m'as pas fait mal. Puis... je suis à un stade plus évolué que toi, tu fais pas le poids. Et puis... je découvrirai ce que tu me cache, petit Moustillon.

Pour le coup, il n'y avait pas de condescendante dans ma dernière phrase, c'était presque une phrase emplie de complicité, comme un jeu, un challenge.

Ensuite, une autre Gardevoir aux couleurs particulières, différente et plus lumineuse que Lissa, arriva et je lui offris directement un profond respect sans trop savoir pourquoi. Son aura m'entourait et me mettait en confiance, à côté de ce Pokémon Eau qui m'avait attaqué sans raison... mais pour qui j'éprouvais tout de même une certaine sympathie pour le genre.

— Enchantée Précieuse ! Et bien sûr, tu vois, elle n'est pas malveillante, John. Sinon, elle nous aurait attaqué direct enfin ! Regarde, ça crève les yeux !

J'étais vraiment surexcitée mais cette énergie exacerbée fut stoppée par l'action suivante de Précieuse. Nous semblions l'avoir perdu durant quelques secondes. Elle avait même formé une Ball'Ombre qu'elle avait envoyé dans le décor, prétextant des murmures ou des bruits.

— Euh... excusez-moi mais... rien entendu. Il se passe qu...

Je fus coupée dans ma réflexion, Précieuse préférant plutôt tourner la conversation vers moi. Et comme toute adolescente en pleine crise existentielle, je préférais parler de moi et que l'on s'occupe de moi car j'avais l'impression que cela pourrait m'aider.

—  Alors, euh... Comme je commençais à le dire à John, je suis venue ici car je cherchais des réponses. J'aime mon dresseur d'une manière inconditionnelle, je lui dois tout car il a jamais hésité à se mettre dans des situations impossibles pour moi... et j'ai l'impression que j'arriverais jamais à lui rendre la pareille... ou alors, sauf si je dois me mettre dans des états qui peuvent détruire le monde. Je pense en l'occurrence aux deux fois  de trop où j'ai été contrainte de créer des trous noirs pour espérer le sauver car il frôlait le trépas... Il a failli mourir deux fois et j'ai été incapable de le protéger ! J'ai évolué par nécessité mais j'ai le sentiment que ça... ça suffira pas...

Si j'étais passionnée en parlant de Khoren, ma voix se fragilisa au fur et à mesure que l'aura tendre et affectueux de Précieuse m'entourait, jusqu'à ce qu'elle se brise totalement et que mes larmes coulent sur mon visage. J'assumais ma fragilité et mes faiblesses à des personnes que je connaissais à peine, cela prouvait bien que j'étais désespérée. J'espérais intimement que Précieuse m'offrirait une étreinte, mais je n'hésiterai pas à claquer John s'il se permettait une expression mal placée.
John, dans son genre, était peut-être le seul être qui me permettrait de ne pas succomber totalement à mes émotions et qui me permettrait de conserver un minimum de fierté et de prestance. Au moins, tant qu'il sera là, j'aurais une certaine retenue et je ne pourrais pas tomber totalement sous le poids de mes traumatismes. J'étais prête à lui décocher une riposte de clash. Question d'ego.

En tout cas, je me sentais libérée d'avoir parler et de laisser mes émotions évacuer. Je me disais que cet endroit n'était pas des plus propices. Une sombre aura émanait dans les environs, plutôt éloignée, mais assez près quand même en vue d'où nous étions du PokéPark - autrement dit, loin de la place principale, festive et euphorique.

Ce Pokémon Eau m'hérissait les poils. Ces deux premières répliques firent réapparaître ce côté horrifique chez moi, je le fusillais du regard pour répondre, mon Rafale Psy non loin de mes mains.

—   Je peux t'y obliger d'une certaine façon, j'aime pas qu'on me cache des choses. Et tu crois ? Tu as peut-être plus de maîtrise, mais ta force restera inférieure à la mienne sur le long terme. (Je repris mes yeux de biche, reprenant d'une innocence acérée :) —   Je peux te réduire en miette quand je veux. Je suis sûrement plus puissante et si je dois détruire tout autour de moi juste pour mettre à terre quelqu'un, je le ferais si c'est nécessaire.

Je bluffais et il devait déjà s'en être rendu compte. Précieuse était présente, je ne me permettrais pas de détruire le PokéPark. Au-delà, tout comme semblait l'être la Gardevoir, j'étais trop raisonnable pour déployer autant de puissance simplement pour un seul être. Si c'était le cas, alors, ce ne pouvait être qu'un Pokémon très nocif qui mettrait en péril plus de monde que seulement moi.

Entre temps, quelques répliques s'étaient échangés et Précieuse avait cru entendre quelque chose... la mettant tellement hors de contrôle qu'elle s'en était attaquée au décor. Je ressentais aussi de mauvaises énergies mais je n'entendais aucune voix. Si je faillis rire de la réflexion de John à ce propos, cela ne me rassurait pas véritablement.

—   Mistral... Mon dresseur en parle comme un mirage. Je crois même qu'il a tendance à les sous-estimer. Il pense bientôt qu'il pourra les surpasser, défendre Lumiris. Mais... je partage pas son avis. Je crains qu'ils soient pires que les rumeurs, comme un monstre en sommeil.

Je ris lorsque Précieuse disait que l'on était davantage sujet aux ondes négatives lors de notre premier stade. Je ne pouvais que confirmer depuis la Nuit de la Psychose, cette fois où j'avais même été possédée par des Spectres. Cette nuit, placée sous le signe de la pure folie, resterait éternellement gravée.
Autrement, j'étais plutôt d'accord avec les retours des deux. J'appréciais beaucoup les avoir rencontrés, ils avaient tout deux des parcours différents qui les amenaient à des avis presque contraires, mais qui se complétaient à mon humble avis de personne cherchant des réponses. J'avançais, j'en avais le sentiment, vers mes vérités tant recherchées.

—   Heureusement que l'on devient moins sensibles aux énergies négatives en évoluant haha, pourtant, on ressent aussi beaucoup plus les choses et plus intensément, je trouve. En même temps, en tant que Psy, on est de vrais vecteurs émotionnels ! (Ma main sur mon menton, je réfléchissais à haute voix :) L'évolution amène la puissance... mais aussi le désordre lorsqu'elle est pas contrôlée. Pour la maîtriser, il faut s'exercer. Pour cela qu'il vaut être déjà prêt sous sa forme actuelle pour évoluer et pas accumuler de retard... Donc, je dois m'entraîner dur ! C'est vrai en plus, John, Khoren a jamais été déçu de moi. J'ai pas à inventer des déceptions illusoires, c'est la meilleur façon de creuser ma propre tombe !

Finalement, je m'exclamais et souriais. Hélas, cette joie de compréhension personnelle s'éteignit bien vite, remplacée par l'attention et le sérieux du moment.

—   Quelque chose ? Non... ce que je ressentais était donc pas seulement dans ma tête ? m'exclamais-je, surprise, avant de tendre la main vers la Gardevoir qui s'éloignait vers la source de ces mauvaises énergies. Pré... Précieuse ! Vous allez pas y aller, quand même ?! Et si... et si c'était dangereux ?!

Mauvais feeling, danger, pression, mauvaises rencontres, combats, entraînements... puissance. Je sautillais presque d'excitation l'instant suivant, en la suivant parmi les buissons. J'étais complètement frappée à ce moment là de mon existence.

— Allez, John, tu viens ? Ca peut être trop cool !

Les broussailles épais nous happèrent rapidement dans une forêt sombre, jusqu'à ce que notre visibilité nous soit privé. Un brouillard emplit notre vue et une fois qu'il décida de nous relâcher de son étreinte, nous débarquions à l'orée de la forêt, au sein d'une vaste terre presque morte, où des arbres sans feuilles ou des lampadaires clignotant où jaillissaient des étincelles, ainsi qu'une grande porte de Manoir des plus lugubres siégeait. Plusieurs croassements dissonants de Corboss ou de Cornèbre retentirent, avant que ces Pokémons ne s'envolèrent à l'horizon ou sur les toits de la demeure. Un frisson me parcourut ; de stupeur ou d'enthousiasme perché, allez savoir.

En marchant vers la double-porte, celle-ci s'ouvrit en un grincement. A savoir, les portes principales de la demeure étaient ouvertes, laissant à la vue un immense hall des plus sinistres, presque totalement plongée dans l'obscurité. Des yeux visibles et invisibles nous toisaient, j'en étais désormais certaine.

—  Tu avais raison. De forces obscures s'abritent ici et elles ont pas l'air très coopérative. Mon instinct me dit de pas rester là.

Je m'apprêtais à rebrousser chemin, ayant encore un poil de raison dans mon esprit, jusqu'à ce qu'un grincement retentit... La porte d'entrée de la demeure venait de se refermer et un champ noirâtre nous enveloppa. Sous un Regard Noir, un avertissement clair nous était lancé : Il était impossible de s'échapper.